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Description ajoutée par nanny49 2012-11-01T18:55:30+01:00

Résumé

Il aurait sans doute suffi que personne ne réponde cette fois-là à la villa sur la falaise pour que la vie de François, existence lente de vétérinaire en Vendée, ne tourne pas à l'obsession d'un homme pour une femme, à la fascination, au manque et à la peur. Il y a des gens qui, en aimant, deviennent des fauves portés par les seules exigences de leur passion. A Noirmoutier, Myriam aime François. Elle est veuve, revenue d'Afrique avec son guépard, et vit entourée de mystères. Lui est marié et sans forces apparentes pour le crime. Elle ne le veut que pour elle. Est-il fou? Manipulé? N'est-il que parano? Comment ne pas s'inquiéter des maux dont souffre subitement son épouse par hasard tombée dans un puits? Comment fait-elle pour rester si douce et ne rien voir venir?...

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Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Biquet 2011-10-29T17:16:43+02:00

- Puisque vous êtes-là, dit-elle.

- Oui, mais il y a le Gois!

Nous nous serrâmes la main et je démarrai. Le Gois! Je n'avais garde de l'oublier et je roulai le plus vite possible, comptant déjà les minutes. Si j'étais obligé de rester dans l'île, tous mes clients téléphoneraient à la maison (car depuis une quinzaine, nous l'avions enfin, ce téléphone!) Eliane s'affolerait. A mesure que je m'éloignais de Myriam, je rentrais en quelque sorte dans mon personnage. Je ne vais pas jusqu'à dire que je me jugeais. Mais j'avais l'habitude de me traiter sans ménagement. Comme le font, je crois, tous les timides. Je n'avais rien à me reprocher, certes. Du moins, pas encore.

Cependant, je ne pouvais nier l'attirance que cette femme venait d'exercer sur moi. A cause d'elle, un autre homme, un étranger, s'était révélé à moi. Un étranger que je n'aimais pas. Je regardai le portrait de Myriam, couché à plat, sur le siège. Qu'est-ce que j'allais faire de cette toile? Myriam chez moi. Non.

Cela me semblait impossible.

J'arrivais au Gois. Un coup d'oeil à ma montre. La mer remontait, mais il n'y avait pas de vent. Je disposais encore d'un bon quart d'heure. Je m'engageai sur la chaussée. J'étais extraordinairement heureux de rentrer chez moi. Là-bas, c'était ma côte et ma maison. Je voyais, comme suspendus au fond de l'espace nacré, les taches pâles fermes et les points sombres des bêtes dans les pâtures.

Alors, à mi-course, tout seul sur cette mince langue de terre que la mer commençait à battre des deux côtés, je m'arrêtai, je descendis. Le silence sembla fondre sur moi. Le silence des grands espaces, gonflé de souffles. Je saisis le tableau. Je m'approchai des premières vagues plates qui glissaient une

à une sur le sable, sans bruit, et, de toutes mes forces, je le lançai au loin.

Il fila comme un palet, tomba sur la tranche, s'enfonça, rebondit et flotta, insolite, déjà perdu. Je me sentais dans mon droit et ma vérité, et repartis sans tourner la tête. L'eau affleurait la route quand j'abordai le plan incliné menant au rivage, mais je n'avais pas peur. Au contraire, je trouvai bon que la mer se refermât derrière moi, effaçât mes traces. Je n'étais pas allé au Bois de la Chaize. Je n'y retournerais pas. J'étais sans doute ridicule et en train de m'embrouiller dans de puériles contradictions, mais je m'en amusais plutôt.

J'avais conscience d'être limpide, à nouveau, ou, si le mot prête à sourire, étale, comme ces étangs du marais qui reflètent le vide.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par chrislaeti 2012-01-28T16:28:34+01:00
Argent

Un bon petit thriller, pas de la première jeunesse (1961) et un peu répétitif, mais avec un excellent scénario, autour d'une intrigue - apparemment - paranormale.

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