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— Tu es toujours aussi agréable avec les gens ?
Il passa devant moi pour aller fermer l’arrivée d’eau.
— Toujours. Et toi, tu reluques toujours les mecs auxquels tu demandes ton chemin ?
— Tu ouvres toujours ta porte à moitié nu ?
— Toujours. Et tu n’as pas répondu à ma question. Tu reluques toujours les mecs comme ça ?
Je sentis mes joues s’échauffer.
— Je ne t’ai pas reluqué.
— Ah bon ?
Afficher en entier— C’est ce que tu fais quand tu as du temps libre ? me demanda-t-il sans prêter attention à ce que disait sa sœur.
— Pardon ? Tu as décidé de me parler, maintenant ?
Avec un sourire forcé, j’attrapai une poignée de terreau et la jetai par terre.
J’aplanis le tout et recommençai.
— Oui. On peut appeler ça un hobby. C’est quoi, le tien ? Martyriser les bébés chiens ?
— Je ne suis pas sûr de pouvoir le révéler devant ma sœur, rétorqua-t-il avec un regard de tombeur.
— Je ne veux pas le savoir ! s’exclama Dee en grimaçant
Afficher en entierLe regard de Deamon me mettait au défi de ne pas l'écouter. Alors, j'acceptais. Ce n'était pas lui qui contrôlait ma vie.
Afficher en entierDeamon était sexy, mais c'était un abruti. Un vrai tryan. Je pensais ce que j'avais dit à Dee. Il ne réussirait pas à m'empêcher d'être amie avec sa soeur. Il allait devoir se faire une raison. Car je ne comptais pas reculer.
Afficher en entierUne odeur familière me chatouilla les narines. Ma mère était en train de cuisiner. Ça n’augurait rien de bon. Je me précipitai au rez-de-chaussée. Elle était debout devant la cuisinière, vêtue de sa blouse de travail à pois. Ce genre de vêtements ne pouvait aller qu’à elle. Elle avait de très beaux cheveux blonds raides comme des baguettes et des yeux noisette pétillants. Même habillée comme ça, à côté d’elle je paraissais bien fade avec mes iris gris et mes cheveux marron banals. J’étais également plus… ronde qu’elle. J’avais de bonnes hanches, des lèvres charnues et de grands yeux que ma mère adorait mais qui me faisaient ressembler à un Teletubbie sous acide.
Afficher en entier- Je ne vois pas en quoi ça te concerne.
- Tu es l'amie de ma sœur. Donc ça me concerne.
Je le regardai d'un air incrédule.
- C'est la logique la plus bancale que j'aie jamais entendue. (Je commençai à faire le tour de la voiture, mais m'arrêtai devant le capot.) Tu ne devrais pas plutôt t'occuper de ce que fait Ash ?
Afficher en entier- Tu me rassures, pour les zombies. Je suis contente de savoir que ce qui me reste de cerveau n'est pas en danger immédiat, marmonnai-je. Et je ne lis pas trop. On ne peut pas trop lire, c'est impossible. Et les extraterrestres, ça n'existe pas non plus.
Afficher en entier- Non, je ne crois pas que tu comprennes vraiment. (Je croisais les bras.) Tu m'as énervée. Je n'arrive pas à te cerner. Une minute, tu n'es pas si mal que ça et l'autre tu es le pire connard de la planète.
- Mais j'ai gagné des bons points ! (Il me rejoignit, pointant la lampe suffisamment loin devant moi pour que je voie les racines et les pierres sur le chemin.) Pas vrai ? J'ai gagné des points pour le lac et notre balade ? Et pour t'avoir sauvée l'autre soir, ça compte ?
- Tu as gagné des points auprès de ta soeur ! (Je secouai la tête.) Pas auprès de moi. Et même si c'était le cas, tu les aurais pratiquement tous perdus.
Il resta silencieux un moment.
- Ca fait mal. Très mal même.
Afficher en entier- Tu as un tee-shirt préféré ? demandai-je, sceptique.
- Et tu as aussi foutu en l'air celui d'Ash.
Quand il sourit de plus belle, une fossette se creusa sur l'une de ses joues.
- Oh, je suis sûre que tu trouveras un moyen de la réconforter suite à cet accident dramatique.
Afficher en entierIl souriait.
- Tu as conscience que j'adore les défis ?
Riant doucement, je fis volte-face en lui adressant un doigt d'honneur.
- Moi aussi, Daemon. Moi aussi.
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