Commentaires de livres faits par mado62
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Commentaires de livres appréciés par mado62
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- Cours, Forrest, cours !
[…]
Je ris, je ris, je ris et ça me fait mal aux poumons parce qu'ils n'ont plus d'air. Mais je n'ai jamais été aussi loin de m'étouffer, car aujourd'hui, enfin, je comprends ce que c'est que manquer d'air. Je suis vivant et j'adore ça !
Yaro rit, lui aussi.
Le bus démarre.
- C'est qui, Forrest ?
Le rire de Yaro redouble de puissance, facteur trois ou quatre. Impossible de parler. Il lui faut plusieurs minutes pour réussir à me répondre.
- T'inquiètes, c'est un pote à moi.
- C'est ça, les offrandes sacrificielles que vous nous avez promises ? Les trois ont faim !
Je n'ai pas vu ma vie défiler devant mes yeux, mais je l'ai quand même passé au crible pour m'assurer que je n'avais pas d'une manière ou d'une autre fait offense à Nico di Angelo.
- J'aurai besoin d'un peu de temps avant qu'on y aille. Si je veux demander un service à mes nouveaux amis, je ne peux pas arriver les mains vides.
- Nooon, a soufflé Will. Tu ne vas quand même pas...
Nico lui a lancé un regard en haussant les sourcils, du genre : "Ah ouais, mon chou ? N'oublie pas que tu as déjà un carton jaune."
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Seul Enoch semblait impassible.
- Quel bande de guignols ! S'est-il exclamé avant d'avaler une cuillerée de soupe avec un grand "slurp".
Emma lui a décroché un regard sévère.
- Ce n'est pas drôle, Enoch.
-Bien sûr que si ! Tout s'explique, maintenant. On sait pourquoi ils voulaient Fiona. Et le "Manderwurm" de cette fille américaine.
Il a secoué la tête et rit tout bas.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Me suis-je exclamé, soudain plus irrité que terrifié.
- C'est clair comme de l'eau de roche, a-t-il insisté. Les Estres suivent une recette.
Il a fait tinter sa cuillère contre le bol.
- Ils mijotent une soupe de résurrection, comme un gang de sorcières ! "Double, double, peine et trouble ! Feu brûle, et, chaudron bouillonne !"
Comme si elle s'adressait à un enfant, Bronwyn a lâché :
- Mais c'est "affreux", Enoch.
- Faîtes ce que vous voudrez, docteur [...]
Mutsuki : Après tout ce que j'ai fait... J'ai perdu ce droit.
Urie: Ce n'est pas en l'evitant que tu te rachètera... Mutsuki.
Mutsuki : ...
Urie: Va le voir, et... Dis lui ce que tu as fait, de vive voix. C'est le seul moyen de tourner la page.
Moi aussi, j'ai quelque chose à lui dire. Quand nous avons perdu Shirazu... ("Dans ce monde nous cueillons nos malheurs... À l'arbre de notre incompétence.") Il m'a dit ces mots qui m'ont rendu plus fort. Mais j'ai fini par devenir leur esclave.
Aujourd'hui, je veux lui répondre qu'il se trompe. Dans ce monde, il y a des tas de choses... qu'on ne peut accomplir seul. Les circonstances, le destin, les rencontres... Tous ces éléments s'entremêlent pour donner un certain résultat, voilà tout. Je suis bien conscient, à présent... que je n'aurai pas pu m'en sortir seul.
Toi, Yonebayashi, les Qs... Kuroiwa... Je ne compte plus ceux qui m'ont sauvé.
J'étais simplement trop aveugle pour le voir.
J'étais comme lui, je portais seul... un fardeau bien trop lourd.
Hé, inspecteur adjoint. Ça te ferait rire, si je te disais que je voulais juste avoir... Une vie normale ?
Les faibles restent toujours des faibles. Mais la faiblesse peut devenir une force. D'ailleurs l'homme est faible par nature. […] Les maladroits rencontrent peut être plus d'obstacles que les autres, mais s'ils s'associent, en croyant en leurs forces mutuelles, ils deviennent chaque jour un peu plus fort. C'est cette force mise en commun qui nous permet de vivre dans la dignité...
Grey: AAAAAH ! Je les ai encore oubliées !
Natsu: Minable...
je vai vou doné un peu de mais nouvél que je me porte toujou trebien pour le moman je vou di que jais resu votre letre a vec un manda de 10 fran et pui je vou di que vou a vé mal qompri maletre qar je ne sui pa blésé les autre on eu du mal mais mais moi jais pas eu du mal cher feme je vais vou dire que mon camarade Bilien Sébastien ai more il ai tué par un cou de canon il ai tisi tou pré de moi a 4 metre vous pou vé dir a sais paran sai trite sais son tour au joudui et a d'autre demin nou some tou les jour au feu de pui 10 jour san dormire je vou di au si que le Pape Frasiboi porte bien toujour doné nouvél a sa feme au cher feme la gaire est trite jai fini an vou an brasan de loin a vec mais deupeti anfan ne vou faitpa tro de bil a vec moi toujour plin de Courage
JACQUE
(Les fautes sont d'origine)
J'avais quinze ans quand je me suis introduit dans une banque de Los Angeles pour prouver aux gardes qui surveillaient la porte de derrière que j'étais capable de le faire en moins de dix secondes. La nuit précédente, j'avais revu le plan du bâtiment dans ma tête. J'avais mémorisé les points d'appuis de la façade, des fenêtres, des rebords. J'avais également essayé de me représenter l'intérieur. J'avais attendu la relève des gardes, à minuit, et je m'étais faufilé au sous-sol. Là, j'avais placé une minuscule charge explosive contre la porte de la salle des coffres. Je n'avais pas essayé d'entrer par effraction, car je savais que les alarmes se seraient déclenchées aussitôt. Le matin suivant, les gardes descendirent au sous-sol pour vérifier que tout allait bien, la plupart des dispositifs de sécurité à faisceau laser du bâtiment étaient neutralisés. J'avais soigneusement minuté mon entrée en scène. J'étais apparu pour me moquer des gardes qui surveillaient l'arrière de la banque pendant qu'à l'intérieur, leurs collègues ouvraient la porte de la salle des coffres. Et la charge explosa. Au même moment, je brisais une fenêtre du premier étage et je dévalai l'escalier vers le sous-sol envahi par des nuages de fumée et de poussière. Après avoir récupéré autant d'argent que possible, je me suis emparé des cordons servant à délimiter les files d'attente et je suis monté au dernier étage J'ai noué les cordons, je les ai accrochés autour de ma taille et je suis descendu en rappel.
Vous aurier dû voir ça.
On s'est mis à pouffer de rire. Taxy! Quel nom idiot!
- Bah oui, il s'appelait comme ça ! Et après ? a grondé le berger en fronçant ses gros sourcils broussailleux. Moi je m'appelle bien Maximin Crote, ça fait rigoler quelqu'un? Taxy et Crote sont des noms courants ici, des noms du pays!
Je regardai Maurice.
- Moi j'aimerais bien essayer la poterie, dis-je.
Le directeur jeta un oeil sur mon frère.
- Et vous ?
- Moi aussi.
Subinagui se mit à rire devant le ton peu convaincu de Maurice.
- C'est très bien de vous sacrifier. J'ai l'impression que vous n'aimez pas trop vous séparer.
Chacun de nous deux se serait fait couper le poing plutôt que de répondre à une question pareille, et il n'insista pas.
"- Mais pourquoi les cordonniers ?
Papa se tut.
Il y eut un silence un peu surpris, maman seule se mit à rire.
Je demandai:
- Mais pourquoi aussi les Juifs ?
Papa eut un sourire un peu amer et avant de replonger dans son journal me dit:
- C'est justement la question qui n'est pas venue à l'esprit de ce monsieur et c'est la raison pour laquelle cette histoire est drôle.
- Désolé ! A dit Grover en recrachant la sangle.
— Peine perdue, a-t-il soupiré, mon visage peureux l'emporte toujours.
— Comment vous avez fait ? Ai-je demandé.
Annabeth m'a donné un coup de coude dans les côtes.
— Percy ne soit pas grossier. Les Êtres-Aux-Cent-Mains ont cinquante visages différents.
— Ça doit pas être simple, pour faire les photos d'identité, ai-je plaisanté.
Beurk.
Quel concept éminemment humain ! Ça sous-entend que le temps est compté (MDR) et qu'il faut travailler dur pour avoir un résultat (double MDR). Enfin, je veux dire, je pourrais comprendre, à la limite, que quelqu'un qui travaille d'arrache-pied depuis des années à un opéra célébrant les chefs-d'œuvre d'Apollon aspire à la productivité. Mais quels sentiments de satisfaction et de sérénité peut-on trouver à cuisiner ? Ça me dépassait.
- On est à New York, il faut absolument voir la statue de la Liberté !
- Pas question ! Ai-je refusé. On est en mission.
- Et alors ? Tu crois que les chasseurs de Creux ne se sont jamais amusés pendant leur travail ?
- S'ils l'ont fait, ils ne l'ont pas noté dans le journal de bord, a signalé Millard.
Bronwyn a croisé les bras et s'est mise à bouder.
[…]
Alors, pourquoi pas un top model satanique capable de faire fondre les voitures ? J'ai l'esprit assez ouvert pour m'adapter à la bizarrerie du monde.
Divergente.
Ça c'est une phrase qu'on entend pas souvent dans la vraie vie.
- Avec toi, c'est sûr, 2+2=4.
- Cool ! 2+2, je maîtrise ; là, au moins, je te comprends.
Il sourit. Je sais qu'il dit la vérité. Il m'a compris.