Extraits

Sylvie Merval accueillit aimablement Monique, s'enquit de sa nuit, de son voyage. Elle la fit asseoir sur un siège de cuir assez bas, en face d'elle, dans un petit bureau donnant sur le parc, au rez-de-chaussée, et tandis qu'elle lui parlait, ses yeux appréciaient le galbe des jambes de Monique et, plongeant sous les jupes, un peu remontées entre les genoux écartés, cherchaient à percer le mystère des coins secrets de sa féminité. Sylvie avait reçu une lettre de son ami Max, et elle savait à quelle nature voluptueuse elle allait avoir affaire.

En quelques mots, elle mit Monique au courant des études données à la pension, de la discipline qui devait y régner, des conditions de vie des élèves, des professeurs. Monique serait affectée au début aux classe d'histoire naturelle et de science des petites.

- Ici, ajouta-t-elle, pas de privation de ceci ou cela, de retenues pour les élèves. La nature les a dotées de parties charnues... A vous d'y appliquer, selon la faute, la punition méritée. En ce qui vous concerne, le même traitement vous sera appliqué chaque fois que je jugerai utile de le faire pour faire de vous un être d'élite. Vous êtes toutes sur un pied d'égalité entre surveillantes et professeurs ; pas un de vos collègues ne peut se vanter d'avoir échappé aux lanières du martinet ou au tabouret de piano ; soyer compréhensive pour abandonner devant elles tout orgueil et toute pudeur...