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Extrait

Extrait ajouté par nanexetilo 2013-03-03T14:47:55+01:00

« De lourds bruits de pas ont résonné à l'intérieur, puis la porte s'est ouverte, et je me suis retrouvée à regarder un torse très large, bronzé et musclé. Un torse nu. Mon regard est descendu et ma respiration a genre, callé. Son jean tombait bas sur ses hanches, révélant une fine ligne de poils noirs qui se formaient sous son nombril et disparaissaient sous son jean.

Son ventre était à se pendre. Parfait. Totalement touchable. Pas le genre de ventre auquel je me serais attendue pour un garçon de 17 ans, ce que je supposais être son âge, mais ouais, je ne me plaignais pas. Je ne parlais pas non plus. Je matais.

Finalement mon regard a de nouveau voyagé au nord. J'ai noté de noirs, d'épais cils frôlant le haut de ses pommettes et cachant la couleur de ses yeux, alors qu'il regardait vers le bas pour me voir.

J’avais besoin de savoir de quelle couleur était ses yeux.

-Est-ce que je peux t’aider ? ses lèvres pleines, adorables se sont pliées en une moue de mécontentement.

Sa voix était profonde et ferme. Le genre de voix qui est accoutumée à se faire entendre et obéir, sans question.

Ses cils se sont soulevés, révélant des yeux si verts et brillants qu’ils ne pouvaient pas être réels. Ils étaient d’une intense couleur émeraude qui présentait un vibrant contraste avec sa peau hâlée.

-Coucou ? a-t-il encore dit, plaçant une main sur le chambranle, en se penchant en avant. Est-ce que tu es capable de communiquer ?

J'ai inspiré dans un souffle saccadé et fait un pas en arrière. Une vague d’embarras m'a frappée au visage.

Le garçon a levé le bras, ramenant en arrière une lourde mèche de cheveux sur son front. Il a lancé un regard au-dessus de mon épaule puis s'est reconcentré sur moi.

-Reviens une fois…

Au moment où j'ai retrouvé la voix, j’aurais voulu mourir.

-Je… je me demandais si tu savais où était l’épicerie la plus proche. Je m’appelle Katy. J’ai aménagé à la porte d’à côté.

J'ai désigné ma maison, radotant comme une débile.

-Genre il y a deux jours…

-Je sais.

Ooooo-kay.

-Eh bien, j’espérais que quelqu’un connaîtrait le chemin le plus rapide vers l’épicerie et peut-être un endroit où on vend des plantes.

-Des plantes ?

Pour une quelconque raison, ça ne sonnait pas comme une question, mais je me suis hâtée de répondre quand même.

-Ouais, tu vois, il y a ce parterre de fleur en face…

Il n'a rien dit, juste soulevé un sourcil avec dédain.

-Okay.

L’embarras était en train de s'évanouir, remplacé par une poussée grandissante de colère.

-Ouais, écoute, j’ai juste besoin d’aller acheter des plantes…

-Pour le parterre de fleurs, je crois que j’ai saisis.

Il a appuyé sa hanche contre le chambranle et a croisé les bras. Quelque chose a scintillé dans ses yeux verts. Pas de la colère, mais quelque chose d’autre.

J'ai pris une profonde inspiration. Si ce type me coupait encore une fois… ma voix a pris le ton que ma mère utilisait quand j’étais petite et que je jouais avec des objets tranchants.

-J’aimerais trouver un magasin où je peux acheter des matières premières et des plantes.

-Tu es consciente que cette ville ne possède qu’un seul feu rouge, n’est-ce pas ?

ses deux sourcils s’élevaient maintenant à la naissance de ses cheveux comme s’il se demandait comment je pouvais être aussi débile, et c’est là que j'ai réalisé que je voyais de l’amusement dans ses yeux. Il était en train de se foutre de moi avec une bonne dose de condescendance.

Pendant un moment, tout ce que j'ai été capable de faire fut de le regarder. Il était probablement le type le plus canon que j'ai jamais vu de ma vie, et c’était un vrai connard. Allez comprendre.

-Tu sais quoi ? Tout ce que je voulais c’était des indications. C’est manifestement le mauvais moment.

Un coin de ses lèvres s'est retroussé.

-Ça sera toujours le mauvais moment si tu viens frapper à ma porte, gamine.

-Gamine ? ai-je répété, mes yeux s’agrandissant.

Un sourcil noir, moqueur s'est soulevé de nouveau. Je commençais à détester ce sourcil.

-Je ne suis pas une gosse. J’ai dix-sept ans.

-Quoi, autant ?

Il a cillé.

-T’as l’air d’en avoir douze. Non. Allez peut-être treize, mais ma sœur possède cette poupée qui me rappel toi. Tout en yeux et avec cet air stupide.

Je lui rappelais une poupée ? une poupée avec un air stupide ? de la chaleur a brûlé dans ma poitrine, se diffusant jusque dans ma gorge.

-Ouais, wow. Désolée de t’avoir dérangé. Je ne viendrais plus frapper à ta porte. Crois-moi.

J'ai commencé à me tourner, partant avant que je succombe au désir déchaîné de lui balancer mon poing dans la gueule. Ou de pleurer.

-Hey, m'a-t-il appelé.

Je me suis arrêtée sur la dernière marche mais ai refusé de me retourner, le laissant voir ô combien j’étais furax.

-Quoi ?

-Tu prends la route 2 et tourne sur l’U.S. 220, côté Nord, pas sud. Ça te conduira dans Petersburg.

Il a laissé échapper une expiration irritée, comme s’il venait de me faire la faveur du siècle.

-Le Foodland est à droite dans la ville. Tu ne peux pas le manquer. Enfin, peut-être que toi tu pourrais. Il y a une droguerie à côté, je crois. Ils auront peut-être des trucs qui vont dans le sol.

-Merci, ai-je marmonné et j'ai ajouté dans un souffle:

-Pauvre con.

Il a ri à pleine gorge.

-Ce n’est pas très distingué, Chaton.

J'ai fait volte-face.

-Ne m’appelle plus jamais comme ça, l'ai-je menacé.

-C’est mieux que de traiter quelqu’un de pauvre con, non?

Il a poussé la porte.

-Ce fut une visite stimulante, je la chérirai pour les années à venir.

Okay. C’était comme ça.

-Tu sais, tu as raison. O combien j’ai eu tort de te traiter de pauvre con. Parce que cette insulte est trop bien pour toi, ai-je dit, souriant avec douceur.

-T’es un enculé.

-Un enculé ? a-t-il répété. Comme c’est charmant.

Je lui ai fait une révérence.

Il a encore rit et a penché la tête. Des mèches en désordre sont tombées, obscurcissant presque ses intenses yeux verts.

-Très civilisé, Chaton. Je suis sûr que tu as une réserve sans fond de noms et de gestes intéressants pour moi mais je ne suis pas intéressé.

J’avais en réserve beaucoup plus que je ne pourrais dire ou faire mais j'ai gardé ma dignité, ai pivoté, et me suis dirigée vers ma maison, ne lui donnant pas le plaisir de voir à quel point j’étais en colère. J’avais toujours évité les confrontations dans le passé, mais ce gars avait fait surgir mon côté pute comme rien d’autre.

Lorsque j’ai atteins ma voiture, j'ai ouvert la porte à la volée.

-A plus tard, Chaton ! a-t-il crié, riant en claquant la porte.

Des larmes de colère et d’embarras m'ont brûlée les yeux. J'ai mis les clefs dans le contact et mis la voiture en route.

"Fais un effort," avait dit maman. Voilà ce qui arrivait quand on faisais un effort.

(Traduction personnelle)

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