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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par tichousmile 2018-06-29T16:31:30+02:00
Pas apprécié

En Afghanistan, une petite fille se transforme en garçon pour avoir plus de liberté.

Ça aurait pu être bien, mais c’est un peu niais en fait. Je ne suis pas allée jusqu’au bout !

Bof

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Commentaire ajouté par Aryia 2018-02-14T11:26:20+01:00
Or

Cela n’était absolument pas volontaire de ma part lorsque j’ai établi ma pile à lire mensuelle, mais le hasard a voulu que je lise d’affilée deux romans évoquant la condition féminine. D’abord Là où tombentles anges, qui aborde le quotidien des femmes françaises au début du 20ème siècle, et ensuite Ma vie de Bacha Posh, un contemporain à destination de la jeunesse - mais pas seulement ! - qui parle d’une tradition afghane peu connue mais plus répandue qu’on ne peut le penser : afin d’apporter chance et prospérité à une famille, on « transforme » une petite fille en petit garçon jusqu’à la puberté. Très honnêtement, je n’avais jamais entendu parler de cette coutume auparavant, mais je compte bien, désormais, chercher d’autres ouvrages abordant cette thématique qui m’intéresse grandement (à commencer par La perle et la coquille de la même auteure) !

Obayda a dix ans, trois sœurs ainées, un père unijambiste depuis peu qui ne sort plus de sa chambre depuis l’accident … et une tante un peu trop invasive qui semble considérer que c’est à elle qu’il revient de tout décider dans la maisonnée. Alors, quand cette dernière propose qu’Obayda devienne une bacha posh, c’est-à-dire une fillette qui endossera le rôle d’un garçon afin d’attirer chance et bonheur sur la famille jusqu’à sa puberté ou la naissance d’un garçon, nul ne s’y oppose hormis Obayda elle-même. Elle aime être une fille, danser, porter les robes que ses sœurs ont endossées avant elle … Ce n’est qu’après avoir fait la connaissance de Rahim, une autre bacha posh, qu’Obayd(a) saisira l’opportunité qui s’offre à lui/elle : libérer des interdits qui pèsent sur les filles, Obayd va s’épanouir et dépasser ses limites … jusqu’à désirer ne plus jamais avoir à reprendre son identité première.

Comme je le disais déjà plus haut, à mes yeux, ce roman fait partis de ceux qui peuvent se lire à tout âge : s’adressant autant aux enfants qu’aux adultes, Nadia Hashimi tient avant tout à sensibiliser à l’inégalité entre les hommes et les femmes … en Afghanistan, mais pas uniquement. En effet, si au premier abord elle semble avant tout dénoncer la différence de droits entre une petite fille afghane et un petit garçon afghan - les seconds auront le droit de rester dehors après l’école, d’être exemptés de corvées et de manger les meilleures parts de viande lors des repas -, on remarque très facilement qu’elle ne s’arrête pas là. Elle dénonce également la dévalorisation systématique des filles dans nos sociétés : lorsqu’on dit d’un garçon « qu’il court comme une fille », cela n’a rien de valorisant ni pour le garçon ainsi qualifié ni pour les filles !

A force de faire croire aux petites filles, par de petites remarques qui passent inaperçues, qu’elles n’ont pas les capacités suffisantes pour égaler voire dépasser les petits garçons, elles finissent par y croire et, n’osant pas se lancer, ne pourront ainsi jamais prouver le contraire ! Et voici le serpent qui se mord la queue continuellement, jusqu’à ce que s’installe durablement dans l’imaginaire collectif cette différenciation. La transformation en bacha posh, qui ne consiste finalement qu’à un changement de prénom, de coupe de cheveux et de vêtements - rien d’officiel donc -, permet à la petite fille devenu aux yeux de la société petit garçon de prendre de l’assurance … et de faire éclater au grand jour les capacités qu’elle possédait déjà sans pouvoir les montrer en tant que petite fille ! Si on faisait pareil en France, aucun doute que la même chose se passerait, puisqu’un enfant se construit en grande partie sous le regard des adultes qui lui servent autant de modèles que de juges, et si le regard de ces adultes changeait brusquement grâce à cette transformation factice (finalement), et bien cet enfant se construirait différemment, porté par ce regard.

Bien évidemment, pour le jeune lecteur, l’objectif n’est pas de voir aussi loin ! Ce roman lui permettra de saisir le fossé qui existe entre notre culture et la culture afghane, où les légendes prennent corps dans le quotidien sous forme de coutumes et de traditions qui peuvent nous sembler étranges au premier abord, mais aussi de toucher du doigt l’inégalité entre les hommes et les femmes dans ce pays lointain … ce qui est déjà une première étape vers la mise en évidence d’une inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde d’aujourd’hui. Mais pour un jeune lecteur d’une dizaine d’années, ce roman est également une belle histoire d’amitié : Obayd et Rahim, liés par leur condition commune, par leur secret commun, par leur rêve partagé, forment un duo que l’on prend plaisir à suivre. Ces deux personnages sont déjà très attachants individuellement, et ensembles, ils sont tout simplement irrésistibles : une amitié pareille, cela fait rêver. Cette histoire, c’est également celle d’une famille brisée par un accident, chamboulée par ce bouleversement qui ébranle jusqu’aux relations entre les quatre sœurs, mais liée par un amour si fort que rien ne pourra abattre. C’est pour sa famille qu’Obayda accepte la transformation en garçon … mais pour sa famille également qu’Obayd finira par se résoudre à redevenir une fille. Il faut montrer aux enfants d’aujourd’hui la puissance de l’amour familial !

En bref, ce roman est une vraie petite perle : des personnages fascinants et attachants, une histoire riche et touchante, et surtout une plume particulièrement émouvante et élégante … Tout cela contribue à faire de ce livre un récit à la prose accessible aux plus jeunes sans être ennuyante pour les plus grands, un récit dynamique qui se lit facilement et rapidement tout en restant captivant. Un juste milieu a été trouvé pour que cet ouvrage puisse plaire à tous les âges, aux filles comme aux garçons, aux grands dévoreurs de romans comme aux petits grignoteurs occasionnels … C’est un livre qui peut parler à tout le monde, à ceux qui souhaitent découvrir une autre culture comme à ceux qui s’intéressent à la condition féminine dans le monde, à ceux qui désirent s’évader dans une lecture douce et sans prise de tête comme à ceux qui aiment prolonger leur lecture par une réflexion … En clair, vous l’aurez compris : offrez-vous ce livre et offrez-le autour de vous sans hésitation !

https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2017/10/ma-vie-de-bacha-posh-nadia-hashimi.html

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Commentaire ajouté par LesFacesLitteraires 2017-10-18T19:04:41+02:00
Or

Merci aux éditions Castelmore et à Livraddict pour ce partenariat, déjà en recevant ce roman « jeunesse », la plume de l’auteur ne m’était pas inconnu, l’ayant découverte avec « La perle et la Coquille » et par la suite dans « Si la lune éclaire nos pas ». Je suis touchée par la réception de ce livre, un colis contenant un petit mot venant de la chargée de communication, tout simple ; mais ça fait toujours plaisir. « Ma vie de Bacha Posh » est une œuvre pour tout les âges, personnellement le style de Nadia Hashimi reste tel qu’il est, juste un peu moins cruel et dur. Pourtant ça demeure des histoires sur des faits divers et réels, je trouve que ce petit roman est exceptionnel pour que les jeunes adolescents s’informent sur la vie en Afghanistan.

Obayda est une petite fille de dix-ans, mais je n’en ai clairement pas eu l’impression. Elle semble bien trop mature, même si elle s’amuse comme une enfant et ose contredire les parents. Au fond je pense avoir apprécié ses bêtises, sur ce point-là elle nous rappelle qu’elle est encore jeune et inconsciente. Mais sa personnalité pleine de force, de courage et de révolte m’interloque énormément ; du coup on essaye de se faire une idée sur cette héroïne, sans vraiment s’imaginer son âge. Elle est touchante, sensible ; mais peut-être pas assez innocente, malgré ses petites illusions comme quoi la magie existe et que les arcs-en-ciel peuvent tout changer.

Rahim, je ne considère pas vraiment ce personnage ; certes il est essentiel dans l’évolution d’Obayda mais il n’est pas forcément développé. Parfois je n’ai pas aimé son caractère, souvent dans la moquerie et prenant rarement les choses aux sérieux. Difficile de s’attacher quand on a des difficultés à cerner, bien que ses envies soient bouleversantes et irréalisables.

On découvre un peu Obayda au début, sans pour autant apprendre à connaître sa vie de fille. Elle a trois sœurs, toutes plus âgées qu’elle ; du coup elle est la préférée de la famille. Sauf qu’un tragique évènement bouscule leur vie à tous, le père est dans un mauvais état ; il est en dépression après l’accident et ne sort plus, ne travaille plus. Ils déménagent en campagne et Obayda devient une Bacha Posh, c'est-à-dire la faire passer pour un garçon. La liberté pour les filles dans ce pays est presque inexistante, en effet elles doivent s’habiller en robe et baisser toujours la tête, ne jamais rester dehors après l’école et jouer calmement. Tandis que les garçons peuvent courir, être en pantalon, avoir ce qu’ils veulent, monter aux arbres et parler sans retenu. On découvre dans cette œuvre une amitié et une famille, j’ai eu mal au cœur en les quittant ; ils vont d’une certaine manière me manquer. C’est court et simple à lire, je n’ai pas trouvé d’originalité puisque ce livre est comme un remix de « La perle et la Coquille » en moins élaboré. Les sentiments n’ont rien de fort en comparaison de ses autres récits, de la poussière à côté ; toutefois j’ai ressenti une note d’émotion par-ci et par-là, particulièrement dans les moments avec le père de famille.

Une écriture comme prévue, je ne suis pas vraiment surprise ! J’ai adoré, la plume de Nadia Hashimi se lit facilement surtout dans ce livre, en tout cas le fait qu’il n’y est pas beaucoup de page ne change pas le style de l’auteur et encore moins les détails qu’elle souhaite donner. Elle dose tranquillement, les lieux, les personnages, les rêves et pensées ; tout est dit avec simplicité et grandeur. Les valeurs, l’esprit, le fond et l’envie de transmettre son savoir ; j’admire de plus en plus cette écrivain et principalement avec cet One-shot où la jeunesse est mise à l’honneur.

Au final j’adopte complètement Nadia Hashimi et ses histoires, ce livre confirme son talent de nous faire voyager dans des pays incertains. Cette synopsis est toute en finesse, gardant tout de même sa part de réalité avec ses épreuves et la peine des enfants. Une belle sensibilité, douce comme une plume. Obayda est une petite fille que j’ai bien aimé, je vais me souvenir de cette héroïne jeune mais déjà accompli, étant intelligente ; toutefois elle possède une certaine naïveté et c’est très important dans un roman jeunesse. L’écriture est magnifique et précise, que demander de mieux ? Le seul point négatif de « Ma vie de Bacha Posh » est le personnage de Rahim qu’on introduit sans le mettre en valeur convenablement. J’incite aux parents à faire découvrir ce livre à leur adolescent d’une douzaine d’années, instructif et agréable à la lecture.

https://lesfaceslitteraires.blogspot.fr/2017/10/ma-vie-de-bacha-posh.html

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Commentaire ajouté par ilonaisreading 2017-10-15T13:20:12+02:00
Bronze

Très bon livre qui traite de l'égalité des sexes à travers la tradition des Bacha Posh. Il est considéré comme étant jeunesse mais l'écriture n'est pas "bébé". Livre très intéressant, je le recommande!

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