Luciole

C'est une histoire très touchante. La narration est particulière mais elle ne m'a intrigué qu'au début et après elle a résonné en moi. Je pense que ce roman devrait faire écho chez beaucoup de personnes surtout chez les hypersensibles.

On retrouve cette impression de tout faire faux, cette envie de s'excuser en permanence, cette complexité des rapports humains, cette sensation d'être plus adulte que ceux du même âge surtout pour ce qui est des sentiments et cette ténacité pour conserver certaine relation. Bref, cette hypersensibilité qui se transforme presque toujours en handicap social. L'hypersensibilité est rarement présente dans les romans et ça fait du bien de se sentir représenter dans l'un d'eux.

L'adolescence est une période difficile et plus encore quand on se sent différent.

Quand Blanche et Hugo se rencontrent se tisse un lien invisible que seuls eux ressentent. Intraverti ou extraverti comment se comporter avec les autres lorsque l'on est hypersensible?

Blanche nous propose une introspection sur ses relations aux autres et particulièrement à lui: Hugo ; son tout. Elle sent, ressent, se noie dans ses émotions.

L'auteure nous propose une lecture toute douce, presque poétique de cette histoire. Les émotions y sont mises en avant, douloureuses, boulversantes.

Je suis sortie de ma zone de confort et j'ai apprécié ma lecture; je remercie l'auteure de m'avoir sollicitée pour lire son roman touchant à la sensibilité exacerbée.

Je ne chronique que depuis peu, mais j'ai la chance d'avoir été sollicitée par des auteur.e.s atypiques, dont l'âme habitent leurs récits.

C'est le cas de Blanche Martire, qui m'a sollicitée via la plateforme Simplement Pro et je la remercie de m'avoir confié son roman, Luciole.

Luciole, conte aux accents autobiographiques, ne rentre dans une aucune case. Ni romance, ni vraiment feelgood, et c'est là, la première difficulté lorsqu'on commence la lecture. Il faut accepter de le parcourir tel qu'il est, se laisser envoûter par les mots soigneusement choisis par l'auteure.

La plume est splendide, c'est indéniable, on se laisse flotter comme en récitant une poésie à voix haute. Les phrases s'enchaînent, longues parfois, puis, plus rapides, pour suivre les pensées de Blanche, l'une des deux protagonistes principaux du roman.

Le récit à la première personne est intéressant car permet une immersion totale dans les pensées de cette jeune lycéenne. Un esprit entre-deux, sensible et réfléchi, qui la place en marge autres, qui ne la rend pas aisée à cerner. En Hugo, garçon solaire et fluctuant, elle pense reconnaître son alter ego et se lance à corps perdu dans une relation vécue, à de nombreuses reprises, à sens unique.

En hypersensible qu'elle est, Blanche ne conçoit pas l'à peu près. Lorsqu'elle s'intéresse à Hugo, elle s'immerge totalement dans son étude, décortique chacune de ses réactions, chacune de ses attitudes. Il est arrivé plusieurs fois que je me sente désolée pour elle, que mon mode de fonctionnement adulte se rebelle et grince devant cette tocade adolescente.

Et puis, je me suis souvenue de mes années de lycée et tout s'est peu à peu remis en place. Je me souviens combien on cherche à être le miroir des autres, tout en essayant de marquer sa différence.

Blanche, elle, ne cherche pas à être autre chose que ce qu'elle est, ce qui m'a beaucoup plu. Hugo, à mon sens, a un comportement insaisissable. Tantôt pure représentation du lycéen lambda, tantôt âme bien trop libre pour son âge. Et c'est en cela que leur histoire est bancale.

À noter, j'ai peiné à suivre quelques digressions, le récit saute souvent du coq à l'âne. Par ailleurs, et cela n'engage que moi, je trouve que le texte aurait mérité d'être un peu plus aéré. Le découpage a, parfois, endommagé ma lecture.

Pour conclure, Luciole est une histoire touchante, portée par un style maîtrisé et peu ordinaire. Cependant, elle n'est pas accessible à tous et nécessite de s'affranchir de certains automatismes de lecture pour s'y plonger pleinement. Relèverez-vous ce défi ?

Avec ce livre, je suis sortie de ma zone de confort. C'est quelque chose que j'aime faire pour essayer de nouvelles choses, et parfois, cela permet de belles découvertes. Ici, j'ai passé un plutôt bon moment de lecture.

La particularité de ce bouquin est la façon dont l'histoire est racontée. Dans ce roman, on suit Blanche, une jeune femme qui est encore au lycée. Elle est hypersensible, et j'ai aimé comment c'est montré : autant dans la description que dans la plume, que j'ai un peu de difficulté à qualifier pour bien lui rendre hommage : je dirais qu'elle est délicate, simple, avec un petit côté mature aussi. Elle donne un bon ton au roman ; une sorte de ton doux. Parfois, les phrases sont très courtes, ce qui donne un rythme assez rapide au récit qui reflète bien ce qu'il se passe dans la tête de Blanche ; tout s'enchaîne. La plume est vraiment au service de la psychologie du personnage. Il y a parfois des sauts dans le temps, et je les ai trouvés un peu mélangeants, car ils ne sont pas si bien indiqués, alors il faut porter attention ou bien lire la suite pour comprendre. Mais on finit par s'y faire. 

Dans ce roman, Blanche est fixée sur Hugo. Elle semble chercher à le comprendre, vouloir qu'il entre dans son univers. Hugo était un peu spécial, j'ai eu un peu de difficulté à le comprendre. Blanche nous dresse un beau portrait de lui : il est notamment à l'écoute, mais son comportement n'est pas super par moment, ce qui me faisait moins l'apprécier. J'ai trouvé leur relation spéciale, un peu complexe. On a des réponses à nos questions avec le temps, mais tout n'est peut-être pas encore clair pour moi.

Ce qui a affecté ma lecture, c'est que je me demandais par moment où on s'en allait, quel était le but de l'histoire, parce que Blanche reste fixée sur Hugo durant tout le roman, mais il n'y a rien vraiment de concret qui se passe… J'ai donc, à un moment, trouvé ma lecture un peu longue. Toutefois, la fin m'a surprise, je ne m'attendais pas à ça…

En somme, ce fut une belle découverte. Un petit livre avec une plume particulière, très belle, mais j'ai eu quelques difficultés avec l'histoire.

Je ne pense pas avoir déjà lu une plume aussi poétique que celle de Blanche Martire. Vraiment, il y a quelque chose d’aérien et de virevoltant dans sa manière d’écrire.

C’était un pari audacieux de baser l’ensemble de la narration sur ce même ton. Tellement que me voilà, – familièrement parlant – “le popotin entre deux chaises“. Si certains propos ont fait écho à l’hypersensible et à l’amoureuse de l’amour que je suis, j’ai eu plusieurs fois du mal à comprendre concrètement où l’auteure voulait en venir pour son héroïne.

"Luciole" est une romance atypique, singulière, mais aussi très touchante.

C’était à la fois bien visé, et en même temps, la plume avait tendance à s’envoler ailleurs, trop loin parfois, que je finissais par ne plus trop comprendre les émotions de Blanche, notre héroïne, ni ce qu’elle souhaitait concrètement.

Au final, il ne s’est pas passé grand chose j’ai trouvé, entre le premier et le dernier chapitre et je n’ai pas l’impression que Blanche ait eu un arc narratif qui a évolué.

En revanche, comme dit plus haut, je pense que ce récit fera écho en vous si vous êtes hypersensible. Certains propos, manières de proposer un sentiment, tournures des phrase m’ont touchée et je me suis beaucoup retrouvée dans les réflexions de Blanche. Les différentes sensations, émotions et ressentis avaient le ton juste.

Je ne tergiverse pas plus cet avis, car l’histoire est courte (moins de 120 pages dans la version numérique) et je n’ai pas envie de spoiler.

Ma conclusion est donc calquée sur mon ressenti et reste indécise. J’ai aimé la sensibilité, la fragilité et l’envol de la plume. Cette dernière est, en plus, qualitative dans son genre.

Mais je regrette que cette partie ait été tellement puissante que l’intrigue d’une histoire concrète n’a pas eu assez d’espace pour pousser, ni s’y faufiler correctement. Même si des bribes ont tenté de s’y installer (un décor de lycée, des personnages secondaires), ce n’était pas assez exploité pour avoir la sensation de lire une histoire. J’aurais adoré une intrigue plus présente et concrète.

C'est un roman tout doux avec des personnages attachants et intéressants. La psychologie est au centre du roman mais c'est assez doux, l'auteure arrive à mettre des mots sur chaque émotion ce qui facilite la compréhension du roman. On y découvre le personnage de Hugo qui précoce et j'ai aimé le fait d'avoir un personnage différent de ceux que je peux lire habituellement. Durant ce roman, le personnage féminin mène une sorte d'enquête phycologique pour mieux comprendre le personnage d'Hugo, j'ai trouvé ça touchant et assez mignon et c'est ça qui va servir d'intrigue au roman. Dès le début, j'ai été un peu surprise de découvrir des phrases assez courtes mais j'ai poursuivi ma lecture et j'ai passé outre une fois entrée dans le roman.

C'est un roman relativement court qui se lit assez rapidement, quelques heures pour ma part. C'est un beau roman que j'ai aimé lire et qui mérite d'être lu.

Depuis que Blanche a rencontré Hugo, elle est obsédée par lui. Il est à ses yeux différents des autres garçons. Son caractère, sa nature profonde, reste pour elle une véritable énigme. Et aujourd’hui, elle a décidé de tout faire pour le découvrir, au-delà de ce que connaissent tous ses camarades.

De rencontre en confidences, sous couvert de discussions anodines, elle va prendre conscience qu’Hugo est peut-être le seul à pouvoir la comprendre, elle. Entre amour et amitié, elle ne sait pas trop ce qu’elle ressent pour Hugo. Et lui que pense-t-il vraiment d’elle ? Et qu’en est-il vraiment de leur « relation » ?

Blanche est une jeune fille, hypersensible, mais son comportement, son aveuglement m’ont agacé plus d’une fois. Hugo, lui est précoce et étourdi. On pourrait assimiler son comportement à du « je me fous de tout ». Ce n’est pas de la méchanceté de sa part, mais perso, je l’ai ressenti loin, loin de ce que Blanche attendait de lui.

Ce roman est aux antipodes de ce que je lis habituellement. Pas de conflits, de sentiments négatifs, de sexe, juste une amitié ou peut-être de l’amour entre deux jeunes personnes. Des protagonistes qui se voilent souvent la face. Surement, comme beaucoup de jeunes aujourd’hui. D’où l’intérêt pour ce roman, il n’est que réalité. Le texte est écrit à la 1 ère personne et la voix n’est donnée qu’à Blanche. Je me suis parfois perdu dans le texte, très poétique, trop peut-être pour moi. Un infini de mots, d’images qui en découlent entre pensées et dialogues, je l’avoue, j’ai parfois décroché. Pourtant, ce roman est riche, beau, rempli de belles phrases, où la psychologie des personnages est très approfondie. Un titre à découvrir malgré le fait qu’il ne m’a pas fait voyager, je l’ai tout de même apprécié.

Avant de commencer ma chronique un immense merci à l’auteure pour son envoie et la belle découverte que fut cette lecture.

J’ai eu légèrement du mal à rentrer dans l’histoire au début car je n’arrivais pas à comprendre ou j’allais avec ces personnages. Mais j’ai tout de même apprécié mon moment en leur compagnie.

Par la suite j’ai donc mis un certain temps à comprendre le dérouler de l’histoire, l’auteure nous emmène auprès de deux amis qui se rencontrent étant jeune et qui sont totalement opposés l’un de l’autre.

Le petit « mode » enquête de Blanche pour comprendre Hugo était vraiment passionnant. J’ai beaucoup aimé les dialogues par messages car Hugo était une tout autre personne lors de ses conversations avec elle.

Pour les personnages principaux nous avons Blanche, hypersensible dirait-on, et Hugo un poil je-m’en-foutiste ce qui les rend totalement différents dans leurs attitudes, mais qui rend la relation très intéressante.

Blanche est bouleversé et Hugo tête en l’air. Elle est dingue de lui mais n’ose pas lui dire. Lui est compliqué.

Lors de ma lecture je me suis donc fait mon avis, je suppose qu’il est amoureux d’elle mais qu’étant donné sa différence (par rapport à ses autres relations) il ne sait pas comment gérer cela.

C’était un très beau roman, la poésie est vraiment magnifique à lire lors des conversations.

Cette interprétation poétique est ce qui rend le livre très prenant à lire.

J’ai beaucoup aimé et la plume de l’auteure est extraordinaire !

Un livre qui parle de l’hypersensibilité et de la précocité. Blanche et Hugo ont une relation différente de ce que l’on a l’habitude de lire.

La plume de l’auteur est particulière ca ma un peu perturbé dans ma lecture et j’ai eu du mal a accrocher. Les phrases sont courtes mais montre ce que ressent Blanche qui raconte l’histoire. Une lecture original mais pas désagréable pour autant

J’ai passé un moment très doux.

Il faut dire que la plume de Blanche y est pour quelque chose. Très poétique, presque saccadée parfois, comme pour rendre les sentiments plus percutants, j’ai été entraînée dans cette relation douce-amère, pleine de sensibilité.

Blanche est une jeune fille à haut potentiel, une hypersensible qui peine à aller au contact avec les autres. En rencontrant Hugo, elle va déceler les mêmes différences chez lui et elle va s’accrocher au jeune garçon pour mieux le connaître, avec le sentiment que lui seul peut aussi la comprendre.

Blanche est entière. Elle aime totalement, de toute son âme, de ton son cœur, de tout son intellect. Elle va s’investir à fond dans cette relation qui sera parfois à sens unique. Car Hugo n’est finalement pas pareil. Il réagit différemment aux choses, aux sentiments. Il se cache, n’aime pas s’exposer réellement alors qu’il est sans arrêt entouré d’une multitude d’amis. Et même si il arrive parfois à s’ouvrir, seulement avec Blanche, on sent bien qu’il ne sait pas aimer comme elle.

J’ai trouvé cette histoire très jolie. Elle n’a rien à voir avec les amours de lycée habituelles. C’est une relation différente, presque cérébrale. Elle pourrait être aussi plus physique, mais à aucune moment Hugo ou Blanche ne vont franchir le cap. Ce n’est pas ce qu’ils recherchent entre eux.

Pourtant, lorsque la fin du lycée arrive, alors que « tout semble perdu », une dernière phrase permet d’imaginer, un dénouement plus concret dans l’avenir.

Est-ce que cette histoire est une bribe de la vie de Blanche Martire ? Je ne sais pas. J’avoue que j’aimerais le savoir, mais en même temps, j’aime ce petit mystère. Ne pas savoir si Hugo et Blanche se sont finalement retrouvés plus tard, laisser ce petit trouble planer, c’est finalement cohérent avec cette relation amoureuse presque métaphysique !