Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 674
Membres
1 013 330

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Paraffine 2020-07-06T23:15:19+02:00

L'ARRIVÉE À LA COUR

Il est temps d'en venir à la plus célèbre fille des Mortemart, Françoise. Son enfance fut bercée par le doux paysage lussacois : les vertes moirures des prés et des blés mûrissants, les rangées de peupliers frissonnant au vent léger, le murmure des ruisseaux dans les nids de verdure, l'envol frémissant des sarcelles au premier coup d'arquebuse, les eaux fraîches et scintillantes de la Vienne et les hautes futaies de la forêt de Chauvigny, où les seigneurs des environs partaient en bandes joyeuses débusquer le cerf ou le sanglier. Sur ses premières années en Poitou on ne possède guère de renseignements. Ses parents faisant le plus souvent leur service au Louvre, l'enfant était confiée aux domestiques du Grand Logis, la « Nono (la nourrice Auzanneau), la Troubat ou la Gailledrat, des noms qui existent encore à Lussac et dans la région.

Vers douze ou treize ans, Françoise suivit les traces de son aînée et vint étudier au couvent Sainte-Marie de Saintes dont la fondation remontait à l'an 1047. Qu'y apprit-elle? Ce que l'on enseignait ordinairement aux jeunes filles de l'époque. Peu de choses en vérité : la lecture, la calligraphie, un brin de calcul, des rudiments de latin liturgique. L'orthographe ? On n'ose l'affirmer, à en juger par la fantaisie excessive qui, toute sa vie, émaillera ses écrits, fantaisie qui dépassait de beaucoup les libertés permises à l'époque. A cela s'ajoutaient quelques leçons d'économie familiale – rédaction de lettres d'affaires ou de factures –, des travaux d'aiguille et surtout des cours de morale et de bonne tenue, sans oublier naturellement l'apprentissage de la dévotion religieuse sous l'étroite surveillance de la mère supérieure.

Afficher en entier
Extrait ajouté par DarkTales 2017-06-25T17:10:51+02:00

Elle était éblouissante en effet cette « admirable Mortemart » avec son « angélique visage », ses yeux d'azur, sa bouche délicate, coralline, et ses blonds cheveux qui tombaient en grappes mousseuses, sur une gorge parfaite. Chacun vantait ses airs doux et modestes, son regard de déesse. La moindre de ses apparitions était prétexte à un petit couplet : témoin les vingt-huit vers de mirliton emmiellés de flatteries que Loret lui consacra après l'avoir vue quêter, le sourire aux lèvres, le jour de la Saint-Sylvestre 1662, en l'église Saint-Germaîn-l'Auxerroîs. Elle n'avait alors ni cette grâce sensuelle, ni cette voluptueuse langueur, ni cet orgueil dominateur qui seront les traits de l'âge mûr. A vingt ans, fraîche émoulue de son couvent provincial, émanait d'elle une impression de pureté que soulignait encore la vertu de son comportement. Bref, on la trouvait « aussi charmante que sage »...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode