Commentaires de livres faits par Lothfleur
Extraits de livres par Lothfleur
Commentaires de livres appréciés par Lothfleur
Extraits de livres appréciés par Lothfleur
Son héroïne, Kami est un sacré personnage. Elle est indépenante (et se sent un peu obligée de l'être, étant donné sa position dans sa famille), pragmatique. Elle est jeune et pleine de vie, avide d'expériences. Je me disais que quoi qu'elle fasse, même si c'était le mauvais choix, je serais à 100% derrière elle. Kami, c'est un personnage comme ça...
Alors essayez donc de lui faire rencontrer le garçon à qui elle parle dans sa tête depuis qu'elle est toute petite... Vous n'aurez certainement pas ce à quoi vous vous attendez, de la part de Kami comme de Jared. Il y a un tel réalisme dans leurs relations que c'est douloureux, frustrant... et on les adore même si on ne sait pas où ils vont nous mener.
Les personnages sont tous développés, que ce soit Angela, Holly, Jared, Ash ou Kami, on les suit avec plaisir et la dose dose de magie et les enquêtes de Kami, une sorte d'Alice Roy (Nancy Drew pour ceux qui ne connaissent que les rééditions) moderne, dans son village à l'aura mystique rendent le roman captivant.
C'est un roman dont je me suis autant délectée à la première comme à la seconde lecture !
Elle a un meilleur ami gay, sympathique, mais qui m'a paru rester en retrait, et un ami pour qui elle a le béguin qui prend une importance croissante au fil du roman en dépit de sembler n'être qu'une simple coquille au début du texte, notamment parce qu'il est éclipsé par Amber, dont Reese fait la connaissance au début du roman : une fille absolument fascinante qui cache bien des secrets...
L'intrigue ne nous laisse pas souffler sur le début et se calme un peu par la suite, pour laisser la place à des révélations ainsi que nous laisser le temps de les assimiler, nous et les personnages.
Ça a été un coup de coeur pour moi.
Dans cette histoire, on n'épargne personne, mais on les épargne tellement peu que ça ne m'a rien fait, pas moyen d'accrocher, c'est un monde âpre, ça on le ressent bien, mais il m'a fallu énormément de temps pour ressentir de la compassion envers les personnages. Il faut dire qu'il faut beaucoup de temps avant qu'il ne commence enfin à se passer quelque chose. Ce n'est que dans le dernier cinquième que je suis vraiment entrée dans l'histoire, quand la tension arrive et que les personnages se mettent un peu plus un nu.
Aussi, ne vous attendez pas à une histoire d'amour à la Mercy Falls dans ce roman, je vous préviens... Et l'attente tue l'attente au bout d'un moment, je crois que le rapprochement des deux personnages principaux a été bien trop longue pour que je l'apprécie pleinement.
Mais, en dépit de tout ça, j'ai pleuré, parce que les relations humains/animaux m'ont bien plus touchées que celles humaines. J'ai un peu envie de dire maigre consolation.
Le monde est intéressant, il m'a fait penser à celui de Malinda Lo, avec ses unions entre personnes du même sexe (bon, ce n'est pas aussi facilement accepté que chez Malinda Lo -- ma lecture précédente), le lien entre les Hérauts et leur Compagnon est intéressant mais j'aurais aimé que certaines choses soient exprimées différemment, qu'elles ne me laissent pas perplexes et me coupent de la lecture.
La force de ce roman tient dans les tâtonnements de la relation de Taisin et Kaede. Taisin découvre dans une vision, une image du futur, qu’elle aime Kaede, ce qui la gêne parce que ça l’effraie d’aimer (tout court), mais surtout parce qu’être sage, le but de sa vie implique le célibat. Kaede s’en rend compte, elle sait ce que désire Taisin et elles marchent sur la pointe des pieds autour de l’une de l’autre, d’une façon qui vous noue les tripes.
Jusque là, le roman est génial, ensuite l’intrigue peut sembler un peu facile, mais ce n’est pas si gênant. Le problème c’est qu’on nous parle de quelque chose et qu’on ne nous le développe pas, qu’on nous donne une piste mais que personne ne s’y engage (et pas de tome 2 prévu). J’ai donc été très déçue par la fin.
Nimira est une jeune danseuse de couleur venant d'un pays où les femmes dansent en pantalon, elle est douce mais assez déterminée, c'est grâce à elle que l'histoire avance. Elle découvre que dans l'automate se trouve un jeune homme d'origine féerique. Et qu'est-ce qu'il est charmant, cet automate ! Non, vraiment, impossible de ne pas le trouver adorable. Je ne saurais vraiment dire pourquoi on s'attache autant à ce personnage mais il y a quelque chose de très particulier.
En fait, c'est un livre très léger, et je pense qu'un approfondissement de certains points ne serait pas malvenu, car j'ai parfois eu l'impression de rester à la surface des choses. Mais ça n'empêche pas le livre d'être tout à fait agréable, de faire rêver et d'être une véritable délectation !
Mais je me suis très vite demandé quand il allait se passer quelque chose. On a beaucoup de badinage et au bout d'un moment, les pseudo rendez-vous, la tension sexuelle et les cours de danse, ça va. D'accord, en parallèle, il y a comme une enquête, mais rien de très innovant et je ne suis pas tombée des nues quand arrive le moment des révélations.
Mais heureusement nous avons une jolie distribution. Les comparses de Georgina sont attachants, les vampires comme le lutin, sans parler de l'archidémon et de l'ange... Et puis Seth Mortensen, quoi.
Le monde de Balefire est intéressant, il y a une belle mythologie et ça se passe dans une ville qui peut être captivante, la Nouvelle Orléans, avec son atmosphère étouffante, magique, dangereuse, le lieu parfait pour mettre en place cette magie ancienne, mêlée de mots en français qui donne un exotisme tout à fait particulier à l'histoire. Mais c'est difficile à suivre, le rythme est trop inégal : plein de la langueur dans les trois premiers tomes et trop rapide dans le dernier, mais bon, pour ça il faut savoir que Cate Tiernan avait prévu de faire plus d'une dizaine de tomes mais à dû réduire tout ça en quatre livres au final.
Le gros problème de ce roman, c'est le nombre de personnages. On a les membres du Treize (en français dans le texte anglais) dont on peut voir une tranche de vie au fil des chapitres, à la 3e personne en parallèle de la narration de Clio et Thais à la 1ère personne. C'est parfois difficile à suivre, et pas forcément intéressant, surtout sur le début quand on est plus interessé par les jumelles. Et puis, après, quand on arrive sur la fin, ça manque simplement dans la caractérisation. Il manque un petit quelque chose pour faire le lien entre les a ctions et l'attitude des personnages, cette chose qui nous permettrait d'avoir un peu d'intuition et créer plus de tension.
Enfin, parce que c'est quand même au coeur des 4 tomes, parlons histoires d'amour. Certes, elles sont bien compliquées (notamment celles de Thais et Clio, mais ce ne sont pas les seules, on a Richard/Marcel/Cerise, Manon/Sophie...) mais à aucun moment je ne me suis attachée à ces couples, à ce qui leur arrivait, à la douleur que ces amours non partagées, trahies, incomprises engendraient, on était trop éloignés des personnages ou le coup de foudre des jumelles ne me paraissait pas crédible.
Alors au final, est-ce que je le conseille ? Pas vraiment, vous devez l'avoir compris. Mais vraiment si vous êtes curieux, je ne vais pas vous dire de ne surtout pas le lire, vous me surprendriez peut-être à aimer, à faire sortir cette magie qui n'a pas voulu venir lors de ma lecture.
Helen est attachante même si elle ne fait pas le lien entre les choses, c'est dommage, mais c'est un personnage agréable à suivre. Lucas, eh bien, c'est exactement le genre de love interests comme on les aime. Ses cousins, les jumeaux, je les aime vraiment beaucoup avec leur don de thaumaturgie et sa sœur, ah la pauvre Cassandre, ça a l'air dur... sans parler des autres. Les Delos sont une famille qu'on prend plaisir à découvrir et les amis d'Helen n'en sont pas en reste. Claire est aussi un personnage marquant, même si on insiste beaucoup sur sa taille (moins de 1m60), un peu trop. C'est une fille pas mal surprenante sur la fin...
On continue à fond sur la voie Roméo et Juliette, comment ne pas aimer ça ? Personnellement, j'adore. Mais je n'adore pas ce qui se passe. Voir les deuxième et troisième argh...
Nous avons encore un retournement de situation auquel je ne m'attendais pas vraiment, ça devient classique, et ça me plait beaucoup de partir dans ce genre de mythologie, même si je me demande vraiment comment nos pauvres tourtereaux vont s'en sortir, surtout avec une fin pareille : refuser pour ça ? Argh... (quatrième).
Ce n’est pas un livre qui va me marquer, dommage on avait tout de même un certain exotisme grâce à l’époque de l’action, les descriptions des vêtements et des coiffures.
Enfin ça reste une romance à la base. Une histoire d'amour tendre et poignante dans un contexte fantomatique pour reprendre en gros la phrase de Becca Fitzpatrick.
Mais woah, je ne m'attendais pas à ce que Kaylee et Nash se ressemblent tellement sur un certain point de leur vie... Et ensuite, avec ce qu'on apprend sur les faucheurs, on se pose plein de questions car :
Mais c'est vraiment dommage qu'on ne retrouve pas Lydia avant plusieurs tomes.
La caractérisation des personnages m'a semblé un peu en baisse, j'ai trouvé certains développements de sentiments trop rigides et que la façon de réagir de Riley ne lui correspondait pas, elle est plus maligne que ça, mais les personnages de Mortimer le nécromancien, Peter le meilleur ami et Ayden la sorcière sont particulièrement attachants, et nous font passer de bons moments en leur compagnie.
En dépit de cela, j'ai beaucoup apprécié la façon avec laquelle Aprilynne Pike reprend les légendes du roi Arthur et les termes de seelie et unseelie, glamour, etc à sa sauce.
C'était vraiment agréable d'avoir le point de vue de Tamani aussi, même si ça ne m'a pas fait changer d'avis sur lui. Il exagère honnêtement, c'est usant, et Laurel, dit s'en rendre compte tout en continuant à se laisser faire, c'est frustrant, limite agaçant.
En tous cas, les mystères de la « wildflower, » (d'où le titre britannique, de Wild qui me semble plus adapté que celui américain, Illusions), de la jeune Yuki, étaient vraiment passionnants et puis j'aime beaucoup ce personnage, elle reste encore mystérieuse même à la fin, je suis curieuse d'en apprendre plus !
L'histoire se passe à Londres à l'époque victorienne (la reine est même impliquée dans l'histoire), on s'y croirait avec les lieux typiques comme Hyde Park ou Piccadilly Circus, Madame Tussaud. Nous avons une mode à la fois moderne et ancienne, un lien avec la nature qui me plait énormément, des personnages très attachants et des références qu'on reconnaît et qui font se sentir intelligent (c'est très important de brosser le lecteur dans le sens du poil).
Les interactions entre ces personnages sont une des choses qui m'a vraiment plu dans ce livre, qu'est-ce que j'ai pu sourire ! Ils se cherchent, se détestent, s'adorent, le tout avec une certaine retenue victorienne qui vient compliquer les choses, bien sûr...
L'intrigue est sympathique, ce n'est pas les surprises qui se suivent en cascade, j'avais deviné qui était le Machiniste, mais plutôt que de m'ennuyer, je m'en suis sentie... intelligente (encore), sans rire, et donc c'est plaisant, on suit l'enquête du groupe de Griffin, sur le Machiniste et sur Finley avec plaisir.
Les personnages sont tous très attachants, on tous une personnalité bien définie. Riley est une apprentie piégeuse de démons au féminin. C'est une fille débrouillarde qui vit seule avec son père et qui sait ce qu'elle veut. Elle est touchante, elle a bon cœur, on ne peut que s'identifier à elle. Les autres personnages sont Simon, le Nice Catholic Boy, mignon mais il dégage comme une aura particulière, et Beck, un ancien apprenti du père de Riley. Riley et lui une relation assez tendue et ça promet des étincelles par la suite... (J'ai bien rit quand Beck lui dit qu'il se chantait du Taylor Swift pour ne pas se faire charmer par un succube.)
C'est un roman qu'on dévore, tout ce qui tourne autour du piégage est très intéressant, Jana Oliver a créé un monde crédible qui ressemble au notre mais qui est si différent en même temps. On parle de religion, Simon est très croyant, c'est le Vatican qui se charge de tous ces démons mais il n'y a aucune prise de position, ce qui m'a surprise sachant que c'est grâce à eux que le monde tourne plus rond, d'une certaine façon.
Et bonne nouvelle, Jana Oliver a annoncé que Bragelonne avait acheté les droits de traduction, j'imagine que nous aurons un nouveau Castelmore bien sympathique à nous mettre sous la dent !
L'alternance des points de vie m'a empêché de ressentir la force de certaines scènes, j'ai été déçue par la quasi reification d'Olivia qui n'est plus qu'un objet servant à amener des problèmes, et par l'aide providentielle qui nous arrive à un peu plus de la moitié du livre.
Mais les personnages font le roman, ainsi que la prose de l'auteur qui vous berce du début à la fin. Sam et Grace sont redevenus eux-mêmes, d'une certaine façon. Ils font face au monde, leur relation faut chaud au coeur. Et puis Cole, ah Cole. Préparez-vous à l'adorer. Il y avait déjà quelque chose dans le tome précédent, mais le voilà au maximum de son potentiel.
J'avais été déçue par le tome précédent, mais celui-ci m'a plus convaincue en dépit des petites déceptions que j'ai citées.
Ses personnages sont attachants, voire craquants dans le cas de Nick, son ambiance, tout à fait particulière et son intrigue oscille entre l'épouvantable et le surprenant... dur de ne pas dévorer ce roman.
Emma est très drôle, elle est crédible et forte. Et Brendan est sexy en diable, d'une humanité bienvenue dans ce monde de romances paranormales et rougit par moments...
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, on a une sorcière de copine de lycée et un bout de chou de cousine d'une quinzaine d'années bien sympathiques.
L'intrigue n'est pas la plus extraordinaire au monde, je crois que tout le monde a déjà lu une histoire d'âmes soeurs où on nous parle de vies antérieures et de malédiction maintenant mais Cara Lynn Shultz y a mis son grain de sel, ce qui la renouvelle et m'a fait beaucoup apprécier le livre. (hum, Brendan est peut-être aussi en cause sur ce point là)
En tous cas, vivement le prochain tome, Spellcaster !
Et la bonne nouvelle de la fin : le livre est pour mars 2012 chez Darkiss.
Je suis sûre que beaucoup de lecteurs vont être conquis par ça, mais j'ai trouvé que le début était un peu lourd, trop sur la description de Paris, le romantique des personnages et des fois, je ne croyais pas à l'alternance français/anglais. Gênant, mais je suis du genre bilingue alors tout le monde ne sera pas touché, d'autant plus lorsque vous lirez la traduction...
Je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages, je trouvais Vincent assez repoussant au début, même. (nan, un type va pas dire à une fille qu'il est obsédé par elle, qu'il ait des excuses pour ça ou pas). Et j'ai été un peu déçue par la mythologie de l'histoire : ce sont vraiment des monstres ça ? J'ai eu l'impression qu'on en faisait trop. Ils ne sont pas "naturels" certes, mais leur nature n'est pas monstrueuse, et leurs actes le sont encore moins (sauf pour les "méchants" évidemment).
Mais bon, même si ça ne casse pas trois pattes à un canard, c'est loin de se lire mal, j'aime beaucoup les personnages de Jules et Charlotte, ils valaient le coup (et puis ça fait du bien un type qui ne se prend pas au sérieux comme Jules, ça permet de respirer !) et le roman risque de faire craquer beaucoup de jeunes filles ou femmes plus âgées, j'en suis certaine.
C'est une romance paranormale, elle va dans l'exaltation des sentiments, les personnages principaux feraient n'importe quoi l'un pour l'autre (avec quelques anicroches quand on veut nous faire croire que Theia a l'impression que Haden n'a fait que se servir d'elle, chose très peu crédible, mais bon). Mais les personnages secondaires sont étonnamment attachants et secourables, sans parler du voyant qui s'habille en femme, surprenant.
C'est un premier tome, il place le décor, est un peu lent, nous montre une héroïne qui a encore peu confiance en elle, mais il est très prometteur pour la suite !
A savoir : le roman est inspiré de l'histoire de la jeune fille sans mains (ou sans bras, ça dépend des versions).
Ce que j’ai le plus apprécié dans cette nouvelle, c’est la petite histoire d’amour mignonne qui n’est pas celle à laquelle on s’attendait et fait fort penser à Cinder, ses ennuis et ses différences… En parlant d’elle, on retrouve notre cyborg préférée dans son atelier car l’histoire se passe avant le tome 1, vous pouvez donc la lire avant de commencer la série sans crainte de spoilers. Même si cette nouvelle n’apporte rien au monde, je vous la conseille fortement car j’ai passé un très, très bon moment à la lire !