Commentaires de livres faits par Lup_Ha
Extraits de livres par Lup_Ha
Commentaires de livres appréciés par Lup_Ha
Extraits de livres appréciés par Lup_Ha
“No,” I said.
“You didn’t worry that it made you look like a victim?” Kelly asked.
I frowned at her. “No, every time I look at my scars I think that I lived, and I killed what hurt me. These are victory marks, not victim,” I said.
Traduction personnelle :
Lita m'a regardée, la tête légèrement penchée d'un coté. "Vous ne vous êtes pas inquiétée que ça repousse les hommes ?"
"Non" J'ai dit.
"Vous ne vous êtes pas inquiétée que ça vous fasse passer pour une victime ?" demanda Kelly.
J'ai froncé les sourcils. "Non, chaque fois que je regarde mes cicatrices je pense que je vis, et que j'ai tué ce qui m'a blessé. Ce sont des marques de victoire, pas de victimes"
Le jeune garçon ramena la corde de son arc contre sa joue. Ses mouvements étaient contrôlés, empreints d’un calme qu’il imposait à tout son corps. Dissimulé dans des chèvrefeuilles chargés de rosée, il ne voyait sa cible qu’à travers un espace restreint, ouvert parmi la végétation. À ses côtés, accroupi lui aussi, un vieil homme auscultait le comportement de l’archer, à la recherche du moindre écart de discipline. Après quelques battements de cœur, la corde vibra. Dans sa course, le trait frôla la fronde d’une haute fougère, disséminant quelques gouttelettes d’eau déposées là par la pluie.
L’animal s’effondra sans une plainte. Le chasseur et son mentor se levèrent et sortirent des fourrés. Ils s’approchèrent du chevreuil qui, les yeux grands ouverts, semblait les toiser depuis les limbes de la mort, comme si une étincelle accusatrice brasillait encore au fond de ses pupilles. Mais ce n’était qu’une impression fugace dont le jeune garçon se débarrassa en détournant le regard.
— Un joli coup, petit, déclara le vieillard. Néanmoins, tu as tiré trop tôt. Tu aurais dû laisser passer cette brise qui souffle par intermittence. Ta flèche a légèrement dévié de sa trajectoire. D’ailleurs, tu visais le poitrail et tu as finalement touché la gorge. La bête a été foudroyée, ce qui est un coup de chance, soyons clairs.
Il ne servait à rien de contredire Calabos, et le garçon en était conscient. Le vieux maître avait raison, comme bien souvent.
— Il faut que tu comprennes ceci, Bastan : la souffrance est une chose qu’un bon chasseur n’inflige pas à sa proie. Cet animal est mort pour remplir nos estomacs.
— Il mérite donc le respect, poursuivit l’intéressé, qui connaissait la rengaine par cœur. "
“He is pretty unique,” I said.
Nathaniel laughed. “He was always a perfect gentleman with all the dancers. He said he couldn’t be a good manager if he played favorites, so first he taught me how to be elegantly sexy onstage and then he taught me which fork to use, and not to tuck my napkin into my shirt collar.”
Traduction personnelle (Nathaniel parle) :
“Quand Gabriel m'a présentée à Jean Claude pour la première fois, j'ai pensé que j'étais la pour coucher avec lui, à la place j'étais là pour auditionner pour aller sur scène aux Plaisirs Coupables.
Je pensais que je savais comment retirer mes vêtements sur scène, mais Jean-Claude m'a montré la différence entre secouer ce qui rapporte sur la musique et se déshabiller sur scène par rapport à un vrai striptease.
Je peux encore l'entendre :'L'un est un art, et l'autre est bas de gamme et de mauvais gout, et rien bas de gamme ne danse sur ma scène.'
Seigneur, Jean-Claude était tellement à tout ce qu'il faisait. Je n'ai jamais vu qui que ce soit comme lui."
"Il est assez unique", j'ai dit.
Nathaniel rit. "Il était toujours un parfait gentleman avec tous les danceurs. Il disait qu'il ne pouvait pas être un bon manager s'il avait des favoris, donc d'abord il m'a appris comment être élégamment sexy sur scène puis il m'a appris quelle fourchette utiliser, et à ne pas glisser ma serviette dans le col de mon tee-shirt."