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Extrait ajouté par lost-library 2022-07-28T21:35:33+02:00

Quand elle arriva enfin chez elle, plus de questions se bousculaient dans sa tête que lorsqu'elle était partie du collège. Elle soupira et enleva ses chaussures dans l'entrée. Elle embrassa sa mère, assise à la table de la cuisine, qui faisait tourner un long pendule argenté au-dessus d'u pot de crème fraîche, l'air contrariée.

- Bonsoir maman. J'espère que tu n'es t'es pas inquiétée, j'ai eu envie de rentrer à p..... Euh... Qu'est-ce que tu fais au juste ?

- Ah, bonsoir ma chérie. Oh, je me demandais si cette crème fraîche était périmée ou non, répondit sa mère, visiblement très ennuyée.

Sarah attrapa le pot de crème fraîche et en prit une petite gorgée avant de le reposer sur la table.

- Périmée ! grimaça-t-elle.

- C'est bien ce que j'avais deviné! répondit sa mère, ravie, en joignant les mains.

- La prochaine fois, tu peux regarder la date de péremption, c'est fait pour ça..., rétorqua Sarah en souriant.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-03-19T13:50:29+01:00

- Ecoute. Si tu veux tout savoir, non, je ne suis pas baptisée, et ça m'est complètement égal. La seule chose que je crois, c'est que nous sommes des grains de poussière insignifiants dans l'Univers, et que tout ce qui arrive n'est que le fruit du hasard et du chaos.

Elle contourna la jeune fille et rajouta:

- Et si un barbu sur un nuage veut me prouver le contraire, qu'il ne se gêne surtout pas pour se manifester! J'en profiterai pour lui dire tout le bien que je pense de son boulot et le féliciter pour toutes les guerres et les croisades qu'on doit à sa grande sagesse!

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Extrait ajouté par SherCam 2018-03-19T13:50:11+01:00

Là où certaines personnes préféraient douter de tout tant qu'on ne leur en apportait pas la preuve, [Sarah] préférait croire en tout par défaut, jusqu'à ce qu'on lui prouve qu'elle avait tort. (...)

Soit on décidait de croire que le monde n'était qu'une petite boulette de roche dérivant dans l'espace (...); une miette sur laquelle le moisi de l'humanité allait apparaître et disparaître d'un battement de cils cosmiques. Soit on décidait de croire que tout ce qui nous entourait n'était que la partie visible de l'iceberg, et que 90% de la réalité échappait complètement à notre perception imparfaite et présomptueuse de créatures organiques, aux sens très limités. (...) Sarah aimait se dire qu'il restait des choses à découvrir dans ce monde fini et limité, et que ses seules barrières étaient celles de ses perceptions.

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Extrait du roman tome 2, chap 7

(Pas de gros spoil, mais mini spoil quand même)

Les lieux ne sont jamais ce qu’ils semblent être.

Ils sont pleins de facettes. Uniques dans l’espace, mais étirés dans le temps comme un élastique. Les évènements s’y succèdent, les acteurs y défilent, mais le lieu, lui, est l’insatiable trou noir qui emmagasine l’Histoire. Regardez-le de face et vous verrez un point. Contournez-le, c’est un immense serpent qui ondule dans le temps.

Un hôpital, un massacre, une déclaration d’amour, une naissance, une forêt ancestrale ou un brasier ardent, un lieu peut être tout ça à la fois, en différents instants de son existence.

En un point précis du grand élastique temporel, se trouvait un minuscule village. Pour ce lopin de terre, qui avait connu la dérive des continents, avait été piétiné par des reptiles géants, recouvert de lave, d’océans et de végétation, ce village venait tout juste d’apparaître, d’un battement de cils. Pour ses habitants, c’était le village de leurs ancêtres. Solide et granitique, chargé de souvenirs et de tradition, il était constitué d’une trentaine de maison, d’une petite église et d’une épicerie-bar-tabac-presse-boulangerie. Il n’y avait pas de médecin, pas de notaire, pas de pharmacien, de restaurant ou même de pompes funèbres, malgré son petit cimetière bien rempli. Juste une poignée d’individus, qui n’avaient simplement aucune envie d’aller vivre ailleurs.

Dans une ruelle au sol déformé par le gel, d’énormes pattes crasseuses foulaient le pavé d’un pas conquérant. Sous la peau galeuse et les touffes de poils clairsemées, deux omoplates roulaient comme les pistons d’un moteur bien huilé. Cela faisait déjà plus de 6 ans que Poison était ici chez lui. Ses cicatrices, ses oreilles déchirées et sa queue cassée en divers angles insolites étaient autant de témoignages de sa détermination farouche à rester l’unique maître des lieux. L’esprit de Poison aurait pu servir à tordre de l’acier.

Ses narines frémirent. Il leva la tête et jeta un regard mauvais à une innocente jardinière de géraniums posée sur un rebord de fenêtre. Il éternua, très mécontent. Comment se faisait-il que personne ne lui avait demandé la permission d’occuper cette fenêtre ? En plus, il détestait particulièrement l’odeur du géranium, et celle des fleurs en général. D’un bond parfaitement calculé, l’énorme chat atterrit sur le terreau encore frais. Il le flaira avec méfiance, et se mit à creuser frénétiquement, arrachant les jeunes plants et projetant la terre jusqu’à atteindre le fond du pot en terre cuite. Satisfait, il se soulagea d’un air songeur, avant de recouvrir sommairement son méfait.

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Un midi, alors qu’elle était assise derrière un bâtiment, près d’un arbre profondément entaillé jusqu’à la sève, Maliki sentit une présence derrière elle.

- Tiens, je me disais aussi... Ça faisait longtemps ! dit-elle à voix haute, sans se retourner.

Angélique, coiffée de sa petite toque en fourrure blanche, fit un pas en avant et inspecta, impassible, la sève qui coulait des blessures de l’arbre.

- Tu dois être devenue très puissante, pour te permettre d’attirer autant l’attention. Et tu viens d’utiliser le pouvoir d’ubiquité pour me voir arriver.

- Non, c’est juste que tu empestes l’encens... Oh, et en passant, je ne comprends absolument RIEN de ce que tu racontes. Mais ça, tu le sais déjà, n’est-ce pas ?

Sans prendre la peine de répondre, Angélique sortit un gros livre de cuir de son sac, et commença à lire à haute voix. Cette fois, Maliki était certaine que c’était bien du latin. Elle soupira.

- Non mais... Je t’assure que tu as vraiment un grain ! Il faut te faire soigner ma pauvre fille !

Angélique ignora la remarque et continua sa lecture, imperturbable.

Maliki tenta de l’ignorer, mais la petite voix pleine de ferveur d’Angélique lui emplissait le crâne. À bout de nerf, elle se retourna et cria, excédée.

- MAIS TU VAS TE TAIRE A LA FIN !!?

Le livre que tenait Angélique tomba sur le sol, coupé en deux. La jeune fille aux cheveux platine recula de quelques pas, les yeux écarquillés. Sa voix trembla un peu quand elle articula.

- Les saintes écritures te mettent en rage... Tu es bien une engeance. Mais la justice de Dieu triomphe toujours.

Elle ramassa son livre en morceaux et partit en courant.

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