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« Ce qu’il y avait entre eux était rare, imparfait, beau et effrayant à la fois. Il était difficile de dire ces choses à haute voix et de trouver les bons mots. Mais ce n’était pas grave. Parce que quand deux personnes se trouvaient, deux personnes qui étaient faites l’une pour l’autre, les mots n’avaient même plus d’importance. Ils savaient, et c’était tout. C’était la plus grande chance au monde. »
Afficher en entier« 1. Nom. »
D’accord. C’était pas compliqué.
Nicolas Aurelio Ventura premier du nom. Aurelio veut dire « or », mes petites salopes. Souvenez-vous-en.
Nick ricana. Ils allaient l’a-do-rer. Il était peut-être coincé dans le trou du cul du monde, mais ce n’était pas une raison pour que son sens de l’humour soit aussi morne que le reste de son existence.
« 2. Famille. »
Putain. Ce n’était pas son sujet de prédilection.
« Décrivez :
Votre lieu de naissance. » Un trou à rats.
« Votre enfance. » Pourrie.
« Vos parents. » Ma mère est une pouffiasse. Elle nous a abandonnés. Mon père est un connard. Il nous tabassait, mon frère et moi. Vous allez psychanalyser ça ? Putain. J’ai pas envie de passer encore plus de temps en thérapie parce que mes viocs étaient des grosses merdes.
Nick se demanda s’il valait mieux barrer sa réponse, mais il ne le fit pas. Peut-être qu’ils le prendraient en pitié et lui donneraient des jours de liberté pour bonne conduite ou un truc du genre.
« Vos frères et sœurs. » Mon frère était un super type, avant. Maintenant, il a la gueule greffée au fion de ce putain de Jesse. Il craint. Tout ça, ça craint.
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