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Extrait ajouté par kats-at 2012-07-14T13:52:14+02:00

« - Pourquoi es-tu si con ?

Les mots étaient sortis avant que je puisse y réfléchir à deux fois.

- Tout le monde doit exceller quelque part, non ?

- Eh bien, tu fais vraiment du bon boulot.»

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Extrait ajouté par kats-at 2013-02-02T11:53:51+01:00

« - Je ne crois pas qu’il ait fait exprès de m’embrasser, répondis-je finalement.

- Quoi ? Il a trébuché et il est tombé sur ta bouche ? C’est vrai que ça arrive souvent..»

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— Je refuse de sauter dans tous les sens pendant une heure.

— Tu peux aussi courir dans la maison et monter et descendre les escaliers.

Il s’interrompit. Quand son regard croisa le mien, son sourire se fit malicieux.

— On peut aussi coucher ensemble. J’ai entendu dire que ça faisait dépenser beaucoup d’énergie.

Je le dévisageai, bouche bée. Une part de moi aurait voulu lui rire au nez. Une autre se sentait offensée qu’il puisse suggérer une chose aussi ridicule. Mais la dernière appréciait l’idée. Ce n’était vraiment pas drôle.

Daemon attendait ma réponse.

— Tu peux toujours rêver, mon pote. (Je fis un pas vers lui en levant un doigt.) Même si tu étais le dernier… Hé ! Je ne peux même pas dire « le dernier homme sur terre » !

— Kitten, murmura-t-il doucement avec une lueur de menace dans le regard.

Je n’y prêtai pas attention.

— Pas même si tu étais la dernière chose qui ressemble à un humain sur Terre. Compris ? Capiche ?

Quand Daemon inclina légèrement la tête, ses cheveux lui tombèrent sur le front. Il sourit. La façon dont ses lèvres s’étaient soulevées était inquiétante, mais j’étais incapable de m’arrêter.

— En plus, je ne suis pas attirée par toi. (Mensonge. Ding ! Ding ! Mensonge.) Pas du tout. Tu es…

Daemon apparut soudain en face de moi, à quelques centimètres de mon visage.

— Je suis quoi ?

—  Un attardé, répondis-je en reculant.

— Quoi d’autre ?

Il avança à son tour.

— Tu es arrogant. Manipulateur. (Je fis un autre pas en arrière, mais il empiétait toujours sur mon espace vital.) Et tu… tu es un salaud.

— Oh, je suis sûr que tu peux faire mieux que ça, Kitten.

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Extrait ajouté par nanexetilo 2013-03-03T14:47:55+01:00

« De lourds bruits de pas ont résonné à l'intérieur, puis la porte s'est ouverte, et je me suis retrouvée à regarder un torse très large, bronzé et musclé. Un torse nu. Mon regard est descendu et ma respiration a genre, callé. Son jean tombait bas sur ses hanches, révélant une fine ligne de poils noirs qui se formaient sous son nombril et disparaissaient sous son jean.

Son ventre était à se pendre. Parfait. Totalement touchable. Pas le genre de ventre auquel je me serais attendue pour un garçon de 17 ans, ce que je supposais être son âge, mais ouais, je ne me plaignais pas. Je ne parlais pas non plus. Je matais.

Finalement mon regard a de nouveau voyagé au nord. J'ai noté de noirs, d'épais cils frôlant le haut de ses pommettes et cachant la couleur de ses yeux, alors qu'il regardait vers le bas pour me voir.

J’avais besoin de savoir de quelle couleur était ses yeux.

-Est-ce que je peux t’aider ? ses lèvres pleines, adorables se sont pliées en une moue de mécontentement.

Sa voix était profonde et ferme. Le genre de voix qui est accoutumée à se faire entendre et obéir, sans question.

Ses cils se sont soulevés, révélant des yeux si verts et brillants qu’ils ne pouvaient pas être réels. Ils étaient d’une intense couleur émeraude qui présentait un vibrant contraste avec sa peau hâlée.

-Coucou ? a-t-il encore dit, plaçant une main sur le chambranle, en se penchant en avant. Est-ce que tu es capable de communiquer ?

J'ai inspiré dans un souffle saccadé et fait un pas en arrière. Une vague d’embarras m'a frappée au visage.

Le garçon a levé le bras, ramenant en arrière une lourde mèche de cheveux sur son front. Il a lancé un regard au-dessus de mon épaule puis s'est reconcentré sur moi.

-Reviens une fois…

Au moment où j'ai retrouvé la voix, j’aurais voulu mourir.

-Je… je me demandais si tu savais où était l’épicerie la plus proche. Je m’appelle Katy. J’ai aménagé à la porte d’à côté.

J'ai désigné ma maison, radotant comme une débile.

-Genre il y a deux jours…

-Je sais.

Ooooo-kay.

-Eh bien, j’espérais que quelqu’un connaîtrait le chemin le plus rapide vers l’épicerie et peut-être un endroit où on vend des plantes.

-Des plantes ?

Pour une quelconque raison, ça ne sonnait pas comme une question, mais je me suis hâtée de répondre quand même.

-Ouais, tu vois, il y a ce parterre de fleur en face…

Il n'a rien dit, juste soulevé un sourcil avec dédain.

-Okay.

L’embarras était en train de s'évanouir, remplacé par une poussée grandissante de colère.

-Ouais, écoute, j’ai juste besoin d’aller acheter des plantes…

-Pour le parterre de fleurs, je crois que j’ai saisis.

Il a appuyé sa hanche contre le chambranle et a croisé les bras. Quelque chose a scintillé dans ses yeux verts. Pas de la colère, mais quelque chose d’autre.

J'ai pris une profonde inspiration. Si ce type me coupait encore une fois… ma voix a pris le ton que ma mère utilisait quand j’étais petite et que je jouais avec des objets tranchants.

-J’aimerais trouver un magasin où je peux acheter des matières premières et des plantes.

-Tu es consciente que cette ville ne possède qu’un seul feu rouge, n’est-ce pas ?

ses deux sourcils s’élevaient maintenant à la naissance de ses cheveux comme s’il se demandait comment je pouvais être aussi débile, et c’est là que j'ai réalisé que je voyais de l’amusement dans ses yeux. Il était en train de se foutre de moi avec une bonne dose de condescendance.

Pendant un moment, tout ce que j'ai été capable de faire fut de le regarder. Il était probablement le type le plus canon que j'ai jamais vu de ma vie, et c’était un vrai connard. Allez comprendre.

-Tu sais quoi ? Tout ce que je voulais c’était des indications. C’est manifestement le mauvais moment.

Un coin de ses lèvres s'est retroussé.

-Ça sera toujours le mauvais moment si tu viens frapper à ma porte, gamine.

-Gamine ? ai-je répété, mes yeux s’agrandissant.

Un sourcil noir, moqueur s'est soulevé de nouveau. Je commençais à détester ce sourcil.

-Je ne suis pas une gosse. J’ai dix-sept ans.

-Quoi, autant ?

Il a cillé.

-T’as l’air d’en avoir douze. Non. Allez peut-être treize, mais ma sœur possède cette poupée qui me rappel toi. Tout en yeux et avec cet air stupide.

Je lui rappelais une poupée ? une poupée avec un air stupide ? de la chaleur a brûlé dans ma poitrine, se diffusant jusque dans ma gorge.

-Ouais, wow. Désolée de t’avoir dérangé. Je ne viendrais plus frapper à ta porte. Crois-moi.

J'ai commencé à me tourner, partant avant que je succombe au désir déchaîné de lui balancer mon poing dans la gueule. Ou de pleurer.

-Hey, m'a-t-il appelé.

Je me suis arrêtée sur la dernière marche mais ai refusé de me retourner, le laissant voir ô combien j’étais furax.

-Quoi ?

-Tu prends la route 2 et tourne sur l’U.S. 220, côté Nord, pas sud. Ça te conduira dans Petersburg.

Il a laissé échapper une expiration irritée, comme s’il venait de me faire la faveur du siècle.

-Le Foodland est à droite dans la ville. Tu ne peux pas le manquer. Enfin, peut-être que toi tu pourrais. Il y a une droguerie à côté, je crois. Ils auront peut-être des trucs qui vont dans le sol.

-Merci, ai-je marmonné et j'ai ajouté dans un souffle:

-Pauvre con.

Il a ri à pleine gorge.

-Ce n’est pas très distingué, Chaton.

J'ai fait volte-face.

-Ne m’appelle plus jamais comme ça, l'ai-je menacé.

-C’est mieux que de traiter quelqu’un de pauvre con, non?

Il a poussé la porte.

-Ce fut une visite stimulante, je la chérirai pour les années à venir.

Okay. C’était comme ça.

-Tu sais, tu as raison. O combien j’ai eu tort de te traiter de pauvre con. Parce que cette insulte est trop bien pour toi, ai-je dit, souriant avec douceur.

-T’es un enculé.

-Un enculé ? a-t-il répété. Comme c’est charmant.

Je lui ai fait une révérence.

Il a encore rit et a penché la tête. Des mèches en désordre sont tombées, obscurcissant presque ses intenses yeux verts.

-Très civilisé, Chaton. Je suis sûr que tu as une réserve sans fond de noms et de gestes intéressants pour moi mais je ne suis pas intéressé.

J’avais en réserve beaucoup plus que je ne pourrais dire ou faire mais j'ai gardé ma dignité, ai pivoté, et me suis dirigée vers ma maison, ne lui donnant pas le plaisir de voir à quel point j’étais en colère. J’avais toujours évité les confrontations dans le passé, mais ce gars avait fait surgir mon côté pute comme rien d’autre.

Lorsque j’ai atteins ma voiture, j'ai ouvert la porte à la volée.

-A plus tard, Chaton ! a-t-il crié, riant en claquant la porte.

Des larmes de colère et d’embarras m'ont brûlée les yeux. J'ai mis les clefs dans le contact et mis la voiture en route.

"Fais un effort," avait dit maman. Voilà ce qui arrivait quand on faisais un effort.

(Traduction personnelle)

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— C’est pire que du harcèlement sexuel. Est-ce que je dois porter plainte ?

— Dans tes rêves, Kitten. (Il eut un sourire suffisant.) Ah non, j’y suis déjà, pas vrai ?

Je levai les yeux au ciel.

— Dans mes cauchemars, Daemon. Mes cauchemars.

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Extrait ajouté par kats-at 2012-08-10T14:01:43+02:00

« - Ash va te botter le cul, Daemon.

- Nan, elle l'aime trop pour faire ça.»

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Daemon se gratta le torse, l’air sceptique.

— Et comment est-ce qu’on doit s’y prendre pour lui faire dépenser de l’énergie ?

De l’autre côté de la pièce, Andrew eut un grand sourire.

— On pourrait l’emmener dans un champ et la courser avec nos voitures. Ce serait drôle !

— Va te faire…

Daemon m’interrompit avec un éclat de rire.

— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Drôle, mais pas très approprié. Les humains sont fragiles.

— Je vais te mettre mon pied fragile dans le cul et après on verra ! rétorquai-je, énervée.

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Extrait ajouté par kats-at 2013-01-05T20:12:14+01:00

« - Rappelle moi de ne jamais plus t'énerver. Mon Dieu, es-tu secrètement un ninja ? »

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Extrait ajouté par SoMiserable 2014-12-03T04:20:55+01:00

— Est-ce que vous êtes comme nous… partout ?

Daemon haussa un sourcil et se redressa en position assise.

— Pardon ?

Je me sentis rougir.

— Pour le sexe, par exemple. Vous êtes lumineux… Je ne comprends pas comment certaines choses fonctionnent…

Les lèvres de Daemon se retroussèrent. Ce fut le seul avertissement qu’il m’adressa. Bougeant incroyablement vite, il se retrouva allongé au-dessus de moi en un clin d’œil.

— Tu es en train de me demander si je suis attiré par les humaines ?

Ses cheveux noirs humides tombaient en avant. De minuscules gouttes d’eau en dégoulinèrent pour venir s’écraser sur ma joue.

— Ou si je suis attiré par toi ?

Il plia les bras pour se baisser doucement. Il n’y avait plus aucun espace entre nos deux corps. En sentant sa peau contre la mienne, toute trace d’oxygène quitta mes poumons. C’était un homme. Son corps était dur là où j’étais douce. Me retrouver si proche de lui était déstabilisant et me faisait ressentir un prisme d’émotions contradictoires. Je frissonnai, mais le froid n’avait rien à voir là-dedans. Son contact était chaud, merveilleux. Je sentais chacune de ses respirations. Quand il bougea les hanches, je hoquetai de surprise en écarquillant les yeux.

D’accord. Certaines choses étaient en parfait état de marche.

Daemon roula sur le côté pour s’installer de nouveau près de moi.

— Question suivante ? demanda-t-il d’une voix rauque et grave.

J’étais incapable de bouger. Les yeux grands ouverts, je fixai le ciel bleu au-dessus de moi.

— Tu aurais pu me le dire. Tu n’étais pas obligé de me le prouver.

— Ça aurait été beaucoup moins drôle ! Question suivante, Kitten ?

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Extrait ajouté par Rayathea 2014-09-24T15:04:08+02:00

— Je sais qu’il t’apprécie, m’avait-elle dit une fois lorsqu’on était censées étudier. Je vois bien la façon dont il te regarde. Et il se braque dès que je prononce ton nom.

Je soupirai et refermai mon cahier.

— Dee, la seule raison pour laquelle il m’observe, c’est qu’il cherche le meilleur moyen de me tuer et de dissimuler mon corps.

— Je ne crois pas.

— Alors, dis-moi, comment est-ce qu’il me regarde ?

Elle poussa son livre du lit et se mit à genoux, posant ses mains sur sa poitrine.

— Comme s’il voulait te dire « Je te déteste, mais je te désire ».

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