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Commentaires de livres faits par louji

Extraits de livres par louji

Commentaires de livres appréciés par louji

Extraits de livres appréciés par louji

date : 15-05-2022
Comme souvent avec Golden Kamui, la série est en dents de scie. Des tomes où l'histoire progresse significativement, où les camps s'affrontent (avec le nombre de personnages qui diminue en parallèle) avec des péripéties secondaires et peu souvent très intéressantes au milieu. Dans ce tome, presque un chapitre complet sur Sugimoto qui se perd et finit par bouffer un oiseau dont il s'était pris d'affection. Mais quel sens est-ce que ça a ?? Si ce n'est mettre en scène de façon de plus en plus grotesque et absurde la chasse et la consommation animale ? Le manga avait au début une réelle volonté de montrer les traditions ainu, avec le respect qui va pour la vie animale. L'auteur s'est égaré de ce chemin pour s'amuser de situations violentes, grotesques et clairement dérangeantes (les blagues sur la zoophilie, bonjour).
En dehors de cette parenthèse, j'en viens à me demander si, en fonction de la fin de la série, je ne la revendrai pas en intégrale.
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Si le T1 se révélait peut-être compliqué à appréhender (notamment à cause de la double temporalité), les 2 tomes suivants qui marquent le milieu de la série ont le mérite d'implanter les personnages emblématiques que l'on suivra jusqu'à la fin ainsi que la trame scénaristique principale. Ainsi, mystères, action et complots s'enchaînent autour du temple Kumo et de la fratrie. Bien que je connaisse déjà l'histoire, ça a été un douloureux moment d'assister à certains événements dramatiques. Les liens qui unissent les 3 frères sont complexes, mais profonds et touchants. Sans compter leurs relations annexes aux personnages secondaires, qui se dévoilent peu à peu. La suite nous donnera plus d'indices tant dans le rôle de ces-dits personnages que dans l'éclaircissement du mystère de l'orochi.
Côté graphisme, le trait se fait plus maîtrisé et net. Certaines planches manquaient de lisibilité dans le T1, mais le trait de K. Karakara prend en finesse et en impact.
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Je crois que j'ai préféré un chouïa plus ce tome au précédent. L'ambiance est plus originale (des combats de gladiateurs en arènes, ça se voit un peu moins que les écoles d'assassins), les personnages plus creusés et nuancés et l'histoire nous en dit enfin plus sur les Enténébrés, le complot lié au père de Mia ou les secrets de l'Eglise Rouge.
Le scénario ressemble à celui du T1 pour ce qui est des différentes étapes à franchir pour se hisser le plus haut possible et atteindre un nouvel objectif. Il s'en éloigne toutefois avec les trames secondaires (et parfois plus palpitantes encore que les combats de gladiateurs en eux-mêmes). La fin est incroyable, les rebondissements et les révélations s'enchaînent. Certaines révélations étaient inattendues, d'autres assez prévisibles une fois les éléments imbriqués, mais leur confirmation reste palpitante. J'ai clairement été happée par les cent dernières pages (tandis que le reste, j'y ai lu sans problèmes, mais sans hâte non plus). À présent, j'ai évidemment envie de tout comprendre, tout connaître, savoir quelles décisions Mia prendra.
En parlant de Mia, j'ai largement préféré cette Mia du T2, plus vulnérable aux doutes et aux remises en question, qu'à celle du T1. La Mia du T1 était une jeune femme arrogante et persuadée qu'elle pouvait tracer son chemin en solitaire (en compagnie de Gentilhomme tout de même) jusqu'à la vengeance. Le T2 dresse des obstacles de nature différente (loyauté familiale, amicale, romantique, révélations sur son passé, sa famille, ses propres devoirs envers les Corvere, envers l'Eglise Rouge, envers la République) sur son chemin et lui font prendre conscience des engrenages beaucoup plus grands dans lesquels elle s'est emmêlée. Elle est toujours aussi cool à suivre, du genre badass, et ses combats sont très bien retranscris. Par ailleurs, ses pouvoirs d'Enténébrée se développent et promettent des révélations encore surprenantes pour le final. Du côté des personnages secondaires, j'aime encore plus Ashlinn. J'avais pas pu la détester dans le T1 car je pressentais le truc et le truc s'est confirmé dans le T2. Malgré tout, c'est un personnage que j'ai envie de plus voir, car on l'a réalité seulement entraperçue dans le T2 en raison de la narration plutôt focalisée sur Mia. D'autres personnages secondaires (notamment parmi l'équipe de gladiateurs de Mia) sont marquants et attachants. Ça a parfois été assez douloureux d'en voir partir certains. Pour autant, c'était soulageant aussi d'assister à "l'humanisation" de Mia aux côtés de ces hommes et femmes de tous bords.
Pour ce qui est de l'écriture, je l'ai trouvée mieux maîtrisée dans ce tome. L'auteur a su garder les folies de sa plume, tout en la rendant plus accessible. Moins de comparaisons parfois douteuses, une vraie maîtrise dans les dynamiques de personnages ou dans la puissance des scènes d'action. À noter aussi pour les personnes qui n'avaient pas trop aimé les notes de bas de page dans le T1 qu'elles ont été considérablement réduites dans le T2 (ouf).
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date : 15-05-2022
La couverture et le style graphique m'ont accroché l'œil quand j'ai vu cette BD et j'ai finalement craqué dessus. Pas de regrets, l'histoire derrière la couverture est tout aussi prenante.
On suit le parcours de deux jeunes filles qui se rencontrent dans un collège pourri de banlieue et vont former à elles deux un groupe de rock. Alice à la guitare et Nawel aux claviers. 2 cultures, 2 caractères, 2 rêves un peu différents de musique mais la même union autour du rock.
La narration se situe du PDV de Nawel, que l'on apprendra à connaître, à apprécier, à encourager dans ses hauts et ses bas. Si l'histoire gravite évidemment autour du rock, c'est en réalité le chemin de vie de Nawel auquel nous allons assister. Un chemin de vie ponctué de bonnes et mauvaises rencontres qui lui permettront de bifurquer, de rebondir... J'ai beaucoup aimé Nawel dans son désir de prendre sa vie en main, dans son mal-être grandissant et son isolation progressive. On sent les serres du mal se refermer sur elle, sans que l'on puisse faire quoi que ce soit si ce n'est qu'elle trouve le chemin de la guérison. Alice est un personnage secondaire quelque part mais je l'ai trouvée très rafraîchissante.
J'ai beaucoup aimé le dessin et la mise en page. J'ai trouvé cette dernière contemporaine et imagée. L'autrice parvient à faire passer le temps en quelques cases bien pensées. Les dialogues sont plutôt réussis et le Chara design très chouette.
Bon pour être honnête j'aurais aimé que ça dure plus longtemps. J'ai été un peu frustrée que le parcours musical du duo ne soit pas plus exploité. C'est plus le parcours de Nawel que le parcours du groupe.
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date : 15-05-2022
Suite et fin pour la série Centaures. Ces deux derniers tomes reviennent sur l'enfance/adolescence des protagonistes du 1er arc (tomes 1 & 2). Un retour en arrière qui n'a pas été pour me déplaire puisque je trouvais qu'on avait un peu survolé l'histoire des protagonistes du 1er arc (et l'histoire de l'univers par extension). Ces deux tomes apportent donc un approfondissement et des explications à leur caractère et à leur relation plus tard. J'ai trouvé ces 2 tomes mieux maîtrisés que les précédents, tant dans la narration que dans le dessin. On sent que le mangaka est plus à l'aise avec son sujet et sa plume. Les cases sont plus dynamiques et lisibles. Ils concluent une série plutôt sympa de fantasy autour de la question de cohabitation, d'esclavage, de respect de l'étranger et de l'autre, etc. Pas une série inoubliable, je ne sais pas si je la garderai dans ma bibliothèque à long-terme, mais c'était chouette de découvrir le travail de l'auteur.
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date : 15-05-2022
Les tomes 3 & 4 marquent un nouvel arc, centré autour d'une nouvelle génération de Centaures. On suit ici deux centaures liés par le sang à ceux suivis dans les deux premiers tomes. Ces deux centaures étaient tout aussi agréables à vivre, même si les similitudes avec les comportements de leurs prédécesseurs prenaient parfois le pas sur la fraîcheur de ce duo. On a quand même affaire à des personnages qui s'exposent, dans leurs forces et faiblesses, et parviennent à évoluer. En 2 tomes c'était pas forcément gagné, mais ça fonctionne plutôt bien. J'ai trouvé les personnages secondaires très sympa (et plus "originaux" que le duo de tête), notamment du côté des personnages féminins. Par ailleurs, les relations centaures-humains sont exploitées avec plus de nuances que dans le 1er arc. On sent que l'auteur veut nous emmener petit à petit vers une route où centaures et humains pourraient en pleine harmonie. Peut-être le prochain arc nous montrera cet avenir.
Concernant la forme, j'ai préféré ces 2 tomes aux deux premiers. Le dessin est bien plus clair et soigné, sans que la patte particulière de l'auteur ait été lissé. On a aussi droit à plus de double-pages et de mise en scène un peu différente.
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J'ai suivi le conseil d'une personne que je suis sur les réseaux, mais c'est malheureusement une déception. Dans l'absolu, c'est plutôt un bon roman jeunesse de SF, mais je suis passée à côté. Plus jeune, j'aurais peut-être bien aimé, mais j'ai trouvé ce titre trop superficiel et prévisible. Le pitch de base me paraît invraisemblable : pour contenter les pro-life (contre l'avortement) et les pro-choice (pour l'avortement) aux USA, une charte a été votée. Cette charte interdit l'avortement (à quel moment les pro-avortements seront contentés, on ne sait pas) mais autorise les parents à "fragmenter" leurs enfants entre 13 et 18 ans. Fragmenter, c'est disséquer un enfant pour chaque organe, tissu, etc afin de les donner aux personnes en besoin (… ou pas, ça peut être de la chirurgie esthétique aussi haha). À partir de là, je n'ai pu croire en l'histoire. Je suis pour l'avortement et je ne vois pas en quoi forcer une grossesse à être menée à terme peut être bon pour la mère. Je ne vois pas non plus comment fragmenter ses propres enfants peut être bon pour sa santé mentale (que l'on soit pro ou contre l'avortement… le but n'est pas de tuer un gosse ??). Bref, dès le début j'étais dubitative et c'est resté tout le long. Le reste de l'histoire est de même assez prévisible.
Les personnages sont au début assez stéréotypés, mais parviennent à sortir un peu de leurs rôles… pour certains d'entre eux seulement. Je ne pouvais pas me voir Connor, qui reste sur une position de mâle blanc dominant incapable de contrôler ses poings et qui vole à la rescousse de sa belle… aled. Risa est intéressante mais insuffisamment exploitée à mes yeux. Lev présente l'évolution la plus marquante et la plus nuancée je trouve.
J'espère que "La Faucheuse" par le même auteur saura mieux me convaincre.
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Les tomes précédents me l'ont laissé penser, mais ce volume confirme clairement que cette série se bonifie de tome en tome! J'apprécie que la mangaka dresse à la fois le portrait d'Asa, avec des thématiques autour de l'adolescence, la découverte de soi, de sa personnalité et de ses centres d'intérêt, mais aussi celui de Makio, avec cette fois un focus sur la lassitude d'être adulte dans une société qui nous repousse par non conformisme ou même les relations amoureuses compliquées.
Bref, c'est toujours aussi bien, une pépite qui dresse le portrait de 2 femmes bien différentes mais qui se rapprochent inexorablement !
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Entre les lignes continue d'être super cool ! Le T2 avait pour moi été la preuve que cette série se bonifie et aborde des sujets qui me parlent et, surtout, d'une façon qui me plaît. Nos 2 héroïnes continuent de faire connaissance, parfois dans l'amertume et les accusations silencieuses (ou pas), mais aussi dans les échanges et l'affection grandissante. Ce n'est pas un lien immédiat qui se tisse entre elles, c'est un lien instable qui se tend et détend et je trouve ça tout à fait pertinent, encore plus au vu de leurs caractères respectifs et situations familiales.
Ce tome-ci fait un focus sur Asa et son arrivée dans son nouvel établissement scolaire. J'ai trouvé que la mangaka faisait ça avec beaucoup d'intelligence, jouant à la fois sur le désir d'Asa de ne pas attirer la pitié tout en souhaitant susciter l'admiration. Des manœuvres qui ne fonctionnent pas toujours, mais qui mettent en avant la duplicité des relations adolescentes et la façon dont Asa jongle entre son ancienne elle et sa nouvelle identité.
C'est graphiquement toujours fin et épuré. Je ne sais pas si ça plaira à tout le monde, mais j'accroche bien personnellement.
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Après avoir fait connaissance avec les personnages dans le volume précédent, ce T2 s'ancre plus sérieusement dans la relation entre nos 2 protagonistes et commence à aborder les tensions qui en découlent. La vie commune est loin d'être évidente, surtout au vu de leurs caractères respectifs, et ceci permet de faire quelques focus sur divers aspects pratico-pratiques. Loin d'être inintéressants, ces moments mettent aussi en valeur le personnage de Makio et sa façon de considérer les réalités administratives, sa vision du monde et de la vie adulte... J'aime d'ailleurs beaucoup la liberté qu'elle s'efforce de donner et d'apprendre à sa nièce. J'apprécie aussi qu'elle prenne le temps d'expliquer que ses réactions sont normales.
Si vous aviez trouvé le T1 peut-être trop léger, ce tome apporte plus de profondeur et d'enjeux au sein du duo principal.
Quant au dessin, il est toujours très sympathique, il y a de vraies belles planches.
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Une suite que je trouve à la hauteur du tome précédent malgré les grosses révélations que le T2 nous avait balancées à la figure. Pourtant ce T3 partait avec des difficultés qui auraient pu rendre sa lecture un peu moins attrayante : certains des personnages que l'on suivait depuis 2 tomes restent en arrière-plan pour mettre Ophélie sur le devant de la scène. Il est aussi question de découvrir une toute nouvelle arche, ses mœurs et sa culture, ce qui aurait pu être redondant après Anima et le Pôle. Malgré tout, l'autrice parvient habilement à manier ses nouveaux fils en main afin de nous offrir une histoire toujours aussi captivante, créative et surprenante. Si ce tome réserve moins de grosses surprises que le T1, il continue de nous apporter quelques indices pour le tome final. Le rythme et l'enchaînement des événements créent une tension qui monte et descend au fil des pages. J'ai été absorbée par l'histoire et les personnages sans m'essouffler pour autant sur trop d'action.
Du côté des personnages, j'ai en fin de compte plutôt bien aimé la nouvelle dynamique. Ophélie se faisait un peu bringuebaler jusqu'ici au rythme des plans des autres personnages. Alors j'ai trouvé ça très plaisant qu'elle décide de prendre son destin en main et d'avancer selon ses propres désirs. Donc Ophélie est un personnage que j'ai encore bien apprécié sur ce volume, tout comme certains personnages secondaires (d'autres sont détestables on va pas se mentir). Thorn est toujours un peu difficile à appréhender et j'ai du mal avec son caractère mais je salue l'autrice pour le profil masculin atypique qu'il offre (surtout dans la littérature jeunesse où les figures ont tendance à être les mêmes).
L'écriture est toujours bien maniée, l'imagination et la créativité de l'autrice se déploient avec fluidité et poésie au fil des chapitres. Le côté vieillot qu'avait le T1 s'est adouci sans perdre son charme.
Bref, j'ai hâte de conclure cette saga au moins pour comprendre l'ensemble du puzzle géant ! (car j'ai cru comprendre que le dernier tome était en deçà des autres et peut-être un peu décevant).
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date : 16-09-2021
Après avoir adoré Moon Brothers et Inséparables de la même autrice, j'avais très envie de découvrir sa dernière parution française en vers.
J'ai trouvé ce titre plus dans la veine de Moon Brothers, avec des thèmes adultes malgré l'aspect ado du roman. Ici, on traite de violences familiales, de violences filiales, de rejet, de vieillesse, de maladie et d'oubli. Comme toujours, malgré la lourdeur des thèmes abordés, sans effacer la douleur dans laquelle baignent les personnages, S. Crossan parvient à distiller des traits d'humour, des clartés d'espérance, des vers de joie, de lâché prise et d'égoïsme salvateur. Ses personnages sont généralement bienveillants, tournés vers leurs proches, avec l'envie de s'en sortir, d'aider leur entourage... mais ils leur arrivent de penser à eux, à leur bien-être, à leur santé. Ces moments, qui sont assez présents dans Toffee et moi, sont précieux et nous rappellent qu'il faut aussi savoir prendre soin de soi, savoir quand partir pour moins souffrir, savoir accepter certains changements pour mieux aller.
Toffee, Alison, l'héroïne m'a beaucoup touchée, justement dans sa volonté de trouver un havre de paix, des moments à elle et pour elle. Sa complice, la mamie à la maladie de l'oubli, est aussi très touchante. Leur rencontre est teintée d'absurde, de regrets, de tristesse, mais aussi d'une grande force commune, d'un goût pour le non conformisme et la liberté. Des femmes drôles, touchantes, qui dansent, cuisinent, chantent pour oublier leurs soucis.
L'écriture en vers est toujours très charmante et a pris ici une tournure différente des autres romans pour exposer une situation bien différente.
Je n'aurais pas dit non à quelques chapitres de plus, mais je comprends la volonté de l'autrice de s'arrêter là où elle s'est arrêtée.
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Je vais essayer de ne pas faire trop long, comme j'avais déjà parlé un peu de ce roman en stories. Je vais d'ailleurs commencer par les bons points, car dans l'absolu je n'ai pas détesté du tout ma lecture, simplement des aspects de l'histoire (surtout de l'écriture et de l'écriture des personnages).
Avant tout, il faut savoir que la comparaison avec l'Assassin Royal de R. Hobb n'est pas mensongère. Comme il s'agit de ma saga de fantasy préférée, j'ai apprécié les points communs comme j'ai apprécié que le Cycle de Syffe (je vais abréger en LCDS) prenne une direction générale différente. Les points communs se situent avant tout au début du tome. Ensuite l'auteur parvient à se détacher de tout ça pour offrir une escapade plus guerrière, plus violente à son héros. Le scénario est à la fois simple et dense, car quatre parties divisent le livre et chacune d'entre elle emmène Syffe sur une voie bien différente. On peut toutefois résumer ce T1 à une grosse initiation du héros à différents arts : l'espionnage, la médecine et la guerre. Ce que je regrette par rapport à ces enseignements qui se succèdent, c'est que Syffe a semblé repartir de 0 à chaque fois. J'ai notamment été frustrée de ne pas le voir remettre en pratique ses connaissances médicales à partir des 3/4 du tome. Comme s'il avait tout oublié en menant une nouvelle vie, ce qui en résulte des incohérences à mes yeux (il aurait pu soigner certains de ses camarades, mais il est resté très passif). La fin du tome est très nerveuse, bourrée de rebondissements, mais elle amène à une conclusion un peu sordide, qui ne me donne en réalité pas taaant que ça envie de lire la suite. Donc, à l'heure où je rédige cette chronique, je ne sais pas si je continue l'aventure (d'autant plus que j'ai eu des retours d'autres lecteurs sur l'importance croissante d'un personnage que je ne peux pas me voir).
Ceci me permet de rebondir sur les personnages. J'ai eu beaucoup, beaucoup de mal avec eux. Il n'y a que trois personnages auxquels je me suis attachée : les trois mentors successifs de Syffe. Un peu malheureux pour moi, d'ailleurs, mais motus et bouche cousue. Le reste des personnages m'a pas forcément bien plu, pas même le protagoniste-narrateur (Syffe). J'avais pu voir que des lecteurs avaient reproché au ton d'être trop adulte vis-à-vis de l'âge du protagoniste (on le suit dans ce T1 de ses 6 à 13 ans). Ce n'est pas un reproche que je peux faire, puisque le narrateur raconte son enfance (comme dans l'Assassin Royal) et qu'il est donc adulte au moment de la narration. En revanche, je reproche au narrateur de s'écouter parler. Il y a vraiment des passages du bouquin que j'avais envie de sauter, car c'étaient des détails de world-building ou d'histoire de l'univers dont je me fichais éperdument et qui ne servaient pas l'intrigue dans l'immédiat (ni même peut-être jamais). LCDS a ce côté vieille fantasy dans la façon d'aborder l'univers, de la présenter aux lecteurs. J'ai eu du mal. Les descriptions étaient trop longues, répétitives, avec parfois des images à côté de la plaque et qui m'ont gonflée (peut-on arrêter d'utiliser la femme et le corps féminin pour décrire la nature, merci). Dommage pour un bouquin de 2019. Le traitement des personnages féminins aussi est dommage pour un livre de 2019. Encore un côté vieille fantasy. C'est pas compliqué, il y a un personnage féminin "marquant" (un autre aurait pu avoir un rôle intéressant, mais il a disparu au premier tiers du livre). Brindille. Brindille, la fille. La fille, fragile, vulnérable, douce, qui sent bon, jolie. Brindille. Tout est dit dans le nom, hein. Brindille, l'amie d'enfance de Syffe, dont il est amoureux bien évidemment. Brindille, décrite comme une petite femme alors qu'elle a 11 ans. Bref, faut pas lire ce livre pour ses personnages féminins. Faut pas lire ce livre si on est aussi sensibles à la sexualisation des mineurs.
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Une bonne lecture, mais dans laquelle j'ai eu du mal à plonger. Pour vous dire, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à l'histoire et aux personnages à partir de 400 pages (sur 600, c'est un peu con). Ce livre a un vrai potentiel, des personnages intéressants et nuancés ainsi qu'une intrigue qui ne demande qu'à être exploitée. Je pense pourtant que le trame scénaristique et les enjeux choisis pour le T1 n'étaient pas idéals. En effet, on plonge trop rapidement dans la politique de cités qu'on ne connaît pas, avec des personnages auxquels nous ne sommes pas encore attachés. J'aurais préféré un T1 un chouïa moins ambitieux pour nous lancer dans cette saga, avec un focus éventuellement sur la relation Amalia-Zaira que je trouve trop au second plan. À partir du dernier tiers du livre, j'ai été beaucoup plus intéressée. Il se passait enfin des choses concrètes et plus seulement des mystères pour lesquels je n'avais pas énormément d'intérêt (encore une fois, nous venons de découvrir l'univers et les personnages, alors difficile de vraiment s'impliquer dans leurs tracas….). Je pense que l'histoire (sous son format actuel) aurait gagné en richesse s'il y avait eu plusieurs points de vue. Or, nous sommes bloqués du PDV d'Amalia dans ce T1, malgré l'implication de nombreux autres personnages de diverses contrées. Pour un roman avec du jeu politique, je trouve dommage de se concentrer sur un seul PDV.
En dehors de ces points, la fin du livre promet des personnages plus intéressants (avec Amalia et Zaira qui se sont enfin sortis les doigts du c**), le prince Ruven, le duc Domenic, Istrella et le lieutenant Verdi…
L'écriture est chouette aussi, bien qu'assez classique. Je ne serais par contre moins de descriptions, mais ça va !
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J'avais eu l'occasion de lire le T1 en 2019, sans mettre la main sur la suite pour autant. Après emprunt en médiathèque, j'ai pu replonger dans ce titre dont le pitch de base me plaît beaucoup (je vous laisse regarder le résumé si vous ne connaissez pas). J'ai même préféré ma 2ème lecture du T1, sans compter que la suite est encore plus entraînante.
Ce début de série se concentre assez logiquement sur l'enfance, la jeunesse et l'arrivée au pouvoir de Tora. Différentes étapes franchies avec leurs lots de blessures, de trahisons, de pertes ou de victoires. Sans compter les personnages qui gravitent autour de Tora : ils sont peu nombreux à n'avoir su capter mon intérêt, tant dans le camp des protagonistes que des antagonistes. Tora est un personnage assez fascinant dans sa manière décomplexée d'appréhender le monde, mais aussi dans la dualité qu'elle embrasse entre son genre de femme et son rôle d'homme. La façon dont son entourage réagit à ses actions, à son poste et à ses responsabilités diffèrent et offrent des PDV différents sur les attentes à l'époque.
Le côté historique est suffisamment exploité pour qu'on saisisse l'essentiel des enjeux de l'époque, sans être abrutissant ou en mode "reportage". D'ailleurs, pour les personnes qui se ficheraient de cet aspect et voudraient en rester à l'action et à l'aventure, la mangaka a prévu des "passe-cases" (mot inventé à l'instant, rien d'officiel). Ces passages se situent en bas de pages et font un aparté généralement comique et bref sur l'aspect historique qui est déroulé plus sérieusement sur le reste de ma page. Je lisais les 2 personnellement, c'est pas si long que ça !
Pour le dessin, j'aime beaucoup le style de Higashimura, tant sur les personnages que les paysages ou les vêtements/accessoires. C'est pas trop lourd, c'est pas trop léger, et en plus la mangaka se renseigne beaucoup sur le genre de vêtements qu'elle peut utiliser ou pas.
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Si les deux premiers tomes prenaient le temps d'installer les personnages, leurs relations et les grandes trames du scénario, les tomes 3 & 4 lancent l'histoire pour de bon. Si vous étiez en manque de scènes d'action, vous serez servis ici ! Elles sont d'ailleurs très bien réalisées : les planches sont nerveuses et nous bousculent au rythme des coups de feu ou de poing, des fuites et des attaques. J'ai trouvé qu'il y avait un temps mort au début du T3 qui m'a fait décrocher de la lecture à plusieurs reprises. C'est notamment expliqué par la mise en place des stratégies des différents clans et de la préparation d'un gros affrontement. N'empêche que pendant ce temps mort Ash se fait passer pour un riche héritier et que les lunettes et les gilets tricotés lui vont bien !!
Revenons au sujet principal : la stratégie mise en place par Ash au cours de ces deux tomes finit par porter ses fruits. Ses ennemis sont affaiblis, mais représentent toujours une menace palpable. Un affrontement finit par éclater au T4 et ne s'y termine (malheureusement pour notre patience) pas. Rendez-vous au T5.
En termes de dessins et de découpage, je me fais de plus en plus au style d'Akimi Yoshida. J'apprécie aussi de plus en plus sa patte et je la trouve de mieux en mieux maîtrisée. On a aussi droit à bien plus de double-pages et on ne dit jamais non !
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Ayant eu la chance de les trouver en bibliothèque, j'ai souhaité découvrir cette œuvre de D. Igarashi que je connaissais déjà par le biais du film. Les deux présentent des qualités et des défauts : l'animation sublime le trait et l'imagination d'Igarashi, mais le film ne pousse pas autant que le titre originel papier.
Le manga nous emmène pendant cinq tomes aux côtés d'adolescents et d'adultes qui tentent de percer les mystères de l'océan, de l'origine de la vie, voire de la galaxie. Une histoire où les sciences se mêlent aux mythes, aux croyances et à la rêverie. Il faut clairement se préparer à lire un titre original dont sa façon d'aborder l'étude de la mer. Ne pas hésiter à laisser de côté son esprit scientifique (malgré l'apport de thèses scientifiques au cours du récit !) pour apprécier les non-dits et les mystères aussi envoûtants qu'effrayants de ce titre. La fin m'a semblé un peu trop mystérieuse d'ailleurs, un peu trop dans le démonstratif et pas suffisamment dans l'explicatif, ce qui m'a laissé sur ma faim par rapport à certaines clés scénaristiques. Pour avoir regardé quelques reviews, j'ai l'impression que pas mal de personnes ont eu ce ressenti. Ça n'enlève rien à la magie des quatre tomes précédents et notamment à l'ambiance particulière qu'y dresse Igarashi : une ambiance un peu intimiste, parfois calme, parfois nerveuse, parfois en suspend. Une belle métaphore de l'océan à travers les pages, les personnages.
Concernant les personnages, chose étonnante : j'étais plus attachée au trio de tête (Ruka, Umi et Sora) au début de la série qu'à la fin. C'est assez logique vus le scénario et l'évolution de ces personnages, mais c'est assez frustrant. Les adultes ne sont pas en reste, mais plus compliqué de s'attacher à eux tant ils ont du mal à s'ouvrir et à montrer leurs sentiments.
Un point final pour le graphisme et une certitude : on lit rarement un titre pareil. Le dessin est particulier (mais plus accessible que dans un titre comme Sorcières d'ailleurs), mais (je trouve) il a un charme fou. J'ai clairement passé plusieurs secondes sur pleeeein de pages juste pour apprécier les dessins. Des pages qui s'apprécient d'abord dans leur ensemble, ensuite dans le détails des cases, des petites ou grosses créatures, des jeux de lumière et d'ombre. Si vous êtes amateurs de double-pages, de dessins pointilleux et de créatures marines, c'est fait pour vous !
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Avec les intégrales 4 & 5, je termine cette série qui m'aura fait voyager dans un monde post-apo particulier pendant un peu plus d'un an. Avec le début de la série, ces deux derniers volumes ont été mes moments préférés. Je déplore quelques "divagations" (des chapitres dédiés à des personnages tertiaires qui n'apparaissent qu'une fois et qui ne sont pas toujours utiles ou passionnants) qui détournent les lecteurs de la trame principale pas toujours pour des raisons très pertinentes. Le scénario était parfois un peu confus, avec des scènes très rapides ou des dialogues qui se répètent, des ellipses temporelles qui prennent de court ou des passages qui me semblaient relever un peu (beaucoup) du fan-service érotique. Un titre pas parfait, mais qui aura proposé une vision intéressante de notre société patriarcale dont les hommes ne sont plus.
La fin nous donne l'ensemble des clés pour comprendre comment on en est arrivés là, mais j'ai été mitigée. Autant j'ai beaucoup aimé les raisons données autour de la résistance au virus d'Esperluette et Yorick, que j'ai trouvées bien pensées et logiques. Autant, sur l'origine et la diffusion de la maladie en elle-même, j'ai trouvé ça tiré par les cheveux et assez "facile". Dommage dans la mesure où les auteurs avaient quand même fait des recherches et possédaient des connaissances scientifiques.
Côté personnages, j'ai été plutôt satisfaite du traitement des personnages principaux. Les secondaires ont eu des traitements différents, certains m'ont intéressée ou amusée, d'autres m'ont laissée indifférente. Pour notre équipe de choc (Yorick, agent 355, Allison) j'ai été plutôt convaincue par l'évolution des dynamiques et des liens. Des progressions ou reculs bien amenés au fil des événements et des années que nos personnages passent ensemble. La conclusion autour des relations romantiques de Yorick m'a satisfaite, car j'ai trouvé ça sensé et cohérent (mais bon, snif, je n'en dirai pas plus, même si la tournure des événements m'a rendu triste pour Yorick). D'autres dynamiques pour certains personnages m'ont semblé plus confuses (comme celles d'Alison et sa famille), même si ça reste logique vu le nombre de personnages impliqués.
Pour ce qui est traitement de la représentation, de la diversité, je salue les auteurs pour les personnages principaux (Alison est d'origine chinoise et l'agent 355 est Afro-Américaine). On a aussi l'occasion de voyager en Australie, en Asie de l'Est et à Israël, mais on n'entend vraiment pas parler de l'Afrique, de l'Amérique du Sud ou de l'Asie du sud, alors j'ai trouvé ça dommage.
Finalement, concernant le dessin, j'ai globalement bien aimé, même si je déplore toujours les changements de dessinateurs sur des séries en cours. J'ai été frustrée de voir passer 3 styles graphiques différents (bien que ressemblants pour assurer un minimum d'homogénéité graphique), dont certains me plaisaient moins que celui de la dessinatrice originale, Pia Guerra.
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Je ne lis pas encore beaucoup de mangas antérieurs aux années 90, mais plus d'un titre m'intrigue pas mal. Destination Terra en faisait partie, avec son intrigue dystopique très actuel, son dessin très charmant malgré le temps écoulé depuis sa création et la promo (on va le dire) efficace de naBan. Bien qu'il s'agisse d'un tome en majeure partie introductif, assez danse dans la mise en place de l'univers, des personnages et des enjeux, ce n'est pas pour autant abrutissant ou ennuyant. J'ai au contraire trouvé de l'intérêt aux thématiques et questions abordées. On y parle de société, bien entendu, de la place de chacun au sein de celle-ci, de conformité et de marginalisation, sous toile d'avancées technologiques (ça reste du space opera !) et de pouvoirs psychiques.
La psychologie et la neurologie jouent aussi un rôle dans ce titre, l'une pour s'intéresser à la relation de l'individu dans la société, l'autre pour marquer la différence entre les deux "espèces" humaines qui se côtoient dans Destination Terra. C'est parfois assez compliqué à digérer, tant dans le nombre d'infos données que dans les termes (j'ai eu l'impression qu'ils n'étaient plus trop "actuels" avec des mots comme hystérie ou dépression nerveuse qu'on évite d'utiliser aujourd'hui pour parler de maladies mentales). Mais la seconde moitié du volume promet plus d'épopée spatiale, de guerre et de rebondissements.
Du côté des personnages, l'intérêt se trouve dans la dualité des PDV puisque l'on suit des héros de camps différents. L'un comme l'autre sont présentés dans leurs dualités, leurs vulnérabilités et leurs doutes face à l'environnement qui les entoure. Autant Jomy que Keith présentent des parcours intéressants et très certainement semés d'embûches.
J'ai comme eu une petite impression de "Gattaca" à la lecture, d'ailleurs ! Bref, même si la suite est repoussée suite à des soucis, hâte de voir où cette histoire nous emmène.
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date : 16-09-2021
Eh bien, sacrée lecture. Pour être honnête, je vais avoir du mal à en parler. D'une part car ça s'éloigne de ce que je lis au quotidien et que je ne possède donc pas l'ensemble des clés de compréhension pour réceptionner cette œuvre dans son entièreté. D'autre part car ça a été une lecture dense, dure, et que je réfléchis encore à mon ressenti de la lecture.
C'est mon 1er Moto Hagio et si le style (dessin, cadrage, découpage, rythme) m'a effrayée au début, je me suis facilement faite à sa narration et à son trait. J'ai eu plus de mal avec la 1ere qu'avec le 2eme, à vrai dire. Les dessins de Hagio sont charmants et raffinés, mais sa narration m'a de temps en temps perdue au milieu des ellipses et des cases superposées. Encore une fois, Le Cœur de Thomas appartient à une époque et à un style auxquels je ne suis pas habituée, d'où ma confusion à certains moments.
Ça ne m'a pas empêchée de comprendre l'histoire évidemment. Une histoire tragique, qui m'a baladée de personage en personnage le long des fils de l'amitié, de la rivalité, du deuil ou de l'amour. Les thèmes sont classiques (c'est un manga prenant place dans un internat, c'est très school life), mais percutants dans la violence qui s'en dégage. J'ai été un peu secouée par le décalage entre la narration très métaphorique et la réalité de certains événements. Ça jetait parfois comme un voile de confusion dont je ne savais pas quoi faire.
Les personnages n'ont pas été faciles à appréhender et à comprendre, mais j'ai été déçue, frustrée et un peu triste de les quitter. Je m'étais enfin attachée à eux et Arf les voilà qui font chacun leurs bouts de chemin, j'aurais aimé les voir ensemble plus longtemps. Si le manga porte le nom de Thomas, c'est plutôt un récit tourné sur les conséquences et la toile de liens qu'aura laissé ce personnage derrière lui. Une toile complexe à déchiffrer au début du manga mais qui finit par s'éclairer pour expliquer et justifier les comportements des personnages.
Voilà, je vais m'arrêter ici je pense, car j'ai pas grand chose d'autre d'intéressant à dire à propos de ce manga. Je ne connais pas assez la bibliographie de M. Hagio pour pouvoir dire si c'est le plus accessible de ses titres ou pas. Mais si, comme moi, vous n'être pas habitués à ce genre de titre vintage, préparez vous seulement à lire quelque chose de différent (ça fait du bien de changer)! Je n'ai clairement pas abordé tous les points et messages intéressants véhiculés par cette œuvre alors n'hésitez pas à découvrir par vous mêmes (en mediatheque car le manga n'est plus dispo...)
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date : 16-09-2021
Après quelques mois de pause dans l'achat de cette série, je reprends ma lecture ! C'était très plaisant de retourner dans l'univers de Saga, avec son world-building farfelu, ses personnages hauts en couleur et son intrigue qui ne s'essouffle pas.
Ces 2 tomes ont la particularité d'amener plusieurs ellipses qui permettent de justifier les changements d'état d'esprit de certains personnages et de donner à Hazel un rôle plus important. Si suivre ces changements s'avérait parfois un peu complexe, ça reste franchement bienvenu pour relancer l'intrigue et poser de nouvelles bases.
Côté personnages, j'ai toujours beaucoup d'affection pour notre petite famille de tête, Marko, Alana et Hazel. Je les aime beaucoup pour leurs failles, leurs défauts, leurs maladresses et leur tendresse commune. Les autres personnages forment une palette de motivations et de caractères bien différents. Cette diversité des personnages (d'un pdv ethnique et orientations sexuelle aussi) fait du bien et offre une vision nuancée sur l'univers.
Autrement, j'aime toujours autant les graphismes. Tant le dessin que la colo, je les trouve en osmose avec le ton et l'univers !
L'ensemble d'événements chaotiques qui s'est produit à travers ces 2 tomes ne me disent pas exactement où se dirige l'histoire, mais quoi qu'il en soit, j'y vais !
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date : 16-09-2021
Première découverte de Junji Ito avec cette édition intégrale de Tomie. Il faut savoir que si j'aime l'horreur, je suis plutôt du penchant paranormal que gore. Le gore a tendance à tendre vers l'absurde à mon goût et me lasse rapidement. Tomie est un mélange d'horreur fantastique (le côté paranormal y est donc), de thriller psychologique et de gore. Différents aspects, schémas de l'horreur sont exploités à travers Tomie et pour les fans du genre, ils y trouveront sûrement leur compte !
Pour ma part, je ressors mitigée de ma lecture. J'ai trouvé les nouvelles très inégales en réalité. Certaines m'ont beaucoup plu, d'autres indifferée, voire ennuyée. Le début de l'intégrale n'a pas été facile à appréhender puisque temporalités et personnages se mêlent et se retrouvent pour poser les bases du mythe Tomie et lancer le cycle infernal.
Le personnage de Tomie, au cœur donc de toute cette œuvre, a été pour moi une figure difficile. Difficile de m'attacher à elle, difficile de la détester vraiment, difficile d'en avoir vraiment peur et pourtant difficile de rester indifférente. Parfois je trouvais dans ses actes et pensées une certaine ruse, une sorte de mesquinerie satisfaisante à suivre après les horreurs, sévices et violences qu'elle a subis depuis son adolescence. Après, j'étais complètement déconnectée d'elle car elle me semblait grossière, absurde, exagérée, objetisée. Son rapport aux autres personnages est majoritairement conflictuel, Tomie peut parfois même se jalouser elle-même. Je n'ai pas aimé la figure féminine qu'elle représente au-delà de son caractère et je crois que ça joue aussi dans mon appréciation globale de l'œuvre : plus de 400 pages où une jolie adolescente court ou se fait courir après par des hommes rendus timbrés par la Malédiction, ça devient lassant et grotesque. Pourtant, le malaise est là et secouer le lecteur est bien l'un des objectifs du genre. Donc en cela Tomie est une œuvre réussie. Mais ce n'est pas le genre d'horreur qui me touche vraiment, pas assez subtil pour moi et, surtout, un peu trop centré autour d'un personnage mythifié. Ce qui m'a aussi froissé, c'est un peu l'idée à la naissance de Tomie : J. Ito explique lui-même que ce personnage est né de sa "peur" lorsqu'il était ado des femmes belles et puissantes. Mais, en tant que femme qui craint de marcher dans la rue autant la nuit que le jour, autant en ville qu'en campagne, je me suis sentie mal à l'aise. Des adolescents peuvent se sentir impressionnés par des femmes belles et envoûtantes, certes, mais de là à en avoir peur... De cette idée est donc née la Malédiction de Tomie qui se fait assassiner par X et Y manières par des hommes fous de désir pour elle alors que c'est une simple adolescente... Il y a pour moi un décalage entre la peur d'une femme face à un homme qui lui veut du mal et la peur d'un homme face au désir qu'il a pour une femme.
Le dessin est aussi inégal, mais c'est bien normal car Tomie a signé le début de carrière de J. Ito et son trait a eu le temps de beaucoup changer entre le début et la fin de publication. Quoi qu'il en soit, le trait est marquant, J. Ito manie avec adresse crayons et découpe pour les mettre au service de l'horreur. Gros plans, exagérations, multiplication... les moyens mis en œuvre pour écraser le lecteur du pouvoir de Tomie sont nombreux.
Petit point final pour l'édition, qui est jolie mais quand même chère pour ce que c'est je trouve. Le papier est même carrément transparent.
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date : 16-09-2021
Après avoir entendu beaucoup de bien de cette mangaka et notamment de ce one-shot, j'avais envie de découvrir à mon tour. Si j'ai bien aimé ma lecture pour les thématiques abordées et le découpage marquant, je suis comme restée sur ma faim.
Ce one-shot contient 3 histoires qui se déroulent sur des périodes différentes, tout en mettant en scène des personnages liés les uns aux autres. J'avoue m'être perdue en cours de route entre les époques et les personnages. J'ai eu du mal à recréer les liens entre eux et à les reconnaître d'une histoire à l'autre. J'ai donc manqué quelques subtilités, ce qui est assez frustrant.
Au-delà de ce flou autour des personnages, j'ai été aussi un peu dépitée par le fait que l'histoire avait tendance à s'arrêter (ou à les faire disparaître) au moment où je commençais à m'attacher. J'imagine que c'est aussi une volonté de la mangaka, pour toucher le lecteur à propos des thèmes difficiles qui sont abordés (2nde guerre mondiale, radiations, bombardements, maladie...).
Le dessin est doux, charmant, presque enfantin sur les personnages. Un décalage qui peut étonner avec le ton du manga. N'empêche qu'il y a des planches très belles ou très marquantes. Les illustrations couleur sont magnifiques !
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date : 16-09-2021
Ce titre m'intriguait depuis son annonce chez Mangetsu, mais je n'avais pas compris sur le coup qu'il s'agissait d'un début de série (en pause depuis déjà un moment). Je m'attendais à un one-shot tranche-de-vie et, si le thème est bien là, la construction de ce T1 est bien pensée pour une suite. Au-delà de cette surprise, ma lecture a été agréable sans être réellement prenante ou frappante. Les thématiques abordées comme les messages passés m'ont globalement plu, mais j'avais une impression de déjà-vu. Les personnages "rattrapent" tout ça dans leurs façons d'aborder la maladie (car, dans ce manga, une maladie transforme inexorablement certains humains en animaux), de la vivre, de la défier, de s'y résigner. J'ai trouvé les caractères, les discussions et les confrontations plutôt réalistes de ce PDV-là, quoique manquant d'enchaînements de pensées parfois (donc avec une impression que les persos balancent leurs idées de nulle part). Je me suis plutôt prise d'intérêt pour les personnages secondaires croisés au fil des chapitres (un chapitre = un cas pour notre agence de détectives), dont certains sont récurrents. Le duo de tête (un détective humain et un détective touché par la maladie) m'a laissé un peu de marbre. Leur relation est tendue, bancale, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec eux. On sent que le mangaka veut mener vers une discussion plus posée entre eux, mais c'était un peu compliqué de les suivre sans vouloir les taper tous les deux dans ce T1.
Le dessin est sympa, simple, mais avec des passages qui retiennent l'œil (des grands plans, des planches noires…). Je ne pense pas en revanche que ça méritait le grand format qui se répand de plus en plus alors que c'est décidément plus cher pour parfois pas de valeur ajoutée particulière.
Une lecture en demi-teinte pour moi, on verra si une suite sortira et, si elle sort, si elle sera meilleure.
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Ce n'est pas le genre de manga habituel que je lis, mais le résumé m'intriguait pas mal et j'avais envie de tester la collection Life de Kana. Ça a été une bonne découverte, même si la lecture du T1 ne suffit pas pour se prononcer réellement !
En attendant la suite, je peux déjà dire que j'ai de la tendresse pour le duo principal, cette ado qui vient de perdre ses parents et sa tante écrivaine à la vie bien solitaire. Deux personnages assez marquants dans leurs différences et dont la vulnérabilité est complétée par le désir de mener leur vie comme elles l'entendent. J'ai vraiment hâte de les voir se rapprocher plus et de savoir comment elles s'influeront mutuellement.
Pour ce qui est du graphisme, le trait est léger et simple, mais pas dénué de charme ! Il y a quelques planches marquantes et la découpe me plaît bien.
Affaire à suivre !
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date : 16-09-2021
Encore une fois, cette série ne me déçoit pas. Ce tome se concentre plutôt du côté de Yuri, en explorant les recoins sombres de sa culture d'adoption. Des traditions qui font froid dans le dos et mettent en scène des personnages qui menacent la vie de Yuri et de certains habitants. La tension grimpe tandis que les flashbacks explicatifs affluent. Ran n'est pas mis de côté pour autant et se retrouve avec des indices entre les mains qui pourraient bien faire avancer sa cause. Ces indices mènent d'ailleurs à une fin de tome très attendue. J'ai été surprise et enthousiasmée par celle-ci, car elle promet un paquet de rebondissements et d'émotions pour la suite.
Le dessin est toujours très soigné, gorgé de détails sans en faire trop et très agréable pour s'évader dans ses paysages, ses villages et ses cités.
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