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Commentaires de livres faits par Lu08

Extraits de livres par Lu08

Commentaires de livres appréciés par Lu08

Extraits de livres appréciés par Lu08

— [...] A moins que tu ne sois un ange.
Je clignais les yeux.
— Pardon ?
Un sourire étira lentement ses lèvres.
— Parce que tu as l'air d'être tombée du ciel.
Je rougie jusqu'aux oreilles.
— Tu es sérieux ? Tu as vraiment dit ça à voix haute ?
— Oui, répondit-il en riant. Et j'en ai d'autres.
— Ah bon ?
— Oui. Prépare-toi. Aucun homme, aucune femme n'y résiste, dit-il avant de se mordre les lèvres. (Un moment passa.) La vie sans toi, c'est comme un compte courant. Sans intérêt.
Je restai sans voix.
— Tu ne sais plus quoi dire. Je ne peux pas t'en vouloir. Qu'est-ce que tu penses de celle-ci ? Je peux t'appeler Biscotte ? Parce que je te trouve trop craquante.
— Oh, mon Dieu, m'exclamai-je en riant. C'est trop nul.
— Aussi nul que celle-ci ? Attention, tu as fait tomber quelque chose.
Je ne pus retenir un sourire.
— Quoi ?
— Mon coeur, répondit-il.
Je levai les yeux au ciel.
— J'ai perdu mon numéro, dit-il.
— Oh, mon Dieu.
— Tu ne voudrais pas me donner le tien ?
— Pitié, arrête.
Avez vous apprécié cet extrait ? +45
— Le voilà, dit Archer en désignant une belle voiture étrangère aux vitres teintées. C’est la caisse qu’il a décrite. Sympa…
— Je sais que ça ne sert à rien de te demander de rester dans la voiture, mais je t’en prie, reste au moins près de moi. (Daemon ralentit en traversant le parking en direction de la berline noire.) Je sais que Luc fait confiance à cet abruti, mais pas moi.
Je résistai à l’envie de lever les yeux au ciel.
— Ce n’est pas comme si j’allais me jeter sur lui pour le prendre dans mes bras.
Son visage se ferma.
— Je n’espère pas. Ça risquerait de me rendre jaloux.
— Tu serais jaloux si elle faisait un câlin à un arbre, rétorqua Archer.
— Peut-être. (Daemon se gara sur une place de parking, juste derrière la voiture en question.) C’est mon côté protecteur.
Cette fois, je fus incapable de m’en empêcher : je levai les yeux au ciel tout en ouvrant ma portière.
— Vous êtes ridicules, tous les deux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
- Vous êtes prêts? demanda Archer. (Il était déjà en train d'ouvrir la porte.) Devinez de qui j'ai eu des nouvelles ce matin. (Il s'interrompit tandis que Daemon le dépassait.) Non, abruti, ce n'était pas Justin Bieber et je ne suis pas amoureux de lui. C'est quoi ton problème?
Daemon ricana.
- Qui alors? demandai-je avant que la conversation dégénère.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
De la bile remonta le long de ma gorge. J'étais à deux doigts de la vomir. Fermant les yeux, je tentai de détendre mes muscles.
Je peux le faire. Je peux le faire. Je peux le faire.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Je m'arrêtai en me rendant compte que je me dandinai sur place.
- Désolée. Je suis nerveuse.
- Ne t'excuse pas. (Il haussa un sourcil.) C'était plutôt marrant. On aurait dit un bébé Muppet.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
« J’imaginai des renards avec des jupes en brins d’herbe qui faisaient de la danse du ventre.
Archer ricana.
— Tu es vraiment bizarre.
— Et toi, malpoli. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +12
- Tu es au courant..., commença Archer.
Je fermai les yeux et réprimai un soupir. C'était reparti pour un tour. Cela faisait dix heures que nous étions sur la route, j'avais mal aux fesses, et ces deux-là se disputaient comme un vieux couple.
- Qu'il y a une vitesse limite à respecter sur la route ? termina t-il.
- Oui, oui, répondit Daemon.
- Simple curiosité.
Archer était assis derrière nous, mais c'était comme s'il était installé sur nos genoux. Il s'était placé entre nos sièges, les bras appuyés dessus.
- Non, parce que je suis à peu près sur qu'il y a marqué 90 km/h sur ce panneau là-bas. Pas cent trente.
- Tu sais lire ? (Daemon jeta un coup d'œil dans le rétroviseur.) Waouh. Bravo !
Archer soupira.
- Très drôle... (Il marqua une pause.) Je ne veux pas qu'on ait un accident et que la voiture explose, c'est tout.
- Tu es un Origine. Tu t'en remettras.
- Je préférerais éviter de devenir un Origine grillé ou un Origine aplati, si tu le veux bien.
- Hmm, murmura Daemon. L'Origine grillé, ça me fait pensée à des beignets de poulet. J'ai faim.
- KFC ? demanda Archer. (Je fus surprise qu'il sache quel goût avait le poulet KFC.) Ou Popeye's ?
Ça alors ! Il connaissait aussi Popeye's.
Les lèvres de Daemon se retroussèrent.
- Non. Je parle de beignets de poulet maison. Trempés dans l'œuf et la farine avant d'être plongés dans l'huile bouillante. Dee en fait de super bons.
- Je n'ai jamais fait de beignets de poulet maison.
Il leva les yeux au ciel.
- Putain, t'es vraiment bizarre.
- Je me demande si je pourrai convaincre Dee de m'en préparer, dit Archer d'un air absent, dans se soucier de Daemon. Enfin, quand elle aura quitté le camp des méchants.
- Elle ne te fera pas de poulet, rétorqua Daemon.
- Oh, que si ! (Archer eut un rire rauque.) Elle me fera tout le poulet que je veux.
Un grognement d'avertissement s'échappa de la gorge de Daemon. Je n'arrivais pas à croire qu'ils se disputaient uniquement pour savoir si Dee allait lui faire des beignets de poulet ou non. Mais ça n'aurait pas dû me surprendre. Une heure plus tot, ils s'étaient déjà pris la tête pour déterminer qui de Shane ou Rick ferait un meilleur père, dans Walking Dead. Au final, Daemon avait déclaré que le gouverneur, si on mettait de côté ses tendances psychopathes, était une meilleure figure paternelle. Le fait qu'Archer n'ait jamais mangé chez Olive Garden mais connaisse Walking Dead me laissait absolument perplexe.
Avez vous apprécié cet extrait ? +25
- Alors, j'ai réagi tout à fait normalement, continua t-elle. [Dee]
- Normalement ? s'esclaffa Archer. Elle s'est imaginée en train d'écraser cette pauvre fille avec sa voiture. Dans les moindres détails.
Elle haussa une épaule délicate.
- Je te l'ai déjà dit. Si tu lis les pensées des gens sans leur consentement, tu n'as pas le droit de te plaindre.
- Je ne me plaignais pas vraiment, lui dit-il en se penchant pour lui parler à l'oreille. Si je me souviens bien, je t'ai même dit que c'était super sexy et que ça me donnait envie de...
- Bref ! s'écria Daemon. C'est le genre de choses que je n'ai pas envie de savoir.
Dee regarda son frère d'un air agacé.
- Quoi ? Tu crois qu'on ne fait pas...
- Arrête, l'interrompit-il en levant une main. Je suis sérieux. Déjà que je ne l'aime pas, ne me donne pas en plus envie de le frapper.
- Mais moi, je t'aime, rétorqua Archer.
Daemon lui adressa un regard qui aurait fait partir n'importe qui d'autre en courant.
Avez vous apprécié cet extrait ? +36
Daemon m'embrassa passionnément pour m'empêcher de continuer. Son baiser était tellement intense que j'eus l'impression de quitter la Terre.
- Tu as un grand cœur, Kitten. (Ses lèvres effleuraient les miennes tandis qu'il parlait.) C'est ce que j'aime le plus chez toi. Bon, et ton corps, aussi. Mais ton cœur, c'est ce qui te définit, c'est la cerise sur le gâteau. Et ce qui te rend parfaite à mes yeux.
- Des fois... (Je le dévisageai. J'en avais les larmes aux yeux.) Des fois, tu dis des choses merveilleuses.
- Et j'adore voir mes mains sur tes fesses !
Un éclat de rire m'échappa.
- Bon sang. Et après, tu dis des trucs comme ça !
- Je suis fidèle à moi-même. (Il m'embrassa encore.) Kitten, c'est normal que tu t'inquiètes pour les autres, mais tu sais qu'on est tous capables de se défendre. (Il pressa son front contre le mien.) Même si ce plan est très mauvais, et très dangereux, on s'en sortira. Tous. Je m'en assurerai.
- Tu me le promets ? murmurai-je.
- Je te le promets. (Il m'attrapa par le menton pour me soulever le visage et déposa un baiser sur mon nez.) Et j'ai toujours tenu les promesses que je t'ai faites, pas vrai ?
- Oui, toujours.
Avez vous apprécié cet extrait ? +25
- Tu as vraiment cru que je t'avais oubliée ?
Je baissai la tête. Je pouvais encore sentir la froideur de son regard sur ma peau.
- Je ne savais pas quoi penser. Tu... Tu m'as regardée comme la première fois que tu m'as vue.
- Kat. (Il prononça mon prénom comme une prière, puis déposa un baiser juste derrière mon oreille). J'ai enfreint toutes les règles de mon peuple en te guérissant et en te gardant près de moi. Je t'ai épousée et j'ai mis une ville entière à feu et à sang pour toi. J'ai tuée pour toi. Tu croyais vraiment que j'allais oublier ce que tu représentes pour moi ? Que quelque chose en ce monde, dans cet univers, serait plus fort que mon amour pour toi ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +200
- Je suis désolé, murmura t-il contre mes cheveux. Je suis vraiment désolé, Kitten.
- C'est... c'est bien toi ? (Ma voix se fendit.) Je ne rêve pas ?
- Tu ne rêves pas, répondit-il dans un murmure rauque, sur le même ton que moi. Mon dieu, Kat, je...
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser. Je posai la main contre sa nuque. Mes joues étaient humides.
- Je suis vraiment désolé, répéta t-il et, l'espace d'un instant, il sembla incapable de dire autre chose.
Il se tourna de façon à s'adosser au mur, puis se laissa glisser par terre. Il m'installa sur ses genoux, entre ses jambes pliées, contre son torse musclé.
Avez vous apprécié cet extrait ? +27
"Il existe un poisson des coraux appelé Enneapterygius pusillus, qui émet une vive lumière écarlate pour communiquer avec ses congénères. Vu l’état de mes joues, en ce moment, on pourrait croire que j’essaie de l’imiter."
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Une rupture c’est comme un vitre brisée : mieux vaut la laisser telle quelle que de se blesser en essayant de recoller les morceaux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Ses petits mains ont formé un poing. Je pense qu'elle voulait me frapper. Je pense que j'aurais aimé ça. Et je pense que j'avais sérieusement besoin d'aide.
Avez vous apprécié cet extrait ? +33
"Je voudrais te jeter ce livre à la figure, mais je respecte trop le livre pour ça."
Avez vous apprécié cet extrait ? +27

A moitié endormie, je tressaillis lorsque quelque chose me chatouilla l'épaule.. Cela recommença et je roulais instinctivement sur le côté. Le chatouillement revint, traversant mon dos. Oh. Ce n'était pas une petite brise, ni une plume échappée de mon oreiller.
Il s'agissait de baisers.
Les yeux toujours fermés, je souris à moi-même alors que Maxon chassait une mèche de cheveux pour trouver un nouvel endroit à embrasser. Me réveiller avec la sensation du souffle de Maxon sur ma peau me rappela comment nous avions fini entortillés dans ces draps.
Je ris lorsque sa bouche toucha un point sensible sur ma nuque.
« Bonjour, chérie », murmura-t-il.
« Bonjour ».
« Je me demandais, » commença-t-il, murmurant les mots contre ma joue alors que je me tournais. « Comme c'est mon anniversaire, penses-tu que nous pourrions passer la journée entière au lit ? »
Je souris et forçai mes yeux endormis à s'ouvrirent.
« Et qui dirigera le pays? »
« Personne. Laissons-le tomber en pièces. Tant que j'ai mon America dans mes bras... »
Ses cheveux étaient un parfait fouillis, et il était si chaud que chaque partie de mon corps ne désirait rien d'autre plus que rester là avec lui. La façon dont l'amour grandissait me fascinait. Je pensais que j'avais trouvé le moyen de lui donner tout ce que j'avais lorsque soudain j'apprenais une nouvelle chose, entendais une nouvelle histoire, passais par de nouvelles expériences, et mon coeur se gonflait d'amour.
« Mais la fête ? Nous avons passé des semaines à l'organiser », me plaignis-je.
Il appuya sa tête contre sa main.
« Hmm. D'accord, nous ferons une pause de dix minutes pour voir et nous reviendrons aussitôt ici. »
Maxon enroula ses bras autour de moi, et je me mis à rire alors qu'il me couvrait de baisers.
Nous étions si distraits que nous n'entendîmes pas le majordome ouvrir la porte.
« Votre Majesté, il y a un appel de... »
Avant qu'il ait pu finir, Maxon lui jeta un coussin et le majordome se replia dans le couloir, fermant la porte derrière lui. Il y eut une pause avant qu'une voix étouffée ne nous parvienne :
« Excusez moi, Sire ».
Je m'étais habituée au manque d'intimité depuis que je vivais dans le palais et, de tous ces moments embarassant, celui-ci était l'un des meilleurs. Je couvris ma bouche, tentant de contenir mon rire et quand Maxon vit mon hilarité, il sourit aussi.
« Eh bien, j'imagine que ça répond à ma question ».
Je m'assis pour l'embrasser sur la joue et sentis aussitôt une nausée me prendre. « Oh! »
« Tu vas bien ? »
« Mmhm », marmonnais-je, couvrant ma bouche. « Je me suis assise trop rapidement »
Il passa sa main dans mon dos et je m'appuyai contre lui.
« A quelle heure est la fête ? »
« Six heures. Tout le monde vient, même ma mère. »
« Oh, alors ce sera vraiment une fête ! »
Je lui donnai une petite tape.
« Est-ce que tu vas toujours y revenir ? Ca n'est arrivé qu'une fois! »
« Elle a dansé dans la fontaine pendant la fête du nouvel an, America », dit-il, un amusement enfantin brillant dans ses yeux. « Je ne l'oublierai jamais. »
Je soupirais.
« Dans tous les cas, ne sois pas en retard. Je vais m'habiller. Je te vois au petit-déjeuner. »
« D'accord. »
Je tirais le drap en me levant, l'enroulant autour de moi.
Il retomba sur le dos et me regarda partir.
« De toutes tes robes, c'est celle que je préfère. »
Je mordis ma lèvre en lui jetant un dernier regard avant d'ouvrir la porte qui menait à mes appartements. Jamais je ne pourrais en avoir assez de lui.
Mary m'attendait, bien sûr. Elle avait l'habitude de me voir revenir de la chambre de Maxon, ou de le voir sortir de la mienne, mais c'était toujours le même sourire qui me prenait à chaque fois.
« Bonjour, Votre Majesté », me salua-t-elle avec une révérence. « Vous avez passé une bonne nuit? »
« Enlève ce petit sourire de ton visage! », je l'avertis, lui jetant le drap pour courir à la salle de bain.
Je m'étais inquiétée à propos de la coupe de ma robe mais elle m'allait parfaitement bien. Les têtes se tournèrent sur mon passage alors que je me dirigeais vers la fête, et j'essayais d'accepter gracieusement ces attentions. Même après deux ans de mariage, être sous le feu des projecteurs m'était toujours un peu difficile.
May se précipita vers moi.
« Tu es radieuse, Ame ! »
« Merci. Tu es très jolie toi aussi. »
Je touchais une de ses mèches parfaitement bouclées et m'émerveillai de la façon dont elle s'était accoutumée à vivre comme une Première. Non que cela me surprenne. Elle avait toujours été charmante et prétillante, et presque juste après le déménagement de ma famille à Angeles, May était devenue le chouchou des médias. Des tas de photos de moi seront imprimées demain, mais il y en aura le double de May.
« Est-ce que tu te sens bien ? » me demanda-t-elle.
« Je suis juste un peu distraire. Va t'amuser. Je dois vérifier que tout fonctionne bien. »
« M'amuser ? Compte sur moi ! »
Elle s'échappa, discutant avec des personnes que j'étais certaine qu'elle ne connaissait même pas, s'arrêtant partout. La fête battait son plein à présent, et les invités semblaient s'amuser. Le décor était simple, la lumière parfaite, et les musiciens faisaient un excellent travail. J'espérais que cela plaisait à Maxon.
Je me faufilais à travers la foule, chipant quelques hors-d'oeuvre sur le chemin, bien que la nourriture ne me fasse pas très envie. Les mets préférés de Maxon n'étaient pas forcément les miens. J'espérais juste que chacun appréciait la sélection.
Je me haussais sur la pointe des pieds, scrutant la salle. Si Maxon m'avait écouté, il devait être quelque part dans le coin. Je ne le trouvais pas, mais je vis Marlee. Elle se rua sur moi dès qu'elle m'aperçut, laissant Carter parler avec quelques gardes.
« Le fête est géniale, America », complimenta-t-elle, en m'embrassant la joue.
« Merci. J'essaie de trouver Maxon. Est-ce que tu l'as vu ? »
Elle se tourna pour chercher avec moi.
« Je l'ai vu arriver, mais je ne sais pas du tout où il est maintenant. »
« Hmm. Je vais devoir faire un tour. Comment va Kile? »
Elle sourit anxieusement.
« Bien. J'essaie de m'habituer à l'idée de laisser une nurse s'occuper de lui. »
Kile avait tout juste un an, et Marlee l'adorait – tout comme moi. Il était le seul homme qui passait régulièrement du temps dans le Boudoir sans demander la permission.
« Je suis sûre qu'il va bien, Marlee. Et ça te fera du bien de passer un peu de temps seule avec Carter. »
Elle acquiesça.
« Tu as raison. Nous nous amusons tellement tous les deux. Mais attends un peu et tu verras. C'est dur de les laisser, même pour un petit moment. »
Je souris.
« Je ne peux qu'imaginer. Allez, va profiter un peu de la nourriture. Je te vois plus tard. »
« Bien. »
Elle me donna un autre baiser et rejoignit Carter.
Je me promenais dans la salle, cherchant mon mari. Quand je le vis finalement, mon coeur fit un bond. Pas simplement parce que j'étais heureuse de le voir, mais parce qu'il parlait avec Aspen.
Aspen n'avait plus besoin de cane à présent, mais il lui arrivait de boiter, surtout lorsqu'il était fatigué. Nous considérions tous comme un miracle qu'il ait retrouvé la santé si vite, mais si quelqu'un pouvait guérir grâce à sa détermination, c'était bien Aspen.
Ils paraissaient absorbés dans leur conversation, et je me rapprochais, restant derrière eux.
« Est-ce que ça a été dur la première année? Beaucoup de gens disent ça, mais ça a eu l'air de bien se passer pour tous les deux », dit Aspen.
Lucy et lui avaient projeté de se marier peu après nous mais quand le père de la jeune fille tomba malade, tout fut repoussé. Il guérit finalement, mais même après cela Aspen traîna les pieds plus qu'il n'aurait du. A mon avis, il craignait que Lucy ne change d'avis, et je me considérais comme coupable de cette peur. Ils allaient si bien ensemble, il n'avait aucune raison de douter. Lorsqu'ils franchirent finalement le pas, j'étais aussi heureuse qu'au jour de mon mariage.
Maxon soupira.
« Difficile à dire. Je ne pense pas que c'était le fait d'être mariés qui était dur, mais plutôt les devoirs. C'était beaucoup lui demander que d'accepter son rôle de reine alors qu'elle s'habituait tout juste à celui de princesse. »
« Vous disputiez vous? »
« Vous plaisantez? C'est ce que nous faisons le mieux! »
Ils éclatèrent de rire. Je voulais me sentir offensée, mais c'était vrai – nous étions doués pour nous disputer. Pourtant, nous nous étions toujours réconciliés.
« Je ne sais pas pourquoi ça me paraît si dur maintenant », dit Aspen, son rire s'éteignant. « Nous voulions nous marier depuis si longtemps. Pourquoi cela paraît-il si accablant maintenant que nous le sommes? »
« C'est le titre. » Maxon prit une gorgée de champagne. « C'est effrayant d'être un mari. Cela donne l'impression qu'il y a encore plus à perdre qu'avant. Je crains plus ce titre qu'être appelé roi. »
« Vraiment ? »
« Vraiment. »
Aspen resta silencieux, réfléchissant à cela.
« Ecoutez, » commença Maxon. « Je ne cherche pas à vous mettre dehors. Vous serez toujours les bienvenus ici. Mais peut-être que vous et Lucy devriez trouver votre propre chez-vous. »
« Quoi, une maison ? »
« Cherchez un peu. Allez voir avec Lucy si vous trouvez un endroit qui vous convient, quelque chose sur lequel vous puissiez travailler ensemble. Faire une vie à deux sera peut-être plus facile si vous avez un endroit qui est vraiment le vôtre. »
« Marlee et Carter sont heureux ici. »
« C'est un couple différent. »
Aspen baissa la regard, et je pus voir que quelque chose dans cette solution lui donnait l'impression d'avoir failli.
Maxon le gratifia d'une tape dans le dos.
« Je vous fais confiance comme à peu d'autres personnes. Vous avez fait beaucoup pour moi, et pour America. Allez juste voir. Si quelque chose vous convient vraiment, considérez le comme un cadeau de notre part. »
« C'est votre anniversaire. C'est vous qui êtes supposé recevoir des cadeaux, » protesta Aspen, mais il souriait.
« J'ai tout ce dont j'ai besoin. Un pays en pleine ascension, un mariage heureux, et de bons amis. Santé, sir. »
Aspen leva son verre avec un sourire et ils burent. Je chassais mes larmes de bonheur et les rejoignit, tapotant l'épaule de Maxon.
Il se retourna et m'adressa un sourire rayonnant.
« Tu es là ma chère. »
« Joyeux anniversaire! »
« Merci. C'est vraiment la meilleure fête que j'ai jamais eue. »
« Tu as fait du bon boulot, Ame, » acquiesça Aspen.
« Merci à tous les deux. » Je me tournais vers Maxon. « J'ai besoin de t'enlever un moment.
« Bien sûr. Nous parlerons plus tard, » promit Maxon à Aspen avant de me suivre dans la pièce.
« Par-là, » ordonnai-je en prenant son bras.
« Parfait! » s'exclama-t-il alors que nous entrions dans les jardins. « Une pause loin de la folie. »
Je gloussai, posant ma tête sur son épaule. De lui-même, il nous conduisit à notre banc et nous nous assîmes, lui faisant face à la forêt et moi au palais.
« Champagne? » proposa-t-il en me tendant son verre.
« Non merci. »
Il prit une gorgée et soupira de contentement.
« C'était un choix parfait. Vraiment, America, c'est le meilleur anniversaire dont j'aurais pu rêver. Enfin, le deuxième meilleur. L'option dont j'ai parlé ce matin me plaît toujours autant. »
Je souris.
« Peut-être l'année prochaine. »
« Je retiens. »
Je pris une profonde inspiration.
« Ecoute, je sais que nous avons toute une nuit devant nous, mais je veux te donner ton cadeau d'anniversaire.
« Oh, chérie, tu n'avais pas besoin de me donner quoique ce soit. Chaque jour avec toi est un cadeau. » Il se pencha et m'embrassa.
« Eh bien, je n'avais pas prévu de te faire un cadeau, mais ensuite quelque chose s'est présenté. »
« Très bien, » dit-il en posant son verre par terre. « Je suis prêt. Où est-ce ? »
« C'est le problème, » commençai-je. Je sentis mes mains se mettre à trembler. « Il n'arrivera pas avant encore sept ou huit mois. »
Il sourit tout en fronçant les sourcils.
« Huit mois ? Qu'est-ce qui peut bien prendre ... »
Alors que ses mots s'échappaient, ses yeux firent de même, quittant mon visage pour faire leur chemin jusqu'à mon ventre. Il semblait attendre que je sois différente, que je sois déjà grosse comme une maison. Mais j'avais fait de mon mieux pour tout cacher : la fatigue, les nausées, le soudain dégoût pour la nourriture. Il continuait à me regarder, et j'attendis qu'il se mette à sourire, à rire ou à sauter dans tous les sens. Mais il restait assis là, immobile au point que cela commençait à m'effrayer.
« Maxon ? » appelai-je. « Maxon, est-ce que ça va ? »
Il acquiesça, son regard toujours rivé sur mon ventre. Ses yeux se remplirent de larmes lorsqu'il parla.
« Est-ce que ce n'est pas remarquable ? Je t'aime tout d'un coup mille fois plus, » dit-il, d'une voix à la fois douce et craintive. « Et je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer quelqu'un que je ne connais pas encore. »
Il leva finalement les yeux vers moi.
« Allons-nous vraiment avoir un bébé ? »
« Oui, » soufflai-je, me mettant moi aussi à pleurer.
Ses yeux s'éclairèrent.
« Est-ce que c'est une fille ou un garçon ? »
« Il est trop tôt pour le savoir, » dis-je à travers mes larmes de joie. « Le docteur ne peut pas dire grand chose, à part que quelqu'un est bien là. »
Maxon plaça doucement sa main sur mon ventre.
« Nous allons réduire ton travail, bien sûr, ou nous pouvons le supprimer tout à fait si nous le devons. Et nous pouvons avoir plus de bonnes. »
« Ne sois pas bête. Mary et Paige suffisent amplement. De plus, tu sais que ma mère voudra être là, et Marlee et May seront dans les parages. J'aurai trop de monde pour s'occuper de moi. »
« Comme il se doit! »
Je rejetai ma tête en arrière et ris, mais je le regardais de nouveau, je vis que son expression était devenue sombre.
« Et si je suis comme lui, America ? Et si je suis un horrible père? »
« Maxon Schreave, c'est impossible. Si tu dois être quelque chose, c'est trop généreux. Nous devrons avoir les nurses les plus sévères pour corriger ça ! »
Il sourit.
« Pas de nurses sévères. Seulement de joyeuses nurses. »
« Si vous le dites, mon Royal Epoux. »
Maxon s'éclaircit la gorge et essuya ses larmes.
« J'imagine que c'est notre secret? »
« Pour le moment. »
Il sourit, rayonnant.
« Bien, maintenant j'ai vraiment l'impression de fêter quelque chose. »
Il me souleva dans ses bras pour se ruer à l'intérieur. Je ne pouvais pas m'arrêter de rire. Je jetai un coup d'oeil à son expression, si pleine d'espoir et d'excitation, et je sus que nous venions tout juste d'entrer dans la meilleure partie de nos vies.
Avez vous apprécié cet extrait ? +84
Soudain ce fut trop pour Cal. Au milieu des Sangraves très gênés et de ses amis, le grand garçon aux cheveux noirs et au visage d'ange s'effondra, terrassé par les sanglots.
- Je... Je ne sais même pas si elle est vivante ! hoqueta-t-il. Je ne sais plus quoi faire !
(...)
- (...) Tes bébés sont magnifiques.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
-S'il vous plait? supplia Cal. Tara est tout ce que j'ai. Quand elle a mal, je saigne, quand elle ne dort pas, je m'éveille, quand elle n'est pas avec moi, c'est comme si on m'avait arraché un membre. Mon cœur bat, mais il est creux. Depuis qu'elle a disparu, je ne mange plus, je ne dors plus, je suis en train de mourir de chagrin, Juge. Je vous en prie, je dois la retrouver!
De nouveau, les larmes coulaient des beaux yeux gris de Cal, mais il s'en foutait. La pierre sembla marquer une hésitation puis dit:
-TU L'AIME VRAIMENT BEAUCOUP. ET MOI J'AIME LES HISTOIRES D'AMOUR, TU AS DE LA CHANCE. APPELLE-MOI QUAND LA MACHINE AURA TERMINE ET JE VERRAI CE QUE JE PEUX FAIRE.
Et la voix s'éteignit pendant que la formidable présence disparaissait.
Robin déglutit.
-Je n'arrive pas a m'y faire. Il est vraiment très, très...
Moineau hocha la tête.
-Très, très, oui.
Avez vous apprécié cet extrait ? +9
Je les voyais se rapprocher derrière elle, menaçant de l'encercler, mais pas une seconde ses yeux ne quittèrent les miens. Elle soutenait mon regard alors que je tentais de pousser Matthew hors de mon chemin.

Puis, elle me fit un petit sourire et quelque chose dans ma poitrine vola en éclats. Ce sourire était frêle, incertain, et je sentis une partie de moi mourir à cet instant.

"Ça ira" elle me murmura, ses yeux s'emplissant de larmes.
"Tout va bien se passer".

Les portes se refermaient sur elle et je tendis le bras, la main grande ouverte. Matthew me tira une nouvelle fois en arrière mais je me servis de mon autre main pour essayer de l'atteindre. Les battements de mon cœur devenaient de plus en plus forts alors qu'elle allait disparaître derrière ces portes, qu'elle allait m'être arraché. Ma poitrine se déchira et je prononçais les mots que j'aurais dû dire il y a des jours, des semaines, des mois.

"Je t'aime Katy. Je t'ai toujours aimée. Je t'aimerai toujours. Je reviendrai pour toi, je reviendrai te chercher".

Les portes se sellèrent et elle disparut.
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si tu dois mourir, mon amour, dit Cal avec tellement de tendresse que tout le monde eut le souffle coupé autour d'eux, alors je veux mourir avec toi. Je t'aime Tara. La vie sans toi, ce n'est pas la vie.
Et il l'embrassa avec toute la passion et la force qu'ils partagaient, forgeant leur couple a la trempe de leur agonie
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"I love you, Katy. Always have. Always will."
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Cal ne put s'empêcher de ricaner.
- Non ? Tu as appelé ton fils Luke ?
Selenba le regarda avec agacement.
- Oui ? Cela signifie Bravoure dans notre langue, pourquoi ?
- Non, non, rien. J'attends juste avec impatience le moment où le grand méchant masqué en noir fera face à son fils et lui dira: "Luck ! Je suis ton père ?"
Tara éclata de rire.
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" Soudain Tara lâcha prise. Elle se mit à pleurer. Maladroitement, Chavol lui tapota la main.

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- Ce n'était pas censé se passer comme ça, gémit Tara. Je veux Cal ! Je veux des médecins ! Je veux ma maman ! J'ai mal ! J'ai tellement mal !




Elle n'était plus la jeune femme forte qui avait sauvé des milliards de vies. Elle n'était plus qu'une petite fille qui avait mal et qui voulait qu'on la protège. "
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-Ok, Tara, vas-y, fit Cal, tue-moi et ressuscite-moi.
Génial, il la prenait pour le Christ, maintenant.
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Pendant quelques secondes, Cal continua à babiller. Soudain, il leva ses brillants yeux gris vers Tara et dit:
-Jolieeeeeeuhh, jolieeeeeeuhh, Caliiiiiiiin !
Tara écarquilla les yeux.
-Je rêve ou il veut que je lui fasse un câlin ? Dites, vous avez mis quoi dans votre seringue, là ?
-Ohhh ! ronronna Fafnir qui avait sorti sa boule de cristal et filmait depuis quelques minutes. Ça, il va le payer très très cher pour que je ne le diffuse pas. Je tiens ma vengeance ! Je t'en ficherais, moi, des poulets déplumés!
Fabrice et Robin explosèrent de rire, bien plus que ne le justifiait la situation, un moyen comme un autre d'évacuer le stress. Ils avaient vraiment eu peur lorsque Cal avait été si violemment malade.
Et Robin ressentait un soudain malaise en voyant Tara qui se penchait, étreignait Cal et l'aidait a se relever. Soudain, le Voleur se raidit.
-Qu'est...qu'est-ce qui c'est passé? Je me suis senti super bien et tout a coup, pouf! j'étais dans les bras de Tara en train de l'embrasser.
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Je me suis dirigée vers ma place à côté d'Ahren,qui a agité les sourcils d'un air moqueur.
-Pas mal sœurette. Tu ressembles presque à une mariée.
J'ai ramené ma jupe et me suis assise avec grâce.
-Un mot de plus et je te rase la tête dans ton sommeil.
-Moi aussi, je t'aime.
J'ai essayé de ne pas sourire, en vain. Il mettait toujours dans le mille.
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"Tais-toi et regarde le film.
Il m'ignora.
_ Donc tu pense que tu t'en sortirais bien s'il y avait une apocalypse de zombie?
_ Yep, ais-je dis. Je vais carrément te sauver les fesses.
_ Oh, vraiment?
Il regarda l'écran. Puis il disparut, et quelque chose... le remplaça.
En hurlant, je sautais sur Dawson. La peau de Daemon était horriblement grise et pendait sur son visage. De la peau brune en décomposition couvrait ses pommettes. L'un de ses yeux était... un trou. L'autre était vitreux et blanc laiteux. Des touffes de cheveux avaient disparues.
Le zombie de Daemon m'offrit un large sourire... pourri.
_ Sauver mes fesses? MMh.. je crois pas.
J'arrivais plus à regarder. Daemon rit, et je ne sais pas ce qui était le plus choquant : ça, ou bien le fait qu'il y avait un zombie à côté de moi.
Sa forme s'estompa et il revint à la normal -beau, les pommettes hautes,et sa tête pleine de cheveux. Dieu merci.
_ Je pense que tu serais nulle s'il y avait une apocalypse de zombie, dit-il.
_T'es... t'es complètement dérangé."
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