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Je pourrais te prendre, là, contre ce mur…, commença-t-il en attrapant les bords de ma jupe en jean, sous lesquels il glissa ses doigts.

Je crus défaillir. Plus de mission. Plus de Slater. Plus de Victor et autres Connor. Juste Lukas.

— Ça arrangerait sûrement beaucoup de choses entre nous.

Une main frôla mon épaule, m’arrachant des frissons, et fit lentement tomber la bretelle de mon top, puis celle de mon soutien-gorge. Ses lèvres vinrent les remplacer, puis remontèrent délicatement le long de ma nuque, pour échouer sur mon visage. À quelques millimètres de ma bouche, il s’arrêta. J’ouvris les yeux, dans l’expectative. Et je compris avant qu’il ne parle.

— Mais je n’en ai aucune envie, conclut-il durement tout en reculant.

Je retombai violemment sur le sol et faillis ne pas atterrir sur mes jambes. Le visage de Lukas était totalement fermé, bien que ses traits fussent tendus et pleins d’une froide satisfaction. Je me sentis soudain très mal. Honteuse. Trahie. Rejetée. Et surtout, en colère.

— Je te déteste, dis-je entre mes dents.

Il rit. Ce goujat eut le culot de rire, et sans se forcer.

— Qu’est-ce qui te retient de te barrer une fois de plus, dans ce cas ?

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Extrait ajouté par anonyme 2012-09-30T14:59:33+02:00

Je me débattis pour lui faire lâcher mon coude, mais, si j'y parvins, il ne me quitta pas des yeux pour autant. Le fauve de son regard était prêt à bondir et à me dévorer tout entière. Je fis quelques pas en arrière.

- Je veux que tu cesses de me donner des ordres. J'apprécierais également que tu arrêtes de me déstabiliser volontairement pour mieux me reprocher ensuite, parce que ça commence sérieusement à me taper sur le système. Le coup du Jaws, passe encore, on dira que je le méritais. Mais la blonde était de trop.

- Tu est jalouse?

Un simple question, posée bien trop rapidement et de façon trop neutre. Je plissais les yeux malgré moi. Je détestais l'emprise qu'il avait sur moi. Il arrivait toujours à ses fins.

- Je me fiche de savoir avec qui tu baises, Lukas. Si c'est un mannequin suédois, tant mieux pour toi.

- Elle est allemande, corrigea-t-il de manière désinvolte.

-Suédoise, Allemande, même combat.

Franchement, grande, blonde, quelle différence de connaître son pays d'origine?

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Extrait ajouté par anonyme 2012-12-03T22:43:25+01:00

- Je sais que tu me veux, dit-il. Je l'ai toujours su, et je peux sentir que je suis le seul que tu as voulu depuis longtemps.

J'aurais pu blâmer mon odeur de manque et son nez de vampire, mais la manière dont je le regardais devait être encore plus explicite. Il y avait quelque chose entre nous, cette chose sans nom qui faisait que c'était en guerre qu'on se désirait le plus. Et c'était un combat qui ne se terminerait jamais vraiment. Le vainqueur remporterait l'autre, jusqu'au prochain round.

- Au moins, je ne suis pas obligée de coucher avec le premier venu pour combler un vide.

Encore un pas dans ma direction, et toujours ce sourire prédateur.

- Ton absence ne m'a pas pesé à ce point, répondit-il calmement.

Un pas dans sa direction. Nos corps se touchèrent. Poitrine contre torse.

- Je ne parle pas de moi.

Je le vis se raidir. Son visage n'était plus que haine. Il savait précisément de qui je parlais. C'étais palpable. Ce n'étais pas pour autre chose qu'il avait écumé les lits ces derniers siècles. C'était pour combler le sien, qui était désespérément vide. D'une absence qui pesait trop.

- Je parle de celle qui était à l'ori...

Il me saisit violemment par les cheveux, me coupant dans mon élan, et tira ma tête vers l'arrière.

- Maeve. Maeve... le problème, avec toi, c'est que tu n'as aucune idée de jusqu'où tu peux aller trop loin.

Son ton avait été chantant et se voulait détaché, mais je ne me laissai pas berner. J'avais tapé là où ça faisait mal. Très mal. Je venais même de le mettre sacrément en colère. Et le seul truc plus jouissif que de retourner le couteau dans la plaie, c'était d'y rajouter du sel.

- Quoi? demandai-je, faussement innocente. C'est un sujet tabou, comme la profession de ta mère?

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Extrait ajouté par anonyme 2012-12-03T21:51:27+01:00

- Tu restes.

Je soupirai un peu trop bruyamment, tentai de dégager mon bras, mais n'y parvins pas.

- Si je reste ici, répondis-je d'un ton désinvolte, je risque de frapper ce joli visage jusqu'à ce que la grimace exaspérée qui ne le quitte pas depuis des jours disparaisse.

Pour ponctuer ma menace, je lui pinçai la joue de ma main libre, très théâtralement, comme un grand-mère un peu trop gâteuse l'aurait fait à son petit-fils. Soit très fort, en la secouant bien, avec un grand sourire. Il ne broncha pas et attendit que je le lâche.

- Si tu préfères, je peux la remplacer par ton air souverain de reine des glaces, riposta-il, tout aussi familièrement que je l'avais fait.

Ma bouche se contracta, et, plutôt que de répondre, je fis volte-face. Il me rattrapa trop rapidement. Je me retournai et écrasai un des mes talons sur ses jolies chaussures en cuir. Cela n'eut aucun effet. Nos yeux se lançaient des éclairs, et, pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, aucun de nous n'était prêt à céder. Travailler emsemble était la pire idée qui soit.

- Tu veux vraiment qu'on ait une explication ici?

Surprise. C'était lui qui avait parlé.

- Parce que maintenant tu aurais des choses à me dire? raillai-je.

- Plusieurs. À commencer par le fait que, ce soir, c'est moi qui donne les ordres.

Je ris malgré moi. Amèrement.

- À tout à l'heure, Lukas.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-12-03T21:30:45+01:00

- Lâche ce que tu as sur le coeur, rétorquai-je à la limite du calme.

- Je n'ai rien à te dire.

Mes ongles commencèrent à marteler le comptoir tandis que la rage me gagnait, serpentant plus vilement que le silence ne l'avait fait sur mon corps. Elle trouvait toujours les failles, elle.

- Dis-le quand même, qu'on en finisse.

- Arrête ça.

- Sinon quoi?

Défi était un mot bien trop faible pour qualifier le ton de ma voix. Je suppliais la bagarre d'éclater. Au moins, quand nous nous disputions, nous partagions. Là, il me refusait tout. J'avais l'impression de n'avoir aucun contrôle sur la situation. Je l'avais perdu en me faisant passer pour morte, et je me rendais compte en ce moment à quel point j'en souffrais. Le revoir avait ravivé des sentiments que j'avais passé un temps fou à ignorer. Il me frappaient tous de plein fouet en ce moment.

En guise de réponse, il se leva et me tourna le dos pour partir s'installer dans un autre coin de la pièce.

- Pas étonnant que ta femme ait préféré se suicider.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-12-03T23:31:55+01:00

Je fis quelques pas en arrière, rampant pour m'écarter de Marc, que j'avais laissé bien amoché. Un cercle se forma autour de moi à mesure que je me déplaçais. Ils avaient peur de moi.

Je portai la main à mon cou et compris qu'on m'avait tranché la gorge pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine. Étrangement, cette idée me fit rire. Les entailles de mes bras se refermaient déjà, mais je voyais où les coups avaient été donnés, et les taches sur mes vêtements confirmèrent rapidement ce que je pensais. J'avais été poignardée de toutes parts. Poignardée, égorgée, et je n'avais rien remarqué. Rien du tout. J'étais là, assise au milieu d'une horde de vampires qui me dévisageaient tous comme si je pouvais exploser d'un instant à l'autre, et je ne ressentais rien à part un calme intense, réparateur, divin. Même la musique semblait s'être tue, tout comme les battements de mon coeur. Pourtant, je n'avais pas peur. Je ne puvais pas mourir. Même si je le désirais, j'en étais incapable.

Un premier sursaut passa mes lèvres, puis le rire se fraya un chemin complet et je me laissai aller. Devant moi, tous reculèrent un peu plus. Marc me regardait, horrifié, ne sachant que faire.

- Allez dire à Victor que je l'attends! Qu'il vienne! Je l'attends de pied ferme!

Je les vis murmurer entre eux, mais je n'entendais rien. Mes oreilles bourdonnaient. Mon corps bourdonnait. Mon esprit bourdonnait. Des digues essayient de lâcher en moi, et je n'avais plus ni la force ni l'envie de les retenir. Tous pensaient que je deviendrais mauvaise. Pourquoi leur donner tort? Pour quelle raison aurais-je dû faire un effort? C'était en moi, ça l'avait toujours été. Comme une bête tapie qui n'attendait qu'un instant d'inattention pour refaire surface et m'avaler tout entière. C'était ce qu'ils voyaient tous, en ce moment. J'étais la mort, et on ne peut tuer la mort.

- Maeve.

Un son, ténu. Lukas qui s'approcjait de moi. Qui se penchait, s'agenouillait pour se mettre à ma hauteur.

- Maeve, répéta-t-il doucement, comme s'il n'y avait que nous deux dans la pièce.

Je ne le ragardai pas. Je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas remarquer qu'il prenait ma main avec précaution. Je voulais qu'ils disparaissent tous autant qu'ils étaient. Ma vision commença à se brouiller, comme j'étais exaucée.

Un vampire fit un pas trop rapide en arrière, et une explosion retentit. Je l'avais sentie dans ma chair avant qu'elle ne fasse trembler les murs. Il fallut quelques secondes à ma conscience pour comprendre que toutes les bouteilles du bar avaient volés en éclat, et quelques-unes de plus pour voir des bris de verre échouer autour de nous.

- Maeve, répéta Lukas.

Une autre détonation.

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PAGE 360

-[...] Les Suédoises sont beaucoup plus délurées, ont beaucoup moins de tabous. Mais les Allemandes sont bien plus souples. Et tellement plus obéissantes.

Il fit traîner la fin de sa phrase, comme si ça lui donnait plus de chances d'arriver jusqu'à mon cerveau. Je n'allais pas lui faire ce plaisir.

- C'est ce que je disais. Tes standards ne sont pas très élevés.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-10-20T12:56:49+02:00

J'aurais menti en affirmant qu'en ce moment précis, je ne me sentais pas comme le jeune Skywalker en train de contempler les possibilités que lui offrait le côté obscur de la Force.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-10-20T12:56:36+02:00

Qu'est-ce que je pourrais faire quand je me retrouverais en face de lui ? Pleurer, et dire 'S'il te plaît, meurs'?

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Extrait ajouté par anonyme 2012-12-03T21:09:30+01:00

- J'ignore tout de mon père, commençai-je. Je ne sais - savais - pas l'âge qu'il a, je ne sais pas ce qu'il a bien pu faire pour que tout le monde le craigne à ce point-là, pour que ce soit ce méchant insaisissable dont on parle à mots couverts. Je ne sais pas ce que je suis, je ne sais même pas ce que je veux. Tout ce que je sais, c'est qui si personne n'arrive à le tuer, je ne vois pas comment moi je purrais le faire alors que sans une énorme dose de chance je ne serais plus en vie depuis longtemps. Parce que cette prophétie qui vous obsède tous me prête des pouvoirs que je n'ai pas, et je crains fort que vous ne soyez tous en train de commettre une monumentale erreur en misant sur moi.

J'avais parlé rapidement, d'une traite, sans m'arrêter. Mais, à en juger par son expression, il avait saisi chacun de mes mots. Et je n'aimais pas cette expression. Du tout. Il semblait attendri. Bon Dieu, je détestais que les gens me regardent d'un air attendri.

- Tu es tellement humaine, dit-il.

- Va chier, répondis-je très poliment.

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