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Commentaires de livres faits par marine_livraddict

Extraits de livres par marine_livraddict

Commentaires de livres appréciés par marine_livraddict

Extraits de livres appréciés par marine_livraddict

Les Pionnières est une série que j'apprécie beaucoup, ainsi que les autres sagas de l'autrice : la trilogie Cassandra et la saga Swan Hill que j'ai pu découvrir grâce à mon partenariat avec les éditions L'Archipel que je remercie encore énormément pour cette opportunité et leur confiance. Ce genre de fresque familiale me passionne littéralement et j'en suis très friande.

A ma grande surprise, et contrairement aux deux tomes précédents, l'intrigue principale ne s'est absolument pas déroulée en Australie, pas même en partie. Elle se situe exclusivement en Angleterre donc je n'ai pas eu vraiment ce moment d'évasion auquel j'étais tant habituée _ et ce, même avec ses autres séries _ mais en réalité, ce n'était pas plus mal, ce changement était bienvenu et ne m'a pas gêné outre mesure.

Anna Jacobs a ce véritable don pour rendre des personnages très attachants comme Hannah et Nathaniel par exemple mais lorsqu'elle s’attelle à la création de personnages profondément mauvais, détestables à souhait, elle est encore plus douée ! C'est incroyable à quel point j'ai pu réagir face aux comportement/actions de ces personnages prêts à tout pour le pouvoir, l'emprise sur une personne... pour faire du mal tout simplement. Les personnages sont malmenés du début à la fin et pourtant, ils luttent contre les difficultés, les obstacles qui se dressent sur leur chemin pour enfin trouver la paix, l'amour, des amis, un foyer. J'ai apprécié voir tout le cheminement pour que toutes les intrigues et tous les personnages se rejoignent à un moment donné, cela a été fait brillamment.

J'ai trouvé ce tome-ci encore plus symbolique et insistant vis-à-vis des sujets tels que le statut de la femme, les inégalités sociales et sexuelles, ce que j'affectionne tout particulièrement dans les romans d'Anna Jacobs.

Ce qui est assez drôle, c'est que je n'ai réussi à faire aucun rapprochement avec les autres tomes. Je ne m'en suis rendue compte qu'à la fin. Le personnage de Malachi, personnage masculin principal du tome 2, était en fait le fils d'Hannah ! En fait, dans ce tome-ci, nous découvrons sa famille en Angleterre et lui part pour l'Australie dès le début de l'histoire. Il s'agit du seul lien avec le tome précédent. Du coup, toute petite déception du fait qu'on ne revoit pas les autres personnages rencontrés au gré des tomes.

En bref, ce troisième tome m'a énormément plu même si ce n'est pas le meilleur de la saga ! J'ai passé un super moment de lecture ; une lecture très addictive et entraînante, avec une jolie fin. Mais est-ce vraiment la fin de cette saga ? Je n'aurais pas dit non à un autre tome, tellement ils sont délicieux. En tout cas, chaque tome peut vraiment se lire indépendamment, ce qui est un plus alors je ne peux que vous recommandez cette jolie saga si vous aimez les grandes fresques familiales et les moments d'évasion !

Un grand merci à Mylène et aux éditions L'Archipel pour l'envoi de ce troisième (et dernier ?) roman.
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date : 14-02-2023
Ballade pour une baleine est un roman jeunesse que j'ai emprunté à la médiathèque de ma ville. Le titre se révélait alléchant, le résumé intriguant et vu que cela allait parler de baleines _ une créature que je vénère absolument, je ne pouvais que l'emprunter et j'ai beaucoup apprécier ma lecture !

Iris, 13 ans, est sourde de naissance et va dans un collège public non adapté même si elle a droit à un interprète, est passionnée par la récup' et la réparation d'appareils électriques de type radios. Un jour, une de ses professeurs va parler d'une baleine appelée Blue 55 dont le chant est différent de celui des autres, ce qui fait qu'elle est incapable de communiquer avec les autres cétacés. Iris, touchée par son histoire, décide de lui préparer une composition à lui faire écouter et s'ensuit tout un processus : contacter un sanctuaire en Alaska, échanger avec des scientifiques, préparer son voyage, prévoir les aléas... Ces deux êtres vont alors se trouver envers et contre tout, se comprendre et comprendre qui ils sont.

La baleine Blue 55 de Lynne Kelly est une baleine fictive mais l'autrice s'est inspirée d'un fait réel puisqu'il existe bel et bien une baleine appelé Baleine 52 Hertz, plus connue sous le surnom de "baleine la plus seule au monde". Une baleine qui ne fait partie d'aucun banc, son chant est unique puisqu'elle est capable de chanter aux alentours de 55 hertz alors que le chant des baleines ne monte généralement pas plus haut que 35 hertz. Elle peut être entendue mais pas comprise. L'autrice a fait vivre sa baleine, a fait en sorte qu'elle soit bien suivie, même balisée, a fait d'elle un hybride de rorqual commun et de baleine bleue alors que cette baleine n'a jamais été aperçue, ni répertoriée, on ne sait pas si il s'agit d'un hybride ou si son handicap est dû à une malformation mais tout est possible.

La jeune Iris m'a beaucoup plu. Tellement courageuse. Je n'ai absolument pas vu son handicap comme quelque chose de négatif mais vraiment en terme très positif, elle en a fait une force. Tout n'est que bienveillance dans ce roman. Elle est différente comme Blue 55, elles ont besoin d'être comprises, d'être entendues. J'ai donc beaucoup apprécié ce parallèle entre les deux. On découvre une jeune fille à la fin qui sait ce qu'elle veut et ce dont elle a besoin pour avancer. En faisant des recherches sur internet, j'ai pu voir que l'histoire de Baleine 55 Hertz a touché beaucoup de monde, de personnes se sentant seules, incomprises, différentes et je ne peux que comprendre pourquoi l'autrice a tenu à écrire cette histoire.

J'ai apprécié aussi de voir l'autrice mettre toute sa pratique, son savoir du langage des signes dans son histoire _ elle est interprète de métier _ et c'était vraiment un partage et une découverte pour moi. Il y a vraiment énormément de possibilités en terme de communication : par les gestes, la parole, le toucher... c'est vraiment incroyable ! Je ne savais pas par exemple qu'il existait plusieurs langues des signes !

Il y a toute une dimension familiale très appréciable. La famille d'Iris est très soudée, ses parents et son grand-frère ayant appris la langue des signes pour pouvoir communiquer avec elle et ses grands-parents malentendants. Une mère protectrice, un père qui a un peu de mal avec ce système de communication, un grand-frère attentionné, un grand-père disparu qui lui manque tant et une grand-mère qui la suivra partout. Iris peut indéniablement compter sur eux même si ce n'est pas toujours facile. Ce fut d'ailleurs comme une quête initiatique pour Iris et sa grand-mère qui, au final, ont pu réaliser leurs rêves.

Le style d'écriture est très accessible, simple, c'est fluide, écrit à la première personne, donc du point de vue d'Iris. Mais on a aussi quelques chapitres du point de vue de la baleine Blue 55 que j'ai beaucoup apprécié.

En bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture qui n'est pas forcément celle que j'attendais au final donc agréablement surprise. C'est une jolie histoire de différence, d'acceptation de soi, de liens familiaux, d'amitié, écologique et d'avancées scientifiques.
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date : 12-02-2023
Horizon Zero Dawn est une de mes licences de jeux vidéos préférées ! ♥ C'est un jeu auquel je peux jouer et rejouer encore et encore sans jamais m'en lasser. Énorme coup de cœur ainsi que pour le second Jeu Horizon Forbidden West. J'avais beaucoup apprécié le premier tome qui se concentrait surtout sur le personnage de Talannah.

Si le premier tome s'inscrivait chronologiquement avec le second jeu, Horizon Forbidden West, ce second opus prend place durant les événements du jeu Horizon Zero Dawn. Pour être plus précise, l'intrigue se place juste après la défaite de l'Oseram Dervahl à Méridian et la mort de la grande sœur d'Erend, Ersa. Erend fait de nouveau appel à Aloy pour tenter de capturer un allié de Dervahl encore en fuite et notre héroïne accepte ce petit détour dans sa quête principale. Tout joue sur la chronologie, car pendant leur "chasse", Erend se met à raconter l'histoire de sa défunte sœur Ersa à Aloy, que nous découvrons sous forme de flashback. Un épisode que l'on a tant entendu parler dans le jeu (mais sans entrer dans les détails). On découvre ainsi comment Ersa a survécu dans la Fosse du Soleil face à des machines ; comment elle a pu s'échapper ; sa rencontre et ses rapports avec le prince Avad ; ses missions avec Dervhal, son allié à l'époque ; la guérilla pour zapper les forces de la royauté démente ; l'appel aux alliés ; la prise de la capitale Méridian ; la chute du Roi-Soleil Dément ; comment Dervahl en est venu à vouloir se venger d'Ersa... En vrai, l'intrigue dans le présent n'est qu'une excuse et est beaucoup moins intéressante que les flashbacks.

Ce qui est chouette, c'est qu'Aloy est plus présente que dans le premier tome, même si elle reste assez "accessoire" mais je trouve cela chouette de laisser la place à un autre personnage de cet univers et ici, il s'agit d'Erend, un personnage que j'apprécie beaucoup. Dans ce tome, on sent vraiment qu'il n'a pas encore fait son deuil, qu'il est dans une optique de vengeance, pensant que cela lui fera du bien alors qu'il doit faire la paix avec lui-même et avancer. On retrouve plein de personnages connus, bons ou mauvais, comme Dervahl, Avad, Ersa, Elis, Talannah... J'ai revu le capitaine Balhan, celui qui gère la citadelle Le Rempart que l'on découvre dans le jeu, séparant les terres carjas de celles des noras ; Petra, la forgeronne, qui a confectionné les canons qui ont fait trembler la capitale ; j'ai revu brièvement Ouréa, une chamane qui a un rôle phare dans le DLC du jeu, je savais qu'elle avait été capturée pendant les Raids Rouges.

Ce qui est un plus, c'est que j'ai enfin pu voir qui est _ du moins, était _ Jiran le Roi-Soleil Dément ; j'ai même appris qu'Avad avait un autre frère, Kadaman, qui était l'héritier du trône, exécuté par son propre père ; qu'Avad a hésité à tuer son père et que c'est Ersa en réalité qui l'a fait à sa place...

Les machines rencontrées dans ce tome sont des Traqueurs, des machines furtives capable de devenir invisibles ; des Hautes-Pattes, des machines ressemblant à des autruches très dangereuses ; un Ravageur, une énorme machine de combat ressemblant à un félin bardé d'un arsenal d'armes efficace ; un Oiseau-Tempête, un oiseau géant ultra dangereux et un Grand-Cou, une machine ressemblant à une girafe, inoffensive. Encore une fois, les machines ne sont pas vraiment au cœur du récit, elles ne sont qu'accessoires mais en soi, ce n'était pas forcément nécessaire de les rendre plus importantes au vu de l'histoire proposée.

Le graphisme est canon ! Je me suis régalée visuellement. Les personnages sont bien reconnaissables physiquement, les tenues sont respectées, les petits détails font toute la différence, les couleurs sont superbes, le contraste entre couleurs chaudes et froides est fou. Certaines planches ont un grain particulier que j'apprécie beaucoup. Les illustrations de chapitres sont divines et en bonus, il y a des illustrations de couverture alternatives, des comparatifs entre crayonnés/encrage/colorisation et des petites explications sur les machines rencontrées dans ce tome-ci. Je me suis rendue compte dès le début que le graphisme n'était pas le même que pour le premier tome, l'illustrateur ayant changé et ma foi, j'ai nettement préféré ce style graphique alors que pour le premier, je le trouvais sympathique mais assez cartoonesque, pas toujours très qualité sur certains dessins.

En bref, j'ai adoré ce second tome, peut-être même plus que le premier. C'était très intéressant et complétement inédit. J'ai adoré revoir certains personnages et faire des liens avec le jeu. Et mention spéciale pour le graphisme beaucoup plus plaisant que celui du premier tome. C'est vraiment un comics pour les fans des jeux et quelqu'un qui voudrait découvrir cet univers s'en verrait complétement perdu, l’œuvre n'étant pas prévue pour eux. J'ai désormais très hâte de lire le prochain tome et je me demande bien quel personnage secondaire sera mis en avant.
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Je suis une très grande fan de Star Wars et j'essaie toujours un maximum d'en apprendre plus sur cet univers incroyable et sans limite, et cela est possible grâce aux nombreuses lecture sur le sujet, que ce soit des romans, des comics et autres ! Le personnage de Kylo Ren/Ben Solo est un mes favoris de la dernière trilogie cinématographique en date. Que voulez-vous, j'ai toujours eu un faible pour les personnages torturés, tiraillés entre le Bien et le Mal. Pour Kylo Ren, j'ai développé une certaine fascination, j'ai eu un coup de cœur pour l'acteur aussi !

Bref, voilà pourquoi je voulais en savoir plus sur ce personnage, sur son passé, sur ses rapports avec Luke Skywalker, sur sa vie de Padawan, sa relation avec Snoke, sa rencontre avec les Chevaliers de Ren... ce comics m'a apporté tout cela et plus encore !

Le comics offre différentes chronologies mais il n'y a aucune raison d'être perdu, tout est très clair et ce, même géographiquement, un bon point ! Et j'ai pu avoir confirmation sur certains faits : Luke qui a bien tenté d'arrêter Ben par peur ; que Ben était déjà en contact avec Snoke qui avait déjà commencé à insufflé son poison dans son esprit ; les Chevaliers de Ren sont bien des êtres sensibles à la Force, et pour en devenir le maître, il faut occire leur chef ! On apprend que Ben n'a pas tué tous les Padawan sur l'île du Temple, il était proche de trois d'entre eux, qui ont survécu à ce désastre car absents au moment des faits (Voe, Hennix et Tai), et ces derniers ont tout essayé pour le convaincre et le vaincre à défaut ; et bien sûr, on voit la perversion du cristal Kyber et l’avénement/l'ascension de Kylo Ren !

Tout du long, on sent un personnage torturé, perdu, influençable, avec un énorme poids sur les épaules (celui de son ascendance, son héritage), tiraillé entre le Bien et le Mal, la Lumière et l'Obscurité. Aisément manipulable, Snoke ayant trouvé la faille et s'y étant engouffré avec facilité.

Graphiquement, c'était superbe, moderne, avec beaucoup de détails, un rapprochement vis-à-vis des films, de même qu'ils ont gardé plus ou moins les traits du visage d'Adam Driver pour le rôle phare. Mention particulière pour la couverture du comics, teintée de rouge et de noir, avec les deux antagonistes liés par le sang, et mention spéciale aussi pour les planches de la planète Hosnian Prime où se cache Snoke, c'est sublime !

En bref, ce oneshot sur le personnage de Kylo Ren/Ben Solo est de qualité. Je l'ai beaucoup beaucoup apprécié, de quoi avoir un aperçu du passé de Ben avant qu'il ne devienne officiellement Kylo et de comprendre comment il en est venu à devenir ce qu'il est. J'ai adoré !
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Depuis quelques années, je suis devenue une grande fan de The Witcher, ayant découvert cette saga, cet univers avec la série TV sur Netflix ! Depuis, j'ai joué aux jeux vidéos, j'ai lu des comics, j'ai lu les fameux romans, j'ai vu les séries... bref, fan ! J'avais donc pas mal d'appréhensions avant de commencer ce comics que j'ai emprunté à la médiathèque, surtout parce que la couverture et son graphisme ne me parlaient pas spécialement. Plus de peur que de mal, j'ai bien apprécié ma lecture !

Geralt de Riv, notre sorceleur de l’École du Loup, fait route vers Novigrad aux côtés du nain Addario. Ces derniers vont devoir embarquer sur un navire pour rejoindre la ville. Seulement, l'équipage très nombreux est impliqué dans une sale affaire. Ayant voulu récupérer une jeune enfant elfe enlevée par une vulpe, une femme-renarde qui l'a considère comme sa fille, et l'ayant tuée malencontreusement, ils se sont mis à dos la mère qui cherche alors à se venger par tous les moyens possibles. Geralt va devoir alors mettre ses talents de sorceleur à rude épreuves tellement les dangers se révèleront nombreux !

Les humains se révèlent fidèles à eux-même. Idiots, avares, n'en faisant qu'à leur tête, n'écoutant pas les avertissements et conseils d'un spécialiste des monstres. Je ne connaissais pas du tout les vulpes alors c'était une heureuse découverte. Les vulpes sont des change-forme, des renardes qui peuvent prendre forme humaine, reines des mirages et des illusions très réalistes. Ces dernières ne pouvant pas se reproduire de façon conventionnelle enlèvent de jeunes elfes féminines, les transforment comme elles et les adoptent. Leur amour pour leur progéniture est incroyable et ce tome le démontre complètement. D'autres créatures apparaissent brièvement comme des spectres, les guenaudes aquatiques et des vodyanois (que je ne connaissais pas) qui ressemblent un peu à des noyeurs. Ce que j'ai apprécié, c'est que cette histoire m'a fait l'effet d'un contrat de sorceleur et j'ai ouïe dire qu'elle était bien présente dans le hors-série Les saisons de l'orage (le dernier roman de la saga que je n'ai pas encore lu), ce qui est un plus.

Même si l'histoire m'a grandement convaincue, ce ne fut pas le cas du style graphique. Le trait de crayon ne m'a pas vraiment plu, très brut au niveau du visage et lisse en arrière plan. En revanche, j'ai beaucoup aimé le contraste au niveau des couleurs, dans les tons orange/rouille/marron/vert.

En bref, je ne pensais pas autant apprécié ce comics mais il fait bien le job, intéressant, se rapprochant vraiment des romans. L'histoire s'est révélée très sympathique, au contraire du graphisme. L'avantage est que chaque tome est indépendant alors il me reste à lire La Maison de verre !
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date : 23-01-2023
J'ai découvert la saga God of War sur le tard en 2018 avec l'arc Mythologie Nordique et je continue ma découverte de cet univers tranquillement au niveau livresque. J'ai donc emprunté à la médiathèque un comics lié au jeu vidéo God of War de 2018.

Pour situer l'intrigue, les événements du comics se passent avant ceux du premier jeu. L'épouse de Kratos et mère d'Atreus est encore en vie, bien qu'on ne l'aperçoit pas vraiment ou très peu ; Kratos a peu de contact avec son fils, part tous les jours de son côté pour s'éprouver. On suit vraiment tout le cheminement de ce dernier, toujours torturé par son passé, par son identité, à tenter de contrôler sa rage et ses démons. Il se challenge, tente de ne pas riposter face aux ennemis naturels et surnaturels, que tout ne finisse pas dans un bain de sang et son chemin va croiser celui des derniers berserkers, des guerriers-fauves capables de se changer en ours. Son fils sera bien présent au cœur de la partie mais comme prévu, ils n'ont pas de réels liens, ne se connaissent pas, et Atreus n'est pas encore capable de se battre et de se défendre.

Graphiquement, c'est bien dessiné, c'est plaisant à regarder même si il n'y a pas tant de texte que cela hormis les pensées et leitmotiv de Kratos et les nombreuses scènes d'action prennent le pas sur le reste. Kratos est bien représenté, surtout au niveau du visage et des yeux. J'ai aimé les couleurs, le contraste des couleurs chaudes mises en valeur par un fond souvent très froid, bleuâtre. Mais ce n'est pas non plus un graphique transcendant, qui se démarque.

En bref, ce comics est sympathique mais clairement pas indispensable. Le comics n'apporte rien de plus à l'histoire du jeu, c'est juste une intrigue bonus pour les fans de la licence comme moi.
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God of War est un de mes jeux préférés, cela avait été un coup de cœur. J'ai découvert cette licence sur le tard avec l'arc nordique en 2018 (il me reste encore à découvrir plus avant l'arc grec). Lorsque j'ai découvert l'adaptation en roman du jeu disponible à ma médiathèque, je n'ai pas résisté, surtout que je venais de terminer le second jeu vidéo God of War Ragnarök que j'ai adoré. J'étais donc encore bien dans le mood pour lire ce roman !

L'histoire de God of War débute avec pour contexte la mythologie nordique, après celle sur la Grèce. Kratos ayant quitté son pays natal pour disparaître plus avant au nord, fuir sa vie, son passé pour y commencer une nouvelle vie. Une vie chamboulée par la naissance d'un fils Atreus et le décès de son épouse Faye. C'est une histoire de famille, la relation père/fils, difficile est travaillée jusqu'au bout, mise en avant. C'est une quête initiatique autant pour le père que pour le fils, qui vont évoluer ensemble et séparément, rencontrer de nombreux dangers et beautés de ce monde.

Au niveau des personnages, notre dieu de la guerre grec, Kratos, grand gaillard au passé difficile et tumultueux, pas très causant et pas très expressif, à la force surhumaine et qui a tant de secrets, est mis en avant avec son jeune fils Atreus, malade (dû au conflit qu'il y a en lui : descendant d'un dieu et d'une géante), qui tient à faire ses preuves. Mais pléthore de personnages gravitent autour d'eux, la mythologie nordique étant très bien représentée avec la menace d'Odin, le roi des dieux Ases ; la déesse Vane Freya, qui va énormément les aider au cours de leur quête ; les frères nains Brok et Sindri, aux antipodes l'un de l'autre, toujours prêts à les aider pour réparer leurs armes ; Mimir, sous la forme d'une tête, un être très sage et qui a presque toutes les connaissances à disposition ; Baldur, fils de Freya qui a en après Kratos, invulnérable et aigri de sa condition ; les fils de Thor, Magni et Modi et plus encore !

Le roman reste fidèle au jeu, ce qui est un bon point, avec un peu de contenu bonus. Ce que j'ai apprécié aussi, c'est qu'à chaque fois qu'une question, un mystère était posé, j'avais un sursaut de plaisir car grâce au second jeu, j'avais enfin les réponses, tout prenait son sens. Évidemment, je ne pouvais qu'être qu'objective au niveau de l'histoire parce le jeu vidéo avait été un coup de cœur et l'est toujours d'ailleurs au bout de tant de parties.

Seulement de nombreux points négatifs sont venus parasités ma lecture. Je n'ai pas apprécié la mise en page. Il n'y avait que des espaces, tout le temps ! Pas de dissociation entre descriptions/narrations et dialogues ! Un manque de clarté au niveau de certaines tournures de phrases, c'était très maladroit et parfois, cela n'avait pas de sens. J'ai noté beaucoup de coquilles, d'erreurs, ce qui est bien malheureux. Beaucoup trop de facilité, les combats étaient par exemple très survolés, même passés au bout d'un moment.

En bref, ce fut une très bonne lecture, j'adore cette histoire, les personnages, l'univers et la fidélité était là dans l'ensemble. C'est juste dommage qu'il y ait autant de points négatifs quant à la mise en page du récit (fautes, facilités...). J'attends un roman sur le second jeu parfait !
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Le Prince Cruel est une saga que j'ai énormément apprécié dans son ensemble. Cela n'a pas été un coup de cœur mais j'ai adoré la trilogie, j'ai développé une certaine fascination pour cet univers à la fois sombre et enchanteur. Alors quand j'ai vu qu'un livre centré sur le prince Cardan était prévu en relié, je ne pouvais pas repartir sans de la librairie à sa sortie !

Le livre se compose surtout de petites histoires (un chapitre, une histoire), à l'instar de contes même. L'occasion d'en découvrir un peu plus sur l'enfance de Cardan, ses aspirations, ses ressentis, ses interactions et ses relations avec les autres personnages. Nous naviguons entre événements passés et présents. On découvre l'enfance de Cardan, son arrivée chez son frère Balekin et ses premiers sévices, son rapport avec les histoires d'un garçon au cœur 'spécial' racontée par une troll, sa rencontre avec la princesse Nicasia, la trahison de cette dernière et celle de Locke, ses premières observations de Jude et leurs premières altercations, son escapade chez les humains en compagnie de Jude... Entre haine, mensonges, trahisons, évolution et amour.

Ce que je regrette, c'est que le livre soit trop court, j'en voulais bien plus. Mais sinon, c'est un superbe objet-livre, relié, noir et doré à la fois sous la jaquette. Les illustrations sont très belles, les dessins sont très crayonnés et colorés mais pas de couleurs vives, ce sont seulement des couleurs ternes mais à l'image de la série. Même chaque première lettre est décorée, c'est sublime ! Attention, il faut bien le lire après avoir lu la trilogie complète car quelques éléments spoilent évidemment, comme par exemple, à propos de la relation de Jude et Cardan, et leur statut. J'ai adoré me replonger dans cet univers, retrouver cette ambiance si particulière où le danger rôde derrière la beauté.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture bien qu'elle soit trop courte. Je l'ai pris comme un contenu bonus, pas indispensable mais très plaisant et je pense que chaque fan de la saga sera ravi.e de l'avoir dans sa bibliothèque.
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En 2022, je découvrais le tome 1 du Palais des Mille Vents et l'exquise plume de Kate McAlistair, autrice de la saga La Trilogie du Lotus Rose, sa première série. J'avais énormément aimé ma lecture. Pas un coup de cœur, mais pas loin. Et je peux dire que ce deuxième tome s'est révélé tout aussi excellent, voire même meilleur !

L'Empire Russe, mené par le tsar, cherche toujours à conquérir de nombreux territoires, est dans une optique de conquête et est en compétition avec l'Empire Britannique notamment. La quête de la bannière bleue appartenant à Genghis Khan, et en possession de sa descendante Chali Gaur, est toujours d'actualité car elle permettrait de soulever les peuples d'Asie. C'est dans ce contexte que Maura et son époux tentent de fuir avec des informations sur cette princesse Kirghize (voir le tome 1) consignés dans un petit carnet de dessins, ainsi qu'avec leur fils nouveau-né. Bien malheureusement, la cupidité du père de la jeune femme, causera la perte de cette dernière et de sa famille. L'enfant survécut au drame (avec le carnet) et fut alors sauvé par une princesse caucasienne, Iéléna, en deuil d'un de ses fils nouveau-né, qu'elle verra comme son fils revenu d'entre les morts, Alekseï. Avec la complicité de son époux, le prince Vassili Vatchenko, cousin du tsar, et de leurs domestiques, cet enfant sera élevé comme le leur, jumeau de leur fils survivant, Viktor, et choyé. Mais ce secret coûtera beaucoup trop cher à la famille ainsi que leur héritage, lorgné par le frère cadet de Vassili, Vladislav.

La force du roman réside également en ses personnages et leurs relations. Si Alexandr et Chali étaient plus que présents dans le premier tome, ils sont complétement absents dans ce second tome, seulement mentionnés et il est évident que nous les retrouverons dans le prochain tome. Cette fois, c'est la descendance de Maura qui sera au cœur de tout, le fameux secret en question. J'ai adoré le personnage de Iéléna, une femme incroyable, une mère si dévouée et aimante, prête à tout pour ses enfants, passionnée et courageuse jusqu'à la fin. Sa relation passionnelle avec son époux Vassili est incroyable et terriblement intense, j'ai adoré leurs interactions. D'ailleurs, Vassili aussi est un personnage des plus appréciables, père de famille dans la force de l'âge, dévoué, aimé de ses serviteurs, un administrateur hors pair, aimant sa femme profondément. Si, à la suite, d'une terrible épreuve, Iéléna s'est rapprochée physiquement du jeune Nikolaï, leur relation n'en est pas moins passionnelle, sensée et non condamnable. Nikolaï, depuis tout jeune, était amoureux de cette jeune princesse, sa fidélité et sa loyauté furent indéfectibles jusqu'au bout. Quant aux jumeaux inséparables, Viktor est l'aîné, le fils légitime, influençable ; Alekseï, fils adoptif, est aussi blond que son frère est brun, est quant à lui, plus posé. Et évidemment, une telle saga ou fresque familiale, ne pouvait pas ne pas mettre en avant de terribles personnages comme le colonel Flemming, père de Maura, qui ne souhaite que retrouver le carnet qui devrait mener à la bannière bleue, ne pleurant même pas sa fille et bien entendu, l'exécrable Vladislav, un personnage intéressé, envieux et jaloux qui ne rêve que de vengeance et de récupérer l'héritage familial.

Ce roman s'est révélé d'une extrême beauté mais aussi d'une cruauté sans nom. C'était les montagnes russes ! Beaucoup de scènes furent éprouvantes à lire. Le dépaysement était là, l'invitation au voyage au cœur de ces contrées froides et extrêmes était là, portés par des descriptions précises, visuelles et très réalistes. J'ai vraiment senti tout l'investissement, le travail de recherche de l'autrice et ses notes explicatives en bas de page pour certains mots à consonance étrangère (pour moi) étaient plus que bienvenues, cela ne faisait que renforcer la richesse du récit. Pour moi, il n'y a absolument aucune fausse note, aucun point négatif : l'histoire s'est révélée passionnante, addictive, j'étais à fond dans ma lecture dès les premières pages, j'ai adoré les personnages, la puissance des sentiments décrits et les intrigues. C'était parfait !

En bref, ce n'est peut-être pas un coup de cœur mais j'ai néanmoins adoré ma lecture avec laquelle j'ai passé un superbe moment, savourant chaque chapitre, chaque ligne, chaque phrase, chaque mot. Le final surprenant redistribue toutes les cartes, un final violent et sombre mais à travers lequel une pointe de lumière et d'espoir fait son apparition et il me tarde donc de découvrir ce que nous réserve Kate McAlistair pour la suite !

Lu dans le cadre de mon partenariat avec les éditions L'Archipel que je remercie chaleureusement pour l'envoi de ce second tome. Et un grand merci à l'autrice pour sa dédicace !
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A travers les grandes plaines est un titre sur lequel je suis tombée par hasard à la médiathèque de ma ville. Mêler journal de bord et univers américain, avec mention des amérindiens, c'était une très bonne idée et j'en suis friande. J'avais d'ailleurs lu un autre carnet de bord édité chez Payot, Ma Captivité chez les Sioux de Fanny Kelly que j'avais beaucoup aimé, une lecture terriblement marquante.

L'autrice de ces écrits retranscrits, Sarah, a bel et bien existé, ce n'est pas un personnage fictif. Durant son émigration d'un état à un autre avec sa famille (sa mère et deux de ses frères) dans un convoi de plusieurs colons, dans l'espoir d'une nouvelle vie , Sarah s'est empressée de tenir un carnet de voyage, d'écrire chaque soir quelques mots sur sa journée passée, son quotidien et celui des autres colons. L'intrigue se passe donc après la Guerre de Sécession, un voyage de l'Iowa vers l'Idaho, de mai 1865 à septembre 1865. Ses écrits nous permettent de voir l'envers du colonialisme, les difficultés du voyage : la météo, la nature hostile, les brigands et voleurs, les Indiens ; voir l'impact des accidents, des maladies, des morts en cours de route. Mais aussi, de montrer la force de la solidarité, de l'entraide, du courage, de la gentillesse, de l'amitié, de la famille, que les belles rencontres sont possibles.

Sarah se révèle être une femme de 24 ans, lettrée, éclairée et libre. Elle n'est pas mariée (à l'heure où elle voyage mais l'on apprend dans la préface qu'elle se mariera, arrivée à bon port), a du cœur et est de bonne compagnie, fait sa part et souhaite devenir institutrice. Elle voyage avec sa mère, assez effacée, ses deux frères, Hillhouse et Winthrop mais leur famille voyagera en compagnie de plusieurs familles de pionniers comme les Harding, les Morrisson, les Kerfoot, etc...

Ce fut intéressant de suivre un convoi d'émigrés, leur quotidien, leurs difficultés, leurs attentes de ce voyage long et périlleux. Une carte du voyage de Sarah avec les étapes clés est disponible, ce qui est un plus. Le format de carnet de bord est sympathique et il y avait tout de même quelques dialogues. En revanche, ce qui est dommage, c'est que les lettres sont majoritairement très courtes et donc très rapide à lire. Il y a un manque de profondeur forcément mais je peux le comprendre puisqu'il s'agit d'un format du genre journal donc quelques notes écrites sur le moment chaque soir. Il y a un clairement un manque d'informations sur Sarah, on n'apprend pas grand chose sur elle et son voyage ne s'est pas révélé particulièrement palpitant, seulement animé de quelques moments durs, et j'ai bien failli décrocher plus d'une fois car ce n'était pas toujours intéressant.

En bref, ce fut relativement une bonne lecture dans l'ensemble mais pas vraiment ce que j'espérais. Contrairement à Ma captivité chez les Sioux, ce fut moins marquant, moins passionnant et addictif. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
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Moi, Tsushima est un titre que j'ai découvert par hasard dans le rayon nouveautés mangas de ma médiathèque et la couverture m'a tout de suite attirée ! Un manga qui parle de chat ? C'est tout à fait pour moi ! Et ce tome se révéla très particulier ! Explications !

Moi, Tsushima retrace le quotidien d'un bon gros matou tigré, Tsushima, s'étant établi chez une vieille dame surnommée Papy par ledit félin, qui aime s'occuper des chats errants, ces derniers aimant passer du temps chez elle, choyés.

Papy est une vieille dame très vive et enthousiaste, qui déteste les insectes (donc autant dire que Tsu va lui en faire voir de toutes les couleurs avec ses prises !), qui est au service au sens littéral du terme des chats vivants ou venant chez elle, elle est leur esclave ! Tsushima est un gros chat tigré, à moitié sauvage maintenant, qui a la particularité de ne pas avoir de queue et de porter un vêtement noir et jaune au niveau du ventre (petit cadeau de sa maîtresse), qui a un sacré caractère, il est très très gourmand, farceur aussi. Il y a aussi la chatte Zun, la doyenne de plus de 20 ans, avec Papy depuis toujours, respectée par les matous ; Tcha, un chat roux tigré, peureux mais en manque d'affection ; et Osamu, le chat qui va et vient, roux et blanc, très territorial, la terreur du quartier !

Les interactions entre la maîtresse et les chats sont sympas, ainsi que celles entre les chats eux-même, pas toujours évidents ! On découvre leurs petites manies, les incidents, le fait que chaque chat ait son propre caractère. J'ai retrouvé pas mal de petits éléments me rappelant mon propre chat, d'où un côté très réaliste, tout propriétaire de chat devrait y trouver son compte, se voir quelque peu en cette vieille dame. C'est vraiment une comédie, un point de vue typiquement félin.

Ce qui est chouette, c'est qu'il y a quelques vraies photos des chats puisqu'ils existent bel et bien. Le graphisme est hyper particulier ! Il ne plaira pas à tout le monde, moi-même je ne suis pas très emballée par ce dernier. C'est vraiment très crayonné, dessiné simplement ! C'est un peu comme si un enfant avait dessiné et colorié lui-même ! Les traits de crayon et les couleurs sont d'ailleurs très marqués. Les humains, et surtout Papy, sont représentés exagérément : Papy est bleue et trop bizarroïde dans sa forme ! Les chats sont en revanche tout en relief, presque réalistes.

En bref, c'est un titre particulier, étrange, réaliste tout de même, humoristique et aussi triste surtout vers la fin. Un ovni littéraire mais je n'en attendais pas moins d'un titre édité par Le Lézard Noir. Je ne sais pas si une suite est prévue mais pourquoi pas !
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J'ai pu découvrir le tome 1 de Loin des îles mauves grâce à la masse critique Babelio Jeunesse et Jeunes Adultes de novembre. Le résumé était intrigant, la couverture incroyablement envoûtante avec de belles couleurs et puis, ça allait parler de baleines donc je ne pouvais que tenter l'aventure ! Et je dois bien avouer que je ne sais trop quoi penser de ce premier tome.

Dans cet univers, trois peuples sont mis en avant : le peuple des Bruyères qui vivent sur les îles mauves (nom donné à cause de la couleur des fleurs), peuplés d'hommes et de femmes, femmes catégorisées en tant que Mère (reproduction) ou Héros (secret, femme travesti en homme) ; les Leifa, des hommes principalement de très grandes tailles, impressionnants, qui vivent aussi dans les îles mauves ; et l'Empire, au loin, sur un grand territoire, des gens plus 'civilisés', sans cesse en pleine expansion. Les Leifa, jadis, étaient un peuple dominant, ils effectuaient des raids chez le peuple des Bruyères pour notamment y capturer esclaves et femmes car les Leifa avaient _ ont _ des soucis de fertilité, leur peuple est en déclin. Aussi, un accord fut trouvé entre ces deux peuples : les Leifa apportaient notamment leur soutien et de la nourriture au peuple des Bruyères et ces derniers acceptaient que certaines femmes procréaient avec eux, l'enfant étant restitué au peuple de son père, et tout cela dans un certain anonymat. Le peuple des Bruyères 'protégea' alors quelques jeunes femmes en les forçant à se travestir, détournant l'accord et créant un secret. Quant à l'Empire, ce dernier ne cesse d'envahir les mers autour des îles mauves, chassant les baleines, changeant les migrations, empêchant les Leifa et le peuple des Bruyères de prélever leur quota pour survivre aux dures conditions de vie. Les îles mauves se retrouvent alors en très mauvaise posture. Un groupe de jeunes gens, Leifs, Héros et Mère, lors de la Sans-Etoiles (une sorte de cérémonie commune) se décident à partir en expédition, expédition pleine de dangers pour confronter l'Empire et faire en sorte que les choses changent !

Ce que j'ai apprécié, c'est que cette quête rapprochent ces anciens ennemis Leifa/peuple des Bruyères grâce à l'amitié, l'amour, l'entraide. Plus de différences, plus de secrets, plus de jugements entre eux au fil du temps et des épreuves. La cohabitation est possible et une cause commune peut tout changer ! Il y a Yvanel, Héros des Bruyères, malmené.e par son identité, qui prendra peu à peu le rôle de chef ; Mirja, Mère, la meilleure amie d'Yvanel qui n'ira pas jusqu'au bout de l'aventure ; Manik, un Leif, le capitaine du bateau, qui entamera une étrange relation avec Yvanel ; Peiders, Leif, un musicien très doué ; Ejner, homme des Bruyères et meilleur ami de Peiders, très doué en plongée ; Très ou Trésor, Leif arrivé au cours de l'expédition, dynamique et découvrant le monde ; Véli et Granite, deux Héros, deux meilleures amies, Véli se verra plus comme une femme alors que Granite se satisfait de sa condition d'homme.

Ce qui est assez fou, c'est que j'ai eu l'impression de lire un mélange fantasy, de dystopie et de nature writing ! Le mélange est étonnant ! L'univers est incroyablement original mais très très compliqué et assez abstrait. L'univers est sombre à souhait : travaux forcés, esclavagisme, viols, violence, massacres, suicides, changer la nature d'un être... Il y a beaucoup de références comme la chasse à la baleine, aux raids, aux vikings... je loue vraiment l'imagination débordante de l'autrice et son travail. L'ambiance était particulière, étrange et ce livre s'est révélé très visuel de par ses descriptions, ses couleurs froides (mauve, bleu, vert, gris). J'ai adoré les thèmes et sujets d'actualité mis en scène par l'autrice. Un côté écologique, proche de la nature, les pratiques qui datent et qui n'ont plu lieu d'être (la chasse à la baleine...), la quête identitaire de chaque individu, la vie en société et ses codes, l'expansion et le progrès...

Je n'ai malheureusement pas eu d'attachement particulier pour les personnages, pas même pour Yvanel, protagoniste principal de l'histoire. Le groupe est pourtant grand, les individus étant très différents les uns des autres, mais non, je n'ai pas eu d'accroche avec aucun d'entre eux mais si je devais en choisir un ou deux qui m'ont plus plu que les autres, ce seraient Manik et Trés. Le roman souffre de nombreuses longueurs, il y a des moments où je m'ennuyais et je commençais même à décrocher de ma lecture, c'est surtout la dernière partie qui a commencé à me perdre sérieusement. Si l'univers est hyper original, il n'est pas évident à aborder. L'entrée en matière a été surprenante mais difficile, j'ai eu du mal à assimiler les notions de cet univers.

En bref, j'ai plutôt bien apprécié ma lecture dans l'ensemble. Ce ne fut pas ce à quoi je m'attendais, j'ai eu de belles surprises et d'autres points se sont révélés relativement négatifs. Ce premier tome est extrêmement particulier et j'ose le dire, pour moi, c'est un ovni littéraire ! Je pense lire la suite, je suis assez curieuse de voir l'évolution des personnages et leurs relations, d'en apprendre plus sur l'univers et surtout de voir si cette saga peut vraiment me plaire dans son entièreté.

Je remercie grandement Babelio et les éditions Robert Laffont (Collection R) pour la découverte de ce roman.
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Daevabad m'avait attiré de par sa belle couverture et son résumé très alléchant. Ce roman me faisait l'effet d'une invitation au voyage et d'un conte des mille et une nuits. Je n'ai pas été déçue, j'ai beaucoup aimé ma lecture de ce premier tome ! J'ai donc lu ce roman en lecture commune avec une joyeuse troupe de bookstagrameurs cet été et ce fut une chouette aventure en leur compagnie !

Daevebad est une trilogie qui nous parle de politique, de conflits, de rapport de forces, avec diverses menaces, qu'elles soient humaines (rébellion) ou non (les Efrits). La frontière est terriblement mince entre le Bien et le Mal, il y a un juste équilibre entre blanc et noir, ying et yang. L'aventure est incroyable, terriblement riche et dense. J'ai adoré tout le lore, cet univers oriental avec des créatures étranges et des Djinns de différentes castes comme les Daevas, des génies purs; les Shafits qui sont des métis (mi-Djinn, mi-humain), et bien d'autres. L'autrice a véritablement fait un travail de dingue en nous proposant de multiples intrigues, un univers étoffé et plusieurs points de vue (au nombre de 3).

Trois personnages principaux sont à l'honneur, ont leurs propres chapitres : Nahri, qui a un fort caractère, guérisseuse, amoureuse de Dara, au cœur de tout ; ledit Dara (mon personnage préféré ♥), un Djinn, guerrier légendaire, intrigant, qui est au service de Nahri et qui développera des sentiments pour elle ; et Ali, un prince de Daevabad qui deviendra l'ami de Nahri, mystérieux et qui se révélera être le personnage qui évoluera le plus au cours de l'histoire. Et bien évidemment, d'autres personnages importants viennent graviter autour de ces trois-là.

Voyons un peu pour les points positifs. Je pense sans nul doute que l'autrice a dû s'inspirer des Mille et une nuits, des mythologies orientales pour créer son univers enchanteur. Cela m'a d'ailleurs un peu rappeler la saga Rebelle du désert que j'avais adoré. La promesse du dépaysement et du voyage est tenue. Les descriptions sont très visuelles et cela m'a beaucoup plu. Autre point plus que bienvenu : un glossaire avec tout le vocabulaire spécifique expliqué et j'en avais grand besoin. J'ai préféré principalement les chapitres de Nahri et de Dara. Le rythme s'est vraiment accéléré vers la fin et ce final fut haletant et explosif, j'ai adoré ! Ce que je peux reprocher au roman, c'est qu'il me manquait un léger soupçon d'addictivité qui peut s'expliquer par un rythme lent, ou par des longueurs, j'avoue que parfois, je m'ennuyais un petit peu. Au début, j'ai eu énormément de mal à me familiariser avec l'univers, avec les termes et il m'a fallu un certain temps d'adaptation pour pleinement apprécier ma lecture. Et j'ai trouvé que les chapitres sur Ali étaient les moins passionnants, du moins, au début.

En bref, ce premier tome fut une excellente lecture même si celui-ci se révéla très introductif, avec quelques points négatifs mais j'ai été charmée, dépaysée et envoûtée par cet univers. Au vu du final surprenant, je compte bien entendu lire la suite et j'ai si hâte !
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Avec mes tendres pensées est déjà le neuvième tome de la saga de La Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley, autrice dont je suis fan depuis plusieurs années, depuis ma lecture de La Dernière Valse de Mathilda. Je pense que de nombreux tomes sont encore à prévoir, cela ira sûrement jusqu'à la fin de la guerre et le processus de reconstruction. Je me rappellerais toujours avoir commencé cette fabuleuse saga par le cinquième tome sans le savoir, c'est dire à quel point il est aisé d'entrer dans l'histoire, de se familiariser avec les personnages et de ce fait, les tomes peuvent se lire quasiment indépendamment les uns des autres.

Le contexte historique est toujours la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément en 1942 et en Angleterre. Ce que j'adore, c'est le fait d'avoir le point de vue de la population anglaise, qui vit avec les bombardements, les restrictions, les femmes doivent participer à l'effort de guerre, la douleur de savoir ses proches partir au loin/au front. Et malgré tout, la vie continue, l'espoir est plus que présent et c'est le plus important. Autre point intéressant, c'est que nous avons au compte goutte des informations de ce qu'il se passe dans le monde en guerre.

J'ai un énorme attachement pour les personnages, de l'admiration pour certain.e.s. J'étais ravie de retrouver Peggy, son bébé Daisy, Ron, Madame Finch (j'ai eu bien peur pour cette dernière que j'adore), les pensionnaires Suzy, Mary, Rita, Fran, Sara et Jane, entre autres personnages et même le chien Harvey qui a une vraie place. C'est vraiment comme une grande famille malgré la quasi absence de liens de sang ! Évidemment, il y a toujours des personnages exécrables comme Doris, la sœur de Peggy ou le dénommé et horrible Tommy. Petite différence par rapport aux précédents tomes, c'est qu'il n'y a pas de nouveau personnage féminin qui entre en scène, de nouvelle pensionnaire cette fois-ci. On continue l'intrigue autour de la jeune Mary, héroïne de Tant que nous serons séparés, toujours en quête de ses parents biologiques, de la vérité et cet arc de l'histoire m'a beaucoup plu même si le dénouement n'était pas vraiment celui auquel je m'attendais.

L'écriture est si douce, si simple et entraînante malgré le fait qu'il ne se passe rien de fou, on suit juste le quotidien de personnes simples dans un monde en guerre. J'apprécie énormément le fait qu'il y ait au début du tome, un rappel ou résumé des tomes précédents, histoire de bien se remettre dans le bain et c'est tout à fait subtil au cours des premières pages et plus que bienvenu.

En bref, Avec mes tendres pensées s'est révélé être une excellente lecture, délicieuse et chaleureuse. Je n'ai absolument pas été déçue car cette saga est devenue une série doudou, chouchou, qui me met du baume au cœur à chaque fois, qui arrive parfois à me faire verser une petite larme, à me faire rire et sourire ! J'ai tellement hâte de découvrir la suite et aussi de lire les quatre premiers tomes de la saga, histoire de me mettre à jour.

Je remercie infiniment Mylène et les éditions L'Archipel pour leur confiance et l'envoi de cette charmante suite.
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date : 08-12-2022
Via le compte d'une amie bookstagrameuse, j'ai découvert qu'une autrice française faisait un appel à candidature pour lire et chroniquer son roman Résistement Vôtre. Au vu du résumé alléchant qui me promettait un ennemies to lovers et un contexte historique intéressant, j'ai tenté ma chance et ma candidature a été retenue ! J'ai ainsi pu découvrir cette romance historique en ebook et ce fut donc mon tout premier roman auto-édité. J'ai bien fait de lui laisser sa chance car j'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture !

Le contexte historique m'a énormément plu ! Il est assez rare que je lise des romans sur la Seconde Guerre Mondiale, la seule saga qui me vienne à l'esprit est La Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley que j'adore. L'intrigue se passe principalement en France et en Allemagne également. On découvre la vie du peuple français pendant l'Occupation Allemande en 1942, les couvre-feu, les rafles de juifs, les résistances (l'art pour Ninon et son organisation Les Lucioles), les relations entre françaises et allemands. J'ai beaucoup appris sur les différents corps de l'armée allemande (la Wehrmacht...), la hiérarchie entre soldats, sur ce qu'il se passe sur le front russe par le biais de Wilhelm, sur les Lebensborn (effroyable), d'ailleurs, je ne savais même pas qu'il y en avait eu un en France ! Le final m'a beaucoup émue, l'épilogue que démontre que l'amour n'a pas de frontière et de limite, que la famille et le travail de mémoire sont très importants, que rien n'est tout blanc ni tout noir.

Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé les personnages de Ninon et de Wilhelm. Ninon est une française de 20 ans au fort caractère, qui fait partie de la résistance et se consacre principalement au sauvetage des œuvres culturelles françaises et à l'espionnage. Wilhelm est un capitaine de la Wehrmacht, l'équivalent de l'armée de terre, de 28 ans (?), assez charmeur et respecté, montant en grade. L'évolution de leur relation est des plus intéressantes, passent par plein d'étapes ; intérêt, attirance physique, sexualité, sentiments naissants, réel amour... ils risquent tout l'un pour l'autre, pour leur amour et leur avenir.

Ce que j'ai apprécié, c'est le ennemies to lovers très poussé. Ninon a mis du temps pour apprécier et éprouver des sentiments pour Wilhelm, le fossé qu'il y avait entre eux y était aussi pour beaucoup évidemment. J'ai trouvé que c'était très bien écrit, l'écriture m'a tout de suite plu et le fait que ce soit un roman français est un plus. L'atout du roman est sans nul doute le fait que nous ayons les points de vue de Ninon ET de Wilhelm ! Un point de vue français, un point de vue allemand. Le point de vue d'une résistance, le point de vue d'un officier allemand. Ce que j'ai aussi adoré, c'est qu'à 40 % de ma lecture, j'ai eu un regain d'intérêt vu qu'il était question d'un Lebensborn, cet endroit infâme où des femmes procréaient, parfois contre leur volonté, avec des soldats allemands pour soi-disant produire la future race aryenne pure et dominante. Ce que je pourrais reprocher, c'est peut-être le rythme très lent vu que j'ai mis un peu de temps pour terminer le roman et peut-être m'a-t-il manqué d'un petit quelque chose pour pleinement adorer.

En bref, ce fut une excellente lecture, très travaillée, avec un contexte historique qui m'a ravie et un ennemies to lovers comme je les aime ! J'ai un énorme attachement pour Ninon et Wilhelm, je priais à chaque fois pour que tout se passe bien pour eux. Je les ai quitté avec un brin d'émotions. J'ai d'ailleurs vu que l'autrice prévoyait un nouveau roman sur la Seconde Guerre Mondiale, je vais donc suivre tout cela de près ! Et en amont, je vais me remettre à étudier la Seconde Guerre Mondiale, une remise à niveau en quelque sorte pour le plaisir et pour ma culture générale.

Je remercie chaleureusement l'autrice pour sa confiance et la découverte.
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date : 19-11-2022
Humanitas est un titre qui m'intriguait énormément, notamment de par son résumé mystérieux et alléchant. Aussitôt repéré dans le rayon mangas de la médiathèque de ma ville, aussitôt emprunté et lu dans la foulée.

Humanitas n'est pas une seule histoire, une seule intrigue. Il s'agit de trois histoires bien distinctes les unes des autres. Je n'ai pas aimé la seconde mais j'ai bien aimé les deux autres. Ce sont trois époques différentes, trois lieux différents, trois peuples différents, trois personnages principaux différents. J'ai eu beaucoup de mal à faire le lien entre les trois intrigues si ce n'est la cruauté de l'homme, la dureté des traditions mais aussi la puissance de l'amour et l'importance de la famille. Les thèmes abordés sont assez durs : viol, sacrifice humain, survie, violence, les différences... Certaines scènes sont crues, m'ont marqué !

Dans la première partie : Ocelot, Amérique Centrale, XV siècle. C'est l'histoire d'Ocelot, un jeune garçon aveugle entraîné à l'art de l'épée depuis sa plus tendre enfance jusqu'à sa treizième année où il lui faudra affronter lors d'une cérémonie son propre frère jumeau Coyotte qu'il n'a jamais connu et qui lui a aussi été entraîné de son côté par le même maître d'armes Neslo, en sachant qu'Ocelot avait peu de chances de sortir vainqueur de cet affrontement ! Un crève-cœur pour le fier guerrier qui considérait les deux garçons comme ses fils !

Dans la seconde partie : Yuri, URSS, XX siècle. Yuri a été déporté dans un camp où il aura la vie dure. Violé chaque soir par un individu après avoir perdu une partie d'échec contre lui, il ne se résoudra pas à mourir pour autant, tenant à sa famille. Un jour, il résoudra un problème lors d'une partie d'échecs très difficile et deviendra le champion de l'URSS. Il a désormais un but, devenir le n°1 mondial, gagnant sur les EU, les adversaires cherchant par tous les moyens à le déstabiliser en lui apprenant qu'ils peuvent sauver sa fille mourante. Yuri devra faire un choix entre sa patrie qui lui aura donné une seconde chance et sa famille.

Dans la troisième partie. Ena. Grand Nord. Un jeune anglais, William, est sauvé d'un naufrage par une jeune femme inuit. Pendant deux ans, il devra s'adapter à sa nouvelle vie plus dure, à la culture de ce peuple et des sentiments naîtront pour la jolie Ena, incroyable chasseuse du clan mais il n'osera jamais lui avouer ses sentiments et il sera retrouvé par l'équipe de sauvetage ! Même cinquante ans après, il n'aura jamais oublié son premier amour !

Les dessins sont vraiment bien, ont beaucoup de charme ! J'ai aimé tout particulièrement ceux des première et dernière histoires avec le côté propre aux peuples mis en avant, le côté ethnique surtout. Il y a des planches superbes d'ailleurs ! Un régal pour les yeux !

En bref, Humanitas se révéla très sympathique ! C'était très intéressant, les histoires étaient plaisantes à suivre bien que dures par moment, ma préférence allant à la première bien que la dernière m'ait beaucoup plu aussi ! Les dessins étaient des plus charmants. Jolie découverte.
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date : 13-11-2022
L'Oeuf de Dragon est une nouvelle de presque 200 pages, qui s'en vient à la suite du recueil Chroniques du Chevalier Errant, mettant en avant les aventures de Ser Duncan dit Dunk et de son écuyer Aegon Targaryen surnommé l'Oeuf (aka le petit frère du regretté Mestre Aemon de la Garde de Nuit dans la saga mère). Nouvelle qui se place 90 avant l'histoire de la saga du Trône de Fer de George R.R. Martin, saga que j'adore, que je vénère, qui me passionne littéralement.

Nous suivons le chevalier sans attache Ser Duncan et son jeune écuyer l'Oeuf, en route vers le Nord, vers le Mur quand ils vont la connaissance d'un mystérieux chevalier, surnommé Le Ménétrier, bien amical, qui leur fait part qu'un mariage va avoir lieu à proximité pour lier les maisons Frey et Beurpuits. N'ayant plus assez d'argent pour poursuivre comme il le faut leur périple, ils décident de se rendre au mariage où banquet et joutes ont lieu, de quoi gagner prestige, or, récompenses. Un œuf de dragon sera même offert au vainqueur final ! Et nos deux compagnons vont vite se retrouver malgré eux au cœur d'intrigues et de machinations pour le pouvoir et la récompense, la rébellion Feunoyr semblant renaître de ses cendres !

Je n'ai encore jamais lu Chroniques du Chevalier Errant (c'est prévu dans un avenir proche) et cela ne m'a pas empêché d'arriver à suivre assez facilement l'histoire de cette nouvelle. Je suis, après tout, habituée au style d'écriture de l'auteur, à son univers riche et complexe. J'ai retrouvé tout ce que j'aimais : les complots, les machinations, les secrets, les rebondissements, ce côté très médiéval avec les joutes/les mariages... D'ailleurs, cette nouvelle a beaucoup mis en avant les membres de la rébellion Feunoyr que je ne connaissais que trop peu et franchement, cela m'a passionné et donné envie d'en savoir plus sur ce conflit familial au sein de la famille Targaryen. J'ai beaucoup apprécié les personnages de Dunk et de l'Oeuf, surtout Dunk qui a tout du chevalier héroïque, qui a ses propres valeurs.

En bref, je ne pensais pas apprécié autant cette nouvelle. J'ai trouvé l'intrigue intéressante et passionnante à suivre, des personnages attachants et d'autres intrigants. Dommage que cela soit si court, j'en voulais plus !
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date : 11-11-2022
Depuis quelques années, je suis devenue une aficionado de films d'horreur. J'apprécie en regarder, me faire peur, me challenger, je suis d'ailleurs très bon public même si dernièrement, je me suis rendue compte que je commençais à être un peu plus exigeante. A contrario, je lis très peu de thrillers, et encore moins de thrillers fantastiques. Alors lire un thriller fantastique horrifique m'a clairement changé et ça fait du bien, surtout que Le Remake se révéla être une bonne lecture !

L'atout majeur du roman est sans nul doute le style d'écriture de l'auteur, le découpage de l'histoire et donc l'ambiance qui se dégage du roman. Le roman se découpe en quatre grande partie.

La première, assez courte, se situe dans la petite ville américaine de Pilot's Creek en 1951 et un narrateur (de notre époque, je suppose) nous narre l'histoire d'Ella Louise et de sa fille Jessica Ford, brûlées car considérées comme des sorcières et enterrées en deux endroits différents. Cette première partie est la meilleure à mon sens car le narrateur, le conteur, s'adresse directement au lecteur. C'est un peu comme si on était avec lui, autour d'un feu de camp en pleine nuit et que celui-ci nous racontait une histoire bien flippante de sorcellerie et de malédiction ! Cela donne le ton ! La seconde partie se déroule en 1971 et se consacre à un premier film sur cette légende urbaine qu'est la petite sorcière de Pilot's Creek, intitulé "Ne marchez pas sur la tombe de Jessica". Cette partie se concentre sur la jeune Amber, 9 ans, qui va auditionner pour le rôle de la petite sorcière Jessica dans le rôle phare. Et le tournage sur place ne va pas se passer comme prévu et Amber va vivre l'expérience la plus traumatisante qui soit ! La troisième partie se place en 1995 où un remake du film est décidé, "Je sais ce que tu as fais sur la tombe de Jessica" et Amber, adulte, dont le rôle de Jessica a marqué et lui a collé à la peau toute sa vie malgré elle, se voit revenir sur le devant de la scène mais dans le rôle de la mère Ella Louise, sur les lieux où tout a commencé et où un nouveau drame va avoir lieu. Et la dernière partie se déroule en 2016, où un jeune reporter, travaillant à l'élaboration d'un podcast, prend contact avec Amber, âgée d'une cinquantaine d'années, et retourne sur les lieux de Pilot's Creed où cette fois, Amber comprendra ce qu'on attendait d'elle depuis le début.

En fait, en y regardant bien, il y a somme toute peu de dialogues, tout est dans la narration et les descriptions très précises. Je peux reprocher beaucoup de répétitions même si là, elles sont sans aucun doute justifiées de par le thème de l'histoire, l'ambiance pesante et dramatique du récit. Il y a aussi quelques passages de scripts bien sympathiques. J'ai aimé le fait que le cinéma ait une grande importance, cela fait un clin de plus au cinéma horrifique que j'apprécie. Si je n'ai pas eu spécialement peur alors que je lisais le roman la nuit, l'ambiance ne m'en a pas paru moins lourde et angoissante, bien au contraire. Quelques passages se sont révélés bien difficiles à lire. Le symbole du serpent qui se mord la queue prend tout son sens, symbole de l'Ouroboros, de l'infini, de ce cercle sans fin... c'était judicieux, d'autant plus avec le parallèle des adaptations, des remakes, etc... De plus, en faisant une petite recherche, j'ai pu me rendre compte qu'il s'agissait là d'une vraie légende urbaine et l'auteur s'en est inspiré, ni plus ni moins ! Ce qui est aussi un bon point, c'est que durant toute ma lecture, je n'arrêtais pas de me poser des questions sur ce qui était réel et irréel, l'auteur nous plongeant dans une certaine confusion car roman "fantastique" ou non, au final ?

Ella Louise et Jessica étaient innocentes à bien des égards. La peur de l'étrange, de l'inconnu a eu raison d'elles. J'ai trouvé cela beau que dans la mort, mère et fille aient continuellement cherché à se retrouver. Elles avaient seulement besoin de quelqu'un qui les comprenne, qui fasse le lien entre elles et les aident. Amber a été ce catalyseur. Même si évidemment, il y a bon nombre de vies brisées et détruites pour cela, à commencer par celle d'Amber.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture que j'ai trouvé terriblement intéressante, sombre et mystérieuse jusqu'à la fin. Idéale pour la saison automnale et même pour Halloween ! C'est tout à fait le genre d'histoire qui aurait pu devenir elle-même une adaptation cinématographique, pourquoi pas ! Je recommande ce roman à ceux qui aiment les histoires de sorcières, les histoires de fantômes, qui font peur ou qui veulent se challenger quelque peu !

Merci à Babelio et aux éditions Pygmalion pour l'envoi de ce roman horrifique.
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date : 07-11-2022
Au mois d'octobre, je découvrais l'autrice Belva Plain avec son roman Tous les fleuves vont à la mer, dont l'histoire m'avait convaincue, ainsi que le travail sur les personnages et la délicieuse plume si envoûtante. J'étais donc des plus décidées à découvrir quelques uns de ses autres romans et j'en ai désormais l'opportunité grâce à mon partenariat avec les éditions L'Archipel-Archipoche, que je remercie grandement.

L'île où se déroule principalement l'histoire, Saint-Félice qui devrait se trouver dans les Caraïbes, n'existe pas en réalité mais l'autrice s'est inspirée d'autres îles de l'époque, des aspects politiques et coloniaux à propos de ces dernières. L'abolition de l'esclavage remonte à un certain temps mais l'on se rend vite compte que les inégalités, les difficultés et la misère sont plus que présents sur l'île. Il faudra du temps pour que les mentalités changent. La multidiversité est au cœur de tout, l'île se prépare peu à peu à l'indépendance, subies de grands changements, pour le meilleur ou pour le pire. J'ai quand même apprécié le fait de découvrir le fameux secret dès le départ, concernant Theresa, violée à l'âge de 15 ans par un jeune homme de couleur et enceinte si jeune. Ce qui est cruel, c'est qu'on lui a tout imposé : ce viol évidemment mais aussi son départ pour la France pour cacher sa grossesse, l'abandon de son enfant, un mariage blanc imposé. Sa vie ne sera que mal du pays, peur, regrets et culpabilité. Et étrangement, elle n'est pas le personnage central de l'histoire, mais ces deux fils, si. Francis son fils légitime et Patrick son fils illégitime, métis. Qui n'ont pas le même parcours de vie, qui prennent des chemins différents sans le savoir, qui deviendront amis et ennemis, sans savoir qu'ils partageaient un lien de sang. Ce qui les liait profondément : leur amour pour Saint-Félice.

J'ai trouvé qu'il y avait comme un certain abîme entre Tous nos fleuves vont à la mer et La Splendeur des Orages. Tous nos fleuves vont à la mer était d'une richesse incroyable, développé avec soin autour d'une très grande famille alors qu'ici, j'ai eu plutôt l'impression que l'autrice allait à l'essentiel, choisissait la voie de la simplicité et ne prenait pas de risques. J'ai eu ce sentiment de ne pas avoir affaire à la même écriture alors que c'était ce que je recherchais à la base, être envoutée, charmée par la plume si poétique et incisive de l'autrice. Du même coup, La Splendeur des Orages est beaucoup plus court mais aussi beaucoup plus abordable et rapide à lire. Le récit se révèle d'autant intéressant du fait qu'il y ait une alternance de points de vue avec ceux de Theresa, de ses fils Francis et Patrick, de Will, les points de vue des deux frères étant les plus importants du fait du parallèle entre les deux et de leur lien si particulier. D'ailleurs, l'aspect politique, d'une île en pleine effervescence dans un monde de changements m'a beaucoup plu, m'a peut-être plus intéressé que les histoires de la famille Francis en elle-même. Et j'ai la nette impression, que comme pour Tous les Fleuves vont à la mer (mon seul point de comparaison pour le moment), l'autrice a un schéma bien précis quant à ses fresques familiales, à savoir la non-révélation du secret, ce que je peux comprendre tout à fait car ce genre de secret est à double-tranchant et peut détruire une famille en un rien de temps !

En bref, La Splendeur des Orages fut une bonne lecture, une lecture sympathique bien que je n'ai pas été transportée, emballée par l'histoire. Moins de saveur que pour tous les fleuves vont à la mer qui a ma nette préférence mais cela ne m'empêchera pas de découvrir d'autres romans de Belva Plain, le prochain sera d'ailleurs Les Cèdres de Beau-Jardin !

Merci infiniment à Mylène et aux éditions de L'Archipel-Archipoche pour la découverte de ce roman.
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La Lune Comanche est un roman qui m'a été chaudement recommandé par Madeline sur Instagram, cela a été un coup de coeur et une révélation pour elle. Et comme depuis ma lecture de Mille femmes blanches en 2018, roman qui a été ma révélation à moi, mon déclic et qui a fait que j'ai lu bon nombre de sujets et de livres sur les Amérindiens depuis lors. C'était l'occasion de découvrir un roman de plus mais dans un autre registre puisqu'ici, il s'agit d'une romance historique, et donc une lecture plus "légère" bien qu'elle se révéla beaucoup plus que cela !

Ce qui m'a évidemment plu, c'est que nous avons un "ennemies to lovers", avec ce statut des débuts détenteur/prisonnière, deux êtres qui vont finir par tomber amoureux l'un de l'autre peu à peu. C'est que j'aime voir, l'évolution d'une relation négative vers une relation positive, de suivre tout le cheminement et c'est d'autant plus appréciable de voir qu'il aura fallu énormément de temps à l'héroïne pour développer des sentiments pour le protagoniste masculin. J'ai beaucoup aimé les personnages que sont Loretta et Loup Noir. Loretta de son surnom "Fleur Bleue" est une jeune femme blanche, blonde aux yeux bleus, traits physiques qui ont de l'importance pour les Comanches selon une prophétie. Quant à Loup Noir, il est le chef d'une tribu comanche, un métis et j'ai trouvé ce personnage tout en nuance, sans nul doute le plus intéressant du roman. Si leur relation commence par un statut de 'tortionnaire'/prisonnière, s'ensuit une belle amitié et complicité, avant d'évoluer vers l'amour. Ce que j'ai apprécié chez Loup Noir, c'est qu'il est très vite tombé dans le piège de son propre jeu, le premier a être tombé amoureux, j'ai aimé le fait qu'il ait été terriblement patient et respectueux au fil du temps avec Loretta. Quant aux autres personnages, si le beau-père de Loretta est un homme horrible, sa tante est admirable, la jeune Amy a été d'un courage extraordinaire malgré ce qu'elle a vécu et subi ! La famille de Loup Noir a été des plus chaleureuses avec Loretta, que ce soit son frère, sa femme et leurs enfants, ou les parents de Loup Noir. Quant à Bison Rouge, comme Loretta, il m'aurait été très difficile de lui pardonner et j'ai trouvé le développement de leur rapport très pertinent et intéressant au fil du roman.

En amont de la romance, il y a bien sûr tout le contexte "historique" avec le conflit entre Anglais et Amérindiens de l'époque et plus particulièrement un des peuples des plaines, les Comanches. Les terres des anglais grignotent de plus en plus sur les territoires comanches et forcément, les rencontres entre fermiers et indiens se veulent houleuses, voire mortelles ! Le roman, et plus encore l'autrice, ne prend pas parti(e) pour une cause ou une autre. Rien n'est tout blanc ni tout noir, il y a un juste équilibre. Des exactions terribles, les deux camps les provoquent : viols, massacre, meurtres... j'ai plus d'une fois été révoltée et choquée par le traitement fait aux femmes et aux enfants tout particulièrement, le tragique destin d'Amy, cousine de Loretta de 12 ans, en est le parfait exemple ! De ce fait, j'ai vraiment senti Loretta et Loup Noir tiraillés chacun entre deux mondes. Et c'est la prophétie autour de Loup Noir et Loretta qui apportent un peu de lumière et d'espoir pour l'avenir.

La plume assez simpliste, d'une fluidité sans nom, m'a séduite. C'était prenant et véritablement addictif ! Le petit reproche que j'ai à faire, ce sont les nombreuses répétitions mais c'est surtout propre au personnage de Loup Noir. Les réflexions du genre "tu es ma femme", à tout bout de champ, je m'en serais bien passé !

En bref, j'ai vraiment beaucoup ma lecture, mais vraiment beaucoup même si je ne peux dire que c'est un coup de coeur. Ce fut une superbe lecture, passionnante, envoûtante mais aussi révoltante sur bien des points. Ce roman m'a aussi permis de me débloquer un peu, d'avoir quelques idées pour un projet d'écriture personnel. C'est un plus ! Je ne pense pas lire tout de suite le tome 2 qu'est Coeur de comanche qui mettra sur le devant de la scène Amy et son aimé de jeunesse Cerf Blanc mais j'ai déjà bien hâte de le découvrir !
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La guerre des mondes est un de mes classiques de science-fiction préféré. J'aime trop cette histoire même si je n'ai toujours pas lu le roman original. Plein d'appréhension pour rien sans nul doute. Ayant vu qu'une adaptation en manga était sortie (une superbe édition reliée, tout en noir), je m'étais jetée sur le tome 1 et j'avais plutôt bien aimé même si pour moi, le graphisme péchait grandement, n'était pas en adéquation avec l'histoire.

Les Martiens ont débarqué sur Terre et ravagent tout sur leur passage. Gros plan sur l'Angleterre où les petites villes autour de Londres ont été rayées de la carte. Londres qui était jusqu'alors épargnée est désormais assiégée par les tripodes ! Nous suivons le journaliste et le prêtre qui tentent de survivre au carnage, sur le chemin qui les mène vers Londres et nous suivons parallèlement le petit frère du journaliste pris dans la tempête dans la capitale.

La riposte de l'Humanité sur les envahisseurs est unanime, certains armements arrivent à détruire quelques tripodes, des soldats donnent leur vie mais les Martiens ont cette capacité incroyable d'apprendre de leurs ennemis sans cesse, de changer de stratégie, de s'adapter pour arriver à leur mystérieux dessein.

Dans ce tome, nous découvrons que les tripodes peuvent être détruits, qu'ils ont une certaine "faiblesse" au niveau des "pattes". Ils répandent du gaz toxique et mortel pour les humains, enlèvent des humains et les stockent dans une espèce de nacelle, une substance sanglante s'échappent de leurs victimes.

Avec ce tome-ci, j'ai été moins choquée par le contraste entre l'histoire et le graphisme. Graphisme que je trouve trop simpliste, sans relief et presque cartoonesque. Après, cela passe quand même, le coup de crayon en soi n'est pas désagréable. D'ailleurs, certaines planches, surtout les double-planches mettant en avant les attaques des tripodes sont plutôt chouettes visuellement !

En bref, j'ai un peu plus apprécié ce second tome même si je trouve que le manga reste un peu trop en surface. Je me fais peu à peu au graphisme et il me tarde de découvrir le troisième et dernier tome de cette adaptation.
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Horizon Zero Dawn est mon plus gros coup de cœur de 2017. Une véritable révélation. Quasiment chaque année, je me refais une partie entière du jeu pour retrouver mon héroïne préféré et l'univers. Et la sortie du second volet Horizon Forbidden West début 2022 a été l'apothéose tellement je me suis régalée avec ce dernier ! J'espère d'ailleurs qu'un artbook sera un jour disponible au vu de la beauté du jeu ! J'ai la chance de pouvoir découvrir des beaux livres, des artbooks de jeux vidéos (et autres) grâce à ma médiathèque qui en acquièrent plusieurs, cela dépanne bien ! Alors très contente d'être tombée il y a quelques années sur celui-ci !

L'Art de Horizon Zero Dawn est un superbe objet-livre, de qualité avec de nombreuses anecdotes, des explications à grand renfort de peintures, de photos, de dessins, de croquis, de cartoons même ! La richesse est d'or !

Grâce à cet artbook et aux explications riches et nombreuses, j'ai pu apprendre certaines choses sur les emplacements, les lieux. Par exemple, j'ai appris que la tribu Nora vit en fait dans les montagnes du Colorado aux États-Unis, en juxtaposant notre réalité et celle de l'ancien monde du jeu, et le royaume Carja jouxte lesdites montagnes. Autre exemple, les territoires Banuks se trouvent en réalité sur les plaines du sud du parc de Yellowstone. Idéal pour mieux se situer au sein de l'histoire et de la géographie. Autre information intéressante, j'ai appris qu'à l'origine, les Banuks étaient capables de chevaucher les machines avant que cette aptitude ne soit réservé qu'à Aloy, ils ont juste gardé l'idée via une mission où Aloy doit aller enquêter chez eux pour comprendre pourquoi certaines machines ne sont pas hostiles à l'homme.

Il y a des focus sur les personnages comme Aloy, la matriarche des Noras, Erend, Avad le Roi-Soleil des Carjas, le terrible soldat Hélis des Carjas de l'Ombre et du Culte de l'Eclipse, l'énigmatique et ambigu Silens ; sur les différentes tribus : les Noras, les Carjas du Soleil, les Carjas de l'Ombre, les Oserams, les Bandits, les Banuks, l'Eclipse... cela m'a rappelé que chaque tribu est distincte sur absolument tout ; d'autres focus sur les différentes armes du jeu (lance, arcs...), sur les tenues (selon les régions, les tribus, les machines à affronter), sur les territoires traversés ; sur les cultures, les croyances, us et coutumes de chaque tribu ; sur les ruines de l'ancien monde (notre monde actuel), sur les Creusets (lieux de fabrication des machines), sur les bunkers (vestiges de notre monde).

Énorme focus sur les machines du jeu bien sûr ! Elles sont incroyables, variées, utiles à la Terre (chacune à un rôle à jouer, l'enjeu du jeu est donc de comprendre la raison de leur existence), et très dangereuses ! J'ai adoré voir qu'ils s'étaient inspirés de véritables animaux pour leur design et je me suis amusée à essayer de deviner quels profils se cachaient sous les machines ! S'ajoutent aussi quelques vrais animaux pour l'équilibre, prédateurs et proies comme les loups, les lapins, les sangliers... Il y a les machines de guerre comme les Portes-Morts et les Corrupteurs, antérieurs à toutes les autres. Et il y a toutes les autres, créées ensuite pour une autre raison. Comme exemple de machine utile, nous avons le Brouteur qui ressemble à un cerf qui transforme les végétaux (herbe, feuilles, fleurs) en bio carburant qu'il stocke dans ses réservoirs dorsaux. Il y a des machines montables au nombre de trois : le Galopeur (cheval), la Coureuse (bélier), le Grand Front (taureau). Il y a les Charognardes (des hyènes, qui dépècent les machines et récupèrent les matériaux), les Veilleurs (sorte de petit dinosaure qui protège et alerte les troupeaux), les Dent-de-scie (tigre à dent de sabre), les Traqueurs (léopard ?), les Grand-Cous (girafes inoffensives qui stockent toute l'information, sorte de mémoire géante), les Oiseaux-Tempêtes (aigles géants), les Hautes-Pattes (autruches), les Corne-Filantes (gazelles), les Testudiens (des espèces de crabes qui transportent et stockent du matériel), les Carapateurs (crocodiles), les Ravageurs (fauve ?), les Étincelles (corbeau géant), les Cracheurs Boursoufflés de feu/gel (spinosaure ?), les Piétineurs (bisons), les Brise-Roc (gigantesques taupes, transformation des sous-sol), les Mastodontes (rhinocéros), les Gueules d'Orage (T-Rex).

En bref, cet arbook est trop CANON, divin ! J'étais là, à m'extasier devant chaque page, à prendre des photos pour en garder une trace. Je suis encore et toujours émerveillée devant tant de beauté et de qualité. Une imagination incroyable, les concepteurs et développeurs ont vu loin, très loin et visé juste. C'est un chef d’œuvre ! Grâce à cet artbook, j'ai pu redécouvrir le jeu sous un autre angle !
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date : 19-10-2022
The Kingdom est un roman très discret, très peu connu depuis sa sortie en 2020. Je l'ai très peu vu passer sur la blogosphère ou les réseaux sociaux et cela est bien dommage car c'est un roman qui se démarque, très intéressant de par les sujets qu'il soulève. En tout cas, j'ai beaucoup aimé ma lecture !

The Kingdom est un parc d'attraction géant, d'un nouveau genre, très apprécié du public, qui fait en sorte de réaliser tous les vœux des visiteurs, leurs souhaits, leurs rêves même les plus fous, les plus irréalisables, pour leur procurer bonheur et joie, excitation... un véritable conte de fées ! Se dépeint plusieurs zones, celles de la Mer, de l'Hiver, de la Jungle, du Palais, chaque royaume ayant plusieurs attractions. Prenons l'exemple du royaume des Mers, avec son Typhon Tropical (grand toboggan aquatique), le Contre-Courant (plongée sans risque avec les prédateurs des mers), la Baie des Naufrages (visite d'épaves les plus célèbres comme le Titanic)... Il y en a pour tous les goûts ! Le Kingdom est sous la tutelle de Superviseurs qui décident de tout. Il y a la Mère qui s'occupe du bien-être des Fantasistes et le Père qui est le médecin de ces jeunes filles pas comme les autres, en plus des autres employés du parc. Les Fantasistes sont au nombre de sept, sept jeunes filles mi-humain mi-machine, créées pour être parfaites, pour guider les visiteurs, les rendre heureux... de vraies princesses, toutes plus différentes les unes que les autres, qui se considèrent comme des sœurs, de différentes générations et modèles. Sauf que certaines comme Ana commence à changer, à ressentir des émotions qui sont censées leur être étrangères, elles jouent alors contre les interdits et les dangers, rêvant de nouveauté et surtout de liberté.

L'univers est très intéressant et original, riche, avec quelques messages judicieux en lien avec notre actualité comme les IA, la robotique, la réalité virtuelle, l'écologie avec notre planète en plein déclin, le réchauffement climatique, les espèces en voie d'extinction ou déjà disparues, l'hybridation, l'avenir futuriste qui nous attend toutes et tous. Cela m'a quelque peu fait penser au jeu vidéo Detroit Become Human qui a été un énorme coup de cœur pour moi où les androïdes qui vivent aux côtés des hommes commencent à penser et à agir comme des humains.

Une fois de plus, j'aime quand ce genre de romans n'hésite pas dénoncer certains propos et faits réalistes : l'Homme qui joue avec les forces de la nature, qui la manipule, commentant des erreurs et des atrocités, qui exerce un contrôle sur les autres êtres humains, un cloisonnement des sentiments néfastes, avec toujours cette quête de la toute puissance, de toujours plus niveau pouvoir, argent et contrôle !

Ce qui est surprenant, c'est qu'on alterne les chapitres du passé et les chapitres dans le présent, présent qui se développe sous la forme d'un procès. Tout est fait en sorte pour que le lecteur puisse voir les éléments au fur et à mesure afin de comprendre peu à peu ce qu'il s'est passé, sur pourquoi Ana a-t-elle été condamnée pour meurtre ! J'ai trouvé cette mise en scène absolument pertinente et délicieuse, originale. Nous avons également une jolie romance au cœur des choses entre une Fantasiste et un humain. En soi, la fin reste ouverte et une suite aurait été possible, mais ce n'est pas plus mal que l'autrice ait voulu s'arrêter là tant son message est riche d'espoir.

En bref, The Kingdom se révéla être une bonne dystopie, envoûtante, avec ses codes et un soupçon d'originalité. Il m'a manqué d'un je-ne-sais-quoi pour pleinement adorer mais ce fut une très bonne lecture. Ce roman mériterait d'être plus connu !
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Serpent and Dove est dans ma PAL depuis sa sortie et il me faisait tellement envie, surtout au vu des avis unanimes, très positifs. Après ma lecture du Sang et la Cendre que j'avais beaucoup aimé et que je pensais du même acabit, je me suis lancée dans la lecture de Serpent and Dove, sûre et certaine d'aimer et j'ai bien évidemment adoré ma lecture !

J'ai eu l'agréable surprise de découvrir des noms assez francophones au cours de ma lecture, ce qui est un véritable plus. Le fait que la magie ait une odeur particulière est une super idée. Une fois de plus, comme dans beaucoup d'autres romans, l'autrice nous propose un univers où sorcières (appelées dames) et chasseurs de sorcières s'affrontent dans une lutte sans merci. Les chasseurs de sorcières représentent l'Inquisition, un ordre religieux et les sorcières se drapent sous deux clans, les dames rouges qui pratiquent la magie du sang et les dames blanches qui pratiquent la magie de la terre.

Le roman tire sa force de ses personnages et surtout de ses deux protagonistes principaux que sont Lou (Louise) et Reid. J'ai adoré ce duo improbable, ayant une affection pour les enemies to lovers, je ne pouvais que les apprécier ! Ils sont comme chien et chat, ils créent des étincelles mais c'est duo qui fonctionne très bien, j'ai trop aimé voir Lou taquiner/asticoter Reid comme le démon qu'elle est. Louise est donc une sorcière, une dame blanche tout particulièrement et pas n'importe qui du fait de son ascendance. C'est une belle femme de caractère comme je les aime, qui jure comme un charretier et qui n'a pas froid aux yeux. Quant à Reid, il est l'archétype du chasseur de sorcières très investi dans son travail, très pieux, fier et doué, un grand gaillard qui rougit beaucoup. Ces deux-là, bien malgré eux, vont se retrouver lier l'un à l'autre par un pacte à vie, et ils vont devoir apprendre à se connaître et à se tolérer pour le meilleur et pour le pire.

Serpent and Dove se révéla des plus addictifs, la lecture très agréable et fluide. Le roman est très accessible, l'univers n'est pas du tout compliqué à comprendre, pas plus que les différentes intrigues. Je regrette peut-être un manque d'événements remarquables, d’événements forts alors que l'action ne fait pas défaut mais ce n'est qu'un menu détail.

En bref, j'ai adoré ce premier tome qui a su me charmer, me tenir captivée du début à la fin sans temps mort. Même si l'histoire en soi n'est pas si originale que ça, j'ai adoré l'univers proposé et surtout les personnages ! J'ai vraiment super hâte de découvrir le second tome !
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Belva Plain est une autrice du genre historique/évasion que je connaissais absolument pas, seulement de nom et je voulais découvrir au moins l'un de ses romans phares car j'affectionne tout particulièrement les romans aux fresques familiales étoffées et délicieuses. Mon choix s'est donc porté sur Tous les fleuves vont à la mer dont le résumé se révéla des plus alléchants.

Tous les fleuves vont à la mer dépeint une incroyable et gigantesque fresque familiale, se déroulant sur de nombreuses années, sur plusieurs générations qui gravitent autour d'un personnage féminin centrale qui est Anna, une émigrée polonaise orpheline qui va débarquer aux Etats-Unis et dont la vie va changer brusquement à l'âge de 17 ans. Anna se révélera être un personnage très intéressant à suivre, dont le parcours de vie est semé de bons moments et d'obstacles, qui passera d'une vie de misère à une vie des plus confortable, courageuse à sa manière et dont le secret pèsera lourd tout au long du roman et ce fut assez fou de voir qu'elle ne céda pas sur ce point jusqu'au bout pour ne pas risquer l'implosion de toute sa famille. Mais ce qui m'a plu aussi, c'est que nous n'avons pas que son point de vue, il y a aussi ceux des différents membres de sa famille, des membres de différentes générations comme Joseph, son époux juif, strict mais au grand cœur, travailleur qui en veut toujours plus, leurs enfants Maury et Isis, leur petit-fils Eric...

L'autrice fait le point sur des thèmes importants, nets, qui enrichissent le récit et qui m'ont beaucoup plus comme la temporalité (le temps qui file, la vie, la mort, la maladie), l'émigration, le thème du voyage, les différentes guerres, l'importance de la famille, les secrets, le judaïsme, l'adultère, les nombreuses générations et autres changements du monde, entre autres. J'ai véritablement senti tout le vécu de l'autrice qui est issue d'une famille d'immigrés allemands juifs, son amour pour son pays d'adoption, si changeant au fil du temps. Le roman joue avec la temporalité, n'hésite pas à faire des ellipses de temps et une certaine bienveillance et nostalgie se ressentent à la lecture. De même, suis-je tombée sous le charme de la plume délicate et si précise de Belva Plain qui a su développer une histoire de A à Z de façon magistrale, d'une densité extrême. Ce que je reproche au roman, c'est que c'est un beau pavé de 800 pages et qu'il m'aura fallu plus d'un mois pour le terminer, car le rythme est extrêmement lent et le roman souffre par ailleurs de nombreuses longueurs.

En bref, ma lecture fut plaisante dans l'ensemble, extrêmement riche et dense, peut-être un peu trop ou alors un découpage en deux tomes aurait été un peu plus digeste à mon goût. Mais nul doute que j'ai été charmée par la plume de l'autrice, par sa façon d'écrire, de creuser toujours plus avant autour de ses personnages et j'ai très envie de poursuivre l'aventure, de découvrir ses autres romans et le prochain sera donc La Splendeur des orages.

Merci à Mylène et aux éditions L'Archipel-Archipoche pour l'envoi de ce roman.
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date : 28-09-2022
Un ange nommé Nelly est le deuxième roman de Kitty Neale que je lis, après Le courage d'une sœur lu en 2021 qui se révéla être une bonne lecture. Ce genre de romans est tout à fait ce que j'apprécie tout particulièrement, dont je suis friande et j'ai été grandement surprise par ce roman qui m'a permise d'éviter quelque peu une panne de lecture !

Il y a pléthore de personnages et on s'y retrouve bien facilement. Il y a Nelly que nous suivons de son enfance jusqu'à sa majorité, adorable, angélique, naïve, qui se découvre extralucide avec des dons de médium/divinatoires/de guérison ; Ruth, la mère de Nelly, qui a eu une vie difficile, qui a fait de nombreux sacrifices, courageuse et dont l'amour pour sa fille est très fort ; Saddie, la grand-mère de Nelly, un soutien pour ses filles et petite-fille ; Mary, la tante de Nelly, qui elle aussi a un passé douloureux, notamment à cause de son mari ; Elsie, la voisine de la famille de Nelly, qui a des dons psychiques et qui va vite comprendre ce dont est capable la petite fille, qui a un cœur en or, sur laquelle on peut compter. Il y a Arthur, le fils d'Elsie qui se retrouvera lié à Nelly ; Ann, la meilleure amie de Nelly, qui prend peu à peu confiance en elle. Et à côté de cela, nous avons des personnages exécrables comme Ken, le beau-père de Nelly ultra violent qui la déteste et qui frappe sa femme ; Harry, le mari de Mary, pédophile avéré ou John, qui va se servir honteusement de Nelly, se jouer d'elle pour cacher ses affiliations.

Nous avons là un roman féministe qui laisse la belle part aux femmes, femmes qui nous démontrent force et courage face à la vie, aux difficultés et aux tragédies. Et plus que tout, les liens familiaux sont au cœur du roman et ce genre de fresque familiale me ravit tout simplement tellement je m'attache aux personnages. On y parle de maladies, de secrets, d'homosexualité, de pédophilie, de violence sur les femmes et les enfants, de liens familiaux tel l'amour maternel et il y a même un petit côté "fantastique" avec les dons d'Elsie et de Nelly bien que je sais qu'en réalité, des personnages capable d'agir sur les douleurs, de voir l'avenir, de jouer la passerelle entre les deux mondes... il y en a. Que l'on y croit ou non.

Un ange nommé Nelly s'est révélé hyper addictif et très prenant, d'une fluidité et d'une légèreté folle. La plume est délicieuse, simple et entraînante, va à l'essentiel et il n'y a quasiment pas de descriptions et franchement, on passe outre cette absence. Par contre, je reproche au roman, un manque de surprises, un cheminement facile car les événements sont aisés à deviner, et surtout, je regrette un final trop rapide à mon goût et expédié même si j'apprécie le message final.

En bref, j'ai adoré ma lecture, j'ai trouvé ce nouveau tome bien mieux que le précédent roman de l'autrice. L'accroche était nette, dès le début. D'ailleurs, j'ai lu le roman en seulement deux jours tellement je n'arrivais pas à m'arrêter. Et j'en redemande car je reste un peu sur ma faim ! En tout cas, je suis susceptible de lire les prochains romans de Kitty Neale.

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'Archipel de m'avoir envoyé ce roman que j'ai littéralement dévoré.
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