Commentaires de livres faits par louji
Extraits de livres par louji
Commentaires de livres appréciés par louji
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Autre point qui m'a plu : les personnages. Je me suis rapidement attachée à la plupart des personnages qui, disons-le, aiment quand même bien servir leurs propres intérêts. On a clairement une panoplie d'hommes, femmes, vampires et enfants sacrément égoïstes, manipulateurs, ouvertement salauds pour certains, faussement bienfaiteurs pour d'autres, voire complètement illuminés. Quand ils sont pas d'une nuance bien noire, le gris est dense. J'ai beaucoup aimé le côté "je fais selon ce que je pense" carrément assumé par le narrateur/protagoniste qui est confronté au côté plus moraliste et apparemment bienveillant de certains personnages. J'ai vraiment eu le sentiment d'être entraînée dans une aventure sans issue où chacun essaie de survivre le plus longtemps possible, histoire de. Ça ne manque pas de trahisons, de drames, de baston, d'amour interdit et de mystères à résoudre.
Bref, ça a matché avec moi et j'attends volontiers la suite. Juste, De Saxus, diminuer la qualité de fab des livres discretos sur des brochés déjà à 20€, pas ouf.
Le dessin est chouette également. Pas trop fantaisiste, ce qu'il faut réaliste tout en gardant une certaine douceur qui convient bien au ton de l'histoire.
L'idée d'un livre proposant une société matriarcale (ou plutôt une société sans hommes) m'a vachement intriguée. Je me suis toujours dit qu'une société matriarcale ne pouvait bêtement être l'inverse d'une société patriarcale. Certaines dynamiques ne sont pas les mêmes. La Cité des Reines offre un point de vue intéressant sur la question, dans une vibe plutôt SF / post-apo. Pour parler de l'aspect féminisme du livre uniquement, je l'ai trouvé très intéressant. Le plus gros défaut reste que ce n'est pas assez exploité, certaines choses m'ont semblé abordées avec trop dé légèreté. Mais globalement j'ai trouvé plaisant de découvrir les idées des autrices sur une société sans hommes (dans le livre, les hommes sont voués à la disparition à cause d'une dégénérescence du chromosome Y). L'homosexualité devient la norme, tout comme la féminisation des professions. Sur la féminisation, j'ai juste trouvé bizarre de mettre des noms au féminin-neutre comme "les animales" j'ai pas du tout compris le délire mdr
Toujours sur l'univers, je regrette également un peu plus de construction d'univers sur la Cité, le refuge des femmes pionnières et de leurs descendantes. Sur le système politique, militaire, etc. J'aurais aimé plus d'infos également sur l'aspect scientifique (pourquoi une dégénérescence, les animaux sont-ils concernés, et les recherches derrière ?).
Les personnages sont pas là pour nous faciliter la vie. Hélène est un personnage rapidement accessible, qui remet en cause et questionne certaines choses (mais pas trop, c'est aussi là la subtilité). Freyja est un personnage plus compliqué. Clairement, j'ai été très mal à l'aise sur une bonne partie du bouquin à son propos, même si j'imagine que ça reste crédible. Peut-être que j'aurais aimé que des personnages de son entourage lui signalent, qu'en dehors de ses fréquentations douteuses, sa façon de "servir la cause" pour appeler à l'égalité des sexes n'est d'être qu'un utérus sur pattes. En dehors de ces deux-là et d'éventuellement Sergueï, j'ai pas été hyyyper convaincue par le reste des personnages, qui restent en surface. C'est notamment dû à l'aspect précipité du livre, qui expédie sa fin beaucoup trop rapidement et sans suffisamment d'explications.
Concernant les messages passés, je trouve le tout intéressant, avec bien entendu la révolte masculine, le degré "d'extrémité" que ça induit et les valeurs du patriarcat qui sont étroitement liées aux paradigmes religieux. En revanche, j'imagine que ça plaira essentiellement aux personnes déjà sensibles à la cause féministe, sinon certaines subtilités leur passeront au-dessus de la tête, voire le parti pris ne plaira pas du tout.
Ce qui me frustre le plus est mon impossibilité de m'attacher aux personnages, après quatre foutus tomes. Il y a des auteurs qui me rendent dingues de leurs personnages en 4 pages. Mais, avec S. Shannon, je n'y arrive juste pas. Bon, tant pis, elle a d'autres qualités. Je salue encore une fois la richesse et le potentiel de son univers, mais quel dommage de ne pas l'avoir plus exploité. J'ai l'impression qu'on ne sait quasi rien au final des Rephaïms. A propos de l'univers et de l'histoire, on devrait finalement en apprendre plus dans la suite, à en croire le final épique de ce T4.
Sinon, côté personnages, j'ai bien aimé les personnages secondaires mis en scène dans ce volume. Une palette nuancée et diversifiée, même si ce serai dommage de pas les revoir après les avoir approfondis un minimum. Sinon,
À voir comment le T4 conclut la série. L'image de couverture est plutôt parlante sur ce qui va se passer. J'imagine qu'on va avoir notre lot de réactions positives et négatives à l'avancée de la relation des protagonistes !
Visuellement, c'est métaphorique et plutôt délicat (encore un décalage intéressant par rapport à ce que raconte l'histoire).
Plus trop besoin d'aborder la partie graphisme : c'est toujours splendide hehe.
Ici, autant le dessin et l'ambiance de sorcellerie anglaise m'ont plu, autant j'ai été moins convaincue par les personnages et l'histoire. Je ne sais pas trop où l'on va avec seulement 4 tomes, mais j'espère que le série sera quand même suffisamment construit et intéressant. Concernant les personnages, j'ai eu du mal à m'attacher, car je les ai trouvés inconsistants et inconstants. Et, comme d'autres l'ont fait remarquer, les espèces de sous-entendus romantiques entre l'héroïne et son jeune protégé adolescent m'ont mise mal à l'aise. On se passe bien de ça, comme d'hab, les auteurs.
La fin de Banana Fish.
Tout d'abord, il faut noter que les tomes 9 et 10 sont tous deux très différents. Le T9 marque le final haut en couleurs de la série, le T10 le final plus émotionnel. Ce dernier est composé aux 3/4 de récits courts situés dans l'univers de Banana Fish. Pour être honnête, ils ont apporté une dimension incroyable à la série à mes yeux. Non seulement ils m'ont ouvert les yeux sur la "vraie" fin de BF (je m'étais complètement plongée dans le déni d'une fin pseudo-ouverte hahahaha snif), mais aussi sur certains personnages et pans d'histoire abordés que brièvement faute de temps. Le T9 a été à la hauteur de mes attentes. De l'action, du sang, du drame, du suspense, des alliances et des trahisons. Mais quand même cette impression d'inachevé pour Ash, qui laisse tant derrière lui à contre-cœur. Puis cette nouvelle, qui se déroule des années après. Ben j'ai pleuré les amis. Les spin-off approfondissent des personnages qu'on a pas tant vu que ça (Shorter, Blanca surtout) et apportent des couches de relations entre eux et Ash qui rendent les événements de la série principale encore plus touchants/dramatiques.
Je suis vraiment contente d'avoir pu découvrir cette série unique en son genre. Je regrette que certaines choses n'aient pas été plus abordées que ça, ou bizarrement abordées (je pense aux violences sexuelles infantiles qui étaient quand même l'un des sujets très graves du titre, mais qui m'a semblé effleuré dans ses conséquences et son traitement juridique/médiatique), mais globalement quelle série. L'ambiance new-yorkaise est immanquable, les relations sont compliquées (on aime ça) et le dessin soigné.
À mes yeux, les points forts du roman reposent notamment sur le mystère autour de "l'ennemi". Les menaces sont multiples, mais celle venue du nord, de l'autre du Bord du Monde, reste floue mais suffisamment intrigante. Le roman joue aussi beaucoup sur l'identité cachée de l'un des protagonistes (il y en a 4, avec une alternance de point de vue) et les flashbacks qu'il a de temps à autre. La notion de temporalité entre également en compte et apporte de nombreuses autres questions sur l'univers, le passé du royaume et son avenir. Les pièces de puzzle manquantes participent pleinement à donner de l'épaisseur au livre. Un autre bon point est le rythme. Je n'ai pas trouvé de temps mort. Il y a beaucoup d'action, pas mal de scènes de bataille, de magie et d'entraînement. Bien sûr des moments plus calmes avec le développement des relations, de la politique… J'ai aussi bien aimé les personnages, même s'ils restent globalement assez convenus. Caeden est un personnage très intéressant à mes yeux, mais c'est aussi influencé par le fait que je viens de finir le T2 en faisant la chronique du T1.
Pour ce qui est de ce qui me convainc moins : le manque de personnalité dans le lore et l'écriture. Pour le 1er point, on voit rapidement que J. Islington s'est plus concentré sur son histoire (et le scénario a une cohérence infaillible de ce que j'ai pu en voir jusqu'ici, c'est cool) que sur l'univers. Du coup, c'est pas si dérangeant, mais vous attendez pas à être dépaysés quoi. Pour ce qui est de l'écriture, je vais pas trop en vouloir à l'auteur, car je pense qu'une grosse partie de la faute revient aux corrections ortho-typo. Clairement, on sent que l'écriture est simple, volontairement concise et efficace, avec un vocabulaire qui s'étend pas excessivement. Mais il y a clairement des problèmes de grammaire basique. Littéralement des phrases longues de 5 lignes qui n'ont aucun foutu sens car les prépositions sont mélanges et certaines n'ont simplement pas de sujet. Et ça, je pense pas que ce soit du fait de l'auteur. Je pense que Leha a des gros soucis à faire corriger leurs bouquins (le T2 est encore pire que le 1). La traduction est un métier, la correction un autre. Et, franchement, c'est pas tant des fautes que des phrases complètement pétées. Très dommage pour un livre qui s'aligne sur Bragelonne tant niveau prix (25€ le GF) que public. Bragelonne a pas à se reprocher des problèmes sur la trad/correction à mes yeux.
Mais sinon, pour le dessin, c'est toujours joli, y'a pas à dire. Même si, à l'instar de ce jeu rêve/réalité, j'ai parfois trouvé les dessins un peu flous. Peut-être une volonté de la mangaka de nous perdre un peu dans le jeu de ce train.
La nouvelle qui m'a le plus marquée est celle qui a donné son nom au recueil. Franchement, j'aurais pu lire une histoire complète autour de ce duo improbable tant ils m'ont touchée et convaincue dans leur façon d'interagir l'un envers l'autre. Enfin une foutue relation saine entre une enfant en besoin de repères et un adulte qui est prêt à la prendre sous son aile.
Les autres histoires sont intéressantes aussi, mais se sont un peu effacées au prix de Goggles qui m'a vraiment plu.
Toujours la petite mention au graphisme : je suis fan. Très constructif comme remarque. Pour de vrai, le réalisme des décors, des ambiances et des personnages fonctionne sur moi (du moins, T. Toyoda y arrive bien).
Les personnages sont attachants, surtout le duo masculin. Les personnages secondaires vont sûrement gagner en consistance, surtout avec le petit retournement de situation final qui m'a aussi bien bien fait rire.
Et c'est la fin ! Ces 3 derniers tomes étaient assez consistants, que ce soit en pagination ou en événements. Tandis que le début de série prenait assez son temps, cette fin est plus rapide. Elle n'est pas bâclée pour autant, mais il est vrai que certaines périodes de vie de Tora ont été plus ou moins actives, avec certaines zones historiques imprécises. A. Higashimura a réussi à combler ces trous avec brio, assumant pleinement sa prise de liberté et le statut de femme qu'elle a donné à ce personnage historique mystérieux. En découle une trame scénaristique à la fois similaire au début (la guerre, la politique) et assez novatrice (on explore plus que jamais la vie de femme de Tora avec des histoires romantiques, sexuelles, amicales, familiales). Ce mélange donne un rythme agréable au récit, car je ne suis pas fan du politico-guerroyant 100% du temps. Cela permet aussi d'humaniser Tora et de la faire paraître plus accessible. Sans compter que A. Higashimura prend plaisir à y lier ses convictions personnelles autour du statut historique (et actuel) de la femme au Japon, de la notion de famille, de rivalité et d'amour.
Elle ne manque pas non plus de parler commerce, géopolitique, art, philosophie et religion. Bref, le Tigre des Neiges n'explore pas seulement la vie d'un grand personnages historique. C'est une vraie plongée dans une époque, dans un lieu, autour de caractères qui ont marqué l'Histoire. On y découvre la vie du commun, les traditions artistiques, vestimentaires et religieuses. De façon assez superficielle, on s'entend (sinon ça ferait 50 tomes cette histoire !) mais un chapitre par-ci par-là suffit à nous renseigner sur un élément particulier.
Pour le style graphique, j'ai regretté un plus grand nombre de cases sur fond blanc et de décors moins riches. Pour autant, j'ai aussi trouvé que les expressions, les visages, les mouvements, s'étaient améliorés.
En dehors du scénario, toussa toussa, j'ai été marquée par la qualité d'écriture de Jay Kristoff qui est déjà à un sacré niveau. J'ai presque trouvé son écriture meilleure que sur ses récits actuels… MAIS il s'agit d'éditeurs différents. De traducteurs et, surtout, de correcteurs différents. J'ai jamais reproché à Bragelonne un mauvais travail éditorial concernant la trad/correction. C'est pas le cas de son éditeur récent, on va dire haha.
Alors, clairement, je retiens ce titre pour son graphisme fleuri, féminin et élégant. Un style graphique qui m'a beaucoup plu et transporté en Chine au milieu des petits palais, des jardins garnis et des tenues traditionnelles.
Il s'agit d'un tome assez introductif à l'univers (qui a l'air de réserver la majorité de ses surprises), mais avec suffisamment de contenu et de tensions entre les personnages pour nous maintenir curieux. Le pitch reste un classique du genre (mais qui, perso, me plaît toujours autant avec les années) : l'arrivée de notre héroïne dans une "école" de magie où elle doit apprendre à découvrir ses pouvoirs et à essayer de comprendre quels sont les fils tirés dans l'ombre de cette formation. Les épreuves ne sont pas trop redondantes et la crainte pour les personnages se maintient (même si ça reste un T1, on se doute qu'il va pas y avoir trop de dégâts encore). Ce qui m'a peut-être frustrée, c'est le manque de progression des pouvoirs d'Oko. Socialement, elle progresse, donc ça compense, mais je suis restée sur ma faim pour ce qui est de découvrir l'étendue et la nature exacte de sa magie. Quelque part, c'est cohérent et ça laisse de grosses pistes pour la suite. Mais, globalement, ne pas en savoir plus sur les différentes magies de l'univers est l'un des points qui a un peu péché pour moi.
Concernant les personnages, on est d'emblée sur des caractères nuancés et moralement variables, ce que j'ai vraiment apprécié pour un début d'histoire ! Oko est elle-même instable dans ses désirs, ses façons d'opérer, ce qui est en accord avec ce qui lui arrive ! Pour le reste des personnages, c'est pareil. On voit assez rapidement les "camps" (ou, du moins, quels personnages vont aider l'héroïne et inversement), mais il y a toujours une pointe de doute sur la loyauté, les motivations personnelles. Maintenant, ce qui m'a manqué, c'est l'attachement. J'ai eu du mal à compatir réellement pour les personnages, à me mettre dans leur peau. J'espère que la suite va m'apporter satisfaction !
Sinon, point final pour dire que le cadre d'inspiration d'Afrique sub-saharienne avec ses mythes, les inspirations culturelles et historiques, est super intéressant. J'ai hâte d'en découvrir plus.
J'avais quelques idées de ce que j'allais rencontrer dans Neighian (des créatures fantastiques tels que des loup-garous, des elfes…), de l'aventure et du complot. Ces éléments ont été au rendez-vous et l'originalité en plus. Clairement, si Neighian part d'un postulat simple (un meurtre qui génère des tensions entre différents peuples d'un continent et implique la menace d'une guerre), la façon dont c'est traité, le choix des typologies de personnages, d'introduction de l'univers, de style narratif… C'est là que L. Jouveshomme a sorti ses atouts et prouvé qu'on peut encore écrire sur les elfes, les vampires, les nains, tout ça mélangé, de façon à surprendre.
Pour moi, la créativité vient avant tout du style d'écriture et de la palette de personnages qui ont tous plus ou moins une vibe "anti-héros".
Pour moi, ça a été une lecture mitigée. Et ce qui m'a le plus bloqué est le style d'écriture et la narration. Je suis un peu frustrée de n'avoir pas pu complètement apprécier ma lecture à cause de ça, car les personnages sont intéressants dans leur côté atypique et l'univers recèle d'enjeux. Malheureusement, c'était beaucoup trop descriptif et contemplatif pour moi. Ecrit dans un autre style, ce T1 de plus de 500p aurait pu en faire 300. Je n'ai jamais aimé les récits de fantasy portés par les longs voyages accompagnés de descriptifs et c'est malheureusement ce qui arrive dans une bonne partie du roman. Les 150 dernières pages ont été plus palpitantes avec plus d'action et des révélations, mais j'ai eu du mal à rentrer dans le livre et j'ai même lu certains passages en diagonale car c'était que de la description.
A cause de ça, j'ai en plus eu un sentiment de redondance pendant le voyage des protagonistes. Ils passaient de ville en ville, mais j'ai eu cette impression de lire la même chose en boucle pendant 200 pages et c'était très frustrant. Pour autant, je sais que c'est un ressenti complètement personnel et que ce côté plus contemplatif, bourré des descriptions sensorielles, plaira à d'autres lecteurs. En ce qui concerne le style d'écriture en lui-même, je reconnais à L. Jouveshomme un vocabulaire riche, recherché et un jeu autour des niveaux de langage très intéressant. On sent que la langue française est un terrain de jeu pour elle et qu'elle s'éclate avec.
Pour parler des personnages, comme je le mentionnais, j'ai eu cette impression "d'anti-héros" assez flagrante. L'héroïne est brute de décoffrage, elle reste mystérieuse et assez inaccessible dans ses pensées et émotions profondes. On se concentre beaucoup plus sur ses ressentis physiques qu'émotionnels. Les personnages secondaires jouent sur d'autres typologies de caractère, mais j'ai rapidement ressenti un bon travail sur eux et qui me donne envie de connaître leur avenir avec le T2.
Enfin, l'univers a été à la fois un point très intéressant et un point très frustrant pour moi dans ce T1. Evidemment, le lore est toujours un élément hyper cool à explorer en fantasy et j'adore découvrir les univers que s'inventent les auteurs. Ici, nous avons un continent au bord de l'asphyxie, étouffé par des tensions territoriales, politiques et raciales. Cette imminence de guerre reste en arrière-plan car nous partons à "l'aventure" avec l'héroïne et les personnages secondaires. Ce qui m'a le plus frustrée est le manque d'un lexique en fait je pense lol. Il y a pas mal de termes propres au lore de Neighian et l'autrice ne nous prend clairement pas par la main. Ce n'est pas tant de l'info-dumping que l'inverse : on en sait assez peu, peut-être pas assez pour saisir tous les enjeux et s'en inquiéter réellement. Et quand on nous apprend des choses, c'est de façon détournée et pas si exhaustive que ça. Pour le coup, j'aurais aimé qu'on m'accompagne un peu plus hehe.
Malgré cet avis mitigé, je suis curieuse de découvrir la suite car la dernière partie du roman a lâché quelques bombes scénaristiques qui me donnent bien envie de savoir quelle destinée vont connaître les personnages. J'espère juste que ce sera moins descriptif et plus tourné vers l'action ou les complots politiques (et je vote pour un listing des personnages du coup, car y'en a beaucoup et, pareil, difficile de s'en rappeler tous).