Ma vie sera pire que la tienne

Je ne vais pas dire que le roman est mal écrit. Il y a mieux, il y a pire, un peu comme la vie. Je n'ai simplement pas adhéré au style de l'auteur. Vulgarité dans les dialogues, aucune sympathie pour les personnages, intrigue inexistante la plupart du temps ou pas intéressante.

Je vois de bonnes critiques du livre, je suis certainement passée à côté.

C'est une claque, une pépite, une perle ! J'ai adoré la construction de ce roman. Les 2 premières parties pourraient être 2 nouvelles indépendantes, sauf qu'on commence à deviner des éléments qui vont se rassembler. Dans la troisième partie tout finit par se ressembler en cohérence.

Les 2 premières parties tournent autour des braquages ratés. La première, racontée à la première personne, parle de 3 ratés qui décident de voler la mauvaise maison (un labo clandestin d'une drogue de synthèse qui "donne des super pouvoirs"). Cela m'a fait penser au film Hyper tension (Crank) avec Jason Statham, mais cela s'arrête là. Notre raté protagoniste réussit à s'enfuir avec une bonne cargaison des pillules magiques et se cache dans la ferme de son oncle.

La seconde histoire est racontée à la troisième personne et parle d' un braquage sanglant par un trio d'ex-présidents (j'avoue, j'ai trouvé ça génial). Cela vous rappelle Point break sans doute, mais ça s'arrête là aussi. Ici les personnalités des braqueurs correspondaient un poil à leurs masques. Eux aussi vont se cacher dans la ferme voisine avec une otage. Pour combler le tout, une bête étrange et sanglante rôde aux alentours et un chasseur sans arme lui court après avec ses fidèles chiens.

J'ai vraiment adoré cette histoire pour sa construction originale et son style "plus noir tu meurs". C'est une lecture agréable et addictive puisqu'on veut constamment savoir ce qui va encore se passer comme péripétie. J'ai juste été un peu moins fan du dénouement, gênée par un élément que je trouve de plus en plus exploité (depuis "Miracle" je suis allergique aux personnages avec des personnalités multiples, mais rassurez-vous, je ne vous spoile rien). Mis à part cela, c'est un roman vachement recommandable et une agréable découverte pour ma part.

J'ai été agréablement surprise par ce roman à la fois bien noir et jubilatoire dans les scènes d'action, les personnages n'ont pas la vie facile et sont des anti-héros comme rarement j'en ai rencontrés au fil de mes évasions livresques. Le tout sur un ton plutôt léger, non dénué d'humour.

Mon bémol sur le livre : une construction assez bancale et déroutante.

En effet, le roman se coupe en plusieurs parties, qui semblent n'avoir aucun lien les unes par rapport aux autres. L'impression de lire plusieurs nouvelles avec un fil rouge...

Beaucoup de thèmes abordés, emplis d'émotions, sur une véritable aire de jeux pleine de punchlines et de gunfights.

Un roman qui se lit comme un plaisir coupable, assez déjanté, comme peut le faire Anonyme dans sa saga du Bourbon Kid, dans une certaine mesure, mais l'idée est là.

L'auteur devrait assumer jusqu'au bout le côté déjanté car, en l'état, la plume navigue entre deux styles qui déroute le lecteur.

J'ai passé un très bon moment de lecture mais quelques passages m'ont sortie de mon plaisir (l'état mental d'un des personnages, notamment, dont je ne trouvais pas la place dans le ton du roman).

Je ne sais pas quel était l'intention de l'auteur dans l'écriture de son roman, je rapporte uniquement mon ressenti...

Un roman à découvrir comme une lecture insolite, pleine d'action et d'humour, tout en abordant des sujets graves... une petite pépite du genre...

Une belle couverture

Au vue de celle ci je pensais lire un bon livre ou le bouledogue français était mis a l'honneur ou avait un rôle principal, il fait une brève apparition dans la première partie et la dernière a sa mort.

Une histoire que je recommande aux amateurs de roman d'horreur car c'est une histoire macabre sans grand intérêt . Quand a l’enquête policière on la retrouve un peu vers la fin mais bâclée

✔️Mon ressenti : Moi l’amoureuse des chiens, voir une telle couverture ne peut que me donner envie ! C’est donc en grande partie grâce à cette couverture que je suis entrée dans l’univers sombre de Williams. Sachez que le titre dit vrai, même confinée ?

Un univers de paumés un peu à l’écart du monde, des rencontres jouant de malchance, de l’humour, de l’action, de la violence le tout avec un dosage méticuleux. Ce sont les clefs de ce roman noir.

Pour l’histoire, je ne vous en dirais pas trop puisque la construction originale est un point fort du roman et ne me laisse qu’une faible marge de manœuvre pour vous laisser la primeur de la découverte. Parlons un peu de cette construction : 3 parties, 3 histoires, j’ai même cru à 3 nouvelles, mais non, le lien est bien là et c’est bel et bien un roman. C’est la première fois que vois ça. Et pourtant, je lis beaucoup;) Qui a dit trop ??

C’est un départ sur les chapeaux de roue ! Son style incisif nous emmène directement dans l’action.

Et ceci, de la première à la dernière ligne. Aucun temps mort ! Moi qui suis fan de cinéma, j’ai eu l’impression que Williams avait sa caméra sur l’épaule. J’ai même eu l’impression d’avoir les mouvements de l’auteur/ cameraman durant la scène ! De nombreux rebondissements que l’on n’attends absolument pas et une fin très réussie.

Mon cœur de lectrice s’est forcément attaché à Disco Boy, ce bouledogue Alcoolique qui tient sa place dans le récit.

Roman, qu’une fois débuté, je n’ai su lâcher ! Bravo Williams .

?Mots Clefs : Noir / Chien / Amour/ Otage / Braquage

?Ma note : 17/20

Ma Vie Sera Pire Que La Tienne de Williams Exbrayat

Une épopée folle, 100 pour cent Rock'n'roll !

Un bon roman est comme un meurtre. Tout est dans les moindres détails, de l’intention jusqu’à la réalisation. Ma Vie Sera Pire Que la Tienne est un crime presque parfait (seulement parce que la perfection n’est pas de ce monde.)

Votre Honneur, je n’affirme pas, je prouve !

I. Le délit : histoire qui détonne et des personnages attachants

Je dois vous avouer que ce n’est pas l’histoire qui m’a séduite, du moins au début, parce que par la suite, j’ai dévoré le livre, totalement conquise comme Discoboy par la gnôle. Il y a de tout dans MVSPQLT. On passe du petit au grand banditisme, de braqueurs présidents aux filles un peu paumées en passant par des flics obsessionnels.

Les personnages sont très différents tout en ayant des points communs : pas forcément bons ou mauvais, à la fois coupables et victimes, héros tragiques ou plutôt victimes de la tragédie perpétuelle qu’on nomme la vie. Le Destin est le seul à avoir le dernier mot. Williams sait rendre les protagonistes attachants. On rit et on frémit pour ces personnages qui oscillent entre le mal et la maladresse de vivre. Jamais dans le pathos, mais toujours dans avec une bonne dose d’humour noir.

II. L’arme du crime : un style original et un rythme endiablé

S’il y a beaucoup de morts, il n’y a aucun temps mort (je suis trop fière de mon jeu de mots). Ça castagne, ça tire et ça tue à tout va, ça fuit, ça se poursuit, ça se retrouve…bref aucun répit.

Je suis tombée amoureuse du style de l’auteur, tout à tout drôle et désespéré, tendre et poétique. Je ne connais pas beaucoup d'écrivains capables de blaguer sur la misère humaine avec autant d’amour, d’humanisme et de compassion. Ce roman mon ami est une ode à nos imperfections. Existentialiste sur les bords, satire et foutage de gueule aussi (les braqueurs présidents, tellement éblouissants dans leur incompétence) j’ai cru lire du Jean-Paul Sartre sous amphétamines ou acide après un concert de Sonic Youth.

La construction du livre est particulière, trois parties comme un triptyque. Trois points de vue sur l’histoire, qui permettent à cette dernière de se récrire au fur et à mesure. J’ai eu le sentiment d’être en face d’une peinture où les mouvements se répondent, des harmonies se créent et des contrastes naissent. Un chaos savamment orchestré. Bref, y-a-t-il une meilleure représentation de la vie ?

III. Verdict

MVSPQLT m’a rappelé mon amour pour la littérature. J’ai eu l’impression de retrouver qui j’étais. J’aime qu’un livre me distrait, mais plus important encore qu’il me questionne et qu’il me fasse ressentir. Je suis en quête de sens et de sensations.

Le roman de Williams est courageux, C’est une création infernale et remarquable. Un roman policier mais pas que où le font et la forme sont au service l’un de l’autre.

Je n’ai aucun doute que Williams a le talent et l’âme d’un grand architecte, C’est un bâtisseur d’histoires visionnaire. Un livre et un auteur à découvrir absolument, si comme moi vous aimez vous sentir vivant.

"Ma vie sera pire que la tienne" ! Une tuerie, au propre et au figuré !

"Humour noir, suspense et une construction originale !⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Voici le premier roman que je lis de l'auteur et je suis séduite par sa verve ! Une écriture dynamique, incisive qui percute, et, malgré une intrigue sombre, de l'humour.

La construction du roman est très bien vue, elle aussi : le premier chapitre commence avec une course-poursuite de trois gars, qui s'amusent à braquer des maisons durant l'été. Mais ils tombent sur un gang de la drogue. Le narrateur-personnage "Je" doit faire face... Le deuxième chapitre évoque également un trio de braqueurs masqués dans un casino. Mais là encore, cela tourne mal et ils emmènent une otage avec eux. Quel rapport entre ces deux trios ?

Deux fils directeurs se profilent alors : ce mystérieux"je" qui a hérité de Disco Boy, le chien de son oncle, alcoolique et teigneux comme lui, et la "Bestia" qui s'attaque aux troupeaux. Que de carnages !

J'ai donc beaucoup aimé le style de l'auteur qui campe ici des personnages peu reluisants, des loosers, et trois figures féminines intéressantes, qui ne sont pas sans blessures, elles aussi.

Une plume à découvrir absolument !

4ème de couverture :

Quel est le point commun entre un looser amoureux, un bouledogue alcoolique nommé Disco Boy et une jolie hôtesse de casino ? Une sévère propension à être là au mauvais endroit, au mauvais moment. Ces trois-là n’étaient pas faits pour se rencontrer, encore moins pour évoluer en milieu hostile : des trafiquants de drogues, des braqueurs grimés en présidents, des flics retors et une bête qui hante la campagne. Tuer ou se faire tuer, telle est désormais leur seule alternative.

Décoiffant !

Le moins qu’on puisse dire que ça décoiffe. Williams Exbrayat manie l’humour noir à la perfection dans un polar original. Le terme polar est d’ailleurs juste avec la gouaille que cela implique, vous êtes prévenus ! Déjanté est aussi un adjectif qui colle à l’histoire qui parait décousue au départ et dont les pièces s’imbriquent peu à peu dans un ordre parfait pour finir en apothéose. Mais chut, je ne vais pas vous en dire plus, comme à mon habitude, l’essentiel est de le découvrir par vous-mêmes en sachant où vous mettez les pieds !

Un roman noir déjantée et complètement barge !

C'est une découverte surprenante, c'est le tout premier roman de l'auteur que je lis et il ne m'a pas laisser indifférente dans les deux sens du terme.

Déjà rien que le résumer et la couverture m'on donner le tempo et des les premières lignes , on sent une plume atypique et prenante .

Même les chapitres sont atypiques , l'auteur a divisé son roman en 3 parties comme des nouvelles , avec pour chaque parties ses chapitre courts et une histoire différente mais attention ces 3 histoires ont un rapport , mais lequel ?

Quand à la narration , elle est écrite d'une manière un peu brute de décoiffage , cela pourrait gêner certains lecteurs , j'ai eu un peu de mal a démarrer avec ce type de texte mais une fois plongé dedans on s'y fait vite .

Sinon du point de vue de l'histoire en elle même je m'attendais pas du tout a ça , d'ailleurs je ne sais pas a quoi je m'attendais avec ce roman , tout ce que je sais c'est qu'il m'avais l'air drôle et bien je n'ai pas été déçu , certes il est drôle mais surtout très sanglant , au sens du terme , beaucoup d'armes , beaucoup de morts , beaucoup de violence et pourtant ce n'est pas ce que je retiens du roman , plutôt cet humour noir façon "Sweeney Todd" .

J'ai aimé chacun des personnages , tous différent mais finalement tous attachant a leurs manières . Ces 3 voleurs un peu perdus et maladroit vont se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment suite a un cambriolage qui aura mal tourner , ils vont se retrouver dans des situations cocasses mais vont être aidés par un ami quelque-peu différent Disco Boy, un bouledogue élevé a la bière avec un sale caractère mais qui saura être là au bon moment .

Je ne suis en général pas friande de ce genre de lecture , mais pour le coup j'aurai fait une belle découverte qui ne m'aura pas laisser de marbre , cela change de mes standards habituels et ça fait du bien !

Je voulais également mettre l'accent sur cette magnifique couverture qui ne nous laisse aucun doute au contenu du roman .

Merci a l'auteur pour cette découverte , et ce petit Disco Boy va beaucoup me manquer !

Le + : Une lecture atypique , un roman noir avec beaucoup de morts mais beaucoup d'humour surtout .

Le - : Une écriture qui peut gêner certains lecteurs , soit on aime soit on n'aime pas mais il n'y aura pas de demi-mesure .

Comme sur des roulettes.

Dans la vie il y a différents moyens de s'en sortir , des plus honnêtes aux plus malhonnêtes. Les héros de ce roman , eux , vont prendre la mauvaise voie et le moins que l'on puisse dire c'est que cela ne va pas franchement leur réussir.

Avant de commencer ce livre je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. La quatrième de couverture le décrit comme " un roman noir détonant entre Pulp à l'américaine , novella et polar , avec une rasade d'humour et beaucoup de désespoir. "

Je ne fais que rarement confiance aux quatrièmes de couverture, elles en disent souvent bien trop ou pour certaines ne collent pas totalement à l'univers du roman. Mais force est de constater ici que c'est bien le cas , ce roman est au croisement de plusieurs genres et se révèle être une petite bombe qui se dévore rapidement.

Ce livre est divisé en trois parties, "Cloches célestes " qui nous entraîne dans un cambriolage qui tourne mal, "Braquages " qui nous raconte l'histoire d'un trio de braqueurs qui ont un peu trop crus en leur chance et enfin "Malbête" qui est la conséquence des événements des deux premières parties.

Car oui, bien qu'elles semblent au départ ne rien avoir en commun ces histoires sont toutes liées, liées par une certaine malchance et une envie bien trop brûlante de se remplir les poches.

Les héros de ce livre ne sont pas vraiment des héros, ils ne sont pas motivés par l'envie de faire des grandes choses , loin de là. Leur but , profiter de la vie, se faire de l'argent quitte à employer les grands moyens. Ils semblent tous vouloir combler un vide , le vide d'une existence qui ne leur correspond pas vraiment, ils veulent plus mais n'y arrivent pas.

Certains sont motivés par l'amour, d'autres par l'envie d'échapper à ce qui les entoure. Mais tous veulent autre chose . Et la vie ( et leurs voix souvent merdiques, il faut bien l'avouer ) va se charger de leur rappeler que rien n'est facile et qu'à trop jouer avec la chance on risque bien de se prendre un retour de bâton en pleine poire.

Williams Exbrayat nous propose avec ce livre une épopée pour le moins savoureuse . On dit toujours qu'il ne faut pas rire du malheur des autres mais ici cela est bien trop tentant. Je n'ai pu résister aux malheurs qui tombent sur la tête de nos chers héros. Et bizarrement plus ils s'enlisent et plus cela devient intéressant. Cela pourrait sembler sadique , cela l'est sans doute un peu d'ailleurs mais pour ma part je n'ai pu m'empêcher de sourire et de rire face à certaines situations . On se dit que décidemment une poisse pareille ce n'est pas possible et pourtant.

La poisse colle à nos héros comme un chewing-gum à une chaussure. Je ne peux vous révéler certains choses mais rien ne leur sera épargné.

Ce roman nous met face à de mauvais sentiments, ceux des personnages mais aussi les nôtres. Comme je le disais on ne peut s'empêcher de sourire face à leurs mésaventures , cela réveille certains mauvais instincts mais cela nous met surtout face à notre humanité, dans ce qu'elle a de bon et de mauvais. Nous ne somme point des êtres parfaits , bien au contraire , nous sommes faillibles , jamais à l'abri de prendre une mauvaise décision ou de s'engager dans une voie merdique.

En lisant ces destinées qui se croisent on ne peut s'empêcher de se demander ce que l'on aurait fait à la place de ces personnages. Cela nous les rend plus attachants ( pour certains ;) ) mais aussi plus humains . On ne sait à l'avance où nous mènera notre chemin. Il suffit parfois d'un rien pour que tout parte en vrille.

Un livre savoureux et qui nous ouvre la voie vers certaines réflexions.