Maman a tort

Livre tout simplement extraordinaire.

Quel bonheur de lire ce Bussi. J’ai pris énormément de plaisir à être « malmenée » par l’auteur car on pense connaître la vérité, mais nous sommes envoyés vers d’autres pistes et nous sommes obligés de nous laisser porter vers le dénouement. Sans être hors sujet, je pourrai comparer cette lecture à un ressac. Je me sentais comme portée par des vagues, m’obligeant à me laisser guider par l’histoire sans vouloir trop anticiper. J’ai aussi trouvé la fin très touchante. J’ai beaucoup aimé l’univers, me trouver en Normandie, je trouve que le lieu était idéal pour l’histoire. Je voyais cette mer à perte de vue que j’associais au vent, au ciel gris qui collaient si bien à l’histoire.

Je n'ai pas été embarquée par cette lecture. D'emblée, j'ai eu du mal avec l'héroïne, Marianne, qui passe son temps à reluquer tous les mecs qui l'entourent et ressasser son désir d'enfant. En outre, c'est quoi cette manie de l'auteur de sexualiser tous les personnages ? Non contente de baver sur les muscles de son subordonné, Marianne est très souvent mise en scène dans le plus simple appareil (bain, sauna et compagnie), sans aucune raison. Idem pour le psychologue, qui apparaît sous la douche ou juste après une partie de jambes en l'air, sans que ce soit pertinent. Au moins, ce dernier m'a davantage intéressée par son métier, du moins dans le premier tiers du roman, lorsqu'il évoque les mécanismes de la psychologie infantile.

L'intrigue n'a pas arrangé les choses : malgré un concept de départ original, j'ai très rapidement compris le rôle essentiel joué par l'un des personnages donc la surprise n'a quasiment pas été au rendez-vous. D'autant plus que les mécanismes de suspense étaient franchement lourdes à de nombreuses reprises : finir un chapitre en disant que tel personnage a compris un élément essentiel mais révéler ledit élément quatre chapitres plus loin, c'est juste pénible et pas naturel du tout. Sans compter que quand l'écrivain daigne enfin faire sa révélation choc - dans un final qui se veut donc haletant et plein de tension - il y passe une bonne vingtaine de pages, rendant le récit soporifique au pire moment possible.

L'écriture n'a pas aidé non plus à me faire rentrer dans le récit. Je trouve que l'écriture de Michel Bussi, qui allie simplicité et poésie, peut convenir à certains types d'histoires (je pense notamment à Un Avion sans elle et Code 612), mais pas du tout à ses romans purement dans le genre thriller. Là, j'ai donc eu du mal avec la plume, qui m'a paru très lourde, maladroite, et les tentatives poétiques m'ont semblé en décalage avec la tonalité du livre ainsi qu'avec l'héroïne qui frôle un peu le vulgaire. Seule exception : les histoires de Gouti qui étaient fort sympathiques, j'aurais bien aimé avoir les sept ! Bref, cette lecture m'a fait le même effet que la fin loupée : celui d'un pétard mouillé. Et si j'ai approuvé les décisions finales de deux personnages féminins (le don ayant même réussi à m'émouvoir), les dernières pages avec Papy étaient à mon avis du grand n'importe quoi.

bonne intrigue

belle histoire pleine de rebondissements : un petit garçon de 4 ans qui dit que sa maman n'est pas sa maman mais que sa vraie mère va revenir le chercher...

Cela interpelle la directrice qui fait appel à un psy qui le croit et essaie de convaincre la police de l'aider ...

Des trois romans que j’ai pu lire de Michel Bussi, c’est sans conteste mon favori.

Dans cette histoire, nous lisons les aventures de plusieurs personnages.

Entre autre, le petit Malone, qui dit que sa mère n’est pas sa mère et qui écoute des histoires assez loufoques, Vasile Dragonman, le psychologue et la commande Augresse qui cherche à arrêter un groupe de braqueurs.

Ils ne le savent pas, mais ils vont être bien plus liés que ce qu’ils imaginent.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Contrairement aux deux autres, il n’y a pas un seul moment où je me suis ennuyée. L’histoire est très prenante, nous sommes plongés dans l’action et il y a toujours des rebondissements qui nous tiennent en haleine.

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que l’on a une vision psychologique. C’était très intéressant d’avoir des informations sur la mémoire, comment notre cerveau fonctionne concernant nos souvenirs et notamment ceux des enfants. J’ai trouvé que cela a apporté une valeur ajoutée à l’histoire.

Les indices qui nous sont donnés au cours de l’histoire nous amènent à nous poser des questions et finalement, nous sommes au même titre que la commissaire, enquêteur. On cherche, on se questionne et on émet des hypothèses. Parfois vraies, parfois fausses, dont les réponses nous sont données à la toute fin de l’histoire.

C’est très impressionnant de voir l’imagination de l’auteur, car je ne pensais pas que les indices étaient aussi approfondis que cela. C’est très poussé et très développé.

Et l’auteur ne s’arrête pas là puisqu’à la fin, nous pensons que tout a été dévoilé alors que non, ça va au-delà de ça. J’ai trouvé cela vraiment incroyable.

Cependant, il faut juste un moment d’adaptation, au début du roman, pour pouvoir bien comprendre qui sont les personnages et l’intrigue.

Sinon, c’est un roman que je recommande fortement si vous avez envie de vous plonger au cœur d’une enquête très prenante.

Je ne vais pas dire que j'ai aimé mais je n'ai pas détesté non plus. L'histoire m'a plu même si à certains moments j'ai failli décrocher. Ce n'est pas le genre de livre que j'avais hâte de retrouver le soir même si j'aime beaucoup la façon d'écrire de Bussy mais en même temps j'avais envie de connaître la fin. L'histoire est bien ficelé et le dénouement est surprenant. Hâte de voire la série à la télé maintenant pour comparer mon imagination.

Je n'ai ni détesté ni particulièrement aimé ce livre. A mon avis, il me rappelle un peu trop le boulot et du coup je ne suis pas à fond dans l'histoire. Pourtant elle est fort prenante, et on retrouve cette marque de fabrique qui est celle de Michel Bussi : les histoires où le début et la fin se mêlent, où on a tous les éléments en main depuis le commencement, sans être en mesure de les comprendre entièrement avant la fin.

Cela dit, j'avais plus ou moins vite deviné le noeud de l'intrigue. Je n'avais pas du tout la fin en revanche.

Bonne intrigue, bon personnages.

J'adore tous les Michel Bussi. Certains ne sont pas transcendants mais son style est inimitable. Là encore, il nous entraîne et nous traîne dans une intrigue originale. L'auteur sème des miettes de pain, nous laissant deviner ce qui se passe. Personnellement, je ne trouve jamais le dénouement et Michel Bussi réussi très bien à nous accrocher. Jamais de vulgarité ou de scènes choquantes. C'est toujours difficile d'en parler sans dévoiler l'intrigue. L'histoire d'un enfant qui essaie de s'accrocher à des souvenirs qui lui échappent, un psy qui comprend que quelque chose ne va pas, une mère qui semble pourtant bien être sa mère aimante, un cambriolage qui finit en tuerie et bien sûr l'inspecteur maladroite qui veut croire que quelque chose de louche se trame, sans avoir le moindre indice mais s'entête. C'est très agréable à lire.