Commentaires de livres faits par LucieP
Extraits de livres par LucieP
Commentaires de livres appréciés par LucieP
Extraits de livres appréciés par LucieP
La vendeuse du quatrième établissement que je visite m’adresse une moue aimable.
– Des tenues sexy, mais pas trop, fais-je en réfléchissant aux goûts de Valentin. Juste assez pour suggérer, mais sans en faire des tonnes. Un peu subtil, délicat, féminin.
– Je vois…, opine-t-elle lentement, perplexe. Ça risque d’être compliqué, nous proposons essentiellement des vêtements qui tiennent chaud.
– Et du chaud langoureux, vous n’avez pas ?
– Tout va bien ? m’inquiété-je.
– Le Valentin ?! piaille-t-elle avant de baisser d’un ton. Genre, le copain d’enfance, le fiancé, le goujat de première à qui tu aurais dû couper les raisins ?
– Celui-là. Et tu ne connais pas la meilleure ?
– Il s’est cassé la jambe sur une piste et il doit retourner chez lui par hélicoptère ?
En l’étudiant, je remarque qu’il ne porte ni cagoule ni tenue austère. Au contraire, un simple jean et un T-shirt à manches longues l’habillent. Le tout en gris, comme les murs du bureau.
Je redresse le dos, un peu perdue.
– Ne baisse pas ta garde, me conseille-t-il. J’ai une petite cuillère dans la poche arrière de mon pantalon, et je compte m’en servir.
– Qui êtes-vous ? demandé-je, sur la défensive.
– Un mafieux spécialisé dans le vol de maquettes architecturales. Je suis venu ici pour ça.
Il en désigne une du menton.
– Mais maintenant que ta fourchette vient de contrecarrer mes plans, poursuit-il, je vais devoir te rayer de la surface de cette planète. Avec ma petite cuillère. Attends-toi à d’atroces souffrances.
Je baisse définitivement les bras. Je penche la tête sur le côté, ce qui le fait de nouveau sourire.
– Tu es Luke ?
Il éclate de rire.
– C’est le côté mafieux qui t’a mis la puce à l’oreille ?
C’est Luke, donc.
"Soupe légumes aux tortellinis et aux lardons"
"Cabillaud sauce tomate et pomme de terre à la ricotta"
"Rosbif roulé en croûte de pesto"
"Carbonades à la flamande"
Alors, goutez la différence et... à votre santé !
-Ben si, regarde !
-Tu vas lui faire quoi, dis ?
-Je ne laisserai pas mon neveu ternir la réputation historique des Bern !
-Une salle des tortures ?
-16? J'ai même pas vu les 15 premiers
-Desolee de te décevoir Stéphane... mais Tibalt et moi, on ne voit rien de révolutionnaire là dedans !
-Ca va venir, hé hé !
-Ah, bah oui, il est un peu gros !
-Ah, bah oui, il est un peu gros !
-Desolee de te décevoir Stéphane... mais Tibalt et moi, on ne voit rien de révolutionnaire là dedans !
-Ca va venir, hé hé !
-16? J'ai même pas vu les 15 premiers.
-Une salle des tortures ?
-Ben si, regarde !
-Tu vas lui faire quoi, dis ?
-Je ne laisserai pas mon neveu ternir la réputation historique des Bern !
-Est-ce que tu viens vraiment de m'appeler Red ?
Elle fut enchantée de voir une légère rougeur assombrir ses pommettes.
-Je... Ouais. Tu n'as pas sembler apprécier ''chérie''.
-D'où tu tiens ça ?
-De la façon moqueuse dont tu me l'as renvoyé.
Il haussa les épaules d'une manière qu'elle trouva irrésistible et boucla sa ceinture en ajoutant :
-Alors c'est Red.
-J'aimais bien ''chérie''.
L'aveu lui échappa; elle fut très contrariée de se sentir rougir à son tour. Elle régressait ou quoi ? Elle avait l'impression de retrouver ses treize ans et son premier béguin de collège. Il était temps de réagir et, surtout, de maîtriser les réactions bizarres que cet homme suscitait en elle.
-Je note, murmura-t-il.
-En route, Watson ! s'écria-t-elle avec enthousiasme.
-Mais comment donc, mon cher Watson !
-Mais non, Nicky ! Sherlock, c'est moi. Toi,tu es le faire-valoir, l'assistant toujours un peu dépassé par les événements.
-Si ça t'aide à mieux dormir la nuit, chérie...
Quelque chose, dans son ton gentiment moqueur, l'incita à repasser en mode flirt et séduction
-Oui. Pourquoi ? Vous voulez me soigner, docteur ?
Elle rit, mais il nota que ses joues avaient légèrement rosi. Finalement, elle secoua la tête d'un air désabusé.
-Je ne crois pas... Un grand gaillard comme vous, inquiet pour une petite coupure de rien du tout ?
-Affreusement inquiet !
Seigneur même sa voix était sexy ! Grave, profonde, légèrement râpeuse.
Battant rapidement des paupières, elle émergea de sa rêverie éveillée et regarda le pousse qu'il lui présentait.
-Désolée, mais embrasser les petits bobos ne figure pas sur le descriptifs de mon poste, répondit-elle, s'efforçant de conserver un ton neutre. En revanche, vous avez raison, il vaut mieux nettoyer la plaie, si petite soit-elle