Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 943
Membres
1 008 984

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

- Otter, Otter, Otter, bafouillé-je.

- Oui, Bear ? dit-il merveilleusement.

- L’abattoir pour les vaches, c’est l’horreur, continué-je.

Il hausse un sourcil.

- Pardon ?

Je prends une profonde inspiration.

- Je… t’aime et je sais que j’aurais dû te le dire plus tôt.

Ses yeux s’écarquillent légèrement.

- Attends, quoi ? Tu… moi ?

Je secoue la tête.

- Mais tu n’as pas acheté de thon écolo. 

Afficher en entier

Un passage qui m'a particulièrement touchée, entre notre petit Ty et son grand frère qui doute et à qui il essaie de remettre les idées en place. Des paroles pleines de sagesses comme je le disais dans mon avis. C'est un peu long je m'excuse, mais ça me tue de couper ce passage-là.

Ty: — Il y a tellement de gens merveilleux dans ta vie, des personnes qui feraient tout pour toi.

Sa voix commence à s’échauffer.

— Ils se plient en quatre pour toi et tout ce que tu fais, c’est les repousser. Combien de temps est-ce ça va te prendre avant de me repousser ?

Mes yeux s’ouvrent brusquement.

— Jamais je ne…

— Tu dis ça maintenant, me crie-t-il, crachant du venin, me surprenant par sa colère. Mais j’aurais cru que tu ne repousserais jamais non plus quelqu’un proche de toi ! Comment peut-on attendre de moi que je prenne soin de toi si tu ne prends même pas soin de toi-même ?

Je ne dis rien.

Le petit garçon sur mes genoux continue.

— On a tellement peu de personnes dans nos vies, tellement peu qui nous aimeront inconditionnellement. Pourquoi, à ton avis ? Moi, je pense que c’est à cause de moments comme celui-ci, de moments où tu crois qu’elles sont parties et que tu constates le gros trou que ça laisse dans ton cœur. Et il est énorme, n’est-ce pas, Bear ? Nous sommes tous des pièces d’un puzzle et, quand l’un de nous disparaît, cette pièce nous manque et nous sommes incomplets. Toi, plus que tout autre, aurais dû le réaliser. Une chance s’offre à toi, une chance de faire quelque chose pour toi, quelque chose qui ne sera que pour toi, mais que tu pourras partager avec le reste du monde. Comment oses-tu nous le renvoyer à la figure ?

Le Moustique se lève subitement, et c’est comme s’il faisait trois mètres de haut. Les yeux enflammés, la mâchoire déterminée, je me dis qu’il me ressemble énormément. Il est vraiment à moi.

— Le Bear que je connais ne laisserait pas une telle chose arriver. Le Bear que je connais donnerait des coups de pieds, hurlerait et se démènerait pour protéger ce qui lui appartient. Le Bear que je connais se battrait. Encore. Et encore jusqu’à l’épuisement, parce que le Bear que je connais n’abandonnerait jamais.

Afficher en entier

" - Je ne peux pas me le payer, dis-je rapidement, sachant déjà ce qui va suivre.

- Ne te préoccupe pas de ça, dit Creed.

- Creed...

- Bear ? Qui suis-je ?

Je soupire

- Mon frère.

Il lève un sourcil.

- Mon grand frère.

- Exact. Et qu'est ce que mes parents ont en abondance ?

- De la tolérance pour quelqu'un comme toi ?

Il me lance un regard noir et je soupire encore.

-Du fric disponible

- Et qui vient de faire un speech sur la famille, l'amour et d'autre trucs gay ?

Et merde.

- Moi "

Afficher en entier

"J'ai six ans et je fais une chute, mais elle ne va pas embrasser l'égratignure parce que c'est dégoutant.

J'ai huit ans et je ramasse des canettes de bière vides.

J'ai neuf ans, et elle dit qu'elle ne pourras pas assister à la rencontre Parents-Professeurs à mon école.

J'ai douze ans, et elle ramène un bébé à la maison.

J'ai quatorze ans, et elle ramène un type que je n'ai jamais vu avant à la maison.

J'ai dix-sept ans et elle part.

J'ai vingt ans et elle revient."

Afficher en entier

Otter me regarde tristement. Ses yeux n’ont plus ce vert brillant qu’ils sont censés avoir, mais ils ont le marron de ma mère. Il baisse la tête et sa main retombe à ses côtés. Il se retourne et s’éloigne encore plus, au-delà des vagues. Je sais que je ne peux pas rester là à le regarder se noyer, mais j’ai tellement peur de me noyer avec lui que je ne le suis pas. L’eau arrive à ses épaules, et il continue à avancer. À un moment donné, une lumière vive jaillit dans la nuit noire et je cours vers lui, comme j’ai toujours su que je ferais. L’eau éclabousse tout autour de moi, et c’est collant, c’est lourd, mais je m’en fiche. Je dois le rattraper. Il m’entend arriver et il se retourne, et je vois que ses yeux sont à nouveau verts, si magnifiquement verts et or que je ris de soulagement. L’eau s’infiltre dans ma bouche ouverte et je coule, je me noie. La surface se referme au-dessus de ma tête, et je m’enfonce, m’enfonce, m’enfonce.

Afficher en entier

« — Je peux te poser une question ?

— Bien sûr, Moustique.

— Comment on sait qu’on est amoureux ? 

[…]

— Quand toutes ces chansons stupides qui passent à la radio prennent un sens, je suppose.

Je jette un coup d’œil dans le rétroviseur et le vois froncer les sourcils.

— Et toi, tu en penses quoi ?

[…]

Il reste silencieux pendant un moment, puis il dit :

— Je crois que c’est quand tu ne peux pas vivre un jour de plus sans l’autre personne. Qu’elle te donne l’impression d’avoir l’estomac en feu, mais d’une bonne façon. »

Afficher en entier

Elle nous lance un coup d’œil à Otter et moi pour un éclaircissement. Nous n’en donnons pas.

— Oh, dit le Moustique. Alors, est-ce que les fessées et le fist-fucking engendrent aussi des bébés ? Je veux dire, si c’est entre un homme et une femme ?

Je m’étouffe avec ma langue.

Mme Paquinn prend un air sévère.

— Je ne pourrais rien dire là-dessus. Mon Joseph, Dieu ait son âme, n’a jamais été enclin à ces choses-là. Il était plutôt vanille, comme on dit aujourd’hui.

— Vanille ? demande le Moustique. J’ai essayé de la glaceau soja à la vanille une fois, et c’était écœurant. Même pour une glace au soja.

— Je ne crois pas que ce soit à cause de la vanille, Moustique, se met à rire Creed. Toutes les glaces au soja sont écœurantes.

Le Moustique lui lance au regard diabolique.

Afficher en entier

Ses yeux se mettent à briller avec malice et il abaisse de nouveau ses lèvres sur mon ventre. Je me dis qu’il va lécher cet endroit et je me prépare à ne pas faire la grimace (la grimace étant, bien sûr, la bouche bée, summum de l’extase dans laquelle il me plonge) lorsqu’il appuie ses lèvres sur mon ventre et souffle le plus fort possible. Le bruit de pet résonne dans la chambre et tous mes sens explosent en même temps, et avant de pouvoir m’arrêter, je crie comme une fille et j’essaye de me débarrasser de lui en le frappant. Ses bras s’enroulent autour de moi tandis qu’il me plaque sur le lit, et je peux sentir son sourire contre mon buste tandis qu’il recommence. Enfoiré.

Afficher en entier

– Tout n’est pas noir et blanc, Ty ! dis-je, laissant échapper mon exaspération.

J’ai envie de croire que tout est aussi simple qu’il le dit. Mais peu importe son intelligence et sa sagesse, je dois me souvenir qu’il n’est qu’un môme. Un gamin très adulte, mais il n’en est pas moins le Moustique.

– Les choses ne peuvent pas être tout le temps d’une certaine façon, uniquement parce que tu le désires !

– Pourquoi pas ? Pourquoi les gens se soucient autant de qui tu aimes ? Tu ne blesses personne, si ?

– Pas que je sache, réponds-je en essayant de repousser le souvenir d’Anna.

– Et tu ne fais rien de mal ?

– Non, Ty.

Il lève les mains au ciel.

– Alors où est le problème ? Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens ne laissent tout simplement pas les autres être se qu’ils désirent. Ce n’est pas comme si ça les affectait de quelque façon que ce soit.

Afficher en entier

Il me surprend alors en m'écrasant contre lui, me coupant le souffle, déviant mon monde de son axe. Il y a quelques minutes, je prévoyais notre fuite face au courroux de Creed et, maintenant, je ne sais pas quoi faire. Du moins, je ne le sais pas jusqu'à ce qu'il se mette à murmurer à mon oreille.

- Tu es mon frère, espèce de grande folle. Je t'aimerai quoi que tu fasses, qui que tu te fasses et où que tu le fasses. C'est comprit ? demande-t-il en reniflant bruyamment.

Je hoche la tête comme je peux, car mon visage est écrasé contre sa poitrine. Tout ce que je désire, c'est rester comme ça pendant un moment et - une minute. Qu'est-ce qu'il a dit ?

- Tu m'aimeras où que je le fasse ?

Il s'éloigne en souriant.

- Eh bien, je ne sais pas ce qui tebranche maintenant que tu aimes les bites. Je suppose que tu dois être fan de trucs plutôt bizarres.

Il plisse les yeux.

- Pas dans ma chambre, me prévient-il.

Je déglutis malgré ma gorge nouée.

- Heu. A ce propos.

- Bear ! T'as intérêt à plaisanter !

Il me donne un coup dans le bras. Fort.

- Salaud, grondés-je, en le cognant à mon tour.

Il esquive, fait un clin d'oeil et s'apprête à se tourner quand je vois une ombre passer dans son regard. Il se retourne vers moi.

- Bon sang, qu'est-ce qu'il a que je n'ai pas ?

Je m'étouffe, souhaitant que le sol s'ouvre et engloutisse cet idiot.

- Tu plaisantes, non ?

Il secoue la tête.

- C'est peut-être ce contre quoi je vais décider de me fâcher maintenant. Tu trouves que ce vieux est plus sexy que moi ?

- C'est ... dégoûtant, Creed. C'est vraiment dégoûtant.

- Outch. Merci pour mon ego. Au fait, tu aimes ABBA maintenant ?

- Comment se fait-il que tu les connaisses ? Mis à part le fait que tu les aimes tellement ?

- Est-ce que je vais devoir aller faire du shopping avec toi et parler de mes sentiments ?

- J'ai vu comment tu t'habilles. Ca ne te ferait pas de mal.

Il me lance un sourire diabolique et s'avance vers moi pour chuchoter à mon oreille.

- C'est sûrement toi qui fait la fille, hein ? Je parie que tu aimes ça.

- La première fois qu'on a fait quoi que ce soit, c'est moi qui ai baisé ton frère, lui chuchoté-je à mon tour.

La couleur quitte son visage, et je sais que j'ai gagné. Il tapote mon épaule et me dit que c'est chouette pour nous deux. Il semble à nouveau sérieux quand il rajoute :

- Est-ce que c'est fort ?

Ma tête se lève et s'abaisse, une seule fois.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode