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Madame de Sévigné



Description ajoutée par miam-miam 2012-10-29T13:38:43+01:00

Résumé

Madame de Sévigné (1626-1696), célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'écrivain français le plus cité et le moins connu. Seules ses lettres adressées à sa fille seront publiées plus de trente ans après sa mort. Rien de moins monotone pourtant que l'existence de la célèbre marquise, toute en contrastes. Orpheline et enfant gâtée, jeune femme trompée et pourtant guillerette, veuve courtisée à la réputation parfois chancelante, frondeuse et proche du pouvoir, parisienne et provinciale, elle a été tout cela avant de devenir une mondaine brillante.

Née Rabutin-Chantal, mariée très tôt, la jeune marquise Marie de Sévigné connaît auprès de son mari l'expérience malheureuse d'une vie conjugale sans amour. La trahison de son époux tué dans un duel pour les beaux yeux de sa maîtresse la laissa désabusée. Très courtisée, sans doute amoureuse de Fouquet, elle prend la décision de rester sans attaches et se dévoue corps et âme à sa fille Françoise. En la mariant au comte de Grignan, que sa charge oblige à résider en Provence, Madame de Sévigné s'arrache le coeur.

Amputation d'autant plus cruelle que Françoise de Grignan, trop longtemps étouffée par la personnalité d'une mère très belle et très brillante, éprouve un réel soulagement à s'en éloigner... Commence alors entre la mère et la fille une correspondance dont le chantage affectif, la menace, les cris, l'amour, la haine ne sont jamais absents. Ses lettres révèlent un grand écrivain. Avec plusieurs siècles d'avance, elle a misé sur la spontanéité et la sincérité.

Drôle, tendre, désespérée, déchirée entre des sentiments très terrestres et sa crainte de Dieu, la marquise enseigne dans un genre inédit l'art d'être femme, mère et... libre résolument. A soixante-dix ans, elle meurt au château de Grignan. De l'exubérance baroque au dépouillement janséniste, sa vie se déroule et se lit comme un roman dont l'héroïne, mieux que personne, a vu et raconté tout son siècle.

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Dinky-lol 2015-05-16T17:30:05+02:00

Voici une lettre de Mme de Sévigné à M. de Coulanges

À Paris, lundi 15 décembre 1670.

Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète jusqu’à aujourd’hui, la plus brillante, la plus digne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés : encore cet exemple n’est-il pas juste; une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourrait-on croire à Lyon ? une chose qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie madame de Rohan et madame d’Hauterive; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois ; jetez-vous votre langue aux chiens ? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui ? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent. Madame de Coulanges dit : Voilà qui est bien difficile à deviner ! c’est madame de la Vallière. Point du tout, madame. C’est donc mademoiselle de Retz ? Point du tout; vous êtes bien provinciale. Ah ! vraiment, nous sommes bien bêtes, dites-vous : c’est mademoiselle Colbert. Encore moins. C’est assurément mademoiselle de Créqui. Vous n’y êtes pas. Il faut donc à la fin vous le dire : il épouse, dimanche, au Louvre, avec la permission du roi, mademoiselle, mademoiselle de mademoiselle, devinez le nom ; il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle, Mademoiselle, fille de feu Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henri IV, mademoiselle d’Eu, mademoiselle de Dombes, mademoiselle de Montpensier, mademoiselle d’Orléans, Mademoiselle, cousine germaine du roi ; Mademoiselle, destinée au trône; Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes hors de vous-mêmes, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si enfin vous nous dites des injures, nous trouverons que vous avez raison ; nous en avons fait autant que vous. Adieu ; les lettres qui seront portées par cet ordinaire vous feront voir si nous disons vrai ou non.

Mme de Sévigné annonce ici le mariage de M. de Lauzun avec Mademoiselle. C'est un scandale car cette dernière devrait se marier avec un homme de plus haut rang.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par bardia07 2014-02-12T14:29:03+01:00
Or

J'ai lu ses lettres et je les ai trouvé très jolies et très instructives même si le langage est parfois un peu difficile.

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Date de sortie

Madame de Sévigné

  • France : 2012-11-08 - Poche (Français)

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