Une véritable déception ! Des nouvelles qui m'ont laissé de marbre, un style d'écriture qui use d'un langage familier (non sans raison, afin de coller aux personnages, mais je n'ai pas vraiment apprécié), des personnages qui ne m'ont pas touché. Enfin, j'ai trouvé que les histoires qui se veulent liées entre elle par le Kentucky étaient redondantes. J'ai sélectionné ce livre afin de me plonger dans les paysages de cet Etat, et le peu de lignes qu'on lui consacre finalement dans chaque nouvelle paraît être un copier-coller de la précédente.

Quel plaisir de se replonger dans les BD de mon enfance !
J'ai retrouvé avec plaisir l'humeur explosive du capitaine qui va de déconvenue en déconvenue, Tintin et son sens de l'enquête, les maladresse des Dupont, le professeur comprenant tout de travers et enfin les frasques de la Castafior, ici sur fond de chutes dans les escaliers et de vol de bijoux.

(Lu en VO)
Un roman qui brille par un concept original mêlant deux mondes : celui des dieux, millénaire, celui des hommes, se déroulant plus précisément en plein de New-York.
Néanmoins l'histoire souffre d'une chose : ses protagonistes sont parfois mal exploités. Quand on fait intervenir la mythologie grecque, qui est d'une richesse incroyable, il faut se placer à la hauteur de ses héros en essayant de les développer tout aussi bien. Malheureusement j'ai trouvé que les dieux intervenant dans l'histoire (que ce soit Athena, Artemis ou même Hermès) manquaient de profondeur, et que leurs motivations s'écartaient de l'essence de leur caractère.
En revanche je n'ai eu aucune difficulté à adhérer au personnage de Lore, qui a su me toucher par sa capacité de résilience.
Globalement cela reste une bonne lecture, on va de révélations en révélations, même si la fin m'a laissé dubitative,l'ayant trouvé un peu facile.

Wild Idea, c’est le récit fou d’un homme amoureux de la nature dans ce qu’elle incarne de plus sauvage. Cet homme, Dan O’Brien, est le héros de sa propre histoire et de celle de la Wild Idea Buffalo Company, entreprise d’exploitation écologique et raisonnable du bison.
À travers ce livre, qu’il écrit comme un argumentaire en la faveur de son projet, il s’engage et défend l’écosystème fragile des Grandes Plaines. On ne peut qu’être happé par cette ode à la préservation de la nature et au courage qu’il faut pour la défendre et la réhabiliter, portée par un auteur qui par sa plume chaleureuse et percutante nous anime au travers de ses combats. Grâce à la force de sa volonté, O’Brien parvient non sans mal à réaliser le rêve de toute une vie : réintroduire une espèce sur sa terre natale tout en se faisant une place sur le marché de la viande de bisons, offrant à son échelle la possibilité de consommer une viande sans OGM, et non-issue d’un mode d’élevage intensif dépourvu de respect pour les animaux. Tout en nous offrant le portrait rassurant d’un semblant d’harmonie retrouvée entre l’homme et l’animal, il nous introduit avec humour et bienveillance au sein de sa vie de famille, et rend hommage à ceux qui ont contribué par divers moyens à faire grandir son projet.
La solidarité est à l’honneur dans ce chef-d’œuvre du nature-writing, qui nous offre une bouffée d’espoir, mais nous rappelle également à quel point il est difficile de rattraper le mal fait à nos somptueux paysages.

Une anthologie plaisante, qui permet de découvrir des autrices parfois peu connues ou peu mises en avant. Les conseils de lecture qui accompagnent chaque portrait sont vraiment très intéressants et donnent d'autant plus envie de se procurer les ouvrages en questions.
Seul la première partie des portraits me laissaient parfois un peu dubitative, sans doute parce que je ne suis finalement que très peu sorcière !

Je pense que même avec toute la bonne volonté du monde, si Darius n’avait pas pointé le bout de son nez dans ce deuxième tome je l’aurais abandonné sans regrets. Je ne l'ai pas détesté (contrairement aux deux protagonistes principaux), au contraire il a vraiment éveillé ma curiosité en même temps qu'il touchait mon coeur. Il faut bien avouer que je ne pouvais me raccrocher qu'à lui. Leith est toujours aussi macho et surprotecteur, il ne fait qu'aboyer et donner des ordres à Hannah (reste ici, viens avec moi, on a rendez-vous là, ne vois pas cette personne etc...) et la prend vraiment pour une pauvre chose. Du reste, elle ne lui donne pas vraiment tort étant donné qu'elle lui passe tout, et qu'elle confirme son attitude macho par des "si je pleure c'est parce que je suis une fille"/"si je suis faible c'est dû à ma condition féminine"... Bon sang mais quel sexisme ! Notons que dès qu'il y a une bagarre ou du sport, les filles (même si elle sont loup-garou) ne peuvent pas se battre il faut les protéger...Ben oui, elles sont trop faibles pour se défendre seules, elles sont juste bonnes à se jalouser :) Bref, seul Darius semble avoir un minimum de bon sens dans ce bouquin, qui se confirme encore plus alors qu'il se retrouve à

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devoir prendre soin seul d'Hannah parce que son débile de petit ami l'abandonne lâchement alors qu'elle vit le pire moment de son existence. Enfin, c'est trop pour moi, malgré mon affection pour Darius qui a sauvé ma lecture, je ne pense pas persister et lire la suite.

Bon, j'ai retenté la lecture de ce premier tome après l'avoir abandonné en cours de route il y a deux ans et... J'ai bien fait de lui redonner une chance.
Soyons clair : ce n'est pas le coup de coeur de l'année, loin de là, mais ça se laisse lire malgré pas mal de points négatifs. Commençons par ces derniers : déjà, le fait que TOUT TOUT TOUT tourne autour d'Hannah et Leith. Les personnages secondaires ne sont même pas secondaires à ce stade, ils sont je ne sais pas moi tertiaires ? Gwen est là simplement pour servir de source d'infos, les parents juste parce qu'il fallait qu'elle en ait (et encore l'autrice s'en débarrasse à la moitié du bouquin en les envoyant à Paris), Bonnie et Al font pots de fleur, le père de Leith n'en parlons pas Hannah n'a aucun respect pour lui elle squatte juste sa maison, on a AUCUNE info sur Sissi puisque Hannah ne raconte que SA vie dans les mails (c'est son journal intime ou quoi ?) quant à Davis il est évacué presque dès l'apparition de Leith...Bref c'est vraiment frustrant.
Autre point négatif : la frappante ressemblance avec Twilight. Je ne suis pas la première à cracher dans la soupe de ce point de vue mais franchement elle saute tellement aux yeux que c'est impossible de ne pas l'évoquer. La jeune fille très citadine de 18 ans qui est obligée de déménager dans un bourg humide et froid où elle ne connaît personne, le fait qu'elle soit naïve et empotée au possible, la rencontre avec Leith qui la "sauve" de Davis, la manière dont elle est obnubilée par son physique d'Apollon, lui et son côté surprotecteur/ses émotions changeants à la vitesse de la lumière/le fait qu'il l'embrasse toujours sur le front pour se "contrôler", toute la relation amoureuse, le côté sarcastique et cynique mal imité de Twilight... J'avais l'impression de lire une réécriture pas très bonne, tout simplement.
Pour autant, ce livre est dans ma liste d'argent. Parce que malgré tout, la plume de Sophie Jomain est agréable, fluide et se laisse suivre avec facilité, tellement que j'ai lu ce roman en deux jours. Aussi pour les paysages écossais : étant une amoureuse de l'Ecosse, j'ai apprécié les quelques paysages, les lieux décrits.
Enfin, je pense lire le tome 2 car il est dans ma PAL, mais ça s'arrêtera sans doute là.

On m'avait offert ce livre il y a longtemps, mais la fantasy n'étant pas du tout mon genre de prédilection, je l'avais laissé traîné dans ma PAL.
Ce changement de monde, de genre, ne m'a pas séduite plus que ça. Etant encore une fois peu friande des histoires de gnomes, elfes, nains et créatures en tout genre, la quête de la "compagnie" ne m'a pas vraiment intéressé. De plus, ayant une mémoire de poisson rouge, j'ai dû passer la première moitié du livre à retourner à la liste des personnages afin d'essayer de me souvenir de qui était qui/quoi.
Pourtant, la deuxième partie du roman a fini par me happer malgré moi, et je l'ai lu d'une traite. L'intrigue se noue, les événements s'enchaînent et les personnages gagnent en complexité. Mais malgré ce regain d'intérêt, la fin ne m'a pas non plus époustouflé et je sais déjà que je ne lirai pas la suite, d'autant plus qu'un triangle amoureux semble se profiler.

Quelle pépite ce livre ! Je le relis pour la troisième fois, après avoir laissé passer quelques années, et je suis toujours aussi conquise.
L'humour et le sarcasme de Bella et d'Edward sont vraiment ce que je préfère dans ce premier tome, sans compter la plume de Stephenie Meyer, à la fois accessible et truffée de références, sublime et envoûtante. Très visuelle surtout...On s'y croirait !
Bella me fait sourire (parfois un peu nerveusement, sa manière de se dénigrer tout le temps me crispe), Charlie m'attendrit par ses manières d'ours tendre, et la famille Cullen...Raah, Alice et Esmée ont touché mon coeur, Jasper et Carlisle l'ont fait fondre. Emmett me fait rire, seule Rosalie ne m'a pas conquise. Je ne garde pas le meilleur pour la fin, même si j'apprécie beaucoup Edward (sauf ses sautes d'humeur qui me font parfois lever les yeux au ciel), malgré son statut il est si...humain. Il paraît parfois presque plus vulnérable que Bella, ce qui le rend d'autant pus attachant.
L'intrigue prend son temps, et c'est pour moi un grand bien. Avant que le rythme ne s'accélère et que la tension dramatique ne cesse de grimper de la fin du tome 1 jusqu'au 4, ces 400 premières pages sont une bouffée d'air frais. Je les relirai décidément sans me lasser.

Une relecture qui m'a apporté plus que ce que je n'en espérais !
Cela faisait des années que je n'avais pas remis le nez dans Twilight, et j'avoue que j'avais quelques appréhensions à relire ce second tome, car c'était celui que j'avais le moins apprécié à l'époque. Et bien je ne regrette pas de lui avoir donné une seconde chance ! Je l'ai dévoré en à peine deux jours, oubliant les pages qui défilent, oubliant où j'étais... Je ne me souvenais pas que la plume de Stephenie Meyer était aussi envoûtante, incisive et percutante. Une vraie drogue, et l'énorme de point fort de ses romans... Elle pourrait me faire avaler presque n'importe quoi avec une écriture pareille !
J'ai été surprise de me rendre compte que j'étais heureuse de retrouver Jacob à chaque page, alors que sa présence m'avait profondément rebuté par le passé. Cette fois, il m'a touché, son caractère impulsif, humain, sensible et bouillonnant de vie m'a fait l'effet d'une bouffée d'air frais. En effet, bien que je sois profondément attachée à la famille Cullen, ils sont parfois si...Calmes, lisses. Et Bella n'est pas la jeune femme la plus vive du monde. Enfin, cette nouvelle intrigue n'a pas été pour me déplaire, même si j'ai été agacée du comportement de Bella et Jacob à la toute fin. Elle qui se précipite sans réfléchir de nouveau dans les bras de son vampire et ne cesse de se croire inférieur à lui (alors que bon sang, c'est quand même Edward qui a foiré !), et lui qui agit de façon puérile.
Je pense enchaîner sur le troisième tome, qui était auparavant mon préféré...Même si le renforcement de ce triangle amoureux me fait grincer des dents.

Certaines plumes n'arrivent pas à nous toucher, sans que l'on sache pourquoi. Ça a été le cas pour moi avec celle de Théophile Gautier, qui m'a laissé de marbre, de sorte que j'ai trouvé ses contes très, très longs, surtout quand l'histoire ne parvenait pas à me captiver davantage. En effet, les intrigues se ressemblent et n'ont pas réussi à capter mon attention...Sauf "Le chevalier double", qui a provoqué en moi un sursaut d'admiration. Quelques belles citations, une histoire touchante bien que la morale sous entendue peut faire légèrement grincer des dents.

"Circé" m'a fait frôler le coup de coeur. La plume de Madeline Miller est somptueuse, addictive, fluide et douce à la fois (oui oui, tout cela), à tel point qu'il était difficile de se séparer de ses mots. Elle revisite avec brio un mythe ancien sans pour autant le dénaturer. Elle comble plutôt les zones d'ombres, et place sur le devant de la scène une divinité à laquelle on ne peut que s'attacher : sans pour autant être exemplaire, Circé est présentée comme une survivante, une femme qui réussit à se construire malgré un entourage toxique, qui réussit à s'aimer en se passant de l'amour d'autrui, tout en restant malgré tout sensible et fragile. Elle a suscité chez moi de l'admiration et beaucoup de tendresse, et j'étais triste de la quitter après un si ensorcelant voyage en sa compagnie.

Un bon moment de lecture passé en compagnie de femmes dont je n'avais (presque) jamais entendu parler. Des destins hors du commun qui laissent songeurs quant aux nôtres ! Les dessins sont sympathiques bien que ce ne soient pas eux qui fassent la force de ce roman graphique. En tout cas, j'aurais aimé prolonger cette lecture... Ce que je vais bientôt faire grâce au deuxième tome.

"I am, I am, I am" n'est pas la lecture que j'attendais. Je pensais y puiser de la force, le refermer en me disant que la vie est d'autant plus belle qu'elle est fragile, qu'il faut en profiter à chaque instant. Au lieu de ça, je suis ressorti de là angoissée, en ne cessant de me répéter que c'était le livre le plus anxiogène que je n'avais jamais lu. Certes ma lecture a été rapide et fluide, mais j'avais parfois l'impression qu'elle était uniquement motivée par une sorte de curiosité morbide qui m'a mis franchement mal à l'aise.
Si la première anecdote m'a glacé le sang, elle reste celle qui a le plus trouvé grâce à mes yeux, celle qui était vraiment ancrée dans une réalité tangible, dans ce qui s'est réellement passé et non pas dans "ce qui se serait peut-être passé ce jour-là si...", ce qui est le cas de beaucoup de ses autres récits. En effet, j'ai trouvé que certains viraient à la psychose, l'auteure ayant tendance à construire un événement terrifiant et finalement complètement fictif, basé sur ce qui aurait pu arriver si les choses se seraient déroulées différemment...autour d'une anecdote somme toute anodine (par exemple

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l'expérience du lancer de couteaux dans le cirque ).
J'ai trouvé ça dommage et un peu malhonnête de la part de l'auteure, car ces récits n'avaient pas leur place dans ce livre qui se veut être l'inventaire de moments où quelqu'un a vraiment failli mourir. Quant aux véritables "petites morts", aussi traumatiques soient-elles, elles sont narrées de manière à exciter la pitié et la peur chez le lecteur, n'en déplaise à l'auteure qui ne cesse de répéter qu'elle essaie d'en tirer du positif, ce n'est pas ce qui ressort de son livre. Pour conclure, j'ai été vraiment gênée par le décalage entre ce qui est promis par la 4ème de couverture ou mis en avant par l'auteure elle-même, et ce qu'on y trouve réellement.

Ce recueil est moins doux, plus amer que Paroles. La plume de Prévert n'en est pas moins belle, ses jeux de mots, ses images n'en sont pas moins époustouflantes. Il nous transporte au cœur de ses pensées vagabondes ou de celles des autres, de son imagination débordante.. Un tourbillon d'émotions, que j'ai parfois eu du mal à saisir et à comprendre pleinement.

Une lecture déréalisante et complexe. Suivre durant un peu plus de deux cents pages un jeune peintre en quête d'impassibilité n'a pas été tâche aisée, et j'ai eu plus d'une fois la désagréable impression de passer à côté, ou du moins de ne pas comprendre entièrement certaines réflexions proposées par le narrateur. Ce dernier, au début du récit, décide de s'éloigner de la ville et de ses habitants dont il ne supporte pas les préoccupations vulgaires et matérielles. Il veut prendre de la hauteur, s'élever au-dessus du monde afin de réviser son point de vue sur le monde, et quoi de mieux pour cela qu'un périple en haute montagne ? Ce voyage initiatique ne m'a pas enchanté autant que je l'espérais. Certes le regard que l'auteur propose est original, et je me suis volontiers laissée bercer par quelques haïkus, mais je mentirai en déclarant avoir été captivé. J'ai eu du mal à suivre certains cheminements, je me suis ennuyée parfois, et n'ai pas ressenti d'attrait particulier pour la plume de Soseki, ce qui fait que ma lecture me laisse dubitative. Mis à part la satisfaction de l'avoir terminée, elle ne m'a pas inspiré d'autres émotions fortes...

Bon, cette fois je ne pense pas retenter l'expérience avec cet auteur avant un bout de temps ! J'avais déjà découvert sa plume à travers "le poison d'amour", courte histoire que je n'avais pas du tout aimée, et je me suis retrouvée face au même problème ici : je n'accroche pas du tout avec la façon d'écrire de l'auteur. Je trouve qu'il s'en dégage une espèce d'arrogance, de volonté de prouver qu'il peut faire de jolies phrases et user de mots alambiqués, et ça ne me plaît pas.
J'ai essayé de faire abstraction de cette mauvaise impression pour me concentrer sur les histoires en elles-mêmes, qui m'ont un peu déçues car je m'attendais à plus d'originalité, néanmoins j'ai bien apprécié celle sur le tueur en série, bien que la fin m'ait laissé plutôt dubitative.

Un recueil qui brille par son originalité ! Ici, l'auteur s'est lancé le défi de raconter des histoires entières en seulement quelques lignes, et le rendu est époustouflant : ces mini-intrigues sont toutes extrêmement différentes les unes des autres, elles sont toutes très belles, certaines débordent d'onirisme et de poésie quand d'autres font froid dans le dos, d'autres encore nous mettent le sourire aux lèvres, et beaucoup ont des thématiques d'actualité. J'avais commencé par lire une petite histoire chaque jour pour faire durer le plaisir, mais j'ai fini par dévorer la deuxième moitié d'une seule traite..
Bref, cet auteur est une génie et je ne peux qu'espérer un deuxième recueil de la sorte !

Après avoir fini "Shades of magic", j'ai immédiatement enchaîné avec celui-ci, et je ne le regrette pas ! J'ai retrouvé avec plaisir le style de V.E Schwab qui m'avait tant frappé dès les premières pages de son premier ouvrage et que j'ai continué à découvrir avec délice. L'autrice continue d'enrichir son magnifique univers et ses différents mondes, avec des descriptions toujours très visuelles, ce qui fait que ses mots prennent très vite formes dans ma tête au fur et à mesure que je les lis.
Cette fois, j'ai regretté que Kell et Lila se rencontrent si tard dans le roman, je pense que c'est la seule frustration que j'ai eu durant ma lecture, avec le fait que je trouve encore une fois que le personnage de Kell gagnerait à prendre plus de "place", plus d'ampleur et de profondeur car je le trouve toujours très secondaire face à l'éclatante personnalité de Lila, qui est beaucoup plus mise en avant. Kell est un personnage d'ombres, plus mystérieux, on l'aura compris, mais quand même !
Cette différence de traitement fait que je me suis un peu plus attachée à Lila, qui, si je l'ai trouvé toujours aussi impulsive (dans le mauvais sens du terme parfois) m'a beaucoup plu par sa forte personnalité, mais aussi par sa fragilité que l'on commence à entrevoir sous sa carapace de dure !
Enfin, les dernières pages, bien qu'elles ne m'ont pas surprises, m'ont donné très envie de dévorer le dernier tome.

J'ai lu ce roman graphique d'une traite et j'ai été absolument conquise ! Un petit bijou de tendresse et de douceur, deux personnages touchants portés par deux autrices talentueuses dont les styles se marient à merveille.
Une histoire qui ne brille pourtant pas d'une grande originalité, mais pleine de bienveillance et de beauté, que ce soit dans les textes ou les dessins.

J'ai lu ce petit livre pour la prépa, et je l'ai trouvé très intéressant. Les chapitres sont courts et portent sur des thématiques très variés, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas et qu'il y en a pour tous les goûts. Evidemment, certains m'ont plus captivés que d'autres, je pense notamment aux réflexions sur l'athéisme, la politique ou la sagesse, alors que j'ai lu beaucoup plus rapidement, voir en diagonale les textes sur Dieu et sur la liberté. De plus, j'ai été surprise de constater que je partageais la plupart des points de vue de l'auteur, ce qui était d'autant plus agréable qu'il défendait et poussait plus loin des opinions que je partageais entièrement. Son style d'écriture est d'ailleurs très accessible (quoique un peu trop paternaliste parfois, mais rien de gênant), on est rarement perdu et les auteurs et différentes positions sont très bien introduits.

Comme chaque ouvrage de Guy Delisle, "Chroniques birmanes " m'a fait passer un très bon moment. J'ai retrouvé avec plaisir son humour pince sans rire, ses anecdotes et ses dessins simples mais expressifs qui me font toujours sourire.
Ici, on suit l'auteur en Birmanie, pays dont j'ignorais tout avant de me plonger dans ce livre. Et s'il est vrai que la situation a évolué depuis 10 ans, certaines choses sont restées les mêmes, et de toute façon, il est toujours utile de faire un peu d'Histoire ! De plus, le ton reste léger malgré le fond qui l'est parfois beaucoup moins.

Après avoir connu une petite déception avec "Ugly love", "Indécent" m'a de nouveau fait grimper dans les fameuses montagnes russes auxquelles m'avait habitué l'autrice.
Les premières pages m'ont fait craindre que la personnalité de Lake ne dépasse pas le stade de l'adolescente en rébellion contre sa mère et égoïste, centrée sur sa propre souffrance. Heureusement, son personnage s'est étoffé bien que cette mauvaise impression est parfois revenue et que je ne me suis pas attachée outre mesure. Will ne m'a pas hypnotisé non plus, mais son courage mêlé de vulnérabilité m'a touché, ainsi que son dévouement envers son frère. J'ai d'ailleurs adoré la relation qu'entretiennent Caulder et Kel, presque plus que celle de Lake et Will !
Le style de Colleen Hoover est toujours aussi prenant et addictif, les chapitres sont courts mais l'enchaînement fluide, le tout passe très très vite.
Je ne lirai pas le tome de 2 car pour moi cette fin se suffit amplement à elle-même, mais quitte ces personnages avec un petit pincement au coeur.

"Ugly love" est mon troisième Colleen Hoover, après "Jamais plus" et "Maybe Someday", et c'est celui avec lequel j'ai le moins accroché.
Attention, je ne dis pas que je n'ai pas apprécié ma lecture, seulement j'étais habituée à du grandiose et à des émotions fortes avec cette autrice, choses que je n'ai pas retrouvé ici. Certes j'ai apprécié les personnages, tous autant qu'ils sont (sauf Duillon évidemment), mais je ne me suis pas beaucoup attachée, et parfois je faisais vraiment de gros efforts pour les comprendre, car leurs décisions ne me semblaient pas toujours de toute logique. L'intrigue est bien ficelée, mais reste très prévisible, et je dois avouer que la dernière partie est celle qui m'a le moins emballé, alors qu'elle contenait le dénouement que l'on attendait tous.
Pour résumer, ce livre était parfait pour mon moment bronzette à la plage, dans le genre addictif et très fluide qui se lit d'une traite, mais je ne le relirai pas et je sais que j'aurais oublié jusqu'aux noms des personnages dans quelques jours.

Encore un livre dont j'avais énormément entendu parler, alors évidemment, même sans le vouloir, j'en attendais beaucoup.
J'ai été déçue sur deux points, et très agréablement surprises par deux autres, qui ont largement dépassé mon désappointement. Alors oui, certes, je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages (bien que j'ai sincèrement apprécié Lila, que l'on "saisit" mieux que Kell), et certes, péripéties et actions ne sont pas les mots-clés de ce livre.
Mais ce style d'écriture et cet univers...Wahou ! J'ai tout de suite su que j'allais accroché avec la plume de l'autrice : élégante, riche, si riche par rapport à tout ce que j'ai pu rencontrer auparavant, une petite merveille qui est selon moi l'énorme point fort de ce premier tome. C'est vrai que ce dernier est très introductif, et que les premières péripéties n'arrivent que tardivement : l'autrice prend le temps de poser les bases de son univers, dont j'ai adoré découvrir les secrets et les particularités...Porté par des mots si bien choisis, ça ne pouvait que marcher avec moi !
J'ai donc hâte de découvrir le deuxième tome, bien que je sois un peu déçue que la fin du premier n'en laisse pas vraiment deviner la trame : le dénouement aurait aussi bien pu servir pour un one-shot. J'espère découvrir un peu plus en profondeur les personnages et les voir davantage se relier entre eux, car pour l'instant j'ai trouvé leurs caractérisations un peu superficielles, bien que ça ne m'a pas vraiment gênée dans ma lecture.

J'ai été un peu déçue de ces poèmes car je les ai trouvé trop "simples", juste des mots mis les uns à la suite des autres sans aucune recherche. La puissance de ces textes ne résident donc pas dans leurs formes, mais dans leurs contenus.
Certains sont très durs à lire, d'autres ont eu un véritable effet thérapeutique sur moi, en particulier les derniers, que j'ai beaucoup apprécié.
Je ne suis pas sûre que je lirais d'autres recueils de l'autrice, mais je ne regrette pas d'avoir découvert celui-ci.