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Elle tendit une main vers la sacoche fixée à son fauteuil roulant. Tandis qu’elle cherchait quelque chose, je consultai ma montre. J’avais un rendez-vous dix minutes plus tard avec un client des « Amours perdues ».

J’avais attaché mes cheveux longs pour avoir moins chaud, mais j’étais tellement en nage qu’une goutte de sueur coulait dans mon dos. Dans la fournaise qu’était mon bureau, le stress avait fait monter ma température de plusieurs degrés.

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Je n’avais d’ailleurs aucune envie de laisser tomber, en dépit de mes revers. Moi aussi, j’étais persuadée de ne pas exploiter pleinement mes possibilités, et à juste titre : il m’arrivait de voir l’avenir. Mes flashs prémonitoires survenaient uniquement quand je touchais les mains de Sean Donahue, détective privé de son état, mon collaborateur des « Amours perdues », le service que je dirigeais au sein de l’entreprise familiale. Ensemble, nous mettions à profit mes capacités de médium et ses compétences de détective pour permettre à des amoureux séparés par la vie de se retrouver. Nous étions nous-mêmes en couple, et c’était du sérieux. Il me suffisait de penser à lui pour avoir les mains moites, le cœur battant. En revanche, j’avais très peur de l’engagement à cause d’une malédiction qui frappait les membres de ma famille. Heureusement, Sean se montrait patient et il avait lui-même des comptes à régler avec son passé.

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Je reposai la photo en secouant négativement la tête. En cinq semaines, je n’avais pas réussi à augmenter mes capacités surnaturelles. Alors que Graham, Annie et le Dr McDermott faisaient des progrès, je restais désespérément à la traîne. Mes pouvoirs se limitaient encore à localiser des objets égarés, et uniquement à condition de toucher la main de leurs propriétaires actuels ou anciens. C’était ainsi que je retrouvais la trace de personnes disparues à partir d’un cadeau, un bijou, par exemple, car celui-ci avait appartenu à la fois au disparu et à celui qui le lui avait offert. Dernièrement, j’avais détecté une adolescente par simple contact avec la main de sa mère. J’avais eu une vision des bottes en fourrure qu’elle avait offertes à sa fille pour Noël. Par chance, cette affaire avait connu une fin heureuse : la fugueuse était rentrée chez elle saine et sauve et la famille au complet suivait désormais une thérapie.

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C’était elle qui avait révélé au grand jour mes capacités paranormales. Cependant, elle ne connaissait pas la totalité de l’histoire. Elle ignorait notamment comment ce don m’était venu.

Elle ignorait que mon père, et des générations de Valentine avant lui, possédait la capacité de voir l’aura propre à chacun. Il avait décidé de l’exploiter en créant une agence matrimoniale aujourd’hui florissante : Valentine Inc. Grâce à un taux de réussite spectaculaire, mon père était devenu un homme riche et célèbre.

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Face au regard perçant d’Orlinda, j’étais mal à l’aise. J’avais rencontré cette psychologue de métier quelques mois plus tôt, en travaillant sur le dossier d’un homme disparu. C’était également une médium très perspicace. J’avais toujours eu la sensation étrange que notre rencontre n’avait rien de fortuit, comme si le destin avait voulu que je croise son chemin.

Impuissante, je me détournai d’elle. J’avais tellement peur de la décevoir. Orlinda m’avait prise sous son aile, ainsi que Graham, Annie et le Dr McDermott. Si chacun d’entre nous possédait des capacités paranormales assez limitées, Orlinda était persuadée que nous pouvions les développer, que nous avions en nous d’autres richesses, d’autres dons, et qu’elle était à même de nous aider à les révéler.

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Fixant le portrait de la petite fille, je m’efforçai de me concentrer. C’était une adorable blondinette aux cheveux bouclés dont les yeux noisette en amande pétillaient de malice. Ses joues rebondies et ses lèvres étaient barbouillées de chocolat. Entourée de ses parents, elle semblait si radieuse, si insouciante que j’en eus le cœur brisé. C’était le jour de ses cinq ans, son dernier anniversaire célébré en famille, et elle avait fait honneur à son gâteau.

Sa disparition mystérieuse remontait à deux ans.

J’observai avec attention le visage de ses parents. Sa mère avait tout d’une jeune femme sans histoire. Elle arborait une tenue décontractée, et ses cheveux avaient des reflets blonds. Quant au père, il couvait sa fille du regard comme s’il n’existait rien de plus précieux au monde.

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Personnellement, je me demandais comment Annie avait réussi à engoncer ses seins plantureux dans aussi peu de tissu. Il suffirait d’un éternuement pour que sa robe explose. Une catastrophe vestimentaire, pour le plus grand plaisir de Graham, à n’en pas douter.

Celui-ci s’empourpra et reporta vivement son attention sur la photographie posée devant lui, le portrait d’une enfant disparue. Hélas, le naturel revint au galop et il ne tarda pas à lorgner de nouveau les seins d’Annie, qui ne cessait de lui lancer des œillades séductrices. Le fait que la réunion se déroule dans une agence matrimoniale lui donnait peut-être des idées de romance.

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Assise juste en face de moi, elle glissa une boucle de cheveux couleur aubergine derrière son oreille. Captivée, je regardais les gouttes de sueur couler sur ses joues rondes puis sur son menton, avant de disparaître dans son décolleté plongeant, entre ses seins généreux. Sa robe d’été était si minimaliste que sa poitrine débordait presque sur la table, parmi les calepins, les stylos et une pile de photos de l’enfant disparue.

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Rien de tel qu’une bonne canicule pour faire sortir du bois les détraqués.

Depuis quatre jours, le thermomètre dépassait les 32° dès 9 heures du matin, une chaleur exceptionnelle pour un mois de juin. De plus, tout portait à croire que les névrosés de Boston dans leur ensemble s’étaient donné rendez-vous dans les rues de la ville.

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