Extraits

Milo l’embrassa de nouveau, glissant Samuel entre ses cuisses et le tenant contre lui.

— Je serais fier de te tenir la main et de t’emmener dîner si tu portes quelque chose comme ça, tout comme Danny. Mais je serais tout aussi fier si tu portais un jean et des baskets. Tant que tu es avec nous, je suis heureux.

— Je suis toujours heureux avec vous deux. Je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie auparavant.

— C’est exactement ce que nous ressentons. Nous avons besoin de toi. Nous ne sommes rien sans toi.

— Vous êtes tout pour moi, Milo. Daniel et toi. Tout…

Milo fixa les yeux de Samuel et sourit.

— Tu es notre monde. Quand tu as été éloigné de nous, tout s’est arrêté, même nos cœurs. Je ne l’ai pas senti battre jusqu’à ce que je puisse te voir à nouveau.

— Alors, je vais m’assurer de ne jamais être trop loin de vous.

— Merci, dit Milo en l’embrassant doucement. Je t’aime, Samuel.

— C’est agréable de voir que tu es réveillé. J’ai entendu dire que tu avais bien mangé.

Daniel lui adressa un sourire, puis soupira.

— Je suis désolé. Je ne voulais pas envahir ton espace personnel. J’étais juste heureux de te voir réveillé et te portant bien. Je veux dire, c’est un sacré choc.

Il se mit à rire et Samuel lui sourit timidement.

— Tu as l’air si…

Les joues de Daniel devinrent rouges et Samuel regarda à nouveau ses orteils.

Daniel avait pensé qu’il était une fille quand il l’avait aidé. Cela éloignait les personnes quand elles découvraient qu’il n’en était pas une. Mais il était quand même resté avec lui toute la nuit après ça.

— Étrange, tordu, bizarre, anormal, murmura Samuel, répétant les mots qu’il avait entendus bien trop souvent pour s’en souvenir.

— J’allais dire…

Samuel releva les yeux vers lui et remarqua qu’il jouait avec les poignets de sa chemise et rougissait encore plus.

— Eh bien, tu es beau, fascinant, unique. Que de bonnes choses.

Daniel sourit, ses yeux verts sereins faisant davantage sourire Samuel.

— Merci.

Il ne croyait pas souvent aux compliments qu’il recevait sur son apparence, mais il y avait quelque chose d’honnête et de si confiant à propos de Daniel que Samuel ne pouvait pas s’empêcher de croire tout ce qu’il disait.

— J’ai cuisiné du saumon.

Daniel soupira bruyamment, mais Milo parut excité.

— Du poisson ?

Daniel leur tira la langue.

— Tu vas adorer, dit Milo en lui adressant un clin d’œil.

— Est-ce pané et frit ? demanda Daniel en haussant un sourcil.

Samuel claqua la langue.

— Non.

— Alors, je me réserve le droit de ne pas aimer ça.

— Tu devrais essayer d’abord, avant de décider si tu détestes ou non.