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Commentaires de livres faits par lylou729

Extraits de livres par lylou729

Commentaires de livres appréciés par lylou729

Extraits de livres appréciés par lylou729

date : 17-02-2019
A cet instant, il aurait tout donné pour connaître leurs parents et leurs grands-parents, pour fouiller dans leur arbre généalogique afin de comprendre à quel niveau se situait le coupable de la dégradation de la race.
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date : 17-02-2019
Cette bouche, pensait-il.
C’était le trait le plus disproportionné de sa personne : des lèvres deux fois trop grandes, des dents de lapin. Depuis des années, c’était la première fois que quelque chose d’aussi éloigné de l’ascétisme l’excitait.
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date : 17-02-2019
La crainte de ne pas revoir les blonds le maintint éveillé. Il saisit un de ses cahiers pour consigner leurs mensurations. Il s’en souvenait par cœur, sans le moindre doute. Il pouvait imaginer leurs structures osseuses, le volume de leurs organes, leurs mâchoires et la composition de leur flux sanguin.
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date : 17-02-2019
Il posa les deux poupées sur la banquette arrière de sa voiture et resta un moment à les regarder… Elles étaient encore loin d’être comme il le désirait, mais le défi lui redonnait une vitalité qu’il croyait perdue. Il remplacerait la perruque en lin par d’authentiques cheveux humains qui seraient insérés dans la cire, à la main, avec une aiguille. Il voulait de vrais cils, des yeux en verre mobiles, des doigts et un cou articulés, des habits faits sur mesure. Il démarra, fasciné par la possibilité de réaliser bientôt deux poupées identiques, parfaites dans leurs proportions, blondes, aux yeux bleus. Si cela avait été aussi facile avec les créatures vivantes…, pensa-t-il. Le trouble l’empêcha de terminer sa phrase.
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date : 17-02-2019
Et il avait pensé aux hameaux de la campagne européenne, qu'il aurait visités un par an avec plaisir s'il avait été obligé de fuir d'un lieu à un autre.
Mais ici, rien signifiait rien. Trois petites cahutes sans ombre sur plus de cent kilomètres. Pas un seul arbre à l'horizon, à peine quelques arbustes desséchés que le vent arrachait chaque fois qu'il soufflait fort.
Il compta une vache et une chèvre rachitiques, auxquelles on pourrait difficilement tirer un demi-bol de lait.
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date : 17-02-2019
L’amour est un acte qui ne peut être réalisé sans complice, lui avait-il dit lorsqu’ils s’étaient rendus au bunker patagonique du Führer. Elle ne comprit la phrase que des années plus tard. Et ne l’oublia jamais non plus. Un jour, la certitude d’avoir été sa complice la torturerait bien plus que tous ses autres secrets.
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date : 17-02-2019
Yanka lui donna la poupée. Sa peau était douce, veloutée.
- C'est de l'encens. Le bois, c'est du pur encens.
- Tu peux garder un secret?
Lilith fit oui avec la tête.
- Elle a des pouvoirs.
- Quel type de pouvoirs?
- Elle réalise des voeux. C'est un machi qui l'a réalisée.
- Un quoi?
- Un machi..
- Un sorcier
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date : 17-02-2019
Elle ouvrit le cahier et découvrit des pages et des pages de notes, de chiffres, de listes, de dessins. Les feuilles étaient couvertes d’illustrations : bébés et enfants avec des flèches qui sortaient de leurs yeux, de leurs têtes, de leurs membres et de leurs organes. Sur une page, deux corps étaient unis par le dos. Arrivée à la fin, Lilith se figea : en premier, elle reconnut sa mère, nue, enceinte. Ce n’était pas un dessin d’artiste, mais il était assez ressemblant pour ne laisser aucune place au doute. Autour d’Eva, une série de chiffres : mensurations, kilos estimés, mois de gestation. Homo arabicus, lut-elle. Son père figurait sur la page suivante, à côté de ses frères, également entourés de chiffres et de mensurations. Elle lut : Homo siriacus. Elle apparaissait en dernier.
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date : 17-02-2019
- 1879. L'arrière grand-père de ma femme était gallois. Il a consigné tout dans ses Mémoires. Nous sommes allés jusque là-bas pour photographier les ruines de ces camps.
Après la campagne et la défaite indigène, la police des frontières est entrée en action: dès qu'elle détectait une famille indigène, elle la déportait vers un autre territoire..
Entre dix et vingt mille Indiens seraient passés par ces camps de concentration.
Deux cimetières spéciaux ont été aménagés en 1879, ce qui donne une idée de l'ampleur du génocide.
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date : 18-01-2019
L’an dernier, j’ai eu 33 ans.

33 ans.

C’était en octobre.

Et j’ai ressenti un drôle de truc.

Un truc qui ressemblait un peu à de la tristesse.

Un peu à de la colère.

Un peu à du dégoût.

Un peu à de l’indignation.

Et beaucoup à de la honte.

Et beaucoup à de la peur.

Je sais pas, la perte de l’innocence.

Comme un petit caillou dans ma chaussure.

Au début je l’avais pas remarqué, puis ce petit caillou avait grandi.

Et maintenant il a tellement grandi qu’il prend toute la place, il me coince les orteils et m’empêche d’avancer.

Donc j’ai 33 ans et un gros caillou de tristesse-colère-dégoût-indignation-honte-peur qui m’empêche de marcher.

Et deux enfants.

Putain de merde j’ai deux enfants.

Vous vous êtes jamais dit ça vous ?

Merde j’ai mis deux enfants au monde.

Deux merveilles pures et innocentes, comme tous les enfants.

Je les ai mises au monde.

Dans ce monde-ci.

Deux enfants. Qui posent plein de questions.

Des questions rigolotes.

« Maman, est-ce que les poissons ont un cou ? »

Je sais pas. Demande à la petite souris.

Des questions qui mettent un peu mal à l’aise.

« Maman, c’est quoi ça ? »

Le « ça » en question se trouve dans le tiroir de ma table de nuit grand ouvert.

« Ça mon petit chou, c’est un jouet à papa et maman, on n’y touche pas.»

Et puis des questions qui font grandir ce caillou dans ma chaussure.

« Maman, pourquoi ils viennent pas en avion les réfugiés, comme ça ils arrêteraient de se noyer ? »

« Parce que mon chou, les chefs de l’Europe sont des chacals qui ont décidé qu’ils préféraient que ces gens meurent plutôt que de devoir les accueillir chez nous, alors ils ne les laissent pas monter dans les avions.

Et ces chacals, c’est nous qui les avons élus.

Ce qui fait de nous des chacals aussi.

Sauf toi mon trésor.

Tu ne votes pas encore.

Tu n’es pas encore un chacal.

Mais tu le deviendras un jour, comme nous tous. Vers tes 18 ans.»

« Ben alors il suffit de voter pour d’autres chefs. »

« Oui mon amour. »

Je crois que le moment où j’ai le plus senti ce caillou grandir, c’était à Noël.

J’étais invitée chez mon cousin Martin.

Martin vit avec sa femme Françoise et leurs trois filles, Alice, Candice et Bérénice dans une très jolie maison en banlieue.

Enfin, très jolie…

C’est drôle, elle correspond à la définition « très jolie maison en banlieue ».

Elle irait bien sur la plaquette de présentation de vente sur plans d’un nouveau lotissement.

Mais moi je la trouve triste. Mais triste…

Je sais pas expliquer pourquoi mais à chaque fois que je vois cette maison, j’ai un peu envie de la prendre dans mes bras et de pleurer avec elle.

Lui murmurer que c’est pas grave. Qu’elle est triste mais qu’il y a plein d’autres choses tristes dans ce monde, qu’elle n’est pas seule.

Chaque fois que je vois cette maison, je me dis que si je vivais dedans, il ne me faudrait pas trois jours pour me jeter par la fenêtre.

Ce qui serait un peu con, parce qu’elle n’a que deux étages.

Je sais pas pourquoi.

(...)
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date : 30-11-2017
José un jeune garçon de douze-ans, qui est aveugle, se voit confier un chien guide, quand il entre en classe de 5ème. Après que l’attention se soit porté sur lui est son acolyte, José comprend que ça ne va pas durer. Bien que certain comme Clara ou Julian passe du temps avec lui, les autres semblent l'avoir oublié. Mais quand Julian est avec José et Iahoo, son chien, il arrive toujours quelque chose qui le fait douter de sa sincérité.

Quant à Nathalie une jeune danseuse en herbe, elle reçoit une gifle alors qu'elle s’apprêtait à monter dans un bus pour aller à son cours de danse. Elle, qui, quelques secondes avant se sentait si heureuse est démoralisé et son monde bascule. Qui est cet inconnu qui la gifler sans aucune raison, elle n'avait rien fait de mal, pourtant.
Victime d'un Happy Slapping la jeune fille pourrat-elle sourire à nouveau, retrouvé son insouciance et sa joie de vivre ?

J'ai adoré ces histoires, toutes les deux basés sur la vie de tous les jours. Dans la première partie c'est Iahoo qui raconte, je trouvais ça bien et original ! ce livre est très facile à lire, c'est bien écrit et on sent ces pauvres enfants, jeunes et victimes de harcèlement.
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date : 30-11-2017
Mais au moment d'ouvrir la bouche, je me suis soudainement mise à rire. C'était un rire ample, sonore, qui me saisissait et me faisait vibrer. Je m'y abandonnais tout entière. Et puis, doucement, le rire s'est mué en sourire.

Je souriais ! Je n'en revenais pas. Pour la première fois depuis si longtemps, je me suis sentie mieux.
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date : 30-11-2017
Je ne voulais pas qu'on aille à la police. Surtout pas. ça aurait été comme si j'étais coupable, moi. Je me serais sentie trop sale. J'aurais eu trop honte. Et puis, la gifle, elle était sur ma joue, invisible peut-être, mais elle restait. Comment ils allaient me l'enlever ? Ce n'était pas une écharde qu'on ôte avec une petite pince.

La gifle, c'était indélébile.
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Elle lui dit que tout, échecs, vieillesse, souffrance, le chagrin de la vie, tout n'était qu'un mauvais rêve ; que celui qui s'était perdu était maintenant retrouvé, que sa jeunesse lui serait rendue, que jamais il ne mourrait, et qu'il retrouverait le sentier que jadis, dans une sombre forêt, il n'avait pas pris.
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[Prophétie des Trois]
Les Trois viendront, partant tôt arrivant tard,
Les âges de la vie de tous les hommes :
Enfant du Sang, Enfant de la Terre, Enfant du Ciel.
Chaque homme, faut de sang et né dans le sang,
Parcourt la Terre, nourri par elle,
Tendu vers le Ciel et abrité par lui,
Il n’y monte qu’en ses derniers instants, ne faisant plus qu’un avec les étoiles.

Le sang offre la renaissance, la Terre apporte la nourriture ;
Le Ciel donne les rêves dans la vie – l’éternité dans la mort.
Ainsi seront les Trois, chacun l’un pour l’autre.
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Dialogue Rhapsody / Grunthor :
" -Très bien, je vais commencer par marcher aussi longtemps que le le pourrai, d'accord ?
- Très bien mam'zelle, prévenez-moi simplement quand vous serez fatiguée."
Elle fit les yeux ronds. "Je suis fatiguée depuis des jours. Je vous préviendrai quand je ne pourrai plus continuer.
- Topez là."
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(Rhapsody récitant le chant de guérison)
"Oh, comme c'est joli, dit Gunthor derrière elle. Eh bien, m'sieur, si on trouve pas d'emploi en sortant de ce trou puant, peut-être que son Altesse ici présente pourra nous apprendre un ou deux airs qu'on pourra courir les chemins, on ferra une sacrée bande de troubadours. Je vois ça d'ici : le Cirque Ambulant du Docteur "Uchmed" le Serpent.
- Très bonne idée, commenta Rhapsody lorsqu'elle eut terminé sa chanson. Laissez-moi deviner : vous avez une voix de ténor, Achmed."
Elle ne reçut pour toute réponse qu'un regard maussade. Elle retira les pansements à gestes lents. "Vous savez, vous devriez tous les deux faire preuve de plus de respect à l'égard de la musique. Elle peut être une arme très puissante, et tout un tas d'autres choses, selon vos besoins.
- C'est vrai quand je chante, je suis très doué pour infliger la douleur. Du moins c'est c'que disaient mes hommes."
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Le crépuscule tomba sur la prairie tel un voile de brume grise, et Rhapsody ne revenait toujours pas à elle. Elle restait allongée là, en silence, immobile, dans un sommeil d'une profondeur que les deux hommes avaient rarement vue. La jeune femme avait une tendance aux cauchemars et, au fil de leur périple, ils s'étaient habitués de mauvaise grâce à ses murmures plaintifs et à ses gémissements, lorsqu'elle se débattait sous l'emprise des terreurs nocturnes qui la réveillaient en sursaut, haletante.

"Pas étonnant qu'elle ait abandonné le métier, avait commenté Grunthor après une nuit particulièrement mouvementée. J'imagine que ses clients ne devaient pas dormir beaucoup, quel que soit le programme."
Achmed s'était contenté de sourire.
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Rhapsody :

"- Ça fait partie des dons du Baptistrel.Il n'y a ni objet, ni concept, ni loi aussi puissante que le nom véritable d'un chose donnée. Notre identité est intimement liée à ce nom. C'est l'essence de ce que nous sommes, notre histoire individuelle, et parfois il peut nous rendre à notre vraie nature, peu importe combien on a changé."

Achmed lui adressa un regard amer. "Voilà qui doit être bien pratique, dans votre branche - combien de fois avez-vous vendu votre virginité ? Est-ce qu'elle rapporte plus à chaque fois ? "
Il la vit grimacer et ressentit un tiraillement de regret. Il n'aimait pas sa propre réaction, aussi sa voix se teinta-t-elle de sarcasme.
"Oh, je suis vraiment désolé. Je vous ai offensée ?
-Non, répondit-elle d'un ton brusque. Il y a peu de choses que vous puissiez dire que je n'aie déjà entendues. Je suis habituée aux hommes qui se conduisent comme des crétins."
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Il n’y a vraiment aucune vérité, dans le métier de prostituée – on est toujours le mensonge de quelqu’un d’autre. Et il faut se mordre la langue pour participer aux fantasmes des autres, des fantasmes qui pour la plupart du temps nous révulsent.
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"Voyez-vous ça, le Paradis et le Purgatoire marchant main dans la main. Fascinant."
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Les souvenirs sont les premières histoires que l'on apprend [...] Ils sont ta propre tradition. Il y a plus de puissance en eux que tu n'en rencontreras jamais dans toutes tes études, car c'est toi qui les as écrit.
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Les gardes ralentirent le pas sans cesser d'avancer pour autant, tous les trois de front. Rhapsody pivota pour leur faire de nouveau face. Elle allait devoir les convaincre que ces étrangers étaient ses alliés, des alliés de poids. Elle fit de son mieux pour sourire à ces deux compagnons insolites.
"Pardonnez-moi, mais accepteriez-vous de m'adopter un moment ? Je vous en serais très reconnaissante."
L'homme à côté du géant hocha légèrement la tête.
"Merci" souffla de nouveau Rhapsody. Elle se retourna vers les gardes.
"Quelle coïncidence extraordinaire, haleta-t-elle, un sourire de fausse vravade sur son visage exquis en sueur. Messieurs, vous arrivez juste au bon moment pou rencontrer mon frère. Mon frère, voici les gardes de la ville. Messieurs, voici mon frère - Achmed le Serpent."
L'espace d'une seconde, on eût dit que le temps s'était étiré, tout autour de Rhapsody. Une vague de chaleur lui balaya le visage, et elle entendit un crac distinct, lointain mais audible, puis un pffff, comme le claquement d'une étincelle suivi de la fumée se dissipant.
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[Prophétie de l’hôte indésirable]
Parmi les derniers partis, parmi les premiers arrivés,
Indésirables, cherchant un accueil en terre nouvelle.
La puissance gagnée en étant les premiers
Fut perdue en étant les derniers.
Des hôtes l’élèveront, inconscients,
Comme l’invité accueilli par les sourires
Tout en empoisonnant secrètement le garde-manger
Jalousement fardé de son propre pouvoir.
Jamais cet hôte n’a ou ne devra engendrer d’enfants,
Pourtant toujours il cherche à se reproduire.
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Rhaspody:
— Je ne mens jamais. Je ne peux pas.
(...)Le mensonge est interdit dans la voie que j’ai choisie. Les menteurs ne peuvent devenir Baptistrel, le degré le plus haut des Bardes.(...)
(...) mes parents m’ont toujours dit que tromper était mal. Et plus récemment, c’est parce que, depuis que je me suis libérée de mon ancienne... euh... occupation, la vérité est ce que je chéris le plus. Il n’y a vraiment aucune vérité, dans le métier de prostituée – on est toujours le mensonge de quelqu’un d’autre. Et il faut se mordre la langue pour participer aux fantasmes des autres, des fantasmes qui pour la plupart nous révulsent.
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Rhapsody :
" - Autre exemple, dit-elle d'un ton patient. Voyez-vous, les hommes ont le dessus en termes de taille et de force physique, et beaucoup d'entre eux ont peu de scrupules à l'utiliser lorsqu'ils sentent qu'ils ne peuvent gagner par l'intelligence. D'après vous, qui a eu le premier l'idée de la prostitution ? Les femmes ? Vous croyez que nous aimons ça, de nous faire dégrader tous les jours ? Je trouve ça très ironique. C'est un service très demandé, et dans lequel s'engagent peu de femmes qui n'y soient pas contraintes." Elle tamponna ses propres blessures et morsures de vermine d'un peu de tonique, puis tendit la fiole à Grunthor, qui secoua la tête.
" Ce sont les hommes qui le veulent, poursuivit-elle. Ils se donnent parfois beaucoup de mal pour l'obtenir, puis ils se détournent des femmes et les insultent, ces femmes qui servent d'exutoire à leur besoin irrépressible. Puis les hommes se comportent comme si ces femmes devaient avoir honte de leurs actions, alors que l'idée venait d'eux. Voilà ce que je ne peux tolérer.
" Tout le monde peut comprendre que quelqu'un qui a faim ait recours au vol pour nourrir sa famille, mais une femme forcée de s'engager dans cette profession par la même menace, ou par la violence, se retrouve moins que rien. Peu importe l'homme qui profite de ce service. Il n'y a rien à regretter, et en général c'est même lui qui attend d'elle qu'elle considère ce mépris et ces sarcasmes comme mérités. Alors moi je dis que vous pouvez tous courir. Je vais rester célibataire."
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