Ludwig Revolution, tome 4

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Les aventures de Louis s’achèvent dans ce dernier tome de Ludwig revolution. Après un contretemps, il revient enfin dans son pays natal, où Julius et sa mère l’attendent de pied ferme pour l’éliminer, lui, le dernier écueil susceptible de contrarier leurs plans.

Un final palpitant, et en même temps, à l’instar de tout le reste du manga, assez frustrant. L’auteur le reconnaît elle-même dans les dernières pages : c’est assez confus. Sur ce point, elle retombe dans les travers du tome 2, avec trop de rebondissements, de précipitation, de personnages pas toujours très bien exploités…

Et c’est dommage, parce qu’elle a, et ce depuis le début, de très bonnes, pour ne pas dire d’excellentes idées. Et c’est parce que ces idées sont excellentes qu’elles auraient mérité un traitement à la hauteur. Le fond est là ; la forme, beaucoup moins.

Je me réjouis tout de même que Dorothea ait enfin eu son moment de gloire, elle qui ne faisait jusque-là quasiment que de la figuration, et sa sous-intrigue est intéressante. Celle de Julius, en revanche, est beaucoup moins limpide, ou plutôt trop complexe pour le peu de pages qui lui est consacré, entre ses origines, sa sœur, les cristaux de sel, « Juliana », son coffret…

Là où des mangas s’étirent plus que de raison au point de finir par tourner en rond (coucou He is a beast !), celui-ci, qui n’aurait initialement pas dû se poursuivre après l’histoire de Blanche-Neige, nécessitait davantage de chapitres pour ne pas être bridé dans son potentiel.

Louis, si on fait abstraction du personnage meurtrier et nécrophile qu’il était au tout début de l’histoire, traits de caractère qui disparaissent dès lors que cette œuvre a cessé d’être un one-shot, connaît un excellent traitement, et arrive à être à la fois détestable et attachant. Sa relation avec la seule princesse qui aura véritablement su atteindre son cœur est particulièrement touchante, de même que ses liens avec son valet qu’il s’efforce de nier.

De manière générale, ce manga recèle bien plus de profondeur qu’il n’y paraît, même s’il souffre un peu de son déséquilibre entre parodie et tragédie. Plus on avance, plus il penche en faveur de la seconde, au milieu de laquelle les gags et les anachronismes grossiers font de plus en plus taches.

Ludwig revolution a été dans l’ensemble une bonne lecture, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre Louis, Will et toutes leurs aventures, mais je ne peux pas fermer les yeux sur les défauts de l’œuvre qui l’empêchent de se hisser à un plus haut niveau. Ce qui ne me dissuadera pas pour autant de me plonger dans la suite Ludwig fantasy dès que je me la serai procurée.

Dans ce dernier tome, Ludwig rentre dans son royaume après avoir été informé par Hansel et Gretel du complot mené contre lui par sa belle-mère et son demi-frère. Réchappera-t-il aux pièges qui l’attendent ?

Toujours accompagné de son valet Wilhelm et de la sorcière Dorothea, notre prince se rend donc auprès de son père. Mais la situation va très rapidement dégénérer. Wilhelm, drogué par le prince Julius poignarde Ludwig. Afin qu’il ait la vie sauve, un autre personnage ne va pas hésiter à se sacrifier : Dorothea.

Ici, nous découvrons le passé tortueux du prince Julius et de Petronella. Julius est-il une fille ou un garçon ? Kaori Yuki joue tout le long du récit sur l’ambiguïté de cette situation et parvient à nous surprendre jusqu’à la fin avec beaucoup d’humour. Dorothea, moins présente dans le tome précédent, est de nouveau mise à l’honneur. Cette fois ce n’est pas son côté sado-maso qui est mis en avant. Au contraire, elle apparaît beaucoup moins égoïste que précédemment et semble se soucier réellement de Ludwig.

Un autre personnage fait son apparition : Amalberga. Qui est cette mystérieuse personne ? Disons qu’une fois qu’on l’a vue, finalement, Ludwig est plutôt calme en comparaison mais qu’il a de qui tenir !

Pour moi, ce dernier volet se démarque profondément des deux premiers. Cette fois, Kaori Yuki ne parodie pas un conte en particulier. Elle se contente de s’inspirer de contes de fée populaires, ici La gardeuse d’oies à la fontaine, et de faire avancer l’histoire du prince Louis. Ce tome est également beaucoup moins sombre et sérieux que le premier. En effet, si Ludwig commet un meurtre dans le premier tome, ici il paraît totalement inconcevable qu’il refasse une telle action. La mangaka a fait évoluer ses personnages par petites touches sans que cela ne me gène vraiment. Au contraire, cela a permis de rendre plus sympathique et plus humain Ludwig tout en gardant ses principaux traits de caractères.

En conclusion, ce tome n'est ni moins bon ni meilleur que les précédents. Totalement à l’opposé de l’ambiance du début de l’histoire alors très sombre et angoissante, il apporte une touche de légèreté et permet de conclure les aventures de Ludwig et de ses compagnons. Néanmoins, je regrette que la série se termine ainsi, la quête initiale ayant été quelque peu abandonnée. Or j’aurais bien aimé découvrir quelle femme pourrait trouver grâce aux yeux du prince, même si Kaori Yuki a fait en sorte de laisser une ouverture pour une suite éventuelle. Mais après tant de temps, je doute que Ludwig et Wilhelm repartent sur les routes pour de nouvelles aventures…

Olala ça part dans tous les sens !!!

Un final rocambolesque où la mangaka se fait un sacré kiffe. Son détournement de "la Princesse de sel" est juste exceptionnel !! Les derniers nouveaux personnages sont des grands malades. Les rebondissements en deviennent presque effrayants. On refait aussi un petit tour d'horizon de certaines rencontres faites précédemment.

La fin ouverte permets au lecteur de laisser cours à son imagination...et à Kaori Yuki (qui a encore plein d'idées mais s'est retrouvée en congés mat) d'y revenir si elle le souhaite.^^

Ce dernier tome est mon préféré! La conclusion des aventures du prince Ludwig est très satisfaisante bien qu'un peu rapide et l'humour est toujours aussi présent! L'ambiance du manga a énormément évolué depuis le tome 1 et a perdu de sa "noirceur".

4 tomes vraiment sympathiques ! J'avais commencé à lire Ludwig Fantasy avant ceux-là (je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une sequel) donc je suis plutôt heureuse d'avoir réussi à me procurer Ludwig Revolution... Du Kaori Yuki comme j'aime :D

Un très bon final, j'adore Ludwig il est vraiment génial! X)

Ludwig est beau. Ludwig est prince. Ludwig est riche. Ludwig est intelligent. Ludwig est célibataire.

L'homme idéal, sommes toutes.

Seulement...

Ludwig est prétentieux. Ludwig est narcissique. Ludwig est sadique. Ludwig est obsédé par la beauté et (surtout) les gros seins (et obsédé tout court). Ludwig est nécrophile (ou a tout du moins il a eu une période de ce genre dans le T1).

Ludwig, vous l'aimerez ou vous le détesterez. Mais vous ne pourrez pas rester insensible à ce prince pas comme les autres.

Kaori Yuki revisite ici les contes de "La princesse du sel" (inspiré du conte "La gardeuse d'oies à la fontaine") et "La lumière bleue".

De retour chez lui, pour ce dernier tome de la "première saison" Ludwig va aller de péripéties en révélation. Un tome basé sur l'action et, encore et toujours, l'humour.

J'adore ce manga ! La contes d'origine sont déjà assez noirs en eux-même. Kaori Yuki les rend "pire", mais avec une très grande dose d'humour.

Niveau personnages, j'adore Ludwig (ou le prince Louis). Il a certes beaucoup de défauts, mais il reste néanmoins très humain, surtout dans la fin de ses "relations" avec les princesses.

Quant à Wilhelm... Le pauvre ! Ludwig ne le ménage pas. Mais en même temps, il est tellement trop gentil et un peu niais, que Ludwig, avec sa personnalité, ne peut pas vraiment réagir autrement. Mais on sent qu'un lien très fort les uni tous les deux.

Quant à Dorothea, je crois qu'elle pourrait être le fantasme de quelques hommes... ^^'' Elle me fait beaucoup rire, même si elle cache beaucoup de choses derrière sa personnalité insouciante et masochiste.

Parmi toutes les princesses et autres femmes de ce tome, la princesse Friederike (Princesse Ronce) m'a vraiment touchée. J'ai également beaucoup aimé Cendrillon. Le petite chaperon rouge est aussi un personnage très intéressant.

Tout comme Hansel et Gretel.

Et n'oublions pas Amalberga !

Niveau princes, j'ai bien aimé Silvio. Julius aussi est intéressant.

Vous comprendrez aisément, j'adore ce manga. J'aime les personnages, j'aime la façon noire et humoristique dont les contes sont parodiés...

Je vous le recommande sans souci (il y quelques termes un peu crus et quelques grossièretés, mais rien de bien choquant). ^^

La conclusion est agréable, un peu expédiée et ça se sent mais elle reste correcte.

La série était un étrange mélange à la fois sombre et très drôle, le dernier tome s'éloigne de la dimension de drame d'origine mais reste appréciable.

Une conclusion un peu bâclée malheureusement à une série géniale. Les dessins sont superbes mais on reste toujours sur sa faim. Cette série a été arrêtée un peu précipitamment et cela se ressent dans ce tome. Il reste quand même très bien et très distrayant.

Trop bien, trop bien, trop bien !!! Vraiment super! C'est mon tout premier manga (conseiller par ma sœur), et je ne suis pas déçue de ma lecture! ;)