Commentaire de Realmofdreams

J’ai découvert Ludivine Vancker en ouvrant ce roman, et quelle découverte ! Si ce personnage a un lourd passif souvent évoqué, le fait de ne pas avoir lu les précédents tomes de cette série n’empêche en rien la lecture de La Constance du Prédateur. Dès le premier chapitre, nous plongeons dans un univers sombre et d’une grande violence, à en faire des cauchemars. Il y a de nombreux rebondissements dans ce roman, et à chaque fois que nous croyons en voir le bout et avoir enfin découvert le fin mot de l’histoire et le coupable derrière toutes ces horreurs, tout s’écroule et l’enquête repart de plus belle ! C’est une course contre la montre pour une vie et la tension bat son plein jusqu’à la dernière minute. J’ai été un peu dérangée par Vancker et son syndrome du héros qui la pousse à accomplir des actes inconscients qui ne pourraient jamais se produire dans la réalité, mais j’imagine que c’est ce qui fait le charme du personnage. C’est peut-être ce manque cuisant de réalisme qui m’a un peu dérangée par moment mais cela permet de se détacher des monstruosités de ce livre et de ne pas oublier qu’il s’agit d’une fiction.