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Elle inspira pour parler. Ses yeux se rivèrent aux miens, et je ne pus détourner le regard.

- Mais tu es faite pour ce travail, dit-elle à voix basse.

Moi, faite pour ce travail ? Choquée, je la dévisageai. Une goutte de vernis tomba sur la couette.

- Comment ça ? (Je replongeai le pinceau dans le flacon et me dépêchai de prendre un mouchoir en papier.) Tu as clairement dit que, à ton avis, je faisais fausse route. Comment pourrais-je convaincre les séraphins si je ne réussis pas à te convaincre, toi ?

Super. Papa va être furieux pour la couette. Je la tamponnai nerveusement pour essayer de nettoyer le plus gros de la tache. Lorsque je relavai la tête, Nakita m’observait d’un air interloqué.

- Je ne sais pas, reprit-elle, mais tu crois en ce que tu fais. Si les Gardiens du Temps changent c’est pour une bonne raison. Tu aides les gens…avec passion, même si je ne comprends pas ce que tu essaies d’accomplir. Les erreurs n’ont aucune importance. Ce qui compte, ce sont les actions qu’on entreprend quand les choses ratent.

Nos regards perdus se croisèrent. Je comprenais ce qu’elle disait – enfin, en quelque sorte – mais je ne parvenais pas à lui expliquer mon point de vue.

- Par ailleurs, poursuivit-elle à mi-voix en retournant à son vernis, si tu pars, tu vas me manquer.

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En me voyant le regarder comme si j'avais pris une semaine de pilules de débilité, il s'avança avec sa rapidité habituelle entre les tables vides et s'arrêta avec une soudaineté comique lorsque Barnabas tendit la main en signe d'avertissement et que Nakita sortit son épée. La serveuse laissa échapper un cri étouffé. Elle disparut en cuisine et demanda en bafouillant où était le téléphone.

De mieux en mieux.

[...]

Je lui souris, lèvres fermées. J'entendais une conversation affolée en cuisine mais, au moins, le cuisinier n'était pas sorti avec un fusil chargé. Pas encore. Barnabas et Nakita échangèrent un regard.

Avec un soupir théâtral, la Faucheuse des ténèbres fila vers la porte de la cuisine. Elle hésita, puis fit disparaître son épée. Elle rejeta ses cheveux en arrière, poussa la porte à double battant et entra. Il y eut aussitôt des cris ; nous attendîmes tous d'avoir entendu deux coups sourds avant de reprendre notre conversation.

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— Mettre fin à une vie, sauver l'âme égarée, commença Calice sur un ton plaintif. Décision difficile, depuis la nuit des temps. Choisir le libre arbitre ? ou bien la destinée ? La haine ou la pitié? Quel dilemme déchirant alors que seul l amour devrait nous importer ?

Sous le choc, je regardai avec insistance la faible lueur. Sa comptine était... bonne !

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— On ne va pas chez Shoe ? demanda Nakita.

— Je préfère encore aller en enfer, dit Ace.

Nakita réagit.

— Eh ! s'écria Ace lorsqu'elle pivota pour l'attraper par le tee-shirt.

— Tu n'iras pas en enfer. Tu vas nous conduire chez Shoe, exigea-t-elle.

Le véhicule fit une nouvelle embardée.

— Nakita ! Lâche-le ! hurlai-je lorsque nous franchîmes la ligne blanche.

Les pneus sortirent de la route, mais Ace contre-braqua.

— Lâche-moi, espèce de folle ! cria-t-il.

Nous continuâmes à rouler à quelque cent kilomètres-heure, deux roues hors de la chaussée. Ace nous ramena lentement sur la route. Il attendit que les quatre roues soient sur le goudron pour piler.

— Tirez-vous! vociféra-t-il. Descendez de ma camionnette, les tarées !

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:38:21+02:00

Sa réflexion était vraiment méchante. Tandis que Barnabas et Nakita recommençaient à se quereller, je regardai autour de nous. Un groupe de garçons plantés près de la librairie nous avaient repérés, ou plutôt, avaient repéré Nakita dont le ventre apparaissait par intermittence pendant qu'elle faisait la leçon à Barnabas sur la suprématie des séraphins. Je tournai les talons et m'éloignai pour aller m'asseoir à une table libre. L'espace de restauration me semblait être un endroit propice, mais je ne pouvais pas décider de cela au jugé. Je devais être sûre de mon coup.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:38:07+02:00

Comme c'était un lundi, il y avait peu de monde; surtout des mères de famille qui traînaient leurs enfants d'une boutique à l'autre afin de leur trouver des vêtements pour l'école, ou des enfants qui traînaient leur maman pour la même raison. Deux filles devant un kiosque de boucles d'oreilles m'observaient. Je frottai mes baskets jaunes sur les dalles afin de donner l'impression que ma coupe punk et mes pointes de cheveux violettes ne détonnaient absolument pas dans cet environnement. — Tu crois que tout va bien pour Josh? demandai-je à Calice. Je tripotais ma chemise à manches courtes à carreaux rouges et noirs. Si j'avais su, ce matin-là, que j'allais m'embarquer dans une mission de prévention de fauchage, j'aurais mis quelque chose d'un peu moins voyant.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:37:57+02:00

Elle s'illumina et voltigea plus haut lorsque Barnabas et Nakita, qui s'étaient enfin mis d'accord, vinrent dans notre direction. Peut-être avait-elle raison. J'avais effectivement ressenti un chatouillis dans mon esprit alors que nous survolions le centre commercial, un peu comme si on m'avait surveillée. Dès que j'en avais parlé à Barnabas, il avait piqué vers le parking. Sur le moment, cela m'avait procuré un sursaut de confiance en moi mais, à présent, tandis que j'examinais les lieux, je me demandais si j'avais bel et bien éprouvé cette sensation ou si elle était seulement due à ma hâte de reposer le pied sur terre. Ce centre commercial ne me semblait pas très prometteur.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:37:51+02:00

Son ton sec et accusateur me fit grimacer. Elle m'avait pourtant mise en garde, mais j'étais passée outre. Cela m'avait sauvé la vie, mais jusqu'à ce que mon amulette se répare, les séraphins se chargeraient de lire les lignes du temps à ma place et d'envoyer mes Faucheurs des ténèbres tuer des gens.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:37:43+02:00

Je soupirai et pris mon mal en patience en m'adossant contre le panneau où était affichée la liste des boutiques. Ma main se referma sur mon amulette et, en esprit, je touchai le divin pour faire ployer la lumière autour de la pierre noire. Comme par magie - et en vérité on n'en était pas loin - la gemme aussi lisse qu'une rivière disparut de ma vue, même si je la sentais toujours peser dans ma paume. Faire disparaître mon amulette était l'une des premières choses que m'avait enseignées Nakita. Un jour, je serais capable de lui donner une autre apparence mais, dans l'immédiat, c'était tout ce que je savais faire. Calice battit frénétiquement des ailes devant ma démonstration de « maîtrise», ce qui eut pour effet de les rendre visibles ; puis elles disparurent de nouveau.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T16:37:37+02:00

Elle devint plus brillante. Son rire me rappela le bruit de la pluie. Calice aimait son nouveau travail de messagère ; elle en avait hérité quand je lui avais donné un nom, ce que j'avais été la première à faire. Je lui avais ainsi offert une promotion, involontairement, ignorant jusque-là que les noms conféraient un tel pouvoir au royaume des anges. À mon avis, si les séraphins l'avaient mise à mon service, c'était pour me punir. Mais je n'aurais pas voulu qu'il en soit autrement, quitte à devoir supporter ses comptines encore longtemps.

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