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- Nom de Dieu! ça fait trente et un ans qu'on essaie de me casser le nez, et c'est cette femme qui a réussi cet exploit.

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Les joues rouges, le souffle court, elle jeta un regard noir à Carrick. Oui, elle voulait tout ou rien. Désormais, elle ne se contenterait plus de demi-mesures.

- je croyais que c'étaient les mortels que je ne comprenais pas, dit Carrick. Je pense maintenant que ce sont surtout les femmes. Expliquez moi ça, Judes Frances. L'amour ne suffit pas?

- si, quand il existe.

- pourquoi parlez vous par énigmes ?

- parce que tant tant que vous n'avez pas élucidé ces énigmes par vous mêm, ça ne sert à rien de vous les expliquer. Et lorsque vous les avez comprises, c'est inutile.

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Elle se mit à marcher entre les tombes.

— Ma grand-mère m'a dit qu'elle venait souvent s'asseoir ici, autrefois. Je parie qu'elle les entendait.

— Pourquoi ne vous a-t-elle pas accompagnée ?

— Je le lui ai proposé, mais elle préférait que je vienne seule.

Elle repoussa ses cheveux en arrière et regarda Aidan. Il était à sa place, ici, dans ce lieu antique et sacré, au milieu de ces ruines évoquant un passé tragique et grandiose.

Et elle, où était sa place ? En avait-elle seulement une ? Elle entra dans la cathédrale, où le ciel servait de toit.

— Je crois qu'elle veut que j'apprenne une leçon : comment devenir Jude en moins de six mois.

— Ça marche ?

— Un peu, fit-elle.

Elle suivit du doigt les inscriptions oghamiques gravées dans la pierre et, un bref instant, elle sentit une sorte de chaleur pénétrer en elle.

— Et qu'est-ce que Jude aimerait être ?

— Heureuse et en bonne santé, pour commencer.

— Vous n'êtes pas heureuse ?

Les doigts de Jude dansèrent de nouveau sur la pierre.

— Je n'étais pas heureuse d'enseigner, du moins à la fin. Je n'étais pas un bon professeur. C'est décourageant d'être mauvais dans le métier qu'on a choisi de faire toute sa vie.

— Votre vie est loin d'être finie, vous avez le temps de changer de voie. Et je parie que vous exerciez ce métier mieux que vous ne le pensez.

— Qu'est-ce qui vous fait croire ça ? demanda-t-elle en se remettant à déambuler.

— Disons que le peu de temps que j'ai passé avec vous m'a permis d'apprendre plein de choses à votre sujet.

— Pourquoi passez-vous du temps avec moi, Aidan ?

— Parce que vous me plaisez.

— Vous ne me connaissez pas, protestat-elle.

— J'aime ce que je vois.

— Il ne s'agit que d'une attirance physique.

— Cela vous pose un problème ?

— Oui, admit-elle en se tournant vers lui. Mais je travaille à le résoudre.

— J'espère que vous travaillez vite, car j'ai hâte d'avoir le plaisir de vous faire l'amour.

Jude en eut le souffle coupé.

— Je ne sais que répondre, avoua-t-elle, lorsqu'elle eut retrouvé sa voix. C'est la première fois que j'ai une conversation de ce genre avec un homme. Quoi que je dise, ça aura l'air incroyablement stupide.

Il fit quelques pas vers elle. La brise agitait la fleur blanche. Craignant qu'elle ne s'envole, il l'enfonça plus profondément dans les cheveux de Jude.

— Pourquoi cela aurait-il l'air stupide, si c'est ce que vous pensez ?

— Parce que, quand je suis nerveuse, j'ai la mauvaise habitude de dire des âneries.

— Je croyais que cela vous faisait chanter.

— L'un ou l'autre, répondit-elle en reculant prudemment.

— Vous êtes nerveuse, en ce moment ?

— Oui ! s'écria-t-elle en tendant les mains pour le repousser. Arrêtez. Je n'ai jamais éprouvé ça. Cette attirance immédiate. Il faut que j'y réfléchisse.

Ignorant ses protestations, il l'attrapa par les poignets et l'attira contre lui.

— Pourquoi réfléchir ? Pourquoi ne pas vous abandonner à vos instincts ? Votre cœur bat à toute allure. J'aime le sentir s'emballer comme ça et voir vos yeux s'embrumer. Embrassez-moi. Vous déciderez ensuite de ce que vous voulez faire.

— Je n'embrasse pas aussi bien que vous. Aidan s'esclaffa.

— Seigneur, quelle drôle de fille vous êtes ! Laissez-moi donc le soin d'en juger.

Jude voulait sentir de nouveau le goût de sa bouche, sa saveur et sa chaleur. Il souriait, et une lueur joyeuse brillait dans ses yeux. La joie, se dit-elle. Pourquoi y voir autre chose que de la joie partagée ?

Elle s'approcha et se hissa sur la pointe des pieds. Puis elle pencha la tête sur le côté et effleura ses lèvres.

— Recommencez, s'il vous plaît.

Subjuguée par son regard, elle obéit. Elle avait l'impression que le bleu enchanteur de ses yeux se communiquait à l'univers tout entier.

[...]

— Ce que tu aimes, c'est commander. Contrôler la situation.

— C'est l'habitude qui veut ça, répliquat-il en lui prenant la main. Mais si tu désires me remplacer et assumer le rôle de la séductrice, Jude chérie, je peux devenir un petit garçon faible et docile.

Elle pouffa de rire.

— Ça m'étonnerait que tu y arrives.

— Tu viendras me voir soir après soir, poursuivit-il, tandis qu'ils marchaient. Tu commanderas un verre de vin et tu t'assiéras au comptoir, afin que je puisse te dévorer des yeux et souffrir en silence.

— Mon Dieu, que tu es irlandais, murmura-t-elle.

— Jusqu'à la moelle, renchérit-il, en levant la main de Jude pour y déposer un baiser. À propos, tu embrasses très bien.

Une fois de plus, Jude resta sans voix.

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— Vous êtes toujours aussi raisonnable ?

— Oui.

Il s'arrêta et l'examina un bref instant, puis il éclata de rire.

— Bon sang, Jude, si vous vous étiez mise à crier et à jeter des choses, nous aurions eu une jolie petite bagarre qui se serait terminée sur le carrelage de la cuisine. Quant à moi, ça m'aurait calmé.

— Je ne crie pas, je ne jette rien et je ne me bats pas.

— Jamais ?

— Jamais.

Il eut un sourire énigmatique.

— Je devrais pouvoir changer ça... On parie ? demanda-t-il, en tendant la main pour lui tirer doucement les cheveux.

— Non. Je n'aime pas les paris.

— Vous vous appelez Murray et vous n'aimez pas les paris ! Vous faites honte à votre sang.

— Je fais honneur à mon éducation.

— Entre l'éducation et le sang, le dernier l'emporte toujours, croyez-moi... Bon, je m'en vais. Marcher sous la pluie m'éclaircira les idées, ajouta-t-il en décrochant sa veste de la patère.

— Vous n'êtes pas fâché ?

— Pourquoi le serais-je ? Vous avez le droit de refuser, non ?

— Oui, bien sûr. Mais la plupart des hommes seraient fâchés.

— Je ne suis pas la plupart des hommes. En outre, j'ai l'intention de vous faire l'amour, et j'y arriverai. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera un autre jour.

Elle en resta bouche bée.

— Pensez-y, Jude Frances, ajouta-t-il en souriant, et pensez à moi en attendant que je pose de nouveau les mains sur vous.

La porte se referma derrière lui. Clouée sur place, Jude songea à cette menace et à toutes les brillantes reparties qu'elle aurait dû lui jeter à la figure.

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Au milieu de la troisième bouteille, Jude leur raconta ce qui lui était arrivé dans le vieux cimetière.

- C'est héréditaire, déclara Darcy. Maud avait des visions, elle aussi, et elle parlait avec les esprits.

- Oh voyons ! protesta Jude.

- Hé, je te rappelle que c'est toi qui viens de nous décrire deux entrevues avec le prince des fées.

- Je n'ai jamais dit ça. J'ai seulement dit que j'avais rencontré deux fois un homme étrange. Enfin, que j'avais cru le rencontrer. Si ça se trouve, j'ai une tumeur au cerveau.

Cette idée arracha un ricanement à Brenna.

- N'importe quoi ! Tu pètes la forme !

- Alors, c'est que je suis folle. Je suis une psychologue, leur rappela-t-elle. En tout cas, j'en étais une, et médiocre en plus, mais quand même, j'en sais assez pour reconnaître les symptômes d'un sérieux dysfonctionnement mental.

- En voilà une idée, protesta Brenna. Pour moi, tu es la plus raisonnable des femmes. Ma mère espère qu'avec ton bon sens et tes manières de dame, tu vas déteindre sur moi... Et malgré ça, je t'aime bien, ajouta-t-elle en lui envoyant une claque sur l'épaule.

- C'est vrai ?

- Mais oui. Darcy aussi t'aime bien. Et pas seulement pour tes beaux habits.

- Bien sûr que je n'aime pas seulement Jude pour ses habits ! s'écria Darcy d'un ton indigné. Je l'aime aussi pour ses chaussures.

Sur cette brillante répartie, elle pouffa de rire.

- Je plaisante, reprit-elle. Nous t'aimons beaucoup, Jude. C'est amusant d'être avec toi et d'écouter ce que tu racontes.

- Comme vous êtes gentilles, toutes les deux, dit Jude, les yeux de nouveau pleins de larmes. C'est formidable d'avoir des amies, surtout quand on est en train de devenir folle ou de mourir d'un cancer du cerveau.

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- Oh, quel sauvage ! Il faut appeler la police.

- Pourquoi ?

- Pour l'arrêter. Il vous a attaqué.

Sincèrement choqué, Aidan ouvrit de grands yeux.

- Voyons, je ne vais pas faire arrêter un de mes plus vieux amis pour une écorchure de rien du tout.

- C'est votre ami ?

- Oui. Il soigne son cœur brisé à coups de whisky, ce qui est stupide mais classique. La fille qu'il aimait est partie il y a deux semaines avec un type de Dublin. Alors, il noie son chagrin dans l'alcool, ce qui a parfois des effets fâcheux.

- Il vous a frappé au visage, articula-t-elle lentement, afin que les mots pénètrent son esprit. Il voulait vous casser le nez.

- S'il a dit ça, c'est parce qu'il a déjà essayé autrefois et qu'il n'y est jamais arrivé. Demain matin, il sera bourrelé de remords... Vous vous êtes fait du souci pour moi, chérie ?

- Apparemment, je n'aurais pas dû, remarqua-t-elle d'un ton pincé. Les bagarres entre amis n'ont pas l'air de vous déplaire.

-Auparavant, j'aimais me battre avec des inconnus. Avec l'âge, je préfère mes amis.

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- C'est une jolie fille, déclara M. Riley.

- Laquelle ? demanda Aidan en décochant un clin d’œil à Jude.

Le vieil homme s'esclaffa.

- Toutes ! fit-il en frappant le comptoir du plat de la main. Sûr que j'ai jamais vu un visage féminin qui soit pas assez mignon pour me mettre le cœur en fête. La Yankee, là, elle a des yeux d'ensorceleuse. Prends garde, Aidan, mon garçon, elle va te jeter un sort.

- C'est peut-être déjà fait.

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Dans sa tête, une chanson s'élevait, au texte à la fois simple et merveilleux: "je suis en train d'écrire un livre".

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Sauve-toi, enfant de l'homme!

Fuis vers les bois et les eaux sauvages,

La main dans celle d'une fée,

Car le monde est plus empli de pleurs

Que tu ne peux l'imaginer.

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Elle se réjouissait à présent de ne pas avoir renoncé à entreprendre ce voyage. N'avait-elle pas parcouru la plus grande partie du trajet sans mésaventure? Avoir fait trois fois le tour d'un rond-point dans la ville de Waterford et avoir évité de peu un car rempli de touristes terrifiés n'avait aucune importance. Tout le monde s'en était sorti sain et sauf, finalement.

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