Maupassant fut le meilleur élève de Flaubert. Ils étaient, tous deux, normands et réalistes. Les nouvelles de Maupassant : des instantanés ou des petits morceaux de vie inoubliables. Mademoiselle Fifi est, en réalité, un jeune officier prussien, occupant la France en 1870, blond, à la taille fine, fier et brutal, surnommé ainsi parce qu'il méprise tout et tout le monde et répète sans cesse : « Fi, fi donc. » Il trouvera plus fort que lui.
Provinciales inassouvies, amants surpris, prostituées, femmes de notaire, nobles ruinés, amis pêcheurs, chacun a son portrait juste et émouvant.
Ces nouvelles sont brèves, ainsi l'exigeait la presse quotidienne qui les publiait avec succès. Brèves mais exprimant l'essentiel. Chaque personnage, à un moment décisif, touche le fond de la vie et reste marqué à jamais. Maupassant affirmait appartemr à la famille des écorchés. «J'ai froid de la solitude de la vie », disait-il.
La pluie tombait à flots, une pluie normande qu'on aurait dit jetée par une main furieuse, une pluie en biais, épaisse comme un rideau, formant une sorte de mur à raies obliques, une pluie cinglante, éclaboussante, noyant tout, une vraie pluie des environs de Rouen, ce pot de chambre de la France.
Les nouvelles de Maupassant traitent inlassablement des mêmes thèmes : les femmes, les mariages difficiles ou ratés, la prostitution, la misère sociale et psychologique, la guerre de 70 le plus souvent dans un décor normand. Bien que prisant le style de Maupassant, à force de thèmes récurrents et en raison de la construction quasi-mécanique de chacune des nouvelles, je dois avouer que je me suis un petit peu ennuyé et ce, malgré la saveur indéniable de chacune des historiettes.
"Mademoiselle Fifi" est une nouvelle qui donne son titre à tout un recueil dans l'édition que j'ai lue. On y retrouve tout l'humour et la cruauté ironique de Maupassant, dans son regard sur la société, les femmes et la guerre. Chaque nouvelle nous accroche, et quelle que soit leur longueur ou leur sujet, le charme opère. À lire et à relire !
Très courte nouvelle ; ce n'est sans nul doute pas la meilleure de l'auteur, mais je dirais qu'elle s'inscrit dans la continuité de "Boule de Suif" étant donné que l'on retrouve un thème à peu près similaire : l'ardent patriotisme des prostituées, en temps de guerre, tandis que les "bonnes gens" ne font pour ainsi dire rien et s'en accommodent (ici, on notera l'attitude pacifique du curé).
Un classique de la littérature française et qui dit littérature et classique dit obligation de le lire pendant l'école et ennui.
Je ne suis pas fan de Maupassant ais je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Ce livre n'est vraiment pas très long, une dizaine de pages donc on peut dire que c'est plutôt une nouvelle. Il n'est pas très compliqué à comprendre, il faut juste quelques indications du contexte historique. En revanche les noms sont compliqués.
En tout cas, c'est un des classiques que je préfère car il s'y passe beaucoup de choses et car il n'est pas très compliqué à comprendre.
Je me suis surprise à aimer du classique avec ce livre ! Comparé à d'autres que j'ai lus (Le Père Goriot, Le rouge et le noir,...), ce recueil est génial ! Beaucoup de situations m'ont fait sourire, si ce n'est rire ^^
Résumé
Maupassant fut le meilleur élève de Flaubert. Ils étaient, tous deux, normands et réalistes. Les nouvelles de Maupassant : des instantanés ou des petits morceaux de vie inoubliables. Mademoiselle Fifi est, en réalité, un jeune officier prussien, occupant la France en 1870, blond, à la taille fine, fier et brutal, surnommé ainsi parce qu'il méprise tout et tout le monde et répète sans cesse : « Fi, fi donc. » Il trouvera plus fort que lui.
Provinciales inassouvies, amants surpris, prostituées, femmes de notaire, nobles ruinés, amis pêcheurs, chacun a son portrait juste et émouvant.
Ces nouvelles sont brèves, ainsi l'exigeait la presse quotidienne qui les publiait avec succès. Brèves mais exprimant l'essentiel. Chaque personnage, à un moment décisif, touche le fond de la vie et reste marqué à jamais. Maupassant affirmait appartemr à la famille des écorchés. «J'ai froid de la solitude de la vie », disait-il.
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