Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 505
Membres
1 006 767

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par louji

Extraits de livres par louji

Commentaires de livres appréciés par louji

Extraits de livres appréciés par louji

date : 05-11-2023
Le tome de conclusion de cette douce série sur la différence, la marginalisation, l'acceptation ou le rejet de celle-ci, la façon dont on peut se l'approprier… Si je suis contente d'avoir terminé cette série, qui aborde divers sujets au fur et à mesure que les protagonistes grandissent, j'ai été un peu frustrée que cette fin se déroule aussi vite. En soi, on voit bien le cheminement des personnages jusqu'à leur décision de fonder une famille et les craintes que cela engendrer sur l'héritage de la particularité physique du héros masculin (au-delà de la simple notion de parentalité). En revanche, je trouve qu'on a "perdu" du temps sur des sujets moins importants dans les tomes précédents. J'aurais préféré qu'il y ait plus de chapitres sur les thèmes autour de la famille, de la pression et des attentes qu'elle implique. Dans ce T4, ce sont surtout les relations familiales qui sont mises en avant et j'ai bien aimé la façon dont M. Sahara retransmet bien les apriori et les transferts des parents sur leurs enfants. Mais j'aurais aimé que ce soit plis développé !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Ce tome continue de me faire penser que l'Atelier des Sorciers est une super série de cosy (et plus si cosy) fantasy. Cosy fantasy car on continue de suivre nos jeunes apprenties dans leur découverte de la magie et dans l'ingénuité nécessaire à celle-ci. L'épreuve de magie est en plus l'occasion d'étudier la notion de rivalité en y ajoutant une touche de sororité. Cela concerne notamment Coco et Agathe, que je trouve incroyables ensemble (et que je ship un peu, hm hm).
Pour l'aspect moins cosy fantasy, l'univers s'ouvre de plus en plus avec une présence plus forte des pouvoirs politiques, des questions de garder la magie secrète et très contrôlée, des factions de plus en plus dissidentes… La noirceur s'instille tome après tome dans l'Atelier des Sorciers, à la fois dans le cœur des personnages que dans les événements. C'est vraiment bien fait et subtil je trouve. On reste quand même sur une série tout public, à la base. Et la façon dont elle questionne l'ordre établi, le secret du pouvoir (ici, la magie), la façon dont chacun accède au pouvoir, jusqu'où on peut aller pour quelque chose qu'on estime juste… à mes yeux, aussi bien les enfants que les adultes peuvent lire ce manga et en tirer des nuances.
J'ai envie de m'attarder sur l'histoire de l'Atelier des Sorciers, car elle est de plus en plus réussie, mais le fait que le style graphique soit toujours d'aussi bonne qualité après 11 tomes, c'est génial aussi.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-11-2023
Un joli recueil de nouvelles de M. Sahara, mais qui ne m'a pas transcendée non plus. Les thématiques abordées sont intéressantes (l'image de soi, la "beauté", la sororité, les standards de beauté…). L'histoire principale est celle qui m'a le plus marquée et que j'ai trouvé aussi la plus touchante. Il reste un goût doux-amer, comme dans la plupart des récits de M. Sahara, mais la fin se veut positive et sur le chemin d'une évolution positive pour nos héroïnes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-11-2023
J'avais vu passer pas mal de reviews positives sur ce titre et comme le militantisme est un sujet qui m'intéresse beaucoup, j'étais très intriguée ! Bon, clairement, j'avais un peu peur de l'aspect "leçon de moral" mais qu'on reste du pdv de la fille qui n'est pas militante et qu'on en explore tous ses tourments et ses facettes rend le contexte moins dur et moins moralisateur quelque part. Le fait également que les voix, les perspectives, les priorités, les opinions, se croisent apporte un enrichissement global de tous ces personnages. Flipette ne marche peut-être pas dans la rue, mais elle s'intéresse déjà aux questions d'oppression, d'injustice, de sexisme, de classisme. Elle fait d'un pdv plutôt passif et créatif, à l'inverse de sa sœur Vénère (ce sont pas leurs vrais prénoms, je vous rassure) qui est dans l'actif et le pratique. Même si les actions de Vénère ont un impact direct et tangible sur les personnes pour qui elle de bat, les actes de Flipette ne sont pas dénudés de sens pour autant. Par la photographie, elle apporte un regard sur ces réalités sociales à une population que se contente de l'ignorer en temps normal. Cet aspect de voyeurisme est évidemment critiqué par d'autres personnages, mais la notion de sincérité intervient au fil de l'histoire pour témoigner du questionnement croissant de Flipette. De manière générale, ce sont des modes de vie complètement différents qui se confrontent entre les deux sœurs, des rancœurs et des difficultés de communication qui dépassent le simple sujet de la lutte sociale. En toute sincérité, j'ai été plus touchée par la façon dont les sœurs essaient de s'apprivoiser que par les combats que mènent les personnages. Si les injustices et les luttes sociales sont au cœur de l'ouvrage, elles servent essentiellement de base pour mettre en scène une palette de personnalités et de visions du monde.
Le graphisme est hyper cool dans ses couleurs pop, un peu pastel, un peu rétro. Une teinte de nuances très loin d'un aspect réaliste qui ajoute une couche de douceur à cette BD qui traite déjà de sujets pas très lumineux. J'ai beaucoup aimé ce parti pris, également la question de la photographie et du témoignage visuel qui reste en fil rouge.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-11-2023
(Review tomes 1 & 2)

Une nouvelle tranche-de-vie qui parle d'art (le cinéma) et avec une héroïne qui est une mamie veuve ? Bien sûr que je signe. Ce qui fait clairement la force d'Ocean Rush, c'est sa protagoniste, son rapport au cinéma et le décalage que ça crée avec les autres personnages, des étudiants d'une vingtaine d'années. Le reste (l'aspect school life, présenter un art sous ses divers aspects) reste classique à mes yeux et pas meilleur que dans d'autres titres. Mes attentes se concentrent donc beaucoup sur Umiko et sur la façon dont elle va réussir (ou pas) à se fondre à une bande de jeunes adultes beaucoup plus ouverts sur les sujets de société et qui ont beaucoup moins de filtres sociaux. On la voit d'ailleurs plus d'une fois bousculée dans ses convictions ou ses à-priori, mais sa curiosité et sa résignation font que ça ne la déstabilise pas trop non plus. Bien entendu, même si les personnages secondaires sont un peu développés par le second tome, je reste très curieuse de la relation entre Kai et Umiko.
Je connaissais déjà J. Tarachine pour Goodnight, I Love You et La Sorcière du Château aux Chardons, donc son style m'est familier. Je trouve pas qu'il y ait une nette différence, c'est dans la continuité de son style et de sa progression dans le découpage.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Argh, ce tome était particulièrement dans les feels. La démence de notre papy préféré finit par se faire savoir de plus en plus de monde. En découle un malaise global de la part de son entourage et une grosse remise en question de la part du vieil homme. Surtout que notre plus jeune protagoniste (oui j'ai pas retenu leurs noms, navrée) le repousse complètement de crainte d'empirer son état. On passe pas mal de temps avec l'entourage et les autres membres du club de danse, ce qui était vraiment chouette pour développer ces personnages. Le final ramène beaucoup de remises en question et de retournements (mais aussi de peur pour les personnages), c'était très chouette ! Je crois que le prochain tome est le dernier, j'ai hâte de le lire ! C'est vraiment un titre très touchant, original dans le sport mis en avant, et audacieux dans le choix de ses protagonistes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 05-11-2023
C'est le style graphique de l'auteur qui m'a attirée sur ce titre, car je ne connaissais rien de son contenu. La patte graphique n'est pas si marquante en soi, mais elle a déclenché une curiosité chez moi grâce à son côté réaliste. Et, en fin de compte, ça a rendu la lecture de ce recueil plutôt agréable. En soi, ces nouvelles sont toutes assez singulières et farfelues. L'auteur s'amuse avec diverses petites scènes de vie en les rendant anormalement dramatiques. Tout se lit assez vite, ce n'est pas spécialement tourné dans le sentiment, mais les émotions sont là quand même ! Ma nouvelle préférée est celle du petit garçon et du cow-boy. La narration comme la chute sont super cool.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une jolie découverte dans ce titre singulier et mon premier roman d'A. Combrexelle. Je ne savais pas du touuut à quoi m'attendre en m'engageant dans cette lecture et même le résumé ne me donnait pas tellement d'indices ! J'étais juste déjà bien intriguée par Cleo avant même de lire et ma curiosité s'est poursuivie en entamant le roman, car c'est un personnage très sympa à suivre et plutôt cool. Bon, c'est très compliqué de parler de ce roman sans spoiler, mais on va essayer.
Déjà, j'ai apprécié l'adresse de l'auteur à nous faire apprécier les divers personnages dans leurs nuances malgré leurs… similitudes. Les caractères sont plutôt marqués, ce qui permet une bonne différenciation ! J'ai évidemment eu certains personnages dont je préférais la personnalité, mais, globalement, la palette est intéressante.
L'histoire est un peu farfelue, on va pas se mentir. C'est peut-être sur cet aspect que j'ai bloqué un peu plus, car certaines explications me semblaient tirées par les cheveux. Mais le concept est cool et original et j'ai adoré la façon dont l'aspect de communauté était représenté dans ce bouquin, avec ses bons et moins bons côtés.
De manière générale, la lecture a été fluide et agréable, mais j'en conserve pas un souvenir très marquant.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-11-2023
Ce roman est un étrange huis-clos de fantasy dans une ambiance d'hiver et de chasse à l'homme. Si le début m'a beaucoup plu, avec ses mystères, son héros facilement attachant et accessible, j'ai pas été transcendée par la suite. Ce n'est pas mauvais, mais les espèces de prophétie et la tournure des événements ne laissent aucun mystère sur la suite. Tout est donc prévisible dans les morts des personnages et, s'il y a une frustration à voir partir des caractères sympathiques, ça se perd dans la vague de morts. J'ai donc trouvé que ça manquait d'enjeux et de rebondissements, malheureusement. Même s'il y a de l'action, c'est assez plat. Et je n'ai pas réussi à m'impliquer dans les relations que le héros tisse avec les personnages rencontrés lors de la cérémonie… Après tout, tout se passe en quelques jours et je ne suis pas fan des pseudo liens très forts qu'on tisse en quelques heures. À l'inverse, j'étais beaucoup plus happée par les relations familiales du héros et j'aurais aimé qu'on le voit plus évoluer avec son père et son frère car leur histoire commune est forte. C'était sympa aussi d'avoir un personnage principal avec un handicap et qui se transfère dans ses pouvoirs magiques (et qui n'est donc plus handicapé par "magie" une fois qu'il utilise ses capacités).
Pour ce qui est de l'ambiance, j'ai trouvé ça réussi. La toundra, l'espèce d'ambiance fantastico-horrifique, la solitude et la peur du héros, la mort qui monte et qui gronde… C'était prenant !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
(Review des 3 tomes)

Je vais commencer par ce que je reproche à cette petite série en 3 tomes : c'est trop court. Et, au-delà de vouloir voir nos protagonistes profiter de bons moments ensemble, c'est surtout qu'il en découle un effet de précipitation et de superficialité dans certains sujets traités. On part sur des personnages qui rencontrent de grosses difficultés, comme la violence conjugale, et qui s'en sortent en réalité sans trop de difficultés… Bien entendu, l'autrice a fait comme elle a pu pour boucler son histoire, mais il y a trop de points qui restent en suspens, sont flous ou passés au survol.
Voilà, en dehors de ce final un peu trop léger, j'ai adoré suivre Midori et Makimura. Elles sont touchantes, chacune à leur façon, même si argh je les trouve un peu trop légères parfois dans leur vision des choses. Cette espèce d'inconscience se dissipe parfois pour les révéler durement affectées par ce qu'elles vivent et j'aurais aimé plus voir cet aspect. Elles subissent l'homophobie et la misogynie sous divers aspects et, pour le coup, on voit que ça affecte leur désir de se mettre ensemble et déstabilise vraiment leurs sentiments. Pour autant, c'est pas tellement le sujet principal. En 3 tomes, ce serait assez compliqué de tout expliquer, surtout vu la vitesse à laquelle nos héroïnes process hihi. Ce que j'ai trouvé sympa, c'est que ça reste pas figé. Elles voyagent pas mal, surtout dans les tomes 2 et 3 et ce vent de fraîcheur fait autant de bien à la narration qu'à notre couple. Ce que j'ai trouvé cool aussi, c'est la patience et la tendresse qui se glissent entre Midori et Makimura. Elles ont une relation plutôt saine, surtout par rapport à leurs autres relations, romantiques ou familiales. Et le fait que ce soient des adultes, c'est cool aussi. Ce n'est pas ce que l'on voit le plus souvent !
Pour l'aspect graphique, les couvertures sont magnifiques, mais le style à l'intérieur est similaire ! C'est très rond, très doux, très fleuri et pétillant. Alors, ça enlève un peu les arêtes dures des personnages, mais ça renforce l'aspect cosy du titre.
Bref, Battan est une mangaka que je suis curieuse de découvrir sur d'autres titres !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Ce dernier tome a été mon préféré de la trilogie ! Je trouve qu'il prend tous les bons éléments de Daevabad (l'univers, les complots politiques, les personnages) et qu'il les mixe dans un climax à la fois épique, bien rythmé et hyper prenant émotionnellement. Les personnages m'ont particulièrement touchée et convaincue dans ce tome. Ils sont aux abois et montrent leurs facettes les moins agréables. Pour autant, les liens se resserrent et l'obligation de faire des choix de loyauté créent des camps. À côté de ça, les moyens mis en place par les personnages pour atteindre leurs objectifs sont toujours plus violents et témoignent bien des extrémités qu'on peut embrasser pour défendre une cause ou ses proches. Évidemment, on a notre dose de romance, mais aussi de liens de fratrie, entre parents, entre rivaux et même entre espèces. Croiser d'autres créatures et d'autres types de djinns était beaucoup trop cool et puissant pour le récit. On gagne en worldbuilding tout en explorant toujours plus les mythes du Moyen-Orient et d'Afrique de l'Est.
Puis, franchement, le combo Nahri-Ali, c'est pépite. Ils sont trop drôles ensemble, chien et chat, et en même la teeeension. Le respect mutuel qui se teinte d'agacement et d'affection, incroyable. En dehors d'eux, c'est dans ce tome que Dara m'a le plus convaincue. Il me glissait un peu entre les doigts dans les tomes 1 et 2, mais là j'ai vraiment plongé dans sa psyché, dans sa palette d'émotions et dans le chemin de rédemption qu'il s'offre/s'impose. Manizheh est un personnage glaçant, l'antagoniste parfaite ! Et cœur sur Muntadhir et Jamshid, évidemment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-10-2023
Ettt c'est la catastrophe. Pas dans le manga (enfin, si, un peu, ça part dans tous les sens), mais pour le manga. Mes appréhensions au tome précédent se sont confirmées. Je ne retrouve plus Tsugumi Project. Ce qui faisait l'âme de ce titre, son espèce de langueur de monde post-apo. Maintenant, tout est précipité, on est dans une société animalière un peu sortie de nulle part et pas franchement bien présentée. Les personnages me paraissent ridicules, l'humour a pris le pas sur le sérieux. Tout est devenu abusé : les capacités des personnages, les affrontements, la façon dont tout le monde s'en sort. C'est dramatique pour rien et en même temps jamais sérieux. En fait, j'ai l'impression que c'est devenu un banal shônen manga où les personnages gagnent en puissance tome en tome pour terrasser le méchant. On est où là ? Le scénario est devenu pourri, je suis vraiment pas contente là. Du coup j'abandonne la série à ce tome, c'est plus du tout mon délire, le titre a complètement changé d'ambiance et de thèmes.
Et je parle même pas de dessin. Je me sens insultée. TS, c'étaient des planches à couper le souffle, foisonnant de détails et de jeux de clair-obsur. Maintenant, on a perdu la richesse des environnements et les nouveaux assistants de ippatu ont juste vomi sur son style y'a pas d'autre mots mdr. Jamais vu un décalage aussi dramatique entre le style d'un mangaka et celui de ses assistants. Les visages et les silhouettes des personnages sont complètement différents.
J'aurais pas cru dire ça un jour mais la publication de TS de façon "officielle" par le biais de Ki-oon puis chez un éditeur jap a complètement dénaturé le titre et fait perdre son charme à ce manga.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-10-2023
Et c'est l'arc final letzgoooooo. Ce tome est vraiment concentré sur l'amorce de la grande bataille donc il n'y a pas vraiment de gros développement de personnage ni de révélation incroyable. Pour autant, ça rend la lecture hyper fluide et prenante car ce sont des combats sur tous le fronts. Y'a toujours cet aspect enivrant à voir tous les personnages d'une saga réunis dans une immense bataille où ça se bastonne à tout va, ça explose de tous les côtés… De la baston shônen-like en veux-tu en voilà. Comme je lis quasi plus de shônen, en avoir une dose de temps à autre, ça me convient bien. Surtout quand c'est K. Kato qui s'en occupe. Elle a réussi à se déplacer, au cours de ce tome, de front en front pour nous donner un aperçu des différents personnages en action. Pensée à part pour Shiemi, qui se révèle enfin après toutes ces années. Elle ne perd pas son identité de jeune femme douce et attentionnée et ça se ressent encore dans da façon de se battre, mais elle a accepté son destin de bien des façons et sa résilience est très touchante. La fin du tome donne plus de place à l'affrontement entre Satan et Rin. Bon, c'est là que ça se met à sentir le vieux shônen de l'abus, parce que Satan est giga cheaté, mais Rin parvient à suivre la cadence grâce au super-pouvoir de l'amour et de l'amitié. Bon, je pardonne, mais je veux du dommage collatéral et avoir vraiment peur pour les persos au prochain tome !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Bon ce que je craignais est arrivé : j'ai de moins en moins aimé cette saga au fil des tomes. Je crois qu'il va falloir que j'accepte que la fantasy YA qui part sur des bases aussi classiques, c'est juste trop glissant vers la facilité et la médiocrité et que je dois le fuir. Sur cette constatation, revenons un peu plus en détails sur mes souvenirs brumeux de cette lecture qui ne m'a pas marquée.
Tout d'abord, le scénario. C'était confuuuus. Clairement, bon on devait arriver à une conclusion, on l'a atteinte, même s'il fallu capillotracter le worldbuilding et les personnages pour ça. Et puis trop d'événements prévisibles et de facilités scénaristiques… J'ai levéééé les yeux en l'aiiiiir.
Aussi, les personnages. Beaucoup levé les yeux. Je crois pas qu'il y en ait un seul qui m'ait véritablement agréablement surprise (peut-être Nia). La plupart est resté bien sagement dans son rôle, n'apportant guère de surprises dans les relations. Jeric et Imari sont choux, hein, pas de problème, mais ça va pas beaucoup plus loin lel (sauf un joli move de Jeric à la fin). Puis l'ex jalouse oh bordel qu'est-ce que je m'en serais passé, c'était boriiiing.
Y'a un truc qui m'a crispé aussi, sur l'aspect croyances. On a deux grands types de religions présentés : le panthéon de dieux multiples dans les pays "nordiques", un Dieu unique et omniscient dans les contrées au sud. Que certains personnages quittent leur religion pour se convertir à une autre n'est absolument pas un problème. Pour moi, le problème est que le Dieu unique est présenté et "prouvé" comme étant supérieur au panthéon multiple. On a en effet des Humains dont les pouvoirs descendent de ce Dieu unique et des Dieux multiples qui n'ont aucune influence, aucune présence, aucune action. En fin de compte, le seul Dieu véritable en place est le Dieu unique. Et j'ai pas franchement accepté ce take, surtout en fantasy où on peut jouer sur le croisement des croyances et présenter la pluralité des divinités et la façon dont les cultures s'entremêlent. Bon, je suis pas hyper étonnée puisque l'autrice est croyante en un Dieu unique, mais je me serais franchement passée de ce genre d'incision dans une histoire de fantasy.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Bon. C'était pas mauvais. Pas spécialement bon non plus. C'était du teen drama avec une liste à cocher. C'était pas superficiel, mais ça manquait d'authenticité.
J'ai pas (encore, il est dans ma PAL) lu Ashes Falling for the Sky, mais j'appréhende cette lecture après JWBYB. Les auteurs assument de jouer sur les clichés, mais une base de cliché reste un cliché et ça reste compliqué d'en sortir. Or, les clichés, c'est sympa, mais on est en 2023 quoi.
Alors bon le bury your gays, les pick-me, on souuuuuffle.
Je sais pas trop par quel bout attaquer ma review tellement j'ai synthétisé. Ca manque d'authenticité, voilà. Or, je veux de l'authentique en lisant de la tranche-de-vie, surtout sur des ados pas toujours biens dans leur peau. Quand je veux dire que ça manque d'authenticité, j'en reviens à mon sentiment que les auteurs ont coché les listes de ce que qui fait du bon drama teen : romance (et on triangulise ça hihi) hétéro, sexe, drogues, cigarettes, cours séchés, parents à peine présents, draaama, draaaamaaa, les cours c'est nuuul bouuh, mais le spoooooort. Genre. Argh.
Je ne veux pas dire que les personnages sont superficiels, car les principaux ne le sont pas (les secondaires, on repassera). Zach, Ash et Sybille (ptn elle s'appelle comme ça ??) sont nuancés et attachants (sauf toi Ash ptn je peux pas me blairer les emo dark boys tatoués de la tête aux pieds à 16 piges désolée). Le livre est particulièrement centré sur Zach, qui est un jeune homme impossible à canaliser (les parents, faites le diagnostiquer TDAH par pitié), perdu dans la voie qu'il essaie de se créer, touchant dans sa relation aux autres. Sa romance avec Sybille est hyper kiki et mimi et saine HALLELUJAH. Sa relation avec Ash… Bon, on devine d'avance l'évolution de cette relation en lisant un peu attentivement la 4e de couv (je connais pas AFFTS pour rappel) donc AUCUNE surprise sur ce qui finit par se dessiner entre eux maiiiiis… maiiiiiiis pourquoiiiii ????????? Je ressens une espèce de curiosité pour le même sexe entre eux mais PARDON hein mais heureusement qu'il s'est rien passé entre eux, on partait sur de mauvaises bases les cocos. Entre Zach qui a aucun sens des responsabilités et Ash qui fuit le moindre attachement, oskuuuur.
Je suis focus sur le négatif, mais je reviens sur Zach et Sybille, qui sont hyper kikis et agréables à suivre. Juste, j'ai beaucoup de mal avec les "bad boys" surtout quand ils s'appellent Ashley (mais paye ta crédibilité pardon) donc Ash c'est pas passé pour moi. Ton dark past justifie ton comportement de trouduc distant hehe.
L'écriture est cool mais pas marquante à mes yeux. Trop diluée un moment, trop dramatique l'instant d'après. Je préfère les écritures un peu plus constantes, même si je comprends l'envie de marquer le coup.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
La 1e fois que je lis un essai sur l'écriture et comme j'en ai entendu pas mal de bien, je voulais tester !
Tout d'abord, ce que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'il puisse s'adresser aussi bien aux personnes qui n'ont jamais écrit qu'à celles qui s'y essaient déjà. Pour ma part, je me trouve dans la seconde catégorie et j'ai apprécié certains passages du livre pour leur aspect plus technique et profond, même si globalement j'avais déjà connaissance de la plupart des infos et conseils partagés dans ce titre.

Pour les choses que j'ai bien aimé, c'est d'avoir des espèces de mots "officiels" pour désigner des techniques, des schémas, etc, connus en écriture. C'est rassurant d'avoir une espèce de validation, de constater que certains choses sont très communes et naturelles dans le processus. Pour l'aspect plus pratique, j'ai retiré quelques conseils et questions pertinentes à se poser pour l'écriture, à divers étapes de celle-ci.
Globalement, c'était très intéressant, mais en soi bon j'ai pas appris grand-chose quoi haha. J'écris de la fiction en autonomie depuis dix ans déjà et c'est le 1er support de conseil à l'écriture que je lis depuis. Ca n'a pas remis en question ma façon d'écrire, de considérer la construction de mon univers, de mon scénario ou de mes personnages. J'estime que si j'ai réussi à finir plusieurs romans et à trouver des gens intéressés pour les lire (même sans être éditée, je précise), c'est que ça fonctionne d'une façon ou d'une autre.
Par ailleurs, l'auteur est transparent et honnête sur ce point : on aura beau développer les meilleures techniques de scénarisation et d'écriture possibles, si ça ne vous convient pas, ça ne vous convient pas, point. Il n'y a pas de technique imparable, de miracle de scénario… Surtout de la résilience et de la régularité et c'est ce qui fait l'écriture pour moi. J'ai donc apprécié que l'auteur partage avec nous des techniques, des astuces, etc tout en prenant de la distance sur son discours.
Car, effectivement, parmi les conseils partagés, je trouve qu'il y a des aspects hyper barbants et rébarbatifs qui, perso, m'auraient coupé toute envie d'écrire si j'avais dû les appliquer. Je partage pas vraiment l'avis de nombreux écrivains sur les 1er jets, sur la nécessité absolue d'avancer au détriment de la qualité de son texte. Comment on peut avoir envie d'avancer et de créer si un vieux torchon ? Attention, je suis absolument pas perfectionniste (promis juré) mais quand même, quoi.

Ah oui et meilleur anti-conseil possible que je peux donner : ne vous forcez pas à écrire tous les jours. Je continue de penser que c'est un truc affreux à s'imposer, même quand on arrive pas à avancer. D'expérience et après échanges avec d'autres écrivains, si on arrive pas à avancer, c'est que y'a un blocage quelque part (merci Martine). Pour de vrai, c'est comme de la thérapie. Si on progresse plus, c'est qu'il faut revenir en arrière sur un truc un peu important qu'on a raté. Un personnage dont on a sous-estimé les émotions ou les plans ? Un univers trop superficiel ? Un scénario qui s'essouffle, qui trouve pas le "Ah ptn mais évidemment" ?
Vraiment, vous forcez pas à écrire tous les jours. Un tue-l'amour de l'inspiration et de la motivation, pour moi.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
(Review série complète)

Je me suis procuré cette série au moment où elle était un peu plus hypée auprès de la communauté des fans de shôjo et je regrette pas la découverte ! Ce titre mêle fiction historique, féministe, sociale, romantique… Un mélange de thèmes centré autour de la passion de l'écriture qui rend cette courte série jamais ennuyeuse et riche en relations aussi diverses que plus ou moins profondes. Notre héros/héroïne qui se travestit en homme pour vivre de sa passion nous invite dans une aventure autour de l'effacement de soi au profit de sa passion, de la condition de la femme dans l'Angleterre du début du XIXe siècle. Elle interroge évidemment le patriarcat dans le blocus qu'il fait entre les femmes et la culture, entre les femmes et l'Art, entre les femmes et les histoires. Le tout en déroulant un récit autour du processus créatif, des vérités qu'on cache à sa famille et à ses amis, des subtilités de l'identité et de la variabilité de celle-ci.
Lea/Alain est un personnage doux, attachant, assez passif et observateur, mais jamais avare de remarques pertinentes ou de remises en question. Les figures qui l'entourent sont essentiellement masculines, puisque son milieu l'y oblige, mais elle aura l'occasion de rencontrer des femmes écrivaines qui débloqueront ses peurs et sa résignation.
En essentiel, un titre rapide et facile à lire, un regard sur la condition de la femme à un moment donné, à un endroit donné, sur une situation donnée, qui nous embarque sans ennuyer grâce à sa toile de personnages et ses questionnements.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-10-2023
Un bon début pour ce nouveau slice of life de K. Shinzo. J'ai pas eu la même fascination immédiate pour les personnages comme j'ai pu l'avoir pour Mauvaise Herbe, mais je prends du recul en me disant que c'est seulement le T1 et qu'on a aussi une panoplie de personnages déjà plus large. Forcément, ça dilue le temps passé pour chacun d'entre eux et laisse une impression de superficialité. De même pour le scénario, qui m'échappe encore un peu. Pour autant, j'ai les prémisses des émotions, même si j'ai pas encore les étincelles qui font que "ouais ça me touche". Alors j'ai de bonnes attentes pour la suite !
Côté dessins, je trouve que c'est encore plus cool que pour Mauvaise Herbe, on a de jolies expressions, du chara-design travaillé, des planches très jolies.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J'avais quelques appréhensions avec ce T2, notamment sur le personnage de Bree. Je craignais qu'elle soit encore plus égocentrée que dans le T1 et, de bien des manières, ça a été le cas. Mais les impacts ont été aussi bien positifs que négatifs et, en fin de compte, son personnage en ressort grandi et plus assuré que jamais. Alors même si le début était péniiiible (Bree a 16 ans et ça se resseeeeent) la suite a réservé plusieurs bonnes surprises. Une autre de mes appréhensions était de tomber sur une intrigue assez linéaire, malgré les événements de la fin du T1. En fin de compte, on a plusieurs revirements de situation qui éclatent plus-que-jamais la situation de l'Ordre. C'est d'ailleurs d'une jolie cohérence au vu des révélations sur le lignage de Bree. La jeune héritière Afro-Américaine, descendante d'esclaves, n'est pas du tout prise au sérieux et encore moins acceptée par ses paires majoritairement blancs et conservateurs. En découle un refus de sa souveraineté qui apporte bien des soucis pour elle, Sel et leurs compagnons. Le fait que l'intrigue soit en zigzag m'a un peu déstabilisée parfois, car certaines choses se sont vite déroulées, mais globalement on tombe sur un final plutôt explosif et logique au vu de tout ce qui s'est passé.
Côté personnages, j'étais vraiment contente qu'on gratte la surface de pas mal d'entre eux pour faire tomber les masques, apporter des nuances et des couches qui les rendent plus crédibles, plus humains. On a été servi en personnages qui sortent de leur rôle attribué en 1er lieu, même si bon on a compris Selwyn tu peux laisser la place aux personnages secondaires stp. Le triangle amoureux (un vrai ?) qui se profile a du potentiel, mais aucune idée de si je vais aimer vu la façon dont les personnages se blessent autant qu'ils s'aiment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 12-08-2023
J'ai enfin pris le temps de lire cette série qui traînait je ne sais pas trop pourquoi dans ma bibliothèque. Un titre assez dramatique de A à Z avec des épisodes de lumière. Son aspect très réaliste m'a fait déchanter, car la naïve que je suis s'imaginait une conclusion plus douce pour nos protagonistes, surtout pour Yamada. Shiori semble sortir beaucoup plus sereine et stable, mais il règne en Yamada un grand vide qui m'a fait beaucoup de peine. Bien sûr, assister à leur vie commune, quoi que brève, pendant ces quatre tomes était un plaisir. Les voir se reconstruire mutuellement était très chouette, surtout avec les hauts et les bas qui ont parsemé ce chemin. K. Shinzo a un truc avec les relations humaines. On sent que ça le passionne, le nourrit et l'inspire sans cesse. Mauvaise Herbe joue sur deux portraits cassés par la vie, mais qui ont encore suffisamment de ténacité pour avoir envie de s'en sortir. Pour être honnête, les personnages secondaires ne m'ont pas hyper marquée, mais Shiori et Yamada restent les principaux acteurs de ce titre et je garde leurs blessures et leurs espoirs dans ma mémoire et c'est ce qui me semble le plus important.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 12-08-2023
Je parle des deux premiers tomes d'un coup, même s'ils sont très différents. Le T1 est une belle introduction à l'univers particulier des Humanized Animals, des créatures hybrides mêlant forme humaine et animale. On suit plus particulièrement une fille aux pattes de grenouille et deux sœurs à moitié panthère. Au centre de la scène se tiennent aussi les créateurs de ces hybrides, ainsi qu'un groupe d'antagonistes. Si le T1 est assez dense en informations et événements (les différents partis qui convoitent les Humanized Animals, le fait que la société ne soit pas au courant, la façon dont les Humanized Animals se perçoivent ainsi que leur environnement…), le tome 2 prend plus de temps pour poursuivre l'action et inviter à quelques pages d'introspection à la sauce Igarashi. De manière générale, c'est un titre très dans la veine de l'auteur, j'ai envie de dire. Un côté fantastique un peu mystérieux, des personnages assez inaccessibles, un monde fourmillant de vie, de nature. Le T2 se lit assez vite comme les événements s'enchaînent.
A présent, il me tarde de mieux comprendre l'origine, les tenants et les aboutissants des Humanized Animals. Ainsi que la façon dont l'histoire va tourner au niveau des conflits d'intérêt à leur sujet. Et, bien sûr, un développement des personnages ou, du moins, nous permettre de mieux les connaître.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une jolie découverte de fantasy à la sauce ambiance Asie de l'est historique. Je ne savais pas dans quoi je m'engageais avec cette petite lecture et j'en suis ressortie agréablement surprise. Le narration est originale, puisqu'on nous conte l'histoire d'une impératrice à travers divers personnages et points de vue. Ça se lit rapidement et on en sait assez peu en réalité sur les personnages mis en scène, mais ce voile de mystère contribue à l'ambiance onirique et brumeuse du roman. Je suis curieuse de lire les autres titres qui font suite.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je crois que j'étais dans le déni par rapport au fait que ce tome était le dernier. J'ai été un peu bousculée par la rapidité des événements, car il fallait effectivement apporter une conclusion. Donc certaines choses ont été un peu rapides alors que je m'attendais à du développement de personnages avant la dernière ligne droite. Malheureusement, les événements ne se sont pas déroulés comme je l'aurais souhaité et là où j'aurais adoré voir les personnages interagir, j'ai eu le droit à des morts, des sacrifices et plein de malheurs. J'étais donc un peu dégoûtée, même si effectivement l'aspect dramatique reste en cohérence avec l'ensemble de la série. Il y a des scènes fortes dans ce tome avec de réels changements pour la lutte des classes. Bon, il y a des facilités scénaristiques, mais je trouve que c'est acceptable vu la rapidité qu'il fallait tenir pour conclure toutes les trames narratives.
En définitive, Lost Children est un titre que je relirai avec plaisir dans quelques années pour apprécier ses personnages touchants et dévoués. Son mélange de genre fantasy / révolution lui accorde un ton assez unique. Et le dessin est loin d'être à la traîne, j'adore le chara-design et les paysages sont soignés. Les scènes d'action sont prenantes et les émotions bien retranscrites. Bref, Lost Children est une petite pépite cachée mais qui peut plaire à une grande part de lecteurs je pense !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de roman comme celui-ci, avec l'ambiance université, société secrète et découverte de nouveaux pouvoirs, et ça a été un plaisir. Ça se lit facilement, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début. Il y avait beaucoup d'infos et peu d'explications, sans compter le caractère assez spécial de Bree. Mais une fois dans le bain, j'ai poursuivi l'histoire avec bien plus de plaisir. Les personnages déroulent les diverses facettes de leur personnalité, on en apprend plus sur les Légendes-Vives et la façon dont le mythe du Roi Arthur a découlé jusqu'à eux. J'ai trouvé aussi très cool que Bree galère avec ses nouveaux pouvoirs (et ceux plus originels qu'elle hérités de sa mère). Sans compter les difficultés psychologiques qu'elle vit, que ce soit au niveau du deuil de sa mère que des violences subies à l'université et auprès des Légendes-Vives à cause de sa couleur de peau et de ses origines. Il y a évidemment une forte prise de position de ce point-de-vue là et c'est hyper intéressant de voir la façon dont l'autrice s'est servie d'une réaliste historique pour l'implanter dans la trame de son univers (et des personnages). Ce tome 1 reste assez introductif, mais il y a un beau cliffhanger et la promesse qu'on suive des personnages plus nuancés. J'espère que je m'attacherai mieux à Bree dans le T2, car je l'ai trouvée un peu inaccessible à force d'être sur ses gardes et constamment persuadée que tout le monde est contre elle. C'était un peu lourd, mais j'ai bon espoir que Selwyn et Nick lui permettent de s'ouvrir et de grandir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J'aime toujours autant ce titre ! Il prend son temps, mais ça fait plaisir de voir des relations se tisser et évoluer doucement. Il y règne toujours une jolie bienveillance, même si certains personnages sont là pour se mettre en travers du chemin de nos héros. Même si c'est frustrant, ça n'en reste pas moins logique. Je pense notamment aux enfants du protagoniste âgé qui sont inquiets qu'il puisse mettre sa santé en danger avec une pratique sportive aussi intense que la danse classique. À côté de cela, d'autres sujets d'inquiétude s'installent, du côté des deux protagonistes. Leur relation reste malgré tout une lumière au milieu de cette obscurité grandissante et j'apprécie tellement de pouvoir les voir grandir l'un à côté de l'autre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 12-08-2023
Tomes 7 à 10

Définitivement ma série de comics préférée. Même si la SF n'est pas mon genre préféré de la SFFF, je trouve qu'elle a un charme incroyable dans Saga. Les voyages intergalactiques, les espèces extraterrestres loufoques, les technologies qui se mêlent à la fantasy… Je trouve tout hyper intéressant, drôle et captivant dans Saga. Le tout servi par une panoplie de personnages hyper "humains" et nuancés. Les destinées se croisent, font des étincelles ou des toiles de connexion bienveillante. Les personnages s'aiment, se trahissent, se vengent, s'allient, se quittent, se retrouvent. Les personnages meurent aussi et j'ai bien été au bout de ma vie c'était génial non c'est faux j'ai pleuré. Bref, j'adore les personnages de Saga. Genre Hazel quoi. Définitivement mon personnage enfant préféré de tous les temps. Elle est hyper spontanée, hyper attachante, maligne et drôle. Alana est un personnage que j'adore aussi. Elle a tellement de facettes, des défauts navrants, mais une résilience tellement belle. Les autres personnages, que j'ai pu détester au début, sont devenus mes préférés. L'inverse est vrai aussi. C'est tellement dur d'en vouloir aux personnages lorsqu'ils commettent des actes affreux, tous autant qu'ils sont pris dans la toile de la guerre et de la dette de sang perpétuelle. Avec l'ouverture du second cycle, j'ai hâte de savoir ce qu'il va advenir de Hazel et si sa vie va permettre de changer quelque chose aux destins des mondes.
Et graphiquement, je suis toujours aussi fan. C'est coloré, pop, ambiancé. Les décors sont soignés, chaque planète a son ambiance et les diverses créatures sont hyper diversifiées. Bref, même de ce point de vue, c'est le kiff.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode