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Diamant

Ce livre est une ode aux femmes, empowering et édifiant, Bolu Babalola redéfinit le rôle des femmes dans de nombreux mythes. Elle dresse le portrait de femmes dans toute leur richesse et leur individualité. La prose est absolument magnifique, poétique et imagée elle rend la lecture souple, vivante, donne vie aux mots et aux pages dans l’esprit du lecteur. Love In Colour est à l’image de sa couverture, artistique, coloré, il transmet un sentiment d’espoir, de rêve et de magie, il romantise l’amour en lui donnant une nouvelle dimension en lui octroyant un vocabulaire incroyablement riche et divers.

Symbole d’un engagement féministe, toutes les femmes dépeintes ici sont indépendantes, déterminées, talentueuses, si elles restent décrites comme des idéaux de la beauté féminine ce n’est qu’un élément parmi d’autre pour les décrire, leur beauté n’est pas l’élément central de qui elles sont. Leur éducation, leurs valeurs, leur audace, elles en tant que personnes.

Leurs homologues masculins ne sont pas là pour les sauver, pour combler un vide, les guider vers la lumière, elles sont déjà empowered et indépendantes, ce sont des personnages avec leurs propre identité qui ne sont là que pour épauler les femmes. Ils ne les complètent pas, ils ne sont pas leur moitié, émotionnellement parlant ils forment des duos à l’image d’âmes sœurs, mais chacun garde son identité et sa personnalité, ils ne s’approprient pas les combats des femmes mais se placent à leurs côtés, parfois sous leur commandement et leurs accordent confiance et soutien infaillibles. Ce sont des duos d’égal à égal, les hommes ne sont pas indispensables à l’accomplissement des femmes mais aident à la concrétisation de leurs aspirations. Arrivée à la moitié du livre je commençais à regretter le manque de diversité quand j’ai plongé dans l’histoire de Néfertiti et Ma’at, ainsi tous les éléments sont réunis.

Ọṣun, première histoire de ce livre et premier choc, je me suis retrouvée totalement ahurie par la prose, totalement transportée par ces quelques pages, la dernière ligne arrive comme un réveil en sursaut au beau milieu d’un rêve. Avec l’histoire d’Ọṣun tout ce que j’avais imaginé sur ce livre s’est évaporé, si le livre est bien à l’image de sa couverture, ce ne sont pas simplement les images qui nous transportent mais les émotions magnifiquement retranscrites à travers un vocabulaire original et inattendu, la prose est poétique, dansante, parsemée de métaphores parfaitement maitrisées.

Schéhérazade, si la magie de l’histoire ne m’a pas autant émue que la précédente, mon cœur n’a pu éviter de se craqueler à travers ces quelques pages, les personnages nous emplissent de rêves et d’espoirs tant et si bien que la fin nous laisse en chute libre.

Psyche, girl-boss empowering et déterminée, si j’admire le personnage j’ai trouvé la romance moins signifiante. On se retrouve dans un monde qui s’apparente à notre société actuelle ce qui fait perdre la qualité mystique de l’histoire.

Attem, savant mélange de passion enflammée et de décors somptueux, parfums, sensations et richesses se mêlent à l’adoration que les personnages se vouent mutuellement. J’aime l’idée de cette affection qui ne tarit pas même quand l’espoir s’amenuise.

Yaa, si le début de la romance avec Kofi semble idyllique et que l’histoire fait rêver, ce n’est qu’après la désillusion que la plume de Bolu Babalola se libère et qu’elle exerce sa magie en atteignant une prose qui reflète réellement la passion qu’elle sait retranscrire.

Siya, si l’histoire qui m’a le plus bouleversée reste celle d’Ọṣun, celle-ci est presque son égal, la vivacité des couleurs, la richesse des émotions m’ont à nouveau transportée. La beauté de l’univers décrit fait oublier la lecture en elle-même. Tellement d’émotions sont transmises à travers ces pages, les mots résonnent et mon petit cœur de chamallow a fondu. A aucun moment le lecteur ne se retrouve à la place des personnages, nous ne sommes que témoins de la scène. Le seul bémol que j’ai à noter est la fin, si tous les personnages masculins avaient jusque-là laissé les femmes libres de leurs choix et respectés leurs souhaits, la réaction de Maadi ternit légèrement l’image que j’ai du personnage. Dans de nombreux j’admire ceux qui sont prêts à tout pour protéger la personne à laquelle ils tiennent mais ici, après les cinq histoires précédentes et au vu du caractère de Siya et de ses talents de guerrière, j’ai trouvé sa réaction mal choisie.

Néfertiti, la romance est un doux changement des précédentes, si l’écriture en elle-même m’a moins transportée c’est l’histoire qui m’a conquise, suspens et inattendu, il ne faut que quelques pages à Bolu Babalola pour faire monter l’adrénaline et évidemment la passion. Ici principalement retranscrite par un jeu de regard entre les deux femmes. Cette histoire souligne la force dont font preuve les femmes face à l’inaction de certaines autorités, l’Ifset par l’intermédiaire des Duat cherche à faire taire les femmes qui se battent pour stopper les violences dont elles sont victimes. Néfertiti et les femmes de The House of Aten sont symbole d’indépendance, de ténacité et d’émancipation.

Naleli, Zhinu & Thisbe, ces trois histoires restent douces, mêlant passion et découverte de soi, elles n’ont cependant pas la magie des précédentes. Leur cadre plus moderne fait disparaitre le côté mystique, secret et la force des émotions qui m’avait autant bouleversée dans les premières. La plume de l’auteure semble moins poétique et ne m’a pas autant transportée dans un monde d’images, de parfums, de couleurs, de mouvement, cependant ce style d’écriture se serait surement moins accordé avec les histoires.

Tiara & Orin, ces deux nouveaux contes sont à l’image du reste du livre, cette fois-ci réellement crées dans nos sociétés actuelles ils reflètent les difficultés à naviguer en amour dans un monde en permanence connecté et occupé. Le lecteur plonge dans deux douces romances, avec la magie de la rencontre ou de la redécouverte de l’autre par les mots, les regards, les émotions, tous ces détails si poétiquement retranscrits qui nous font nous projeter à côté des personnages, comme témoins de leur affection naissante, de la résurgence de leur passion.

Alagomeji, dernière histoire, très différente des autres elle m’a ramenée à la page d’introduction, à ces premiers mots de l’auteure qui m’ont instantanément conquise, de par sa plume, son vocabulaire, cette sublime habileté à émotionnellement transporter le lecteur. J’ai rarement été aussi touchée par des mots. Alagomeji est un conte tout en retenue, la plume de Bolu Babalola permet plus de ressentir que d’imaginer l’histoire, le choix des mots nous amène à la rencontre de tout un panel de termes rarement rencontré ce qui transporte et émerveille. Une phrase parmi tant d’autres pour illustrer la plume magique de l’auteure : « But she saw him breezily and he bloomed under it, grew taller, like a sunflower stretching for the sky.”

Je suis tombée amoureuse de la plume de Bolu Babalola, je suis friande de livres « bien écrits » dont le vocabulaire surprend, que ce soit par son originalité comme ici ou par la façon dont les mots sont articulés. J’aime être surprise par les choix rédactionnels des auteurs, quand l’auteur.e parvient à me faire plus ressentir que lire, quand les images, les sons, les couleurs, les parfums prennent le dessus sur les mots je suis conquise. Toutes les histoires de ce livre n’y ont pas aussi bien réussi mais toutes ont une saveur nouvelle.

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