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Commentaires de livres faits par Malinois

Extraits de livres par Malinois

Commentaires de livres appréciés par Malinois

Extraits de livres appréciés par Malinois

date : 23-03-2019
Sous le vernis craquelé de la civilisation, le visage de la barbarie réapparaissait. Les lois et les règlements, de plus en plus invasifs, finissaient par dissimuler la réalité. Bien à l'abri derrière cet arsenal, trop de gens se cachaient la tête dans le sable.
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Il faudrait pouvoir entrevoir au moins une fois le pire pour appréhender les moments difficiles de la vie.
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Elle maudit alors l'idée du bonheur, cette porte d'entrée de la peur.
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date : 19-11-2017
Il n'y a pas de dignité qui ne se fonde sur la douleur.
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date : 19-11-2017
- On peut tromper la vie longtemps, mais elle finit toujours par faire de nous ce que pour quoi nous sommes faits. Tout vieillard est un aveu, allez, et si tant de vieilleisses sont vides, c'est que tant d'hommes l'étaient et le cachaient. Mais cela même est sans importance. Il faudrait que les hommes pussent savoir qu'il n'y a pas de réel, qu'il est des mondes de contemplation - avec ou sans opium - où tout est vain...
- Où l'on contemple quoi ?
- Peut-être autre chose que cette vanité...C'est beaucoup.
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date : 19-11-2017
Il sentait trembler en lui la souffrance fondamentale, non celle qui vient des êtres ou des choses mais celle qui sourd de l'homme même et à quoi s'efforce de nous arracher la vie ; il pouvait lui échapper, mais seulement en cessant de penser à elle ; et il y plongeait de plus en plus, comme si cette contemplation épouvantée eût été la seule voix que pût entendre la mort, comme si cette souffrance d'être homme dont il s'imprégnait jusqu'au fond du coeur eût été la seule oraison que pût entendre le corps de son fils tué.
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date : 11-11-2017
Toute douleur qui n'aide personne est absurde.
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date : 11-11-2017
Ce n'est ni vrai, ni faux, mais vécu.
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date : 11-11-2017
L'idéal d'un dieu, n'est-ce pas, c'est de devenir homme en sachant qu'il retrouvera sa puissance ; et le rêve de l'homme, de devenir dieu sans perdre sa personnalité...
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date : 11-11-2017
Par des paroles, il ne pouvait presque rien ; mais au delà des paroles, il y avait ce qu'expriment des gestes, des regards, la seule présence. Il savait d'expérience que la pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne. L'exprimer aussi délivre ; mais peu de mots sont moins connus des hommes que ceux de leurs douleurs profondes.
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date : 11-11-2017
Etrange sensation que l'angoisse : on sent au rythme de son coeur que l'on respire mal, comme si l'on respirait avec le coeur...
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date : 11-11-2017
"Ne croyez-vous pas, cher, que les femmes ne se donnent jamais (ou presque) et que les hommes ne possèdent rien ? C'est un jeu : " Je crois que je la possède, dont elle croit qu'elle est "possédée..." Oui ? Vraiment ? Ce que je vais dire est très mal, mais croyez-vous que ce n'est pas l'histoire du bouchon qui se croyait tellement plus important que la bouteille ?
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date : 11-11-2017
Les hommes ne sont pas mes semblables, ils sont ceux qui me regardent et me jugent ; mes semblables, ce sont ceux qui m'aiment et ne me regardent pas, qui m'aiment contre tout, qui m'aiment contre la déchéance, contre la bassesse, contre la trahison, moi et non ce que j'ai fait ou ferai, qui m'aimeraient tant que je m'aimerais moi-même - jusqu'au suicide compris...
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date : 11-11-2017
...Ne serait-on jamais jaloux que de ce qu'on suppose que suppose l'autre ? Triste humanité...
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Qui suis-je ? Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais su. Peut-on jamais comprendre qui on est ?
A quoi je ressemble ? Je me cache sous une carapace de normalité. Parce que tous les enfants apprennent rapidement qu'il est important d'être normal et que, si vous ne l'êtes pas, vous avez intérêt à donner le change.
Principale motivation : Me sentir comme tout le monde. Ce qui est bien sûr la seule chose que je ne pourrai jamais ressentir.
But de l'opération : Puisque je ne peux pas être comme tout le monde, je serai mieux que tout le monde. J'affinerai mes talents. Je serai vous. Je serai moi. Je serai la mort. Je serai le salut. Je serai tout. Et alors j'aurai finalement tout ce que je veux.
Bénéfice net : La liberté, enfin.
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date : 11-09-2017
Voilà à quoi se résume ce putain de boulot, Karen. Prendre des putains de décisions, bonnes ou mauvaises, et s'y tenir, parce que dans la plupart des cas, on n'a pas le temps de réfléchir ni de peser le pour et le contre, et aucun moyen de revenir en arrière et de réparer les dégâts. Le recul, c'est une chose merveilleuse, mais le temps d'y arriver, il est déjà trop tard...
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date : 11-09-2017
Le préjugé limite l'observation, quand l'observation permet de voir la réalité, et non pas ce que l'on s'attend à trouver.
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date : 06-09-2017
Elle était belle, cette simplicité de la beauté, Mon Dieu cette beauté offerte. Fleur des montagnes, beauté pour tous, pour personne. A peine pour lui, et cela lui rentrait des épines dans le coeur, juste cette vision-là d'une beauté ainsi donnée au monde, cette perfection du dessin des lèvres, la grâce des joues, juste l'envie qui le prenait parfois brusquement de pleurer rien qu'à la voir. Comme si tant de beauté si simple ne pouvait être offerte qu'au saccage. Comme s'il n'y avait de salut durable que pour les beautés qui s'effacent le soir devant les miroirs.
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date : 06-09-2017
Les vrais chrétiens, les bons catholiques aimant la France fille aînée de l'Eglise, adorant la famille et le dimanche matin, trouvant justes la prospérité des notables, la misère des gens de rien et le malheur de qui ne pensait pas comme eux.
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date : 04-09-2017
C'était un mardi, on l'a dit, de septembre 1623, sombre et froid comme une saillie d'hiver dans l'été qui mourait. Trois jours durant, Jeanne avait été enfemée dans une pièce minuscule, obscure, un peu sale, le "Sépulcre". Dans la pièce un peu d'eau et de pain seulement. Les murs sont humides, le bois de la porte est vermoulu. Elle doit là peser, réfléchir, mesurer, méditer, apprécier, décider. L'engagement à prendre est définitif, irréversible, il est irrévocable. Elle aime ce mot-là surtout : "irrévocable". Qu'y at-il d'irrévocable dans leur monde à eux ? pensa t-elle. Elle se dit : Ma mère aigrie, sèche et mauvaise, toute ridée et mon père satisfait, bedonnant et rotant, mais que savent-ils eux de l'irrévocable ? Ils ont les mains pleines de lâchetés, de demi-mesures, de mensonges méprisables, de vérités banales. Vies insipides dans leur monde, des plaisirs mesquins pour aider simplement à dormir, attendre la mort, prévoir la semaine, se consoler de n'avoir rien connu vraiment, répéter les saisons monotones. Or Jeanne mourra bientôt elle toute vivante. Car elle est, elle, irrévocable. Jeanne l'irrévocable. Jeanne a prié. Quatre murs sales, un crucifix plus sombre encore que la crasse, un lit de fer horrible. Et bientôt l'ennui, car prier toujours, mais comment faisait Thérèse ? Dans la tête de Jeanne, d'avance tournoient les visages consternés, tragiques, envieux, admiratifs : elle imagine la scène. Dans trois jours, dans deux jours, demain ô leur air impossible ! Et comme je serai habillée, moi reine de la danse des morts, ces chants pour moi, ces pleurs pour moi, ils seront eux glacés de terreur, pâles d'admiration, et moi reine morte je surplomberai mes soeurs inutiles, mes frères déconfits, mes oncles dépassés, toutes les femmes jalouses. Et moi vierge, morte et ressuscitée, la fabuleuse ! Tout sera payé en un jour.
Le jour étai venu, comme chaque fois. Tout finit par venir, arriver, commencer. Elle se réveille.
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