Maîtres et Seigneurs, Tome 3 : Le Maître de mes désirs
Auteur
- Karin Tabke (Écrivain)
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Classement en biblio - 107 lecteurs
extrait
Prologue
1047, château de Dinefwr, Carmarthenshire,
Galles de l’Ouest
— Poussez, milady, poussez ! pressait Jane, la sage-femme du château.
La princesse Branwen serra les dents et poussa de toutes ses forces, priant le Seigneur pour que cette fois ses efforts fussent récompensés par la naissance d’un enfant viable.
— Je vois une tête aussi rouge que les feux de Beltane !
L’exclamation de Jane fut ponctuée par un vigoureux hurlement de nouveau-né qui résonna dans la petite chambre à l’atmosphère étouffante. Après une dernière contraction douloureuse, Branwen mit son enfant au monde.
— C’est une princesse ! cria Jane.
Branwen se laissa retomber sur le matelas. Bien qu’elle eût appelé un fils de tous ses vœux, un sourire de satisfaction ourla ses lèvres.
— Montre-la-moi, Jane. Montre-moi ma fille.
Après trois jours d’un labeur éprouvant, Branwen était épuisée. Ses bras tremblaient quand elle les tendit vers Jane, qui lui confia l’enfant.
Elle s'émerveilla de son visage angélique, surmonté d'une petite touffe de cheveux. Le bébé se calma dès l’instant où il se retrouva dans les bras de sa mère. Branwen essuya délicatement le sang qui recouvrait ses yeux, et elle fut frappée par le regard pénétrant de l’enfant. Elle était si émue et si heureuse qu’elle ne remarqua pas le froncement de sourcils de Jane. Même si ce n’était pas un fils, Hylcon serait fier d’elle. Après tant d’échecs douloureux, ils avaient enfin leur premier enfant.
Jane grimaçait comme si elle avait bu du vinaigre.
— Poussez une dernière fois, milady, pour expulser la matrice.
Branwen rassembla ses maigres forces et parvint à expulser le placenta. Après quoi, elle laissa retomber sa tête sur l’oreiller et serra l’enfant dans ses bras, l’embrassant sur le front. Satisfaite du devoir accompli, elle ferma les veux et approcha le bébé de son sein. Il commença aussitôt à téter.
Jane, pendant ce temps, posa les mains sur le ventre de sa maîtresse pour le pétrir. Branwen rouvrit les yeux et contempla le petit être niché dans ses bras. Cette naissance réussie la comblait d’un tel bonheur qu'elle ne prêtait guère attention au sang qui continuait de sortir de son ventre.
— Ça va passer, assura-t-elle à Jane. Comme les autres fois.
Mais Jane continuait de lui malaxer le ventre. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Voyant qu'elle refusait de croiser son regard, Branwen s’alarma.
— Jane ? murmura-t-elle.
La sage-femme lui accorda finalement un regard. Son expression trahissait une telle inquiétude que Branwen eut un frisson d’angoisse. Tout à coup, sa vie défila devant ses yeux et, dans un éclair de lucidité, elle comprit qu’elle ne verrait pas grandir sa fille.
— Appelez mon mari, ordonna-t-elle.
Aussitôt, la vieille domestique qui assistait Jane se rua hors de la chambre.
Branwen serra très fort sa fille dans ses bras. Puis elle ferma les yeux et pria la Déesse Mère, la divinité celte qui régnait toujours dans l’âme et dans le cœur des Gallois malgré l'influence grandissante de la Chrétienté. Elle demanda à la déesse de protéger sa fille et de lui offrir, un jour, un homme qu'elle chérirait plus que tous les autres. Un homme qui serait prêt à tout sacrifier pour elle. Un homme qui saurait la protéger aussi bien que son cher Hylcon l’avait protégée.
Jane s’activait toujours sur son ventre, qu’elle malaxait comme si elle pétrissait le pain. Ses gestes étaient si précis que Branwen n’en ressentait aucune douleur. De toute façon, de quoi aurait-elle pu se plaindre, après avoir reçu le merveilleux cadeau qui dormait dans ses bras ? Cependant, elle avait conscience qu’à moins d’une intervention divine, elle ne pourrait profiter de ce bonheur. Elle soupira tristement.
Ses forces s’amenuisaient à chaque nouvelle giclée de sang qui s’échappait de son ventre.
— Branwen ! s’écria Hylcon, faisant irruption dans la pièce.
Il se précipita au chevet de sa femme. Branwen tourna la tête vers son mari et réussit à lui offrir un sourire. Mais il paraissait paniqué. Avait-il deviné que c’était la fin ?
— Je t’ai donné une fille, mon amour, lui dit-elle.
Il posa ses mains sur celles de Branwen, qui tenaient toujours l’enfant. Mais il n’avait d’yeux que pour sa femme. Branwen eut un pincement au cœur. Le prince Hylcon était le mari idéal. Bel homme, vaillant guerrier et loyal époux.
Afficher en entierCommentaires récents
Une trilogie entraînante, bouleversante. Serez-vous charmé par cette nouvelle lecture? Pour ma part, c'était la première fois que je lisais la plume de cette auteure et j'ai bien aimé.
Une romance douce, tendre, avec une touche de sensualité et d’aventures. Une collection que j’adore « Aventures et Passions », et comme son nom l’indique, il y a pleins d’aventures et de passions. Chacun de ses romans peut être entraînant, doux, érotique, attendrissant. Ils vont feront passer de délicieux moments.
Des personnages avec des caractères puissants, déstabilisants. Attachant. Cette histoire est d’un immense romantisme et pleine de rebondissements. Délicieuse. Chaleureuse. Un entre-deux parfait.
#romance #suggestiondelecture #érotisme #attirance #passion #désir #séduction #amour #tendresse #douceur #sexy #maîtres #seigneurs
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Une déception.
Après le précédent tome totalement renversant axé sur Wulfson et Tarian, j'avoue que celui-ci fait office de serpillère.
Les personnages sont fades et plats, l'héroïne m'a même particulièrement agacée. L'intrigue est molle, complètement plate et inintéressante au possible. Les interactions entre le couple sont très gênantes, à la limite du malaise, et Stefan est quasiment en train de dire à Ariane qu'il pourrait la violer à n'importe quel moment ce qui permet de douter un peu de la crédibilité de cette romance du coup.
Bref, il s'agit d'une véritable baisse en qualité de cette série, et je ne commande pas ce tome.
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je viens de commencé, la saga maitre et seigneurs et j'en suis au tome3.
moi , trouve que vous êtes dur ,avec l'auteur .car étant donné qu' ils sont huit chevaliers rouge. et que l'histoire se complete du tome 1,2,3 laissons l'auteur continuer son travaille. j'attend les tomes: 4,5,6,7,8, car je pense que selon la survie des chevaliers nous veront comment sa fini .
j'espere voir le tome4
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Le 3ème tome m'a déçu car la fin a été précipitée et bâclé, On ne sait pas s'ils ont pu libérer les prisonniers Spoiler(cliquez pour révéler)(Thorin, Tarian, Brighid). Nous ne savons pas non plu ce qui est advenu de Rhys (peut-être un tome prévu le concernant ?).
On voit moins les Epées rouges et c'est bien dommage.
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troisième tome de la série avec un personnage masculin qui ressemble à celui du premier tome: froid insensible sans compassion et assez obsédé lol.
Bon encore une fois l'époque joue beaucoup sur le fait que le romantisme est pratiquement absent du récit, et Stephen fait aussi partie des épées rouges qui ont vécu des choses très difficile et ne s'émeut pas facilement.
j'ai trouvé dommage que l'histoire soit précipité à la fin quand Spoiler(cliquez pour révéler) il la ramènera à son fiancé pour la voir se marier ensuite, réclamer un droit de cuissage avant son mari, pour finalement tuer celui-ci le lendemain, et la forcer à l'épouser alors que sa robe et encore tachée du sang de celui-ci...
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Bon… je peux sincèrement dire que j’ai eu autant de peine à lire ce troisième volume que le premier…
Le seul volume potable à mes yeux a été le deuxième…
Ariane était un personnage très sympa, je l’aimais bien, je la trouvais posée, intelligente, plutôt débrouillarde, avec la tête sur les épaules et rationnelle.
Mais Stephen… bon sang, je l’ai détesté ! (presque autant que Rohan du volume 1)
Ce n’est pas un chevalier, c’est un enfoiré égoïste, cruel et violent !
Alors d’abord, il fait un truc tout le long du bouquin qui m’insupporte dans les romances : il n’arrête pas de dire à Ariane de s’éloigner de lui et puis hop, son désir est trop fort alors il l’embrasse, la caresse… pour ensuite de nouveau lui dire de ne pas l’approcher juste après, avant de recommencer son petit manège de séduction, etc, etc… Sans compter que, lorsque les Epées Rouges se retrouvent réunies, un des ses compagnons reproche à Ariane de le séduire alors qu’elle n’a strictement rien fait pour le séduire dès le départ (elle l’a d’ailleurs arrêté bon nombre de fois, et l’a repoussé plus encore…) => aaaah les femmes, ces éternelles tentatrices sans le vouloir… Non mais c'est vrai quoi, si le mec n'arrive pas à laisser ses mains dans ses poches, c'est leur faute à ELLES ! (pfffff… culture du viol bonjour !) =_=
Ensuite, avant qu’Ariane soit d’accord, il commence d’abord par l’embrasser de force, la caresser de force, la regarder nue sans son consentement et j’en passe… Moi qui ne supporte pas les actes charnels forcés, vous imaginez comme j’ai apprécié ! Ajoutons encore qu’il ne se gêne pas pour rappeler à quel point lui est honorable parce qu’il ne la viole pas (en fait, il ne la pénètre pas, mais il fait quasiment tout le reste sans son consentement… il a la même notion bien floue du consentement que Rohan du premier volume manifestement) ! Et précisons encore que si Ariane n’avait pas foncé nue de son côté des buissons pour s’enfuir lors de sa première agression, il n’avait pas du tout prévu de sortir des fourrés pour lui porter secours d’après ce qui était écrit… et après, non seulement il l'enlève sans même lui filer des vêtements à se mettre (pendant un bon moment parce qu'il apprécie la vue… hum hum...), mais en plus, il la blesse au passage, histoire de faire bonne mesure… ça c’est honorable dis donc, quel preux chevalier !
Et enfin, à partir de l’histoire du mariage avec Magnus, j’ai eu envie de vomir !
Ce qu’il fait Spoiler(cliquez pour révéler)(d’abord la nuit de noces, puis tuer Magnus, ensuite obliger Ariane à l’épouser), c’est totalement IMPARDONNABLE à mes yeux ! Je ne comprends pas qu’Ariane passe l’éponge, surtout aussi facilement !
Il m’a proprement dégoûtée, totalement et définitivement !
Franchement, je n’avais même pas envie qu’ils finissent ensemble à ce stade, il ne le méritait absolument pas à mes yeux !
Je résumerais d'ailleurs la mentalité de toutes les Epées Rouges comme telle : "je vois, je veux, je prends" ! (sans se soucier nullement de la personne convoitée et de ses sentiments par ailleurs, ni de son entourage, sa famille, etc...)
En bref, on peut dire qu’avec deux volumes sur trois que je n’ai pas aimés, l’histoire des Epées Rouge ne m’a vraiment pas du tout emballée… Et s’il y avait d’autres volumes qui sortiraient sur les autres membres de cette équipe de non-chevaliers (parce qu’ils n’ont rien de chevaliers à mes yeux), alors je passe mon tour sans aucun regret !
Franchement, je ne recommande pas ces bouquins ! Ils ne sont pas romantiques, les personnages masculins n’ont rien d’attachants et leur comportement est juste écœurant à mes yeux ! Le seul qui a un tout petit peu sauvé les meubles et qui n’était pas trop exécrable, c’était Wulfson du volume 2…
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Mon préféré de cette série après le tome 1, l'histoire commence par la défaite et la capture des épées rouges lors d'une bataille. Seul Stefan a réussi à s'en sortir, il tente de survivre à ses blessures lorsque sa route croise celle d'une princesse.
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Le meilleur de tous, on dirait que l'auteur a enfin trouvé ses marques avec cette série, car si je ne me trompe pas, il y aura une suite. Les personnages sont attachants, leur histoire d'amour est touchante et très romantique.
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C'est une très belle suite, les héros sont sympa et les livres sont de bons moment de détentes.
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Un très bon troisième tome avec une très belle romance. Le seul bémol c'est qu'on attend la suite et j'espère qu'il y en aura une car on veut savoir ce qui est arrivé à Rhys
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Maîtres et Seigneurs, Tome 3 : Le Maître de mes désirs
- France : 2013-11-20 - Poche (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- Master of Craving - Anglais
- Master of Craving, The third book in the Blood Sword Legacy series - Anglais
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Résumé
1067. Saxons et Gallois résistent à l’invasion normande, mais les troupes de Guillaume le Conquérant ravagent tout sur leur passage. Jusqu’au jour où les chevaliers de l’Epée rouge, ces mercenaires d’élite, sont capturés à la bataille de Hereford. Seul Stefan de Valrey s’échappe, blessé. La chance lui sourit lorsqu’il croise sur son chemin lady Ariane, princesse galloise. Il l’enlève, sûr d’obtenir la libération de ses frères d’armes grâce à cet otage de prix... sans soupçonner un instant que lui, le bâtard réchappé des prisons maures, va être foudroyé de passion par la farouche aristocrate.
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