Une jolie découverte que cette petite nouvelle classée dans l’horreur… et pas qu’un peu ! Mais j’ai surtout aimé l’originalité de l’histoire, et le caractère attachant du héros malgré ses défauts. En réalité il est bien décrit parce qu’on sent que cela correspond à la réalité et que l’on ne tombe pas dans le manichéisme. Mais comme le dit l’auteur dans son résumé, j’ai surtout aimé le côté subversif de l’histoire. En général les auteurs ciblent un ou plusieurs protagonistes, mais je n’en ai jamais connu aucun qui ciblait toute l’espèce humaine dans son entièreté. Or c’est bien ce que fait cet auteur, avec ma foi un certain talent. L’histoire aurait pu être un peu plus longue et étoffée, raison pour laquelle je n’ai mis que l’argent et non l’or… mais c’est très prometteur pour l’avenir puisque d’après ce que j’ai compris, c’est son tout premier roman.

J’ai dû lire deux livres de cet auteur il y a longtemps dont celui-là. J’en ai gardé un bon souvenir, mais également le souvenir que les méthodes de cette époque n’étaient pas spécialement tendre, tant chez les voyous que chez les flics !

Une étrange curiosité car Van Vogt ne serait pas dans son registre habituel de la science-fiction, mais plutôt dans le fantastique. Étrange également car il semble l’avoir co-rédigé avec un autre écrivain. En tout cas, je serais curieux de lire ce livre un jour.

J’ai lu ce livre, que possédait ma grand-mère, après avoir vu enfant le classique de Walt Disney. Rappelons que c’est à l’origine un roman destiné aux enfants. Il paraît qu’il y a eu une adaptation cinéma avec acteurs, mais je n’en sais pas grand-chose. Ce que je peux dire, c’est que la lecture du livre est assez décevante. Je pense que l’adaptation de Walt Disney est beaucoup plus créative, et que ce livre ne serait pas connu en tant que tel, s’il n’y avait eu le dessin animé.

Le livre comporte plusieurs nouvelles totalement différentes, mais toutes plus excellentes les unes que les autres. Pour l’anecdote, j’avais lu la première lorsque j’avais à peine 10 ans. Celle qui donne le titre du livre et où des vaisseaux (commandés chacun par un ordinateur) force leurs humains respectifs prisonniers à s’accoupler. Car chacun possède un humain esclave comme une sorte de petit animal de compagnie, destiné à faire les réparations et l’entretien que l’ordinateur ne peut pas faire lui-même. Une histoire aussi originale que surréaliste, mais le côté amusant c’est que je l’ai lu à un âge où je n’avais même pas compris de quoi cela parlait : heureusement, j’ai eu largement l’occasion de me rattraper par la suite !

Un livre d’anticipation aussi célèbre que 1984. Et à mon sens, autant d’actualité quand on voit les dérives liberticides du monde actuel et le formatage des esprits.

Un classique de la science-fiction toujours très intéressant à lire. À noter qu’il y a eu deux adaptations cinéma, une ancienne en 1953, l’autre plus récente avec Spielberg en 2005. Pour moi aucune des deux n’est parfaite car elles pèchent toutes deux par certains défauts. La plus ancienne parce que les moyens de l’époque ne permettaient pas de créer les machines des envahisseurs comme elles sont décrites dans le livre (bien que les trucages restent tout à fait honorables pour un film des années 50). La version la plus moderne restitue en revanche assez fidèlement les machines par rapport à leur description. Mais en revanche, c’est le scénario qui pour moi est un peu bancal car tournant exclusivement autour de la star Tom Cruise sans qu’il n’y ait véritablement un jeu de plusieurs bons acteurs à la hauteur de l’histoire. Les deux versions ont d’ailleurs un défaut commun, c’est qu’étant tournées à Hollywood , elles sont focalisées sur une histoire se passant aux États-Unis, alors que dans le livre, l’histoire est centrée sur Londres avec des critères relativement différents.

Très bon roman qui clôt la vie du capitaine Nemo dans la suite de 20 000 lieues sous les mers. La première adaptation cinéma est fantastique, y compris même au niveau des trucages des créatures géantes qui sont parfaitement réalisées pour l’époque (par le maître Ray Harryhausen avec la technique image par image). Depuis, il y a eu à ma connaissance trois autres adaptations qui vont du médiocre au minable. Une jolie histoire qui mériterait sans doute une nouvelle adaptation cinématographique à la hauteur, avec les techniques de trucage actuel, comme King Kong a pu en bénéficier.

Un roman qui est souvent confondu avec Le tour du monde en 80 jours, car dans les deux cas, il y a un voyage en montgolfière. Mais j’aime beaucoup mieux cette histoire que l’autre, car elle est plus vive, moins ampoulée sur les descriptions à n’en plus finir et des histoires d’argent. À ma connaissance, il n’y a jamais eu d’adaptations cinéma, et c’est dommage.

Le cycle de Gor. Une saga très originale que j’ai découvert en achetant un peu sur un coup de tête le tome quatre, puis l’histoire me plaisant j’ai acheté les autres. L’histoire elle-même est un peu farfelue : ce serait une planète jumelle de la terre exactement à l’opposé sur sa trajectoire autour du soleil, qui serait dissimulé à la vue par le soleil lui-même. Ce monde serait maintenu au stade du Moyen Âge par des extraterrestres (les prêtres roi) bloquant toute technologie. Ce serait également eux qui bloquerait nos moyens de détection de la planète elle-même. Le discours est très, très machiste, à un point qui en est même limite psychiatrique tellement c’est drôle. On y voit le culte de la domination masculine hyper bodybuildé sur des femmes objets lascives. Bref, un concept à faire hurler les féministes. Mais qui me plaisait bien moi, étant typiquement dans cet état d’esprit dans ma jeunesse (depuis, j’ai quand même un peu évolué). Je pense d’ailleurs qu’il s’agit d’un fantasme de l’écrivain de pouvoir vivre une vie comme celle de son héros : un mâle ultra dominant triple Alpha qui gagne toujours à la fin et qui peut coucher avec toutes les plus jolies femmes de la planète. À noter que l’écrivain justifie le fait que tous les mâles soient des Apollons, et toutes les femelles soient des top models, par le fait qu’ils sont enlevés de la terre pour être amenés sur Gor de manière triée sur des physiques exceptionnelles. Je trouve les noms des différentes castes de combattants terriblement originaux. Cela dit, la saga a clairement décliné après le tome quatre (sur lequel j’étais tombé par hasard mais qui en réalité de mon point de vue le meilleur) pour devenir à peu près n’importe quoi. Donc si vous souhaitez acheter cette saga, ne prenez que les quatre premiers tomes, et en tout cas pas au-delà du cinquième.

Une œuvre de fiction très originale car pour Victor Hugo, le Moyen Âge était aussi éloigné de son temps qu’il ne le serait pour nous actuellement. À noter que le livre est beaucoup moins manichéen que la plupart des adaptations cinéma : par exemple, très critique sur le comportement d’Esméralda. Par ailleurs on l’oublie souvent, car on a plutôt l’image de Victor Hugo en patriarche âgé ; mais lorsqu’il était jeune, c’était un écrivain « dans le vent » coqueluche du Tout-Paris, qui écrivait des pièces de théâtre provocatrice sur l’actualité sociale de son temps qui ressemblerait typiquement à ce qu’est « Plus belle la vie » maintenant.

Un très bon roman d’aventures. Moi, ça m’a toujours étonné que l’écrivain de Sherlock Holmes se lance dans ce type de récit n’ayant rien à voir avec son héros habituel, clairement dans un domaine très en avance pour l’époque (celui du fantastique). À noter qu’il y a eut une multitude d’adaptations cinéma à commencer par une première version en noir et blanc muette (qui n’était en plus pas la pire !), mais aucune vraiment convaincante et à la hauteur du roman : un domaine qui restera encore à exploiter au cinéma. Comme d’habitude, je note avec consternation que la couverture la plus jolie de la collection 1000 soleils (là encore, superbe dessin de Bilal) est toujours dénigrée sur ce site : manifestement, beaucoup n’ont pas la fibre artistique !

Amusant, car j’avais vu ce livre pour la première fois à Prisunic, une enseigne souvent synonyme de raillerie et qui a disparu depuis. J’avais 12 ans, et le titre avec l’ancienne couverture où le dinosaure était de couleur bleue, m’avait interloqué. J’avais hésité à l’acheter, mais je ne l’avais pas fait. J’ai été subjugué par le film très longtemps après, et c’est ensuite seulement que j’ai acheté le livre. Livre qui est un peu différent du film, mais excellent ! Mais la morale de l’histoire, c’est que finalement de très bons livres peuvent disparaître parfaitement dans l’oubli, si l’intérêt n’est pas suscité par une adaptation au cinéma…

Un grand classique de la littérature. L’ancienne version de 1956 avec Grégory Peck m’a laissé un bon souvenir. À noter qu’il y a eu deux « remake ». L’un en 2010 que je n’ai personnellement pas vu mais qui ne doit pas casser des briques car personne n’en a jamais entendu parler. Et un autre plus intéressant que j’ai vu en revanche « Au cœur de l’océan » en 2015, avec l’acteur célèbre qui joue le rôle de Thor. Il ne s’agit pas d’un remake à proprement parler, mais d’une fiction où l’écrivain entend le témoignage d’un ancien marin de l’Essex, dont le naufrage aurait, parait-il, inspiré le romancier. Et effectivement, dans cet accident historique qui a bien existé, il y a bien eu des scènes de cannibalisme des survivants qui sont totalement absentes du roman, probablement pour cause de pudibonderie de l’époque.

Très bon roman, même si personnellement j’ai une préférence pour « Fortune carrée »

Un classique particulièrement féroce sur la cruauté de l’espèce humaine qui est le crédo favori de Maupassant.

Un des classiques de la science-fiction assez fabuleux. Curieusement, l’auteur est peu connu et n’a jamais rien écrit d’autre, de célèbre tout du moins. L’ancienne adaptation cinéma de Charlton Heston me plaisait bien. En revanche, les « remake » ont été lamentables comme c’est souvent le cas : privilégiant les trucages, au détriment des acteurs en dessous de tout !

Je me retrouve aussi dans l’un des commentaires. C’est vrai que j’avais acheté le premier tome il y a longtemps parce que j’avais été séduit par le look des personnages, le discours provocateur limite anarchiste. Le logo lui-même était original. Certaines choses étaient drôles comme le robot aux multiples personnalités. Néanmoins, les suites n’ont pas été à la hauteur, révélant une carence dont souffraient beaucoup d’auteurs à l’époque : l’absence totale de scénario ! Ce n’est pas pour rien que les bandes dessinées classiques connues avaient à la fois un dessinateur et un scénariste. Donc j’avais lu les suites en librairie, et voyant qu’il n’y avait aucune histoire à la clé, je n’ai pas acheté au-delà du premier livre. À noter qu’en redécouvrant cette bande dessinée sur le site, j’ai été assez consterné par les nouvelles couvertures de réédition. Pas tant dans le changement du graphisme lui-même, que je trouve néanmoins moins bien que l'ancien. Mais surtout par le changement de titre ! Car les anciens titres étaient originaux, provocateurs, bref, ils détonnaient. Alors que les nouveaux sont péteux, donnant l’impression que les auteurs « rentrent dans le rang ». Un peu comme des garnements qui seraient pris en faute, rappelés à l’ordre par la maîtresse d’édition puritaine. Consternant !

Un grand classique que j'adore. La "pseudo" adaptation cinéma (I robot) a été exécrable : c'est le robot qui était le moins pire !

Un bon livre assez dur à lire. En réalité plus un livre d'histoire qu'un roman.

Un des classiques de Stephen King. Pour une fois, le film était pas trop mal réussi.

Je me rappelle encore de la superbe illustration de la couverture 1000 soleils de mon livre, qui a malheureusement été égaré au fil du temps. Petite note au passage : je constate avec désolation que les membres de ce site ne likent jamais les collections 1000 soleils dont les illustrations sont magnifiques ; décadence de notre temps ! Sinon en rapide résumé de l’histoire, il s’agit d’une époque futuriste où les pompiers ne sont pas chargés d’éteindre les incendies, mais de traquer les bibliothèques clandestines (car les livres sont interdits) afin de les brûler aux lance-flammes (et d’ailleurs je crois qu’à la fin, l’un des méchants va lui aussi se faire griller avec le lance-flamme). Le titre du livre venant du fait que c’est à cette température sur l’échelle américaine que le papier prend feu. C’est un peu le même crédo que tous les livres d’anticipation à la 1984. Sauf qu’en réalité, je considère que la situation actuelle est même pire que celle qu’imaginait l’auteur. Car dans la plupart des livres d’anticipation, les écrivains imaginent une forme de censure « soft » des gouvernements pour rendre leurs citoyens de moins en moins éduqués, de plus en plus incultes etc. Mais en tout cas, il ne vient à l’idée d’aucun, que cette dégénérescence puisse se faire sans action du système lui-même. Or, l’évolution de l’humanité est finalement encore pire, car ce sont les citoyens eux-mêmes qui s’auto abêtissent sans que qui que ce soit n’ait finalement à faire quoi que ce soit. En gros, il n’est plus nécessaire de leur soustraire les livres qui font réfléchir comme dans Fahrenheit 451 ou un ancien épisode en noir et blanc de la quatrième dimension, car ils peuvent passer devant les étalages sans jamais l’acheter. Le citoyen du monde a fait finalement cette décadence tout seul sans qu’aucun pouvoir dictatorial n’ait eu à l’y pousser ! Pour l’anecdote il n’y a eu à ma connaissance qu’une seule adaptation cinéma : un film français assez ancien dont le résultat est assez étrange car pas très adapté de mon point de vue à la mentalité très américaine du livre.

Un classique intemporel. Qui revient d'autant plus d'actualité (avec Le meilleur des mondes, le film Brazil) quant on voit de plus en plus de dérives liberticides de nos "soi-disant" démocraties. Il parait qu'il y a eut une adaptation cinéma... je serais curieux de la voir.

J'adore, j'adore... j'adore ! L'écrivain me plait autant que l'homme. On ne décrit pas un tel livre : il faut le lire. Anecdote : il y a eut un petit film 3D fait par JJ Annaud avec des acteurs américains connus et présenté il y a 20 ans au Futuroscope. Une curiosité bien faite et très agréable à regarder... (maintenant vous y verrez les Lapins crétins : décadence oblige)

Le premier livre de Kessel que j'ai lu et mon préféré : grand livre d'aventure ! J'aimais bien aussi le côté "brut de décoffrage" du héros : Indiana Jones en moins romantique.

Une lecture sentimentale que j'ai d'autant plus apprécié que lorsque j'ai lu ce livre jeune, j'avais une petite chienne teckel (Diane) qui a beaucoup compté dans ma vie d'enfant et d'adolescent. Je n'ai jamais pu reprendre de chien ensuite.