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Ces misérables avaient volé son futur, et au nom de tout ce qui lui était cher, elle ne le tolèrerait pas. Elle en avait assez de s'excuser, de se cacher et de s'enfuir. Il était temps de relever la tête et d'imposer sa volonté sur quelqu'un d'autre, pour une fois dans sa vie.

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Sans vêtement respectable et sans le landau, elle ne pouvait convaincre quiconque d'être digne d'un emploi, et encore moins d'avoir reçu un bonne éducation.

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Lady Claire Trevelyan était entrée dans ce bureau une demi-heure plus tôt avec un cerveau, un caractère et une fortune familiale. Il ne lui restait plus que les deux premiers.

Elle pouvait s'estimer heureuse de cela, somme toute.

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Claire regrettait profondément l'instant des programmes de St. Cecelia, qui imposait aux jeunes filles des cours de danse, de maintien, de langues et de chimie de la cuisine plutôt que des choses pratiques comme la mécanique et le fonctionnement des machines à vapeur. À qui cela pouvait-il intéresser de savoir comment le gâteau levait?

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Elle ne savait pas qui était Lightning Luke Jackson, et son nom ne lui disait rien. Tout ce qu'elle savait c'était qu'il allait acheter son landau en douce et qu'elle n'était pas venue jusqu'ici, et n'avait pas sacrifié autant de choses, pour le laisser faire. "On est armés. Je les suis. Vous, vous faites comme vous voulez."

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CHAPITRE 1

Londres, juin 1889

Dire que l’explosion avait secoué le laboratoire de l’Académie Sainte Cécile pour jeunes filles pourrait être une exagération, mais elle allait sûrement en entendre parler longtemps.

Claire Trevelyan ferma les yeux tandis qu’un fragment de mousse marron-rougeâtre dégoulinait du plafond et atterrissait directement sur le sommet de sa tête. Il contourna ses oreilles pour finir sur le col marin immaculé de sa blouse longue, puis, suivant le principe de la gravité, glissa le long de sa jupe d’uniforme en seersucker bleu.

Les autres élèves du cours avancé de chimie s’étaient déjà réfugiées en poussant des cris perçants au fond de la salle, loin des bancs, directement sous les décombres. « Mesdemoiselles ! » exhorta le professeur Grünwald en levant les bras comme pour calmer des eaux en furie, « il n’y a aucune raison de s’alarmer. Je vous demande de reprendre vos esprits. » Ses yeux en vrille, derrière les verres brillants de ses lunettes, épinglèrent Claire sur place, comme un papillon sur un carton.

« Mademoiselle Trevelyan, est-ce que je ne viens pas de vous dire de ne pas ajouter le contenu de ce plat dans votre flacon ? »

« Oui, Monsieur. » Elle arrivait tout juste à entendre sa propre voix au-dessus du vacarme que faisaient ses camarades.

« Alors pourquoi l’avez-vous fait ? »

La vérité ne pouvait que m’attirer une punition sévère, mais il n’y avait pas d’autre réponse. « Pour voir ce qui allait se passer, Monsieur. »

« Bravo. Je crois me rappeler que vous avez répondu la même chose au docteur Prescott après le malheureux incident avec la bobine de Tesla. » Sa mâchoire se crispa sous la couche de graisse. Il s’adressa au fond de la salle, où les autres étaient blotties contre les armoires contenant ingrédients et matériel. « Mesdemoiselles, je vous en prie ! Ajouter de la menthe à une infusion de pissenlit et de bardane ne vous fera pas de mal. Vous pouvez vous rendre au cabinet de toilettes pour vous remettre en état si c’est nécessaire. »

Plusieurs jeunes filles coururent hors de la salle, laissant derrière elles Lady Julia Wellesley, Lady Catherine Montrose, et Mademoiselle Gloria Meriwether-Astor, qui jouissaient de son humiliation avec autant de délice que si elles assistaient à la dernière pièce de théâtre à la mode. Claire redressa l’échine. Elle devrait y être habituée à présent. La force morale devait la soutenir.

Un autre lambeau de mousse atterrit sur son épaule. Derrière elle, Lady Catherine étouffa un gloussement.

« Et êtes-vous satisfaite de ce que vous venez d’apprendre ? » Le professeur Grünwald n’en avait pas fini avec elle.

« Oui, Monsieur, » dit Claire en toute franchise.

« Ravi de l’entendre. À l’avenir, quand je vous dirai de ne pas faire une chose, je souhaiterais que vous m’obéissiez. Vous êtes ici pour apprendre la chimie domestique, pas pour faire des tours de magie de salon. »

« Mais, Monsieur, ça aurait été utile que vous nous disiez pourquoi les composés ne doivent pas être mélangés. »

Dans le moment de silence qui suivit, elle entendit que la galerie retenait son souffle.

« Je suis désolé d’avoir entravé votre soif de savoir. » Son sarcasme suintait désagréablement tout comme la substance qui formait maintenant une masse gluante sur ses vêtements. « D’ici demain matin, vous m’écrirez cent lignes disant la chose suivante: ‘J’obéirai aux instructions et je freinerai ma curiosité indigne de ma condition.’ Répétez cela s’il vous plaît. »

Claire s’exécuta d’une voix monocorde aussi fidèlement qu’un enregistrement sur la cire.

« Merci, Mademoiselle Trevelyan. Vous allez maintenant informer le personnel de nettoyage que leur aide est requise ici. »

« Oui, Monsieur. »

« Et vous resterez le reste du temps pour les aider. »

Claire serra instinctivement la mâchoire pour retenir son envie de se défendre. « Oui, Monsieur. »

« Mesdemoiselles, le cours est terminé. Merci de votre patience. »

Patience ? Il les remerciait ? Claire resta impassible malgré la tempête qui grondait en elle et se dirigea vers la porte, le talon de sa bottine glissant à plusieurs reprises sur le sol mousseux. Lady Catherine gloussa encore une fois — Claire pensait qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, ce devait être un tic nerveux — et les autres filles la suivirent à l’extérieur en prenant garde que leurs robes propres ne touchent pas la sienne.

« Du beau travail, Trevelyan, » murmura Lady Julia Wellesley. « Nous avons une demi-heure de libre grâce à toi. »

« Je dois dire que cette substance marron te va bien. » La mâchoire proéminente de Lady Catherine s’accentua en prononçant ces mots. « Elle est tout à fait assortie à tes cheveux. »

« Peut-être que la prochaine fois tu auras moins envie d’épater la galerie avec tes coups de génie, » ajouta Gloria Meriwether-Astor, avec l’accent traînant qui trahissait l’origine coloniale.

Claire essaya de ne pas répondre mais c’était au-dessus de ses forces. Elle se tourna pour faire face à la nouvelle héritière des Territoires américains, qui s’était intégrée dans le groupe des filles dès son arrivée grâce à une volonté de fer cachée dans un gant de velours. « Je n’essaye d’épater personne. Je... »

« Oh ça va, » dit Lady Julia en balayant l’air de ses doigts. « Épargne-nous ta fausse humilité. Mais dis-moi, comment penses-tu attirer un mari, attifée comme ça ? »

« Elle essaye d’impressionner le vieux Grünwald. » Lady Catherine gloussa. « Il est célibataire. »

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Chapter 1

London, 1889

To say the explosion rocked the laboratory at St. Cecelia’s Academy for Young Ladies might have overstated the case, but she was still never going to hear the end of it.

Claire Trevelyan closed her eyes as a gobbet of reddish-brown foam dripped off the ceiling and landed squarely on the crown of her head. It dribbled past her ears and onto the pristine sailor collar of her middy blouse, and thence, gravity having its inevitable effect, down the blue seersucker of her uniform’s skirt to the floor.

Shrieking, the other students in the senior Chemistry of the Home class had already flung themselves toward the back of the room and away from the benches directly under the mess. “Ladies!” Professor Grünwald shouted, raising his arms as if to calm the stormy waters, “there is no cause for alarm. Collect yourselves, please.” His gimlet eyes behind their gleaming spectacles pinned Claire in place like a butterfly on a board. “Miss Trevelyan. Did I not, just moments ago, tell you not to add the contents of that dish to your flask?”

“Yes, sir.” She could barely hear herself over the squawking of her classmates.

“Then why did you do it?”

The truth would only net her another grim punishment, but there was no other answer. “To see what would happen, sir.”

“Indeed. I seem to remember you gave Doctor Prescott the same reply after the unfortunate incident with the Tesla coil.” His jaw firmed under its layer of fat. He addressed the back of the room, where the others huddled against the cabinets in which he kept ingredients and equipment. “Ladies, please. A compound of root beer and peppermint will do you no harm. You may adjourn to the powder rooms to rearrange your toilettes if you must.”

Several of the girls stampeded from the room, leaving behind Lady Julia Wellesley, Lady Catherine Montrose, and Miss Gloria Meriwether-Astor, who watched her humiliation with as much wide-eyed delight as if it were the latest flicker at the theater. Claire straightened her spine. She should be used to this. Fortitude was the key.

Another gob of foam landed on her shoulder. Behind her, Lady Catherine stifled a giggle.

“And are you satisfied with your newfound knowledge?” Professor Grünwald was not finished with her yet.

“Yes, sir,” Claire said with complete truth.

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