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"Vos enfants ne vous appartiennent pas.
Ils sont nés de la Vie.
Ils sont les étincelles que vous avez accueillies."
Les mamans sioux se transmettent ce message de génération en génération.
Pour moi, c'est tout neuf.
Je réalise que tu n'es pas mon fils, ni toi ma fille.
Vous êtes deux personnes à part entière.
Mais, si vous voulez bien, j'aimerais bien rester VOTRE maman.
Afficher en entierMon trésor, mon précieux, ma merveille.
Reste au chaud, dans la muraille de mes bras.
Laisse-moi, quelques années encore, faire rempart à la dureté du monde.
Afficher en entierMon trésor, mon précieux, ma merveille.
Reste au chaud, dans la muraille de mes bras.
Laisse-moi, quelques années encore, faire rempart à la dureté du monde.
Afficher en entierIl y aura ton premier pas,
Ton premier livre,
Ton premier dessin.
Il y aura ta première brasse,
Ta première chanson,
Ta première bougie.
Il y aura ton premier film,
Ton premier : « Maman »,
Ton premier : « Je t’aime ».
Il y aura ta première blague,
Ta première cuillère de miel,
Ta première pâquerette.
Bon.
Tu te réveilles ?
On a un sacré programme !
Afficher en entierUn jour, je serai vieille.
Les rides, la maladie, la mémoire qui flanche, je vivrai ça.
Ça ne me rend pas folle de joie mais je sais que je peux l'affronter.
Ce qui me fait peur, c’est que tu n'aies pas envie de venir me voir.
Que tu me rendes visite par obligation, en regardant ta montre.
Et pire, que moi aussi, je compte les secondes, que j'attende avec impatience le départ de cet encombrant étranger qui était mon bébé.
Pourquoi je pense à ça ?
Tu es si petit, j'ai déjà peur de te perdre.
Ça n'arrivera pas.
Parce que je profite de chaque minute avec toi.
C'est maintenant que l'on plante les graines des heures à venir.
Je compte bien les faire grandir.
Afficher en entierTu n’es pas un frein, tu es mon moteur.
Tu n’es pas un fardeau, tu es mon porte-bonheur.
Afficher en entierMa maman disait
Quand tu as froid, j’ai froid.
C’est vrai.
Non.
Quand tu as froid, j’ai TRÈS froid .
Afficher en entierTu es au bord des mondes.
L’un disparaît, l’autre se détruit.
Au milieu trouve ta voie.
Garde l’amour, le bonheur d’être toi,
La saveur des instants,
La joie d’être parmi les autres,
Le courage de changer,
La nécessité du partage et le goût du rire.
SI tu suis ces idées, chacune de tes journées,
Si tu restes toi-même, partout même en famille,
Si tu sais écouter, mais refuses de juger,
Tu seras une femme, ma fille.
Afficher en entierVivras-tu dans nos plaines ?
Boiras-tu le lait et le sang des zébus ?
Dormiras-tu sous les étoiles ?
Peindras-tu ton corps du blanc de la terre ?
Plongeras-tu tes mains dans la rivière et dans les graines ?
Auras-tu faim, quand il ne pleut pas ?
Seras-tu humain du dehors ou Homme des villes ?
Tu es au bord des mondes.
L'un disparaît, l'autre se détruit.
Au milieu, trouve ta voie.
Garde l'amour, le bonheur d'être toi,
La saveur des instants,
La joie d'être parmi les autres,
Le courage de changer,
La nécessité du partage et le goût du rire.
Si tu suis ces idées, chacune de tes journées,
Si tu restes toi-même, partout même en famille,
Si tu sais écouter, mais refuses de juger,
Tu seras une femme, ma fille.
Afficher en entierSi je n'avais pas gagné ce voyage en Asie...
S'il n'avait pas raté son avion de retour...
Si je n'avais pas visité ce marché...
S'il ne m'avait pas bousculée...
S'il ne m'avait pas proposée un verre, "pour se faire pardonner"...
Si je n'avais pas accepté...
S'il ne m'avait pas raconté ses voyages...
Si je n'avais pas porté cette robe rouge...
Si le bar n'avait pas fermé...
S'il n'avait pas plu d'un coup...
Si je ne lui avais pas offert un coin de parapluie...
S'il n'avait pas mis son bras autour de ma taille...
Si ses lèvres n'avaient pas été si douces...
Tu ne serais pas là, petit battement d'ailes de papillon.
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