Mon cœur connaît ton chant, et il en va de même pour le tien. Je te reviendrai toujours.

Ainsi, qu'est-ce que le tiers ? Tout, mais un tout entravé et opprimé.

Agir, créer, se battre contre les faits, les vaincre ou être vaincu par eux, toute la joie et toute la santé humaine sont là !

-Êtes-vous prête ? demanda la jeune faucheuse. [...]
-Oui. (Que pouvait-elle répondre d'autre ?) Oui, je suis prête. Souhaite-moi bonne chance, ma chère.
-Certainement pas. (Et quand Marie interrogea Anastasia du regard, la jeune fille sourit.) La chance, c'est pour les losers. L'Histoire est de votre côté. Vous avez la majesté. Vous avez l'autorité. Vous êtes la Marquise de la Mort, conclut-elle

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avant d'ajouter : Votre Excellence.

-Nous sommes tous vaniteux, lui avait dit une fois Marie. Après tout, nous avons été choisis parce que nous sommes les meilleurs, les plus brillants, les plus sages. Le mieux que nous puissions nous souhaiter, c'est d'être humbles dans notre arrogance.

Quand tout le monde sait que t'es un monstre, tu perds pas ton temps à commettre des monstruosités.

-C'est comme s'il y avait deux mondes, ajouta-il au bout d'un momment. Le monde réel, moche, avec l'école, grand père, l'Occupation. Et puis ce monde là, où tout semble parfaitement à sa place. Comme si le temps y était suspendu, et que la vie et la mort, le bonheur et la trisetesse faisaient tous partie d'un même ensemble. Ça me donne le sentiment que c'est comme ça que les choses ont toujours été, sont, et devraient être. La beauté et la cruauté. Ici, dans le monde des loups, de la lune, et des ours qui parlent.

Ne pourrait-on pas se haïr en paix?

Vous êtes-vous jamais demandé ce que vaut une vie humaine ? Ce matin-là, mon petit frère ne valait pas plus qu'une montre à gousset.

Ce n'était pas précisément de sa faute.
Et pourtant, Shay et elle semblait sans cesse se retrouver dans des camps opposés. S'agissait-il d'une coïncidence? Ou bien y avait-il quelque chose chez elles qui les transformeraient toujours en ennemies? Peut-être étaient-elles pareilles à deux espèces antagonistes-les faucons et les lapins, par exemple-qui ne parviendraient jamais à s'entendre.
Mais dans ce cas, laquelle était le faucon? S'interrogea Tally.

Ce n'était pas précisément de sa faute.
Et pourtant, Shay et elle semblait sans cesse se retrouver dans des camps opposés. S'agissait-il d'une coïncidence? Ou bien y avait-il quelque chose chez elles qui les transformeraient toujours en ennemies? Peut-être étaient-elles pareilles à deux espèces antagonistes-les faucons et les lapins, par exemple-qui ne parviendraient jamais à s'entendre.
Mais dans ce cas, laquelle était le faucon? S'interrogea Tally.

Je vis dans un monde sans magie. Sans miracle. Un endroit où n'existent ni voyants, ni loups-garous, ni anges, ni super héros pour me sauver. Un lieu où les gens meurent. Où la musique tombe en miettes où tout est absolument nul à chier. Le poids de la réalité m'écrase tant que certains jours, je me demande si je serai capable de soulever mes pieds pour avancer.

Cole a d'étranges yeux violets qui lui donnent un regard impressionnant, froid et glaçant, surtout à la lumière du jour. Mais en ce moment ils sont rivés sur ma chemise et ils sourient.
-Du rouge à lèvres ? demande-t-il en haussant un sourcil.
-Oui. Je cherche le ton qui me va bien au teint, je réponds très pince-sans-rire.
-Alors, un conseil: laisse tomber le rouge magenta, le rose t'irait mieux. Il est encore plus pince-sans-rire que moi.
L'ancien Frosty aurait renchéri. Le nouveau n'a qu'une envie qu'on le laisse seul.
-Merci du tuyau, je grommelle. Je tâcherai de m'en souvenir.

Il fait moins froid qu'hier, il flotte même un petit air printanier. Le soleil levant enflamme l'horizon de nuances or et roses. C'est un spectacle grandiose. Que je salue d'un doigt d'honneur. Comment la nature ose-t-elle nous offrir des spectacles grandioses, alors que Kat est morte ? Elle devrait être en deuil. Elle devrait pleurer à gros sanglots.

A tout juste dix-huit ans, j'ai déjà le CV le plus cool de tous les temps. Je vous laisse en juger...
Ma mission: sauver le monde de la destruction par les forces du Mal.
Mes dons: communiquer avec le royaume des esprits, séparer mon esprit de mon corps, couvrir les souvenirs d'une personne d'un simple geste de la main, prédire l'avenir, me déplacer à une vitesse qu'un civil ne peut même pas concevoir. Oh!j'allais oublier: produire des explosions d'énergie capables de suspendre les zombies dans les airs.

-Prends sur toi, dis-je en baissant la voix. La première sortie est la plus éprouvante. Tu vas t'adapter.
-Je refuse de m'adapter. Je refuse de devenir un monstre qui prend plaisir à pourchasser les gens.
Et là, il me désigna de la main.
Un couteau se planta dans mon cœur. Je clignai des paupières, ne sachant quoi faire de cette douleur. Ses mots résonnaient dans mes oreilles et soudains, j'avais du mal à respirer.
Un monstre qui prend plaisir à pourchasser les gens. Ces mots me déplaisaient, je n'avais pas du tout envie qu'il pense à moi de cette façon.
Depuis quand je me souciais de ce que mes stagiaires pensaient de moi?

-Tu es encore sur le DKB ? Un jour, je finirais par croire que ma pire rivale est un réseau social.
-Ce n'est pas seulement un réseau, Matilda. C'est le territoire de nos rêves.

Dans les histoires, les vieux contes de fées, un héros surgit toujours pour rétablir la justice. Mais tous mes héros sont partis ou morts. Personnes ne viendra me sauver.

Il n'a pas pu perdre sa raison tout entière. Même lui saura s'avouer vaincu. En tout cas je l'espère. Parce que, à ce que j'en sais, Maven n'a jamais été vaincu. Pas dans les momments réellement importants. Cal a gagné le cœur de leur père, et de ses soldats, mais Maven, lui, a gagné la couronne. Il est sorti victorieux de toutes les batailles cruciales. Et avec un peu de temps... il aurait aussi gagné mon cœur.

Ça a toujours été la solution, quand tout va de travers. Fuir le monde réel qui fait trop mal pour me réfugier dans mon monde à moi, celui où j'ai l'impression de tout contrôler.

C'est plus flippant. C'est plus magique. C'est plus réel.

-Nous sommes faits pour être ensemble, tous les deux.
Je pense que huit, c'est un bon nombre. C'est un chiffre porte-bonheur pour vous autres Chinois, n'est-ce pas ? Huit, c'est bien le chiffre de la prospérité ?

Reposant sa tête contre lui, elle se dit qu'elle resterait bien ici pour toujours, le souffle de Lucas dans ses cheveux. Fermant les yeux, elle savoura sa proximité et la délicieuse sensation d'être enlacée, aimée.

La vie est un vaste échiquier, petite fille, nous ne sommes que des pions.

-Je ne suis plus la même Hannah, tu sais. J'ai plus de force.
-Mouais...,marmonna-t-il en se redressant pour se frotter la poitrine, je m'en suis rendu compte.
-Je t'ai fais mal ?
Le sourire qu'il me servit était à tomber.
"Ben tiens, Hannah, tombe ! Il te ramassera sûrement..."
-Du tout...Tu reste la même petite fourmi que j'ai connue, sauf que d'ouvrière, tu es passé à guerrière.
-Pff...

-Ce...Darius. Il est un genre de petit ami ?
Alors ça ! Quelle délicatesse. Pourquoi ne pas dire "le gars avec qui tu trompes Leith?"
-Non, papa, juste un ami.