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Ma bibliothèque : Lire, écrire, transmettre



Description ajoutée par Rayonnante 2018-04-20T14:47:22+02:00

Résumé

À quoi sert la littérature ? se demandait naguère Jean-Paul Sartre. À quoi sert ma bibliothèque ? s’interroge aujourd’hui Cécile Ladjali, lectrice au goût traditionnel assumé, qui est aussi l’auteur de fictions résolument modernes. Pour répondre à cette question qui engage sa vie même, elle conduit son lecteur à travers le labyrinthe des milliers d’œuvres qui occupent ses rayonnages : elle l’attire dans l’intimité de son va-et-vient entre lecture et écriture et scrute avec lui les interactions secrètes entre ces œuvres et ses propres textes en cours d’élaboration.

En professeur exigeante et généreuse, elle nous aide à déchiffrer l’extrême contemporain à travers le prisme des textes fondateurs, invitant à interroger, avec des auteurs aussi variés que Montaigne ou Hannah Arendt, Baudelaire ou Paul Celan, le temps présent à travers le langage, poussant l’étudiant et le lecteur à s'installer à son tour à la place de l’écrivain.

En héritière de Proust, elle oppose à notre présent fait d’immédiateté, de vitesse, du sens le plus littéral qui soit, la fiction qui nous oblige à déplacer notre point de vue, à penser le dédale des formes et du sens.

Un véritable chant d’amour à la littérature.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Ainsi lire c'est être un dieu. Le point de vue omniscient du narrateur devient le nôtre et nous percevons toutes les émotions d'un personnage, parce que l'auteur y a creusé à notre intention une petite cavité dans laquelle nous pouvons nous installer pour observer et ressentir. Logé au sein de cet espace confortable, nous maîtrisons les situations, les émotions, nous comprenons tout. Cette image de la réalité nous touche plus que la réalité elle-même et le personnage de roman, dont nous éprouvons l'ensemble des états d'âme, nous bouleverse bien plus que n'importe quel malheur croisé dans la vie. C'est le scandaleux paradoxe de l'œuvre de fiction que Marcel explique à Françoise, la servante. Le malheur d'un être perçu dans la vie ne l'est que partiellement par nos sens. Il "reste opaque, offre un poids mort que notre sensibilité ne peut soulever". Nous ne captons qu'une partie de sa misère et avons, en raison de cette fragmentation, du mal à compatir. En revanche, le roman nous permet d'embrasser la totalité des émotions d'un individu. Et le livre va nous troubler "à la façon d'un rêve plus clair que ceux que nous avons en dormant". Je suis bien plus bouleversée, en effet, par la détresse de Félicité quand je relis Un cœur simple dans le métro que par la femme, sale et famélique, qui passe parmi les voyageurs pour mendier quelques centimes d'euro. Lire c'est être un dieu. Mais un dieu cruel, maître en son paradis.

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Ma bibliothèque : Lire, écrire, transmettre

  • France : 2014-09-04 - Poche (Français)

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