Commentaires de livres faits par louelo44
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Une porte se déverrouille, la lumière éclaire la pièce, un homme entre, il porte une cagoule, il est vêtu de cuir, une cravache est passée dans sa ceinture...
Alice le regarde éberluée, regarde autour d'elle, elle doit être dans une cave, dans une maison ancienne, le plafond est en voûte anglaise... Dans un coin : une table, une chaise, des toilettes et une cabine de douche.
– MARCO... Tu fais chier ! Ce genre de fantasme je ne l'ai pas ! Ce que j'aime c'est faire l'amour avec un beau mec... Détache-moi et nous n'en parlerons plus !
L'homme la regarde, et soudain, violemment lui cingle le corps avec la cravache. Alice HURLE... Arrête espèce de taré !... Malade !... Pauvre type !... Mais qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas Marco?
Malgré cette affection que lui portaient les autochtones, Justine se réjouissait d’avoir bientôt terminé sa mission. Le peu de poids de son travail assidu dans l’étendue des souffrances que vivait la population de ce pays l’avait usé. Dans trois mois, elle reprendrait le cours de son internat dans un hôpital lyonnais et quitterait définitivement la pression exercée par Damien Giraud.
— À quoi vous jouez ? crie-t-il en essayant de les séparer.
Surpris par son arrivée, les deux lutteurs ont relâché leur prise et Romain réussit à s’interposer. Et tout en les maintenant vigoureusement, il tente de comprendre leurs vociférations. Il décode à gauche :
— De toute façon, dans ta famille, vous n’avez toujours été que des pourritures !
La réponse de droite ne se fait pas attendre :
— Et vous ! Des cons, qui se prennent pour des héros ! Ce n’est pas parce que tes grands-parents faisaient partie du réseau Shelburn que le courage est héréditaire.
— Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Vous, vous étiez des collabos.
C’était délicieux, à vrai dire. Cette eau, il fallait que je la boive. Que j’en remplisse mon estomac, mon cœur, mes poumons.
Dévorée par cette envie impérieuse, je me suis approchée du garde-fou et l’ai enjambé. Puis la chute, comme dans un rêve.
J’ai compris que je courais un danger mortel à la seconde où la main glacée de l’océan sur mon visage m’a ramenée à la réalité.
J’allais me noyer.
Non ! ai-je hurlé en mon for intérieur. Je ne suis pas prête ! Je veux vivre ! Dix-neuf ans, c’est trop jeune pour mourir. J’ai encore trop d’expériences à vivre, de plats à goûter et de lieux à découvrir.
J’avais l’espoir de me marier, de fonder une famille. C’est trop injuste de tirer un trait sur ses rêves.
« Tu en es certaine ? »
Je n’ai pas eu le temps de me demander si cette voix était un produit de mon imagination.
« Que serais-tu prête à sacrifier pour rester en vie ?
— Absolument tout ! »