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Commentaires de livres faits par Lydiane_Arnoult

Extraits de livres par Lydiane_Arnoult

Commentaires de livres appréciés par Lydiane_Arnoult

Extraits de livres appréciés par Lydiane_Arnoult

Le livre est agrémenté, non seulement d’une carte, mais aussi d’illustrations intérieures, y compris dans la version numérique.

L’histoire commence de manière assez inattendue, puisque l’héroïne a déjà accompli de fabuleux exploits… mais n’en a aucun souvenir. Elle va devoir retrouver ses souvenirs en s’immergeant dedans, pour comprendre qui elle est. Elle découvre donc sa propre histoire, ainsi que le monde dans lequel elle vit, avec le lecteur.

Ce que j’ai beaucoup moins aimé, c’est la présence de la prophétie. Là, c’est déjà nettement moins original ! L’histoire est donc convenue, elle manque d’inattendu. Elle ne renouvelle pas le genre. Les références trop présentes au « Seigneur des Anneaux » et à « Harry Potter » sont assez agaçantes, mais dès le début, l’autrice nous fait comprendre que ces « clins d’œil » ne sont pas là sans raison, que cela a du sens dans cette histoire. Alors, faites confiance à Nathalie Bagadey, et lisez le roman jusqu’au bout, vous comprendrez tout dans les derniers chapitres. On devine toutefois l’essentiel avant la révélation finale, car tous les indices sont présents pour que l’on devine. Un peu comme dans un roman à énigme/policier : cela donne un côté très ludique au récit, ce qui est plutôt rare pour de la fantasy.

Le style est fluide, clair, très facile à lire. À tel point que le livre pourrait tout à fait convenir à jeune public (adolescent). J’ai particulièrement apprécié le fait que la narration utilise le présent pour l’action actuelle, et le passé pour décrire le voyage dans les souvenirs. Le fond dirige la forme, tous les auteurs n’intègrent pas cette notion essentielle, mais Nathalie Bagadey si.

Les personnages sont crédibles. On retrouve certains archétypes vus et revus de la fantasy, mais là encore, ce n’est pas sans raison.
Sylvine a une personnalité forte, c’est une meneuse, une véritable héroïne comme on les aime, et qui sont nécessaires pour casser le stéréotype de la femme trophée que l’on voit dans trop de fictions.
Le protagoniste masculin, Olivier, casse lui aussi les stéréotypes dans le sens ou il n’est pas le mauvais garçon aux gros muscles et misogyne que l’on voit partout, ni tout à fait un « prince charmant » non plus.
Mais le meilleur d’entre tous, mon préféré, c’est bien entendu Schnippy l’écureuil ! Sa complicité avec Sylvine est aussi savoureuse qu’une poignée de noisettes !

Le roman n’aborde pas vraiment de thèmes, ce qui fait défaut, selon moi. J’ai besoin qu’un livre fasse réfléchir, et ne se contente pas de divertir, pour réellement l’apprécier.

L’univers est très fouillé, de nombreux détails ont été pensés.
Spoiler(cliquez pour révéler)
J’ai moins apprécié le manque d’originalité des noms de ville : Enu, Xued, Siort, Ertauq. Une, deux, trois, quatre écrits à l’envers. Un peu facile, tout de même…

J’ai beaucoup aimé le pouvoir de Sylvine qui lui permet une communion, une empathie avec la nature, ce qui lui permet de comprendre les animaux et les végétaux. Cela apporte une touche d’écologie, et même d’antispécisme au roman. D’ailleurs, l’écureuil est un personnage à part entière, il est crucial dans l’histoire, ce qui est très rafraîchissant.

« Une autre vie à Citara » est une sympathique saga à découvrir.
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On retrouve avec plaisir l’univers riche, inventif est dépaysant du premier tome, qui reste selon moi le point fort de la série.
Les thèmes abordés sont les mêmes que dans le premier opus.
Si l’histoire évolue de façon assez inattendue, elle n’évite cependant pas les longueurs, en grande majorité dues aux sentiments amoureux trop présents. La saga étant présentée comme un mélange entre science-fiction et romance, je savais à quoi m’attendre. Moi qui ne supporte pas les romances, j’ai voulu tenter l’aventure tout de même… mais je n’ai pas aimé cet aspect-là. L’héroïne est trop obnubilée par celui qu’elle aime (et aussi par son enfant), ce qui la rend moins intéressante. Mais si vous aimez les romances, je pense que cela ne vous gênera pas. Le point positif, c’est que l’autrice a le bon goût de nous épargner là encore les traditionnelles scènes érotiques de la romance, qui n’auraient vraiment pas eu leur place dans cette histoire-là.
Le style présente les mêmes qualités et défauts que dans Imative A. Il y a beaucoup de poésie, des descriptions belles comme des peintures, mais aussi une utilisation étrange du vocabulaire qui laisse perplexe (« faune » pour désigner la végétation…).
On retrouve des personnages à la psychologie bien construite, et de nouveaux parfois bien mystérieux ou hauts en couleur font leur apparition. J’ai beaucoup aimé le fait que l’histoire nous épargne tout manichéisme : il y a des « bons » et des « mauvais » dans tous les camps. Ces camps se méconnaissent les uns les autres, ce qui donne lieu à des préjugés tout à fait logiques dans ce contexte.

Même si Imative B présente quelques défauts, il reste un agréable moment de lecture. Je lirai donc le tome trois… Imative C !
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L’histoire de Lisor a quelque chose d’universel : c’est celle d’une personne qui se fait passer pour ce qu’elle n’est pas, pour ce qu’elle est censée être, pour survivre. Elle doit prendre l’apparence de ses ennemis mortels pour vivre parmi eux, en courant le risque d’être démasquée, et donc exécutée, à tout moment. Mais ses ennemis pourraient bien la détruire d’une autre façon, plus subtile, en lui faisant perdre sa véritable identité, sa vraie nature.
C’est une lecture à plusieurs niveaux que nous propose June Cilgrino, à travers cette histoire complexe, bien pensée, captivante et originale. De nombreux thèmes sont évoqués en filigrane : l’eugénisme (qui est vraiment au cœur de l’histoire) ; la nature, qui est ici tronquée, trahie ; la notion d’humanité et la trahison de la nature humaine à travers le transhumanisme ; la maladie, qu’elle soit physique (handicap) ou mentale (dépression, addiction).
Seul bémol : la romance, que j’ai trouvée trop lourde.
Pour ce qui est du style, je suis un peu partagée. Les erreurs récurrentes de ponctuation et de vocabulaire (impropriétés), et les quelques coquilles restantes font baisser le niveau du livre. Ce qui est vraiment dommage, car, par ailleurs, le style est poétique, doux.
Les personnages sont finement ciselés. La narratrice, particulièrement crédible, apporte, avec son point de vue d’une grande sensibilité, tout son relief à l’histoire. On sent une profonde intelligence en elle, car son empathie lui permet de cerner les autres personnages avec justesse. Cette faculté, si peu utilisée dans la fiction comme dans la réalité, apporte ici un réel bonus au roman. On comprend assez rapidement que Lisor souffre d’un handicap qui la rend dépressive (en plus de sa vie difficile), mais son complexe d’infériorité, majoré par ses faiblesses, la rend agaçante par moments. Tout cela la rend vraiment humaine. Faire d’elle une telle anti-héroïne était un pari assez risqué, mais cela apporte davantage de crédibilité au personnage. Les personnages secondaires sont bien construits, logiques. Lisor leur donne de la profondeur par ses analyses, et donne envie d’en découvrir plus sur eux.
L’univers est assez complexe pour attiser la curiosité, et il est expliqué avec suffisamment de pédagogie pour être facile à comprendre. On y découvre des décors somptueux, oniriques. Mais on devine un envers du décor plus sombre, où les gens sont faussement heureux, dans une société de castes basée sur le racisme engendré par le transhumanisme. C’est un monde qui a voulu devenir une utopie, mais qui a échoué, notamment car il repose sur une base eugéniste, qui ne peut être solide. C’est donc bien une dystopie. Et sa prétendue harmonie avec la nature sonne faux.

Vous l’aurez compris, Imative A est un livre intéressant que je recommande non seulement pour la beauté de son univers, mais aussi pour les réflexions qu’il propose.
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date : 28-05-2019
Le gros point fort, de ce roman, c’est la construction des protagonistes : leurs personnalités sont complexes, très fouillées. Il ne s’agit pas d’une bande de déséquilibrés qui s’entre-tuent, mais de personnages crédibles confrontés à une situation barbare, cruelle. Chaque partie est centrée sur l’un d’eux, ce qui permet de les découvrir un peu plus et de dévoiler doucement leurs forces, leurs faiblesses, leurs secrets plus ou moins noirs. Ce qui fait que le suspens est très bien mené, et rend le roman vraiment captivant, car chacun a une particularité que l’on découvre petit à petit.

Par contre, j’ai été un peu agacée par l’emploi d’anglicismes dans les noms de métiers, alors que l’histoire se déroule dans un pays francophone, car on ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit. Une citation d’Agatha Christie est elle aussi faite en anglais, et sans traduction. Je pense que ceux qui ne connaissent pas l’œuvre qui est citée auront du mal à comprendre.
Et climax, qui en anglais désigne un apogée, un point culminant (d’un scénario, par exemple), ce n’est pas « climax », qui est un terme d’écologie en français. Quand on oublie de mettre en italique un mot d’une langue étrangère inusité dans la nôtre, le sens peut changer !
Tous les lecteurs ne sont pas des anglophones chevronnés...

Puisqu’il s’agit d’un huis clos, l’univers du récit est surtout celui de la maison où sont enfermés les huit personnages. Une maison sinistrement moderne, puisque les protagonistes sont maintenus prisonniers à cause de technologies avancées. Le monde extérieur transparaît tout de même, principalement lorsqu’on plonge dans le passé des personnages. On comprend que le contexte de l’histoire n’est pas celui de notre monde, mais d’un autre, plus futuriste. Donc, s’il s’agit avant tout d’un thriller, ce livre appartient indubitablement à la science-fiction.

L’histoire est bien sûr dérangeante, angoissante, glauque à souhait… et même franchement macabre à un moment donné ! Ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains, mais on est bien averti dans le résumé (je m’attendais même à pire !). On retrouve l’ambiance des « Dix petits nègres » d’Agatha Christie, mais en plus… immorale. Ici, c’est une véritable fable sur la nature humaine que l’autrice nous propose. Si vous aimez « Les contes de la crypte », « Hunger Games », et les œuvres de Stephen King, alors je pense que ce livre vous plaira !

« Faites vos jeux » est un huis clos au suspens délicieux qui sait capter son lecteur !
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L’histoire de Neph et Shéa est celle de deux jeunes gens qui refusent de se soumettre à la vie que l’on a décidé pour eux, celle dont ils ont hérité par leurs naissances. Leur fuite les conduira à vivre des aventures trépidantes. L’autrice a le bon goût de nous épargner la traditionnelle romance entre les deux protagonistes de sexes différents, ce que j’ai beaucoup apprécié. On n’évite pas cependant le cliché du manichéisme de la fantasy : les forces du Mal menacent de se réveiller, et leur magie corrompue mettra l’équilibre du monde en péril... mais heureusement, on échappe à la prophétie !
Le style est clair, le vocabulaire est riche. Mais quelques répétitions auraient toutefois pu être évitées, et la ponctuation des incises est maladroite.
Les personnages sont attachants, complexes et surprenants. Les personnages secondaires ne manquent pas de relief, et ajoutent du piquant au récit.
L’intrigue aborde des sujets intéressants, comme le patriarcat et l’injustice sociale.
L’univers est très fouillé, bien étudié, et vraiment prenant. On sent les influences de l’autrice, notamment avec « le Flux », qui n’est pas sans rappeler « la Force » de Star Wars, qui s’inspirait déjà de croyances anciennes en une puissance universelle qui régirait la vie et l’univers. J’ai aussi retrouvé avec plaisir un petit quelque chose de l’univers de Donjons et Dragons dans la magie musicale du barde Neph. Il y a aussi de sympathiques trouvailles, telles que le dragon-libellule, et le système de magie est très bien construit.

La Fuite est un début de saga prometteur, qui donne envie d’en lire davantage.
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Ce premier tome nous offre un aperçu du monde d’Exelior, un univers streampunk complexe, riche et bien pensé. Le système de magie, basé sur les quatre éléments, est original, car chaque habitant humain de ce monde — ou presque ! — possède un don magique. Ici, c’est donc la magie qui est la norme. Et puisque cette magie consiste à maîtriser une part de la nature, on devine un message écologique, ce qui m’a beaucoup plu. La technologie prend une place cruciale dans l’histoire, ce qui fait que cet univers appartient également à la science-fantasy.

Le bestiaire, que l’on entrevoit, met l’eau à la bouche, et renforce l’aspect « uchronie », déjà assumé par l’ambiance steampunk. (Si vous aimez les grosses bêtes avec des ailes, vous allez être servis ! Et non ! Ce ne sont pas des dragons !…)

Les personnages sont inattendus : ils sortent des carcans usuels, et ça fait du bien ! La façon dont le personnage principal rejette sa propre différence est intéressante. On voit le problème sous un angle inhabituel : comment les dominés intègrent les valeurs des dominants, même si cela les détruit. C’est LE problème de ceux qui sont différents, ou méprisés en raison de leur sexe, âge, origines, etc., et c’est très important de le mettre en lumière.

Le style m’a un peu moins plu. Je l’ai trouvé un peu trop simple, presque « jeunesse » par moments, ce qui était peut-être voulu. Néanmoins, ça permet au livre de toucher un public plus large, d’être accessible à tous. D’autant plus que la narration est rapide, et ne s’encombre pas de détails superflus, ce qui est appréciable, car ça laisse au lecteur la liberté d’imaginer comme il le souhaite.

L’histoire évite les schémas trop classiques, trop usés, ce qui est un plus. Elle contient assez de surprises, de rebondissements inattendus pour être captivante.

Ce premier épisode d’Écosphère donne vraiment envie d’en découvrir davantage sur l’univers d’Exelior !
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date : 18-06-2018
Enfin une romance qui aborde des sujets profonds !

"Marathon Men", c’est l’histoire d’une rencontre entre deux hommes, l’un valide, l’autre paraplégique ; qui vont s’aimer et relever tous les défis, notamment celui de boucler un semi-marathon. Et si, comme moi, vous détestez les romances, ce livre pourrait bien vous faire changer d’avis ! Au-delà d’une très belle histoire d’amour et de sport, le roman aborde des sujets plus profonds : la différence et le rejet qu’elle entraîne, les difficultés d’insertion des personnes handicapées, en particulier au travail, l’absurdité des préjugés de toutes sortes.
Le style est fluide, bourré d’humour, et enrichi d’expressions marseillaises, dûment expliquées dans un glossaire.
Les personnages (humains et canins !) sont attachants, drôles, et très réalistes.

Bref, "Marathon Men" a réussi à me faire aimer une romance, donc il vaut le détour !
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J’avais découvert la plume de Pierre Efratas l’an dernier, grâce à « Sagas des neuf mondes », que j’avais apprécié. « Sagas des mers grises » emploie le même type de narration, car l’histoire nous est relatée par une conteuse.
S’il est par moment déroutant de lire un récit oral au style emphatique, il faut se rappeler qu’il ne s’agit pas d’un roman, mais d’une saga (récit scandinave), pour laquelle ce type de narration se justifie. Toutefois, j’ai trouvé que de trop nombreuses digressions et descriptions ralentissaient un peu trop le rythme du récit. Mais l’humour, omniprésent, permet de redonner le piquant nécessaire.

L’histoire est assez classique, basée sur le modèle de la quête : un évènement précipite les héros dans une aventure.

Les personnages m’ont paru un peu ternes, pas assez profonds pour bien cerner leur psychologie ; mais, là encore, je pense que c’est le genre (non romanesque) qui veut ça.

L’univers est le point fort du récit. Il est décrit avec précision, dans des termes spécifiques (expliqués dans un glossaire), ce qui permet de bien se représenter la société, les mœurs et la mythologie scandinave. On sent que l’auteur connaît bien le sujet et qu’il prend un plaisir manifeste à nous transmettre son savoir, ce qui est vraiment appréciable.

Une épopée scandinave qui ravira les amateurs du genre, et permettra aux autres de se familiariser avec ce type de récit.
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Le point fort de ce roman est pour moi le fait qu’il aborde avec brio deux thèmes trop rarement vus dans les œuvres de fiction, et a fortiori ensemble : le handicap et l’homosexualité. Ils sont ici traités avec justesse, sans fausse pudeur ni voyeurisme. On sent d’ailleurs que l’autrice maîtrise tous les sujets dont elle parle, qu’elle s’est parfaitement documentée.

L’histoire est profonde, touchante, et bien que de nombreuses préoccupations du quotidien soient évoquées, le récit reste captivant de bout en bout. Le lecteur accompagne Benjamin sur le long et difficile chemin de la reconstruction et de l’acceptation, dans le monde en vase clos du centre de réadaptation. La musique, sous des formes diverses, nous accompagne au long du récit. L’aspect surnaturel m’a beaucoup plu, et permet de donner encore plus de profondeur à l’histoire, en faisant réfléchir le lecteur sur un sujet grave.

Les personnages sont crédibles et attachants, car leur psychologie est très réaliste. L’autrice a vraiment su se mettre dans leur tête, mais aussi dans leurs corps abîmés, ce que je trouve remarquable.

Le style est moderne, surprenant, détonnant même quand Élise prend la parole ; mais toujours fluide, agréable à lire, et bourré d’humour. Le vocabulaire est bien expliqué, ce qui rend aussi le livre accessible à tous, même aux adolescents.

"Aux petites heures de la nuit" est un roman que je recommande vivement ! C’est une de ces pépites qui nous font aimer l’autoédition !
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date : 07-05-2018
Ce roman nous immerge rapidement dans le monde d’Olien, un univers de fantasy un peu inclassable puisqu’il n’est ni médiéval, ni steampunk, ni moderne, et pourtant très facile à visualiser, tant il est bien décrit. Une religion d’État que l’on devine aisément être un levier crucial du pouvoir — qui n’est rien moins qu’une monarchie absolue — une société de castes, une magie réservée à une poignée d’initiés… tout le décor planté par l’autrice laisse à penser qu’il se passe effectivement beaucoup de choses en coulisses.

L’histoire se divise en trois actes, dont les axes principaux sont brillamment représentés sur la couverture. Le microcosme du théâtre qui est dépeint dans le premier acte est captivant : Sonax, le personnage principal, qui occupe le « devant de la scène » est bien trop « ébloui » par sa propre lumière pour voir ce qui se passe dans l’ombre. Quelque chose de bien plus grand que lui se trame dans son dos, quelqu’un tire les ficelles. Même si le roman est long, les intrigues sont prenantes et bien amenées. Les enjeux sont politiques, et l’histoire n’épargne aucun personnage.

Les principaux thèmes abordés par ce roman sont bien sûr le théâtre, mais aussi la manipulation, le pouvoir et la mort.

Les personnages sont profonds, attachants et réalistes. Le lecteur souffre avec eux.

Le style de l’autrice est irréprochable : le vocabulaire est précis, les descriptions sont concises, la narration suffisamment rapide et le suspens savamment dosé tiennent le lecteur perpétuellement en haleine.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce roman, même si j’ai trouvé certains passages bien cruels pour les personnages. Je pense que je lirais "Oraison", pour le plaisir de retrouver l’univers de Samantha Bailly.
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date : 30-04-2018
Cette nouvelle nous transporte dans la Grèce antique, sur l’île de Lesbos, dans la cité de Mytilène, alors assiégée par les Romains. Le contexte historique y est parfaitement bien décrit, avec un vocabulaire riche, précis et bien expliqué, ce qui rend le texte accessible à tous. Le suspens y est bien dosé, les personnages (humains et divins) sont crédibles. Cette nouvelle aborde les sujets du pouvoir, qu’il soit politique ou magique ; de la foi envers les hommes et les dieux ; et de la domination absolue par les armes.
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date : 16-04-2018
Je n’ai pas été absolument conquise par cette anthologie. Dans certaines nouvelles, les personnages sonnaient un peu trop creux à mon goût, ou bien le scénario en lui-même se montrait décevant, et les références aux mêmes œuvres ou auteurs du XIXe se retrouvaient d’une nouvelle à l’autre. Mais il serait injuste d’amalgamer toutes ces nouvelles parce qu’elles figurent dans le même livre, d’autant plus que certaines m’ont beaucoup plu, et valent vraiment le détour. Parmi celles-ci, je vais vous présenter les trois que j’ai préférés.


« Comment meurent les fantômes », de Sophie Dabat
Résumé : Doris, une jeune bourgeoise, mène une existence ennuyeuse loin de ses parents, coincée entre une gouvernante et un automate. Heureusement, la montre magique que lui a léguée sa grand-mère lui offre une échappatoire des plus distrayante… Mais cette perpétuelle fuite restera-t-elle sans conséquence ?


Mon avis : Ce qui est selon moi le point fort de cette nouvelle, c’est le fait de découvrir progressivement toute la profondeur du personnage principal. J’ai trouvé son histoire touchante, teintée de poésie mélancolique. Elle aborde les thèmes de l’absence, de la déshumanisation par la technologie et de la futilité des conventions sociales. L’univers est très imaginatif, on sent bien ici l’aspect rétrofuturiste du steampunk, quand les tenues et les mœurs du XIXe siècle rencontrent les innovations de haute technologie du futur. Le style est irréprochable.


« L’agonie des aiguilles », de Marine Sivan
Résumé : Jeanne Vera, archéologue, est sur le point de faire une découverte cruciale, qui pourrait tout bouleverser, à propos d’une période sombre de l’histoire, la Grande Peste. Mais les membres du Magistère ne semblent pas prêts à la laisser dévoiler le secret des origines des "particules", cette énergie magique devenue indispensable qu’ils sont les seuls à maîtriser.


Mon avis : Marine Sivan nous offre un univers très riche et bien pensé, ce qui est remarquable pour un texte aussi court. On suit avec plaisir la courageuse héroïne dans sa quête de vérité historique, qu’elle mène avant tout dans un but altruiste, ce qui la rend encore plus sympathique. Secrets d’État et machination sont au rendez-vous. Les rebondissements haletants rendent l’histoire prenante. Le style est agréable à lire.


« Tourbillon au Trois Ponts d’or », de Fabien Clavel
Résumé : L’inspecteur Ragon et l’agent Fredouille sont chargés d’enquêter sur la mort de Jules-Émile Goelzer, à la pension des Trois Ponts d’or. L’homme a été retrouvé avec une flèche dans le front, pourtant porte et fenêtre étaient verrouillées de l’intérieur… Et voilà qu’un phénomène inexplicable retient les deux enquêteurs sur la scène du crime, les contraignant à résoudre ce mystère sans quitter les lieux.


Mon avis : Ce que j’ai le plus apprécié dans cette nouvelle, c’est son scénario très inventif. Le dénouement est vraiment inattendu. Il n’y a pas réellement de rebondissements, puisqu’il s’agit de la résolution d’une énigme en huis clos, et pourtant, l’enquête est fascinante, car teintée d’une dimension surnaturelle. Ce mélange des genres policier, fantastique et steampunk m’a bien plu. Le style est plaisant. Les personnages sont faciles à visualiser, tant du point de vue physique que psychologique, et ne manquent pas de profondeur.


Cette anthologie, bien qu’assez inégale, offre tout de même de beaux et surprenants moments de lecture, et nous permet de découvrir de belles plumes.
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date : 09-04-2018
Dans ce roman, j’ai redécouvert l’univers d’Astheval, à la fois riche, original et poétique, qui m’avait tant plu dans la trilogie "Balade avec les astres". Des animaux et des êtres légendaires inventés par l’autrice côtoient ceux que l’on trouve habituellement dans les romans de fantasy, et que l’on aime tant retrouver. La magie est très belle et bien pensée. Des termes propres à cet univers sont utilisés pour désigner les unités de mesure du temps et de l’espace. Pour vous familiariser avec, n’hésitez pas à jeter un œil au blogue de l’autrice. Ici, l’histoire se situe bien avant la trilogie, elle peut donc se lire indépendamment de celle-ci.

Dans "La Vengeance sans nom", Astheval se retrouve en proie à une étrange malédiction : les astres n’existent plus, le jour se lève et se couche d’un seul coup, sans que personne ne comprenne d’où provient la lumière. Partout, l’Ombre maléfique, responsable de cette malédiction, étend son pouvoir. Les elfes, se sentant peu concernés par les soucis du monde, vivent paisiblement dans leur Falsp, comme si rien ne pouvait jamais obscurcir leur bonheur. Un jour pourtant, un terrible malheur viendra s’abattre sur eux, et la jeune Sylvéa devra parcourir le monde, en quête de vengeance. L’histoire est très bien ficelée, captivante, profonde et complexe, mais facile à suivre. Elle aborde les thèmes du conformisme dans toute sa lâcheté, de la détermination absolue, du courage... Je pense que ce roman pourrait également convenir à un public plus jeune, même s’il a été écrit pour des adultes. J’ai cependant été un peu déconcertée par la survenue d’un mythe tant de fois vu et revu dans un roman si original, mais c’est un mythe que j’aime beaucoup et qui n’intervient que peu dans le récit, ce n’est donc pas si gênant.

Pour ce qui est du style, j’ai constaté un progrès depuis "Balade avec les astres". Ici, point de longueurs, la narration va à l’essentiel. Deux histoires nous sont racontées en parallèle, ce qui ajoute du piment à la lecture et nous tient en haleine. C’est selon moi le « coup de génie » de ce roman.

Les personnages sont crédibles, faciles à visualiser, et l’on aime suivre leur évolution.

En résumé,"La Vengeance sans nom" est un très bon roman de fantasy, qui se lit facilement et vous donnera envie de retourner bien vite dans le monde d’Astheval !
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Divano, c’est l’histoire d’Opale, une étudiante ordinaire, qui du jour au lendemain se voit catapultée au rang de... déesse. Rien que ça. Elle apprend alors les bases de son nouveau « job » imposé, les avantages de son nouveau statut, mais aussi les inconvénients liés à sa nouvelle vie.
Une histoire qui sort — mais alors vraiment — de l’ordinaire, à tel point que l’on ne peut la comparer à aucune autre. Des réflexions intéressantes sont égrainées tout au long de l’histoire, sur l’intelligence et l’écologie, par exemple.

L’univers est vraiment bien pensé, complexe, mais bien expliqué, puisqu’on le découvre petit à petit avec l’héroïne. Les mythologies antiques sont repensées, revisitées à souhait et modernisées, dans un ensemble bien structuré que l’on prend plaisir à découvrir. Côté bestiaire, on retrouve quelques créatures familières, mais revues et corrigées par l’auteur ; et d'autres tout droit sorties de l'imagination de l'auteur. Personnellement, j’ai adoré retrouver une créature assez peu connue, que je n’avais pas encore rencontrée dans un roman de fantasy…

Les personnages sont profonds, ils ont de multiples facettes, et sont touchants. Les dieux ont suffisamment de « failles » et d’humanité pour ne pas être invincibles et donc sans intérêt. On sent d’ailleurs que l’auteur aime se moquer des clichés et des préjugés en général, de façon à surprendre agréablement à la fois le lecteur et l’héroïne.

Le style est très moderne. L’auteur utilise généralement un narrateur interne, Opale, mais parfois il nous propose un changement de point de vue, utilisant alors un narrateur externe centré sur un autre personnage. Cela amène encore plus de dynamisme au récit, qui n’en manque pas avec la pétillante Opale ! Le franc-parler du personnage le rend vivant, sans pour autant tomber dans l’exagération. J’ai trouvé les niveaux de langue très bien maîtrisés. L’humour, très présent, est bien dosé. J’ai moins aimé l’emploi (anecdotique, certes) de quelques tics de langages barbares, tels que « sur Paris », ou « juste + adjectif ou adverbe, etc. Si l’on peut comprendre leur utilisation dans les dialogues, ces impropriétés ont tendance à m’horripiler, puisqu’elles ralentissent la compréhension de la phrase.
J’ai aimé les nombreuses références que l’auteur fait tout au long du livre, sans jamais être lourd.

Pour conclure, je dirais que cette saga (cinq volumes sont prévus, le deuxième vient de paraître) est une agréable découverte, notamment parce qu’elle contient beaucoup d’éléments inattendus, et également beaucoup de profondeur. De nombreuses questions étant laissées en suspens à la fin du tome 1, j’ai vraiment hâte de lire la suite !
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date : 14-09-2017
Puisqu'il s'agit d'une anthologie, je vais surtout donner mon avis sur trois nouvelles pour lesquelles j'ai eu un coup de coeur.

La Clef musicale, de Bettina Nordet
C'est selon moi la meilleure nouvelle de ce recueil. On y retrouve un célèbre peintre-sculpteur-ingénieur-botaniste-anatomiste, etc du XVIe siècle... Vous l'aurez reconnu, il s'agit de Léonard de Vinci. Il y fait une rencontre tout à fait surprenante qui va bouleverser sa vie, mais je n'en dévoilerai pas plus. le style est irréprochable, l'histoire est magnifique, les personnages sont profonds... Un coup de coeur, comme je vous le disais !

Les flûtes enchantées, de Vanessa Terral
Il s'agit d'une enquête d'Hélianthe Palisède. Dans une France ou l'existence des fées, des lutins, et autres membres de "l'Ancien Peuple" a été reconnue par l'État, Hélianthe exerce le métier de "consultante en affaires occultes", ce qui amène cette petite-fille de fée à mener des enquêtes pour le moins inhabituelles. Elle devra ici faire la lumière sur une mystérieuse affaire de flûte à champagne qui émettent un sifflement meurtrier. L'histoire est bien construite, les personnages sont originaux, le style est moderne et l'univers de fantasy urbaine est captivant, riche en créatures fantastiques.
Je vous invite à découvrir gratuitement deux autres enquêtes d'Hélianthe Palisède, en téléchargeant les numéros 6 et 8 du magasine le Royaume des fées.

La Chorale du temps, d'Ambre Dubois
Un jeune saxophoniste amateur se voit proposer une jolie somme d'argent pour jouer chez un mystérieux mélomane. Mais a-t-il raison de se rendre chaque jour chez cet homme étrange ? Si j'ai trouvé le style un peu convenu, l'histoire n'en est pas moins intéressante et la teinte quelque peu gothique qui s'en dégage m'a beaucoup plu.

Je m'arrête ici pour ne pas trop alourdir cette critique, même si d'autres nouvelles valent également le détour parmi ce beau recueil.
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date : 14-09-2017
Ce roman est divisé en deux histoires se déroulant dans deux époques et deux univers bien distincts, ce qui le rend assez addictif. J'ai particulièrement aimé plonger dans l'Irlande du XIIe siècle, au coeur des légendes celtes.
La musique est abordée d'une façon intéressante. Au XIIe siècle, elle apporte magie et savoir, au XXe siècle... elle rapporte surtout de l'argent. Mais la voix d'Alyz fait revenir du fond des âges la magie oubliée.
Ce roman est selon moi un bel hommage au groupe Dead Can Dance, et plus particulièrement à Lisa Gerrard, qui est aussi la voix d'Enya.
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Une nouvelle gratuite bien écrite, qui sait conserver le mystère jusqu'au bout, pour ne nous révéler qu'à la toute fin ce qu'est ce métier dont on parle si peu. On sent l'auteur a voulu rendre hommage à la profession.
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date : 14-09-2017
Une nouvelle gratuite bien écrite, qui dénonce une réalité bien cruelle, mais trop souvent passée sous silence.
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J'ai beaucoup aimé suivre Amélie dans sa randonnée dans notre belle région. le style est fluide. C'est un roman simple qui sait nous transporter bien au-delà de la route des chiffonniers. Car c'est bien un cheminement intérieur que suit l'héroïne, pour qui ce voyage est une véritable thérapie.
C'est un roman sans prétention, qui nous apporte pourtant de véritables réflexions et analyses sur notre mode de vie. Et si ce n'était pas l'individu souffrant de burn-out qui était malade, mais la société qui l'a mit dans cet état ?
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Voici mes trois coups de cœur de cette anthologie très originale :

Dans les bras d'Orion, de Céline Etcheberry

L'histoire :
« Marcus Copper est botaniste sur une cité errante, perdue au cœur de l’espace. Hippolyte, un dandy qui continue à vivre comme il l’a toujours fait au sein de la station déchue, vient le voir dans sa serre. Alarmé par une mélodie étrange qu’Hippolyte ne semble pas entendre, Marcus l’entraîne chez lui. »

Mon avis :
Cette nouvelle est un véritable bijou de poésie. La ville perdue dans l'espace semble flotter entre le rêve inaccessible et le cauchemar omniprésent de la réalité. L'histoire est surprenante et agréablement dépaysante.


Une histoire d'éléphants, de Isaac Orengo

L'histoire :
Un détective enquête sur une affaire déroutante : une précieuse statuette d’éléphant en ivoire incrustée de pierres précieuses à été dérobée et remplacée par... une poignée de bonbons à la framboise !

Mon avis :
C'est un univers très riche qui est dépeint ici : l'empire colonial français, version steampunk. L'histoire, pleine de rebondissements, sait tenir le lecteur en haleine en prenant le temps de nous dévoiler lentement son personnage central. Côté plume, on sent que l'auteur assume ses opinions, notamment en ce qui concerne le colonialisme et l'hypocrisie de la société face à l'homosexualité.


Ceci n'est pas une histoire de tortue, de Tesha Garisaki

L'histoire :
La découverte d'un nouveau fluide d’énergie révolutionnaire permet à une jeune femme de devenir un homme. Mais la transformation se révèle instable.

Mon avis :
On suit avec plaisir l'évolution de ce personnage en quête d'identité. Ses sentiments ambivalents le rendent à la fois attachant et crédible.

En conclusion :
Cette anthologie tient ses promesses, avec des univers biens construits et dépaysants, et des personnages aux relations passionnées et complexes.
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Tout d'abord, j'ai particulièrement apprécié l'ambiance dans laquelle nous plonge le scalde, en s'adressant directement au lecteur comme s'il faisait partie de son public. Le lecteur devient alors auditeur et peut aisément se représenter le banquet dans le château.

Les histoires qui nous sont contées sont captivantes, avec un suspens savamment dosé et teintées de cette poésie qui fait tout le charme des récits mythologiques et que je voulais retrouver dans ce livre.

Les chansons du scalde sont belles et ne manquent pas de poésie non plus.

Le style est vraiment soigné, les mots sonnent comme une musique. Le vocabulaire est très riche, ce qui bien sûr peut "effrayer" certaines personnes, mais je trouve au contraire que cela donne un plus et renforce l'impression de se trouver dans une autre époque.

Les personnages ne manquent pas de profondeur et sont souvent attachants. Personnellement, j'ai un méchant faible pour Loki, mais c'est peut-être mon côté obscur qui parle !

En résumé, le livre tient ses promesses : il fait rêver, donne un aperçu de la culture scandinave et l'envie d'en apprendre davantage.
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date : 06-09-2017
N.I.X. est un roman court (ou "novela"), qui aborde avec justesse un thème d'actualité, le transhumanisme (mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains).

L'histoire est prenante et bien ficelée, l'univers futuriste dans lequel elle est ancrée et bien pensé, et riche en détails. J'ai beaucoup apprécié les progrès technologiques pleins d'inventivité, que j'ai trouvé très crédibles.

Les personnages sont attachant et réalistes. J'ai particulièrement aimé Buffer, pour son côté déjanté ! Le style est agréable et facile à lire.

En résumé, N.I.X. est un bon roman de science-fiction moderne, que je ne peux que vous recommander !
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Le thème principal abordé par cette trilogie est le sexisme, sous toutes ses formes. Le machisme est ici poussé à l’extrême, puisque les femmes sont réduites à l'état d'objets de consommation, de "défouloirs" pour les plus bas instincts des hommes. Cette misogynie est la norme, puisqu'elle fait partie intégrante de la religion d'état. (Malheureusement, ceci est loin d'être une fiction dans certains pays, et dans certaines mentalités...) Bien évidement, la misandrie est aussi dénoncée dans le texte, qui nous montre que, quelle que soit la forme qu'il prend, le sexisme fait toujours souffrir les membres des deux sexes.

L'univers, très complet, fourmille d'idées originales et bien pensées, notamment en ce qui concerne la nature et la magie.

Pour ce qui est de l'histoire, mon avis est un peu partagé. Certains passages sont très prenants (on ne peut plus reposer le livre), tandis que d'autres souffrent de longueurs.

On suit avec plaisir les aventures des personnages. J'ai trouvé Flamme particulièrement attachante (eh oui, j'ai un faible pour les fées !).

Le style manque un peu de maturité, mais il faut rappeler que l'autrice était adolescente lorsqu'elle a commencé la rédaction. Le récit est tellement inventif que l'on parvient à oublier ce défaut.

Une bonne trilogie, qui fait réfléchir et donne envie d'explorer d'avantage le monde d'Astheval.
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