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On se perd. La nuit surgit en plein jour, en pleine gueule, et rien ne sera plus jamais comme avant.
Afficher en entierOn marche dans la nuit et on ne te trouve pas, on n'y voit rien, on ne sait plus grand chose. On marche dans la nuit et on ne trouve pas, faut dire qu'on les confond toutes ces nuits, noires, épaisses comme du tissu, pas beaucoup d'étoiles, tout se ressemble. Il y a bien les souvenirs, mais quelqu'un les a électrifiés et collés à nos cils, dès qu'on y pense, on a les yeux qui brûlent. Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi.
Afficher en entier« Regarde le vide et la nuit ! On leur pète la gueule à coups de manivelles ! »
Afficher en entier« Le silence est partout, épais comme une dalle. »
Afficher en entier« Lisa a jeté son coeur contre le mur, papa va le ramasser. J'ai jeté mon coeur contre le mur, papa va le ramasser. Je me jette contre le mur, papa va me ramasser. Fracas de bulldozers qui se rentrent dedans. »
Afficher en entier« On fait semblant de marcher, on imite ce que nous étions avant, quand tu étais encore là. Quelques minutes plus tôt, tu t'effondrais entre nos doigts, mais tu y étais encore. »
Afficher en entier« Je veux te retrouver, toi et ta lumière, et je m'apprête à m'enfoncer dans les catacombes du monde pour ça. »
Afficher en entierContrôle d'identité s'il vous plaît. Veuillez sortir les étoiles de vos poches, de vos cheveux, de vos yeux. Tout ce qui brille, vous le déposez dans le sac en plastique : vos sourires, vos souvenirs, vous n'en aurez plus besoin là où vous allez maintenant.
Afficher en entier"Il y a un acacia, je sais qu'il ne produit que des épines et des ombres coupantes, mais il est vivant, tu seras à côté de quelque chose de vivant. Il te donnera à boire de sa sève, tu t'échapperas par ses racines et tu fleuriras en plein ciel."
Afficher en entier"Lisa a jeté son cœur contre le mur, papa va le ramasser. J'ai jeté mon cœur contre le mur, papa va le ramasser. Je me jette contre le mur, papa va me ramasser. [...] On a ramassé les cœurs, on s'est tenus les uns aux autres avec la mécanique des bras, et on a quitté la chambre."
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