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Extrait ajouté par x-Key 2011-06-16T15:04:47+02:00

Je me réveillai en sursaut.

Il faisait encore nuit noire, et un coup d’œil à mon réveil digital m’indiqua qu’il était 4h23. J’avais à peine dormi une heure. Génial. Et j’avais encore fait un de ces rêves bizarres. Les événements de la veille avaient dû me marquer plus que mon égo n’était prêt à le reconnaître. J’étais en nage, et aussi détendue qu’un garde de Buckingham Palace.

Je me laissai retomber sur mon oreiller en poussant un long soupir. Une douleur à ma tempe gauche me rappela les événements du soir précédant. Ce fichu Marc. Ce n'était peut-être pas une pensée très élégante, mais j’espérais sincèrement qu’il avait une commotion, et tout aussi sincèrement que ce n’était pas la couture de son jeans qui avait craqué.

Il fallait que j’essaie de me rendormir. Survivre à une journée en famille si j’avais un cocard, des cernes, et étais d’une sale humeur n’allait pas être faisable. Sans compter que, connaissant Elliot et ses faux airs de grand frère, il allait me sermonner et tenter de me donner une leçon, et qu’il ne serait pas là pour me soutenir moralement face aux questions de Walter, estimant – peut-être à juste titre – que ça me servirait d’exemple pour ne pas avoir envie de recommencer.

Au bout d’un moment, je dus bien me rendre à l’évidence. Impossible de dormir. Mon tour de garde n’était pas fini. Mon corps était raidi et mon esprit vagabondait plus vite que mon cerveau n’arrivait à suivre à cette heure indue. Je repensais à Marc, évidemment, mais en toile de fond, je n’arrivais pas à me défaire des images des rues d’une ville que je ne connaissais pas, qui n’existait probablement pas, et dont je rêvais depuis quelques jours déjà.

Ce qui était vraiment excitant dans ces rêves, c’est qu’il ne se passait rien. Rien du tout. Je me baladais dans des rues presque parfaitement désertes, en évitant les quelques passants qui venaient s’y aventurer. Je savais que je cherchais quelque chose, mais de toute évidence, je ne le trouvais pas. Pourtant je continuais à chercher, toutes les nuits, à la même heure, autour des 4h.

Cette nuit pourtant, je l’avais enfin trouvé. Et je l’avais pris en filature. Un homme, très grand et très mince, qui se faufilait dans les rues sombres aussi discrètement que je le faisais. Je ne voyais pas son visage. Tout ce que je voyais de lui était que, dans l’obscurité, ses cheveux étaient noirs comme le jais. Mais c’était lui, j’en étais sûre. Il ne n’était rien passé de plus. J’avais fini par me réveiller, comme toutes les nuits, après quelques minutes. Et rien de plus. Je me demandais ce qu’un psy en aurait pensé. Je me souvenais avoir entendu un étudiant de psycho dire que dans les rêves, on est tous les personnages à la fois. Même si il s’agit de quelqu’un que l’on connaît, cela représenterait une partie de nous qu’on voit dans la personne. Peut-être que j’étais en train de me chercher, tout simplement, et qu’après les événements avec Marc, j’avais commencé à trouver quelque chose. Qui dit que la violence ne résout rien ?

Sur cette pensée joyeuse, j’abandonnai l’idée de me rendormir de suite. Je me levai et me dirigeai d’un pas traînant vers la salle de bain. J’allumai la lumière et me postai devant le lavabo pour m’asperger le visage d’eau. Le contact du liquide glacé me ramena à la réalité. Plus d’allées sombres, juste mon visage tuméfié dans le miroir, qui jurait avec la banalité de ma salle de bain. La salle de bain épurée d’une fille normale, qui ne prend pas spécialement soin d’elle, mais qui ne se bat pas le vendredi soir.

Je détaillai mon reflet. De longs cheveux presque noirs et ondulés retombaient en masses informes sur mes épaules. Mes sourcils fins étaient figés en une expression fatiguée qui aurait fait fureur à une réunion des insomniaques anonymes. « Bonjour, je m’appelle Maeve, et je suis insomniaque », « Bonjour Maeve ». Ma bouche était tirée et mes lèvres, pourtant assez pleines, apparaissaient comme deux traits sous la lumière blafarde. Mes yeux verts aqueux avaient l’air plus transparents que jamais, et mon visage, qui respirait la joie de vivre nocturne, était ponctué d’un énorme cocard, violet clair. Bien joué Regan, pensai-je. Heureusement que je portais bien le violet.

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Extrait ajouté par Saph 2013-11-10T17:02:36+01:00

- Toi…, commença Elliot. Je vais…

- Me tuer, etc., le coupa Lukas. Je sais. Fais-moi signe quand t’auras quelque chose de nouveau.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-06-16T15:04:47+02:00

Je souris malgré moi, mais pas très longtemps. Le grand blond s’approcha, un sourire mauvais lui déchirant le visage, et se saisit de moi sans ménagement. La chaise se brisa sous sa poigne et je me retrouvai en l’air, les mains toujours attachées, mais le barreau de la chaise auquel la ceinture était attachée étant tombé dans l’élan puisque plus rien ne le retenait, j’arrivais à bouger les mains. Encore un petit effort et je pourrais me libérer.

Je faisais face à la porte, et je le vis à la seconde où il arriva. Une forme colossale, dont le visage était parcouru de cicatrices, qui portait une tête tranchée dans chaque main.

Tout se passa très vite.

Dès que l’indien eut fait un pas dans la pièce, je tombai au sol, le vampire blond ayant reçu un coup de tête. Le géant avait lancé une des deux qu’il tenait droit sur lui et n’avait pas manqué la cible. Un bruit de bris de verre retentit dans toute la pièce. Le temps que je me redresse, Geronimo avait lancée l’autre tête sur Lukas, qui était en train de se battre avec le brun qui le tenait à sa merci peu de temps auparavant. Roy avait disparu.

Je me mis à rudoyer ce qu’il me restait de liens sans demander mon reste. A peine me fus-je débarrassée de cette fichue ceinture que je me retournai, pour voir que le blond s’était relevé et avançait vers moi, tout comme le géant indien. A ma gauche, Lukas et son ami brun avaient repris une valse mortelle. En face de moi, le blond et le géant. J’étais encerclée. Je n’eus qu’une fraction de seconde pour réfléchir.

Je roulai vivement sur mon côté droit, en direction de mon sac à main, alors que j’entendais le blond se jeter à l'endroit où j’étais quelques secondes plus tôt. Avant que moi-même je n’aie eu le temps de comprendre quoi que ce soit, je me retournai, victorieuse, brandissant le spray au poivre droit devant moi, à l’aveuglette, sûre tout de même d’attraper le blond dans le jet monstrueux que j’envoyai. J’entendis – plus que ne vis – hurler l’indien. Il avait à moitié écrasé le blondinet en s’asseyant sur lui, et mon jet l’avait atteint droit dans les yeux. Et il n’avait vraiment, vraiment pas l’air content.

Oups ?

Le blond sourit méchamment. C’est la dernière chose que je vis clairement, mes yeux entrant en contact avec les vapeurs du spray. Pas pratique dans une pièce close. Je me mis à reculer en toussant, fesses au sol, mes mains me servant de radar. L’une d’elle entra en contact avec ce qu’elle identifia immédiatement comme une tête, tranchée. Je me retournai, et, à travers mes larmes, je vis une expression surprise sur un visage banal, sauf en cela qu’il possédait deux canines de taille inhabituelle.

L’air n’était plus respirable, il fallait ouvrir la fenêtre. En me retournant, je réalisai que le bruit de verre cassé que j’avais entendu tout à l’heure allait m’en empêcher. C’était sûrement par là que Roy était sorti, car elle était pulvérisée. L’air devrait devenir plus respirable, du moins l’espérai-je, car il ne serait pas possible d’ouvrir ailleurs. Enfin si, à la cuisine, mais je ne me voyais pas trop lancer un « pouce les gars, je vais juste ouvrir la fenêtre, j’ai les yeux qui piquent ». Pas quand le vampire blond et chanceux que j’avais raté tout à l’heure essayait d’enfoncer un bout du barreau de la chaise dans le grand frère de Pocahontas.

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Extrait ajouté par Milka2B 2013-07-01T17:55:30+02:00

Et hop, cul sec.

Je manquai de m’étouffer en avalant le tord-boyaux qu’il m’avait si gentiment offert.

— Bordel de merde ! C’est quoi ce truc ? m’exclamai-je aussitôt après avoir reposé – ou plutôt envoyé valser – mon verre sur le comptoir.

Il m’adressa un grand sourire alors qu’il me regardait reprendre mon souffle.

— Spécialité de la maison. Ils appellent ça le Soleil. Même couleur, même température.

OK, je voyais le tableau. Et j’avais en effet l’impression d’avoir été brûlée vive de l’intérieur.

— Eh bien, Michael, je te remercie de m’avoir cautérisé l’œsophage.

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Extrait ajouté par Emilia95 2012-06-10T18:41:48+02:00

Je tournai la tête vers la personne qui venait de me parler. Elliot était d’une beauté à couper le souffle. Son smoking lui donnait un air totalement adulte. Adieu le jeune homme qui aimait les chemises à carreaux et les tee-shirts avec des inscriptions bizarres, et bonjour, M. Dunn. Ses cheveux étaient coiffés en arrière, il était rasé de près, et ses yeux avaient une petite lueur malicieuse qui le rendait franchement craquant. De plus, son nez était totalement guéri. Je ne savais pas ce que Walter lui avait fait au juste après qu’ils furent partis l’autre jour, mais ça avait été radical. Au milieu de la vraie salle de bal du Titanic, il aurait renvoyé Leonardo jouer à la poupée.

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Un bon coup du droit dans la face, et Elliot se retrouva à terre. Il porta aussitôt les deux mains à son visage, qui commençait à ruisseler de sang.

-Tu m'as frappé! geignit-il.

Lukas ricana.

-Et encore, elle y est allée mollo, lui répondit-il. J'espère que tu sais où est ta place à présent, gentil chien-chien.

Sans même réfléchir, je me retournai et mis le même coup dans le nez de Lukas. Mais nettement, nettement plus fort. Après tout, il allait guérir directement, lui.

Elliot rigola et manqua de s'étouffer en respirant le liquide qui s'écoulait de ses narines.

-J'ai votre attention, maintenant ? demandai-je froidement.

Elliot s'était redressé en position assise, le tee-shirt maculé de rouge. Je salivai instantanément. C'était la première fois que je me retrouvais à portée de sang humain depuis que j'avais commencé à en consommer, et la sensation était très dérangeante. C'était comme si toutes mes papilles gustatives s'étaient mises à me chatouiller à la seconde où l'odeur m'était parvenue. Je n'avais qu'un mètre à faire pour en boire, et la tentation était énorme.

Je fis demi-tour pour me diriger vers la cuisine et prendre le torchon. Je le jetai sur Elliot.

-Nettoie-toi, lui ordonnai-je.

Je remarquai alors que Lukas était resté très fier après mon coup de poing. Sa chemise était également tachée, mais aucun attrait de ce côté-là. Celui d'Elliot sentait tellement bon, par contre...

Je chassai ces pensées en secouant la tête. Lukas tourna vers moi des yeux haineux et ne tarda pas à sourire.

-Quand je te disais que tu devrais boire du sang frais...

Et tu en as envie, en plus. Ça se lit sur ton visage. Tes narines sont dilatées et tes pupilles pétillent de faim, répondit-il en voyant le regard interrogateur que je lui lançais. Fais-toi plaisir, je me chargerai de cacher le corps ensuite.

Il avait prononcé la dernière phrase tellement doucement que je doutais qu'Elliot ait pu l'entendre. Mais moi, j'avais bien entendu. Et j'étais horrifiée. Horrifiée qu'il puisse me proposer ça, et horrifiée qu'une partie de moi en ait envie. Enfin, pas spécialement de tuer Elliot, mais de le vider de son sang jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte. Ce qui revenait au même, au final.

J'étais un monstre.

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Extrait ajouté par Saph 2013-11-10T17:01:49+01:00

Aussi mignonne que l'agneau qui vient de naître, et aussi dangereuse que le loup qui va le bouffer, m'avait félicitée Lukas, satisfait, quand il avait vu le résultat final.

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Extrait ajouté par Saph 2013-11-10T17:01:23+01:00

- De nous deux, tu es la seule à avoir des problèmes pour baisser les barrières, continua-t-il amèrement. Et je serais foutrement heureux que tu mettes autant de cœur à te battre que tu en mets à te refuser toute tendresse. Tu serais une putain de guerrière, à la place d'une petite mijaurée qui se prend pour la reine des glaces.

Je ne répondis rien. Plus que la violence de ce qu'il venait de me dire, c'était la potentielle véracité des faits qui me laissait sans voix.

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Extrait ajouté par missnany 2012-07-22T21:28:23+02:00

Ce qui m’inquiétait le plus, tout de même, ce n’était pas tant que je massacre des gens durant mon sommeil. J’avais tué plusieurs personnes dans mes rêves ces derniers temps, et toujours pensé que c’était lié à la rage que je n’arrivais pas à extérioriser dans ma vie éveillée. Mais ce rêve m’avait plus que retournée. Chaque fois que j’avais enfoncé une lame dans une partie molle de son corps, chaque fois que j’avais brisé un de ses os, arraché un de ses ongles avant de le lui faire avaler… Chaque fois, j’avais ressenti un sentiment de joie indescriptible. L’escalade de violence ne me dérangeait pas. Ce qui me dérangeait, c’était à quel point j’aimais ça.

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Extrait ajouté par Gkone 2012-06-18T18:54:27+02:00

Il me regardait, une drôle d'expression peinte sur le visage, ne sachant pas trop comment réagir face à mon attitude. Je lui simplifiai la tâche en le gratifiant d'un rire gras et porcin.

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