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Mais pourquoi il faut toujours qu'ils se foutent en l'air aux heures de pointe ?
Afficher en entierElle avait l'air de s'ennuyer à présent, là, à tripoter le mélangeur dans son verre. Je me demandais si elle regrettait de m'avoir fait signe, mais au lieu d'en être agacée, j'éprouvais le besoin pathétique de lui faire plaisir.
— Sur le papier, oui, ai-je nuancé, sur le ton de la confidence, sentant l'alcool et le sucre trouver doucement leur chemin au creux de mes veines, mais je suis payée une misère. La plupart du temps, je suis fauchée.
« Mercedes » m'a raconté qu'elle vivait à Londres depuis un an. Elle travaillait dans un bar à champagne du côté de St James.
— Ça fait classe comme ça, mais c'est plein de bons vieux pervers. Rien de louche, hein, a-t-elle précisé, ce n'est qu'un bar. Cela dit, les pourboires sont délirants.
Elle prétendait se faire deux mille livres par semaine.
— Faut faire gaffe aux kilos par contre, a-t-elle ajouté en pinçant son minuscule petit ventre. Tout cet alcool. Enfin, tant qu'on le paie pas. Olly nous conseille de le verser dans les plantes, si nécessaire.
— Olly ?
— Le propriétaire. Faudrait que tu viennes un de ces quatre, Judy. Bosser un peu au noir, si t'es à sec. Olly, il cherche toujours des filles. Je t'en paie un autre ?
Un couple d'un certain âge en tenue de soirée, probablement en route pour l'Opéra, s'est installé à la table face à la nôtre.
Afficher en entier(…)le rapport de cause à effet n’est qu’une mesure de précaution contre l’imprévu, contre la terrifiante instabilité du hasard.(…)chap2
Afficher en entierAllongée là, le souffle profond, une jambe tombée par terre, je sentais mon clitoris humide qui palpitait encore. C’est ça, le vrai pied, pour moi. Pas seulement le plaisir de la chair, mais le sentiment de liberté et d’invulnérabilité que je retirais à me faire écarter les cuisses et baiser par un parfait inconnu…
Afficher en entier« J'ai continué ce petit jeu un moment, mais je n'avais aucun moyen de savoir s'il était excité ou non ; son visage était cramoisi depuis qu'on avait déjeuné au soleil. Je l'ai fait rouler sur le dos, j'ai délacé mon caraco pour qu'il voie mes seins et j'ai manœuvré jusqu'à ce que mon visage se retrouve au-dessus de son entrejambe, le cul en l'air positionné de façon qu'il voie ma chatte par la fente de la petite culotte. Sa queue était minuscule, un petit bout de chair de cinq centimètres qui dépassait d'un épais coussin poilu. J'avais mis une capote dans ma sandale, mais je ne voyais pas comment j'allais la lui enfiler, ni comment lui pourrait m'enfiler – Dieu merci, mais bon, il allait bien falloir qu'il prenne son pied quand même.
— Est-ce que tu mérites de jouir, vilain garçon ?
— Oui, s'il vous plaît !
Clac.
— S'il vous plaît qui ?
— S'il vous plaît, maîtresse !
— Et qu'est-ce que tu veux ?
Il a encore fait cette moue, puis s'est mis à zozoter, encore plus dégoûtant. »
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