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"- On pourrait l'emmener dans un champ et la courser avec nos voitures. Ce serait drôle !
- Va te faire...
Daemon m'interrompit avec un éclat de rire.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Drôle, mais pas très approprié. Les humains sont fragiles.
- Je vais te mettre mon pied fragile dans le cul et après on verra ! rétorquai-je, énervée."
Afficher en entier"-Tu te raccroches à ton arrogance comme tous les Luxens, mais où sera-t-elle quand on aura absorbé tous tes pouvoirs ?
-Au même endroit que mon pied, rétorqua Daemon, en serrant les poings.
Le chef eut l'air perplexe.
-Tu sais très bien : dans ton cul. (L'air outré des Arums le fit sourire.)"
Afficher en entierJe fixai intensément le demi-hamburger et les frites qu’il me restait et les poussai dans mon assiette. Avec un peu de chance, j’arriverais à me fondre dans le décor rustique jusqu’à ce qu’il parte. En attendant, je me forçai à penser à autre chose : livres,
émissions TV, films, Daemon, l’herbe au-dehors…
— Enfin sauf toi qui viens sûrement ici pour jouer avec ta nourriture.
Et merde. Je plaquai le plus grand sourire possible sur mon visage et me préparai à
encaisser. Toutefois, à l’instant où je croisai son regard, je sentis mes résolutions vaciller.
Il y avait une lueur d’espoir dans ses prunelles. On aurait dit qu’il savait à quoi j’étais en train de penser et qu’il me demandait de rentrer dans son jeu.
— Ouais, d’habitude ma mère m’emmène manger un Happy Meal, alors je suis un peu triste. Je n’ai pas eu ma surprise.
Dee ricana et leva la tête vers son frère.
— Elle est géniale, hein ?
— Merveilleuse, répliqua-t-il d’un ton plus sec que jamais.
Afficher en entier"Je n'arrivais pas à me concentrer. Je me sentais incomplète, comme s'il me manquait une partie de moi-même."
Afficher en entierJe t'en prie. Pitié. Je ne veux pas te perdre. S'il te plait, ouvre les yeux. Ne m'abandonne pas.
Je suis là. J'ouvris les paupières. Je suis là.
Afficher en entierJ'avais la gorge sèche. Beau visage. Corps parfait. Caractère de cochon. C'était un peu la sainte trinité du mec canon.
Afficher en entier— Eh bien, il y a une fille qui a l’air d’avoir ton âge et aussi un garçon. (Elle se leva, tout sourire.) Il est plutôt craquant.
Je m’étouffai avec un morceau d’omelette. Entendre ma mère parler des garçons de mon âge était répugnant.
— Craquant ? Maman, arrête de dire des trucs pareils !
Elle ramassa son assiette sur la table et se dirigea vers l’évier.
— Je suis peut-être vieille, ma puce, mais mes yeux sont en parfait état de marche. Et crois-moi, ils ont marché, tout à l’heure.
Je tressaillis. Non, mais quelle horreur.
— Tu ne vas pas devenir une cougar ? Tu nous fais ta crise de la quarantaine, c’est ça ? Il faut que je m’inquiète ?
Afficher en entier— Je crois que le mieux, c’est que tu restes éloigné de moi.
— Impossible.
— Un autre Luxen peut me surveiller, protestai-je.
Il me regarda dans les yeux.
— Tu es sous ma responsabilité.
— Je ne suis rien pour toi.
— Bien sûr que si.
Afficher en entier— Tu es vraiment timide, hein, Kitten ?
Je me figeai.
— Pourquoi est-ce que tu m’appelles comme ça ?
— Parce que ça te hérisse le poil, comme les chats
Afficher en entier— Tu ne veux pas te retrouver seule avec moi, c’est ça ?
— Euh. Non.
— Pourquoi pas ?
Je levai les yeux au ciel.
— Pour commencer, tu es un crétin.
Il hocha la tête.
— Ça m’arrive.
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