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Il saisit mes cuisses et me souleva dans ses bras. Il me déposa ensuite sur le lit avec brusquerie. Allongée, haletante, je le regardai. Ma respiration était de plus en plus laborieuse. Il s’approcha de moi, tel un félin en chasse. Ses doigts s’enroulèrent autour de mes chevilles. Puis, avec lenteur, remontèrent jusqu’à franchir l’ourlet de mon vêtement. Il fut frappé de stupeur lorsqu’il réalisa que… surprise, je ne portais pas de sous-vêtements. Ses yeux bleus s’assombrirent à vue d’œil au fur et à mesure que ses phalanges progressaient sur mes jambes. Et puis, il arriva à quelques millimètres de mon intimité. Mue par un désir farouchement indomptable, je me redressai pour que nous soyons à la même hauteur. Mais Bennett ne m’en laissa pas le temps. Il saisit de sa main gauche mes poignets qu’il enferma dans sa paume, les maintenant derrière mon dos.

Ce qui était en train de se passer était inouï. Je ne comprenais pas et ne cherchais pas à mettre des mots dessus. Tout ça me dépassait, était hors de ma portée. La seule chose sur laquelle je me concentrais, c’était la luxure qui habitait ses pupilles. J’étais certaine que les miennes étaient marquées par le même motif : j’avais une envie folle de cet homme et j’en crèverais si je ne pouvais pas l’avoir.

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Le reste de la phrase mourut sur mes lèvres. Bennett tira sur ma chemise de nuit pour me faire entrer. En un rien de temps, je me retrouvai plaquée contre lui, sa bouche sur la mienne qu’il embrassait presque avec un violent désespoir. Comme s’il avait peur que je m’enfuie, il encadra mon visage de ses mains et se colla complètement à moi, si bien qu’il m’était impossible d’esquisser le moindre mouvement. Il me dévorait comme un junkie en manque de sa drogue. Comme si nous étions des amants réguliers séparés depuis de longues semaines. Mes paumes se perdirent dans ses cheveux châtains en bataille. Et plus ses baisers gagnaient en ampleur, plus je les martyrisai entre mes doigts. Mes caresses provoquèrent son ardeur qui redoubla en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

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— Bennett…

— Merde, arrêtez de prononcer mon nom comme ça, ça me rend fou.

Dans une ultime provocation, mes lèvres s’entrouvrirent, trop désireuses de saisir l’opportunité de rendre un homme ivre de désir. Non, cet homme. Je voulais qu’il embrasse la folie qui s’était invitée dans nos existences ce soir. Peu importe que ce ne soit logique, peu importe que ce ne soit conforme à l’étiquette à laquelle il devait obéir d’ordinaire, peu importe que ce ne soit que pure démence.

À la seconde où ma bouche tenta d’esquisser un mouvement, Bennett me plaqua avec brusquerie contre la porte. Nos corps toujours soudés, il s’empara de mes lèvres et les conquit comme César l’avait fait avec une majeure partie de l’Europe. Son ambition égalait celle du général romain et il ne laissait même pas les voix qui semblaient se rapprocher de nous le déconcentrer. Il était empreint de passion, à tel point, que l’armature froide de ses lunettes frôlait mon visage par moment.

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Mes pommettes s’embrassèrent sous l’intensité de son regard. Ses lèvres fines et symétriques avaient prononcé mon prénom avec un accent irlandais qui n’enlevait rien à son sex-appeal. Bien au contraire.

Pas étonnant que la petite Julia Jones soit chamboulée…

Ajoutez à cela le fait qu’il osait défier ma mère, ce type avait déjà gagné plus de points que le dernier looser avec lequel j’étais sorti. Looser répondant au doux nom d’enfoiré de première. Il m’avait plaquée le jour de mon anniversaire, il y avait tout juste deux mois, il ne méritait même pas que je lui fasse l’honneur de retenir son patronyme.

Un silence inconfortable régnait dans la pièce et on se racla la gorge derrière l’Irlandais. Ma mère, qui avait le chic pour s’immiscer là où on ne l’attendait pas, rompit la bulle dans laquelle nous nous trouvions avec Bennett. Nos mains se lâchèrent et je ressentis un manque soudain comme si on avait plongé tout mon être dans une bassine d’eau froide glacée. Je me demandai quel effet cela ferait de sentir ses doigts chauds se balader sur d’autres parties de mon corps.

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Mais… qu’est-ce que c’est que cet accoutrement, ma fille ? Tu t’es regardée dans un miroir avant de venir ?

Estime de soi 70 %.

— Je peux savoir ce que tu fiches habillée en jean ? Non oublie, pourquoi est-ce que tu portes les claquettes de l’Abbé Pierre ?

Estime de soi 35 %.

— Tu as coupé tes cheveux ? Tiens, c’est marrant, il me semble qu’il y a un roi de France qui avait la même coupe lors de son sacre. J’ai vu un documentaire à la télé l’autre jour, François Ier je crois bien, dit-elle en touchant des doigts mon carré blond plongeant court.

Estime de soi 0 %.

Retenez-moi, je vais l’assommer à coups de dinde. Ou bien me gaver de pain d’épices sans boire une goutte de thé, m’étouffer, et avoir enfin une bonne raison pour déserter ce repas mortel.

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