Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 948
Membres
1 009 047

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Lovers and Legends, Tome 1 : Un Mystérieux Chevalier



Description ajoutée par Underworld 2018-08-02T13:55:12+02:00

Résumé

Ecosse, XIIIe siècle

Des maisons en flammes. C’est tout ce que trouve Gaira, héritière écossaise, lorsqu’elle arrive à l’endroit où vivait sa sœur. Ravalant ses larmes, elle improvise un refuge dans les ruines de ce village décimé par les Anglais afin d’y abriter ses neveux, seuls survivants du massacre. Mais, alors qu’elle pensait le danger passé, un chevalier anglais apparaît brusquement. Ivre de peur, Gaira s'empresse de l’assommer et se retrouve chargée d’un "prisonnier" qui pourrait facilement se libérer, vu sa carrure puissante. Il prétend cependant être venu en paix, et elle ne demande qu’à le croire, car elle a plus que jamais besoin d’aide pour amener ses neveux en lieu sûr. Seulement… peut-elle faire confiance à un ennemi ?

* * *

Description en VO :

Black Robert. The most feared of all King Edward's men…

When an English knight approaches the charred ruins of her sister's Scottish village, Gaira of Clan Colquhoun knows better than to trust this fierce-looking man. Yet, struggling to set her war-shaken world to rights, she has little choice.

Robert of Dent will see her to safety. He can promise nothing more. Never again will he make a vow like the one he broke years ago, even though Gaira's fierce resilience makes him long to protect her.

But what will happen when Gaira discovers exactly who Robert is?

Afficher en entier

Classement en biblio - 38 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Nicole Locke **

Chapitre 3

— Par tous les saints du paradis, je l’ai tué !

Gaira posa le chaudron, qui résonnait encore du choc, et déglutit avec difficulté. Les jambes flageolantes, elle s’agenouilla près de l’homme. Puis, doucement, très doucement, elle plaça sa main devant la bouche entrouverte de l’étranger et perçut immédiatement son haleine chaude contre sa paume. Il respirait !

Les battements de son cœur s’accélérèrent. Comme elle tentait de les réguler, elle fut prise d’un léger vertige et ferma les yeux. Quand son pouls fut calmé, elle rouvrit les paupières pour observer l’homme étendu par terre, inerte.

Il semblait robuste. Il était de taille moyenne et très musclé. Son torse paraissait avoir été taillé dans le roc. Sous la pâle lueur de la lune, son visage conservait son mystère, mais la lumière était suffisante pour qu’elle puisse remarquer ses longs cheveux, qui étaient emmêlés, et sa barbe, qui apparemment n’avait pas été taillée depuis longtemps !

Ces détails la surprirent. Cela était si peu représentatif des Anglais ! Pourquoi ce manque de soin ? Seuls les serfs, trop pauvres pour pouvoir s’acheter ne serait-ce qu’un peigne, agissaient de la sorte. La comparaison s’arrêtait d’ailleurs là, tant il était évident qu’un serf anglais ne se serait jamais aventuré seul au fin fond de l’Ecosse.

Très prudemment, Gaira se mit à le palper, à la recherche d’une poche ou d’une arme. Elle ne trouva rien sous ses doigts que le tissu de ses vêtements. Il sentait le cèdre et le cuir. Sous sa tunique, son corps était dense, chaud, impitoyable. Elle fronça les sourcils. Impitoyable ? A quoi rimait cette étrange pensée ? C’était ridicule. Un corps inerte ne pouvait être impitoyable…

Comme elle poursuivait son investigation, ses paumes devinrent soudain humides, et ses mains s’immobilisèrent. Elle était à présent au niveau des hanches de l’homme et avait envie d’aller plus loin, plus bas… Elle comprit que ce n’était pas uniquement pour chercher des armes.

Que lui arrivait-il ? Elle avait trois frères, tous plus âgés qu’elle, et cet homme était fait sur le même modèle ! Pourtant, il paraissait différent. Ridicule… Cette idée fut repoussée, comme la première, sans ménagement. Si elle tremblait et transpirait un peu, c’était uniquement parce qu’elle craignait à chaque instant de le réveiller. C’était tout ! Sa nervosité s’expliquait donc très bien.

Avec l’espoir que ses mains continuent à lui obéir, elle les lui posa autour de la taille. S’était-il mis à respirer plus vite ? Non, c’était une impression… Il ne bougea pas d’un cil. Elle prit une longue inspiration, rencontra ses hanches, puis la naissance de ses cuisses. Comme son propre souffle s’accélérait, elle s’ordonna une nouvelle fois de se calmer.

Cachée dans la courroie de la botte gauche, ce fut une dague que ses doigts rencontrèrent. L’instant suivant, elle l’avait subtilisée. L’arme était lourde, et en la touchant elle sentit que sa garde était abondamment décorée.

— Il est évident que vous n’êtes pas un paysan, remarqua-t-elle presque à voix haute, tout en mettant la dague de côté.

Elle reprit son exploration. En remontant contre le bras droit de l’homme, elle reconnut l’acier froid d’une épée dégainée. Ses mâchoires se serrèrent de colère.

— Même si vous n’aviez pas prononcé un seul mot, j’aurais deviné que vous étiez anglais rien qu’à vos mensonges ! Je viens en paix et ne vous veux aucun mal… Ha ! Quel homme viendrait en paix, l’épée à la main ?

Les mains tremblantes, Gaira ouvrit les doigts de l’étranger, toujours refermés sur la poignée de son arme. Puis, elle se saisit du lourd objet et, vacillant sous son poids, elle alla le déposer à l’autre bout de la pièce. Elle revint ensuite sur ses pas, tout en retirant la ceinture qu’elle avait nouée sur sa tunique. La cordelette n’était pas assez longue pour attacher à la fois les mains et les pieds de l’Anglais. Tant pis ! C’était surtout ses mains qu’il fallait neutraliser.

Son cœur cognait dans sa poitrine quand elle s’attela à sa tâche car, même désarmé, cet homme l’effrayait. Comment aurait-il pu en être autrement ? Son corps musclé tout comme sa connaissance du gaélique lui conféraient le profil du parfait soldat. Un soldat sûr de lui… sûr de parvenir à ses fins ! Dans ces conditions, comment aurait-elle pu se sentir en sécurité en sa présence ?

Quand il sortirait de son évanouissement, il serait fou furieux. Elle maudit sa malchance. Cachée comme elle l’était dans la hutte, jamais il n’aurait dû la découvrir. Mais à partir du moment où il avait pénétré sur son territoire, elle n’avait eu d’autre choix que de l’assommer pour se protéger.

Et maintenant ? Sa seule certitude était qu’il n’allait pas tarder à recouvrer ses esprits. Pour le reste… Bien sûr, il était anglais, mais elle ignorait s’il faisait partie de ceux qui avaient incendié le village après l’avoir dévasté. Peu importait. C’était de sa vie seule qu’elle devait se soucier !

— Réfléchis, Gaira, se dit-elle. Réfléchis…

Les armes de l’homme étaient en sa possession. Au moins, cela lui donnait un certain contrôle de la situation.

Elle termina en hâte de lui attacher les mains, puis recula sans bruit vers le coin le plus sombre de la cabane. Alors commença l’attente…

* * *

— Que veux-tu dire par elle n’est pas chez ses frères ?

Busby d’Ayrshire cracha. Droit sur la chaussure en cuir de son messager.

— Elle ne se trouve pas sur les terres de Colquhoun, milord, bredouilla celui-ci. Et ses frères se sont montrés très surpris de me voir.

Busby frotta ses mains adipeuses sur sa tunique grise. La seule satisfaction qu’il ressentait en ce moment précis était l’angoisse que manifestait son messager. Il adorait faire peur à ses gens.

— As-tu expliqué à ce chien de Bram et à ses frères que, s’ils ne me ramènent pas leur sœur d’ici sept nuits, notre marché ne tiendra plus ?

— Oui. Suite à cela, il nous a laissés, mon acolyte et moi, chercher partout dans son château.

Busby fit un pas en avant.

— Leur as-tu dit que, à cause de ce regrettable incident, j’allais leur réclamer sept moutons, en compensation ? Que je n’aurais jamais choisi leur sœur si j’avais su qu’elle était aussi ennuyeuse ? Et que, s’ils veulent la guerre entre leur clan et le mien, ils l’auront ?

— Oui, milord.

Le messager s’inclina devant lui, puis releva timidement les yeux.

— Je leur ai fait part de toutes vos exigences. Je n’en ai oublié aucune. Mais cela n’a rien changé. Et nous avons fouillé tous les recoins de leur château, sans trouver le moindre signe d’elle.

Cela faisait trois jours que la jeune femme avait disparu et que Busby attendait que son messager la ramène. Ou, tout au moins, qu’il lui apporte de ses nouvelles. Le fait que celui-ci rentre bredouille le rendait fou de rage.

— Qu’ont-ils répondu ?

Le messager recula imperceptiblement d’un pas.

— Ils n’étaient pas contents.

— Je te demande ce qu’ils ont répondu ! s’écria-t-il en accentuant le dernier mot.

Cette fois, ce fut un grand pas en arrière que fit l’homme. Il le laissa faire. Tant que ce chien galeux restait à portée de son bras…

— Ils se sont montrés extrêmement mécontents. Je… euh… j’ai même craint pour ma vie. Ils ont dit que leur sœur était perdue, et que s’il lui arrivait quoi que ce soit vous en porteriez l’entière responsabilité.

— Quoi ? rugit-il, en garrottant violemment le cou du messager.

Comme celui-ci ne laissait échapper qu’un cri étranglé, il relâcha un peu son emprise.

— Ils m’ont dit, reprit l’envoyé d’une voix haletante, qu’ils allaient d’abord fouiller entre la zone qui s’étend d’ici à Campbell et que, de votre côté, vous étiez prié d’aller la chercher plus au sud.

Busby libéra l’homme, qui recula en titubant.

— Vers le sud ? Pour quelle raison ?

— Ils m’ont appris l’existence d’une sœur cadette, répondit le messager dans un râle. Mariée. Elle vit à Doonhill.

— Le sud se trouve à des journées d’ici ! Va préparer mon cheval. Je ne perdrai pas une minute de plus !

Le messager se mit à trembler.

— Lequel voulez-vous, milord ?

— Quelle question ! Tu radotes, pauvre imbécile ! Je veux mon cheval, n’est-ce pas assez clair ? La seule bonne monture circulant sur ce territoire minable !

Le messager se mordit l’intérieur des joues.

— Elle l’a pris.

— Elle l’a quoi ! ?

— Elle est partie avec votre cheval, bégaya l’homme, plus mort que vif. Lui aussi reste introuvable.

Busby fit un pas en avant, fou de rage, possédé par le besoin de serrer ses deux mains autour du cou de quelqu’un. Juste pour calmer sa colère…

Pourtant, il se retint. Une seule personne était responsable de tout cela, et il avait bien l’intention de ne pas lui faire le moindre cadeau : Gaira du clan Colquhoun.

* * *

Ce fut une douleur à la tempe qui fit revenir Robert à lui. Il ouvrit les yeux. La première chose qu’il vit fut le frêle croissant de lune au-dessus de la charpente calcinée du toit éventré.

Il remua les pieds.

— Faites un geste de trop, espèce d’Anglais, et je vous lance cette dague dans la figure.

Il s’immobilisa. La voix provenait d’un coin de la hutte. L’instant d’après, la silhouette d’une femme apparut dans son champ de vision.

Sous la lune qui l’éclairait faiblement, il constata qu’elle était vêtue d’une tunique et de jambières trop grandes pour elle, malgré sa haute taille. Ses cheveux étaient divisés en plusieurs tresses qui retombaient sur sa poitrine comme autant de ravissantes cordelettes. Elle se tenait pieds écartés et balançait une dague à hauteur de ses yeux. Il regarda l’arme plus attentivement. Sa dague. Décidément…

— Vous m’avez d’abord assommé avec un chaudron, commença-t-il en gaélique.

— Non, l’interrompit-elle. Je vous l’ai juste balancé sur la tête. J’estime d’ailleurs que vous méritiez bien pire ! Parce que vous aviez l’épée à la main et que vous sentez le chevalier anglais à plein nez.

Il bougea les mains et sentit qu’elles étaient attachées par les poignets. Ses jambes, en revanche, étaient libres. Il en profita pour se redresser d’un mouvement leste. La dague étincela dans la main de la jeune femme. S’exhortant à la prudence, il ralentit ses gestes.

Ses batailles lui avaient appris que les adversaires dominés par la peur étaient aussi dangereux que ceux dominés par la colère. Or, la douleur qui irradiait encore au sommet de son crâne lui rappelait que cette femme était sous le coup des deux émotions.

— La hutte était presque plongée dans l’obscurité, répondit-il enfin, sans cesser d’utiliser la langue maternelle de son interlocutrice. Ne pas préparer mon épée aurait été pure folie.

— Cette réponse est-elle censée me satisfaire ? interrogea la jeune femme sur un ton ironique.

L’échange commençait mal…

Elle était en colère, elle était femme et elle était écossaise. Il était homme, anglais et se trouvait dans un village écossais que les Anglais avaient martyrisé. Elle était en possession d’une dague et il avait les poignets liés. Les chances n’étaient pas vraiment de son côté…

Pour autant qu’il pût en juger, il n’y avait qu’elle et lui dans la maison — ainsi, sans doute, que dans tout le village — et elle ne pouvait le contraindre à demeurer au sol pour toujours. Mais, s’interrogea-t-il soudain, si c’était une habitante de Doonhill, comment avait-elle pu survivre ?

— Je ne vous veux aucun mal, poursuivit-il, toujours en gaélique. Que faites-vous ici ?

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Lu aussi

Un roman qui m'a moyennement plus, bien que j'ai aimé les personnages et les répliques. Dans l'ensemble, c'était pas mal.

Afficher en entier
Bronze

Je n'ai pas du tout ressenti les mêmes impressions qu'à ma première lecture ! Je n'ai pas aimé le style de l'auteure, trop pompeux à mon sens !

Afficher en entier
Bronze

Les noirs méandres de l'histoire et ses rencontres improbables ... Encore une fois tout est là pour un magnifique roman. Toutefois si l'inconstance, quand elle est bien placée peut donner du cachet aux personnages à l'inverse peut taper sur le système. C'est tout de même un bon roman.

Afficher en entier
Bronze

Un bouquin pas mal, mais les personnages ne sont pas au top. Ils changent tous le temps d'avis, pour x ou y raison qu'on ignore. Néanmoins l'auteure a du potentiel.

Afficher en entier
Bronze

J'ai voulu mettre une bonne note à ce livre, même s'il est édité par HARLEQUIN. J'y ai trouvé tout ce que j'aime : de l'action, des chevauchées dans des paysages superbes, de l'émotion (l'a tendresse de l'héroine pour sa nièce, le devoir d'enterrer les morts, dont sa soeur et son beau-frère, la souffrance des enfants survivants, l'amour entre l'écossaise et l'anglais malgré la guerre qui les sépare..), et bien sûr de l'humour (discrète mais bien présente.

Afficher en entier

Date de sortie

Lovers and Legends, Tome 1 : Un Mystérieux Chevalier

  • France : 2016-08-01 - Poche (Français)

Activité récente

Keev l'ajoute dans sa biblio or
2020-02-09T12:08:32+01:00

Titres alternatifs

  • The Knight's Broken Promise (Lovers and Legends #1) - Anglais
  • A Promessa De Um Cavaleiro - Portugais
  • La promessa del cavaliere - Italien

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 38
Commentaires 5
extraits 4
Evaluations 11
Note globale 7.2 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode