Commentaires de livres faits par lu_jonas
Extraits de livres par lu_jonas
Commentaires de livres appréciés par lu_jonas
Extraits de livres appréciés par lu_jonas
Comme cela faisait un moment que je n’avais pas lu de dystopie, je me suis dit que ce serait l’occasion de sortir celle-ci de ma pal !
J’ai apprécié l’univers que nous propose l’auteur car l’histoire se déroule en deux temps. D’une part, on découvre la vie de Trèfle, une jeune chasseuse, qui vit dans une enclave sous-terraine, depuis l’apocalypse ayant eu lieu à la surface.
L’auteur joue avec le contraste entre ces deux « mondes ». C’est tellement saisissant, qu’on a l’impression d’y être et de profiter d’autant plus de la nouvelle vision que nous offre Trèfle de la Terre. On peut dire que c’est le jour et la nuit : d’un côté, tout est très sombre, étouffant, et plein d’interdits ; tandis que de l’autre, tout est grands (les immeubles, les étendues d’herbe, même le soleil semble plus immense et plus chaud) et une liberté s’en dégage. Liberté excessive et tellement mal utilisée par la population qui vit au-dessus ! En effet, cela entraîne des dérives. Les gangs, c’est-à-dire les plus forts, font la loi !
Par ailleurs, Trèfle m’a beaucoup plu car elle sait ce qu’elle veut : devenir une chasseuse pour traquer les monstres, qui s’en prennent aux siens. Sa force de caractère l’a rend sympathique par rapport aux autres jeunes, qui peuplent l’enclave. En effet, même si elle a été élevée en croyant ce que les aînés leur ont toujours appris, elle n’est pas complètement fermée aux nouveautés. J’ai adoré ses réactions plus que réalistes lorsqu’elle monte enfin à l’air libre. C’est vraiment trop mignon ! De plus, j’ai apprécié qu’elle se pose des questions, bien qu’elle ait du mal à croire certaines choses dont ce que raconte Dell.
Celui-ci est également l’un des personnages principaux de cette intrigue car il n’a pas le même passé que Trèfle. Il dégage un certain mystère car il n’est pas né dans l’enclave et se confie rarement. Peu à peu, on s’y attache, tout comme au duo qu’il forme avec la courageuse Trèfle. Bien entendu, dans la seconde partie, j’ai eu envie de lui mettre des claques à cause de son comportement envers celle-ci.
Pour conclure, j’ai bien aimé l’univers riche proposé par l’auteur car on ne s’ennuie pas une seule seconde ! D’ailleurs, j’aimerai beaucoup poursuivre cette saga !
Je ne comprenait pas l'héroïne au début, et puis plouf ! Révélation ! Suspense !
Et boum boum boum !
Juste super !
Camilla marche sur les traces de son histoire. Orpheline américaine d'origine coréenne, elle commence ses recherches en apprenant la langue de sa mère, elle visite la ville où elle est née et pose des questions. Mais celles-ci dérangent et forcent les protagonistes du passé à assumer leur comportement de l'époque.
J'ai été sensible à la poésie des mots et de l'histoire, mais je crois qu'il m'a manqué quelque chose pour que je sois pleinement passionnée. En y réfléchissant, je crois que j'ai eu du mal à comprendre la personnalité des personnages principaux, notamment de l'héroïne.
Le changement de narrateur m'a un peu perturbée, mais il permet de dévoiler toutes les facettes du destin tragique d'une jeune Coréenne, qui laisse derrière elle une jeune femme qui, peu à peu, tente de remettre en ordre son puzzle personnel.
Mélancolie, poésie, quête d'identité sont les maîtres-mots de ce livre, que je recommande pour les envies de dépaysement.
On retrouve Tyler, à New York, mûri et moins "adolescent". Il a des actions plus mesurés, et j'ai juste trouvé cela génial ! De plus, il n'en reste pas moins humain, et cela me l'a fait l'apprécié encore un peu plus !
Eden, elle aussi, a un peu changé. Et en mieux. Elle m'a fait rire, j'ai ressenti souvent de la compassion pour elle, qui est un peu écartelé entre deux personnes à qui elle tient beaucoup, mais un plus que l'autre. J'ai aimé ses questionnements, tous plus justifiés les uns que les autres, parce que oui, à sa place, on ne saurait que faire non plus.
Et puis, New York est très bien décrit, je trouve. Moi qui habite en campagne, pas du tout citadine, j'ai adoré décrire les ruelles avec Eden, et j'ai trouvé cela malgré tout très pédagogue.
Bon, il y a eu des moments de flottements, et c'est là que se pointe ma petite déception. Parfois, j'avais l'impression de faire du sur place... Je tournais les pages avec impression mais rien ne se passait vraiment jusqu'à la presque fin, où là, on tombe tout simplement des nues !
Même si au début j'ai détesté comment se clôturait le livre, maintenant, j'apprécie, car au moins, ce n'est pas du tout prévisible !
J'étais bien satisfaite de voir comment l'histoire c'est passé. Il y a avait ces haut et ces bas et c'est très bien comme ça.
Le point qui m'a le plus déranger ce sont les personnages. J'ai eu de la misère à accrocher à l'un d'eux.
Sinon la fin fut remplie d'émotions et je vous conseillerais de ne pas la lire en public pour que vous puissez laisser vos émotions aller
Dans ce court roman de moins de trois cents pages, l'auteur sud-coréen Kim Yeon-Su nous parle de Camilla. Jeune femme d'une vingtaine d'années d'origine coréenne, elle a perdu sa mère adoptive peu de temps auparavant. Le remariage imminent de son père adoptif lui livre un bien triste constat : elle est désormais seule. Munie d'une photo trouvée dans un vieux carton, elle décide de se lancer sur la traces de sa mère biologique : direction Jinnam, petit ville côtière en Corée. Sa ville natale.
Une véritable quête identitaire voit le jour au fil des pages. Car pour se construire, Camilla a besoin de savoir qui elle est vraiment. Elle doit découvrir le passé de sa mère, Ji-eun, et les zones d'ombre qui entourent sa naissance, une vingtaine d'années plus tôt.
Les rencontres s’enchaînent, les versions de l'histoire qui entoure Ji-eun aussi. Le mystère plane jusqu'au bout, ponctué ça et là de révélations qui renforcent le côté obscur du passé des deux jeunes femmes.
Le roman m'a touchée par sa profondeur et ses multiples réflexions. Le passé peut être un poids très lourd, et chez Camilla, les transformations sont fulgurantes. On voit la jeune femme évoluer au fur et à mesure que les révélations sur sa mère affluent. L'écriture pleine de poésie de l'auteur se suit avec délectation (j'ai d'ailleurs eu du mal à ne sélectionner que quelques extraits tant le roman regorge de petites perles), Kim Yeon-Su a un style très éthéré, il jongle avec les métaphores, les poèmes et le sens profond des choses avec une facilité déconcertante.
L'histoire souffre cependant d'une construction assez chaotique. Le style ne plaira pas a tout le monde, c'est certain. On a parfois un peu de mal à se situer dans le temps, à s'accrocher au fil qui maintient l'histoire en place. Les changements de lieux, les ellipses, le découpage selon différents points de vue (seul la première partie est du point de vue de Camilla) rendent parfois les parties de l'histoire assez inégales, la dernière notamment qui, si elle est riche en révélations et permet de mettre les pièces du puzzle en place, semble un peu éloignée du fil conducteur qui suit la quête de Camilla.
L'histoire et son sujet sont forts. Le roman se lit avec attention, on est pris dans la recherche de Camilla sur ses origines grâce à un coup de plume remarquable qui allie avec doigté passé et présent, légende et réalité.
De quoi avoir envie de lire des auteurs asiatiques un peu plus souvent !
http://desmotsenvrac.blogspot.fr/2015/05/si-le-role-de-la-mer-est-de-faire-des.html